Comme quoi, pour des mêmes images, on peut avoir un regard très diférent…
Pour ma part, rien “d’émouvant” ici.
A rapprocher du fil où l’on parle d’un reportage sur les lolitas et les concours de mini miss.
Là encore, pour consommer ces enfants, que des femmes (des mamans)
C’est le pendant de la consommation sexuelle qu’ont les papas de leurs petites choses.
L’enfant ici n’est rien, il n’est qu’objet de consommation. La maman consomme sa petite pour en faire la continuité de son rêve avorté. Ce qu’elle-même a ra^té, n’a pas vécu. Et ces petites font ce que les enfants ont toujours faits : tout pour plaire à cette maman…
c’est de mon point de vue le même processus, qu’il y ait consommation sexuelle ou pas.
Voir les rapports totament incestueux entre la mère et la gamine que l’on voit le plus durant le reportage. Où il n’y a plus d’intimité entre ces deux êtres, où la mère chaque soir pleure sur son sort, dit toute sa souffrance, et où la gamine partage tout ça… très glauque. On imagine aisément cette gamine devenue mîche et obése comme sa mère pondre à son tour… et tenter de vendre sa gamine à son tour au plus offrant.
Je trouve plutôt logique cette scène où une maman recherche sur internet des vidéos d’enfants agonisants pour les montrer à sa petite de six ans. Pour ainsi mieux la préparer au casting. On est dans une logique où l’on consomme de l’enfant. Et comme dirait d’autres connards fréquents sur ce forum : bin, la compétition ça existe !
L’enfant n’est qu’un objet, un instrument qui va permettre d’atteindre des objectifs, ici des rêves fanés devenus nauséabonds….
Et si la fillette devenue trop grande ne peut plus faire l’affaire, on utilisera la suivante, de la même façon : cette famille où la grande a compris qu’elle n’était plus rien, que c’est la petite soeur qui devenait le bijou à vendre de maman : et les deux petites l’ont bien compris : la scène pitoyable où la petite rabaisse la grande qui n’est plus rien…
On pourrait d’ailleurs facilement faire le rapprochement avec la façon dont on appréhende l’enfant dans l’animation socio-cul : là aussi l’enfant n’est qu’un outil qui permet d’atteindre des objectifs… voir les milliers de paumés (autrement appelés animateurs) qui viennent s’échouer ici…
Tout cela n’est que logique dans notre société. Et ce symbolique enfant-star du cinéma, que l’on consomme puis que l’on jette brutalement (qui finie au mieux drogué) , cette petite fille que l’on va maquiller dans les magazines féminins, habiller, appréter sexuellement pour être offerte à la vente… Si la femme est pute par définition, la petite fille est petite pute…
D’ailleurs, les familles du reportage comptent autant sur le cinéma que sur la pub pour enfin gagner beaucoup d’argent. Les deux milieux sagissant de commerce d’enfants étant intimement liés. C’est bien de l’enfant que l’on vend, du corps d’enfants pré à consommer.
Ailleurs, en Russie, en Ukraine… on fait la même chose : on vend des photos de la petite dernière. A la seule différence qu’on ne fait pas semblant : les photos sont des photos de nus.
C’est d’ailleurs étonnant que la pédophilie soit encore condamnée dans nombre de sociétés dans cette logique du tout consommation, du “je consomme donc je suis”…