Lau a écrit:
Et bien, 15 pages de débat ! 😮Je ne pensais pas qu’une question aussi simple puisse faire couler autant d’encre. 😮
bah moi ça me fait plaisir!! parce que y a des avis différents et argumentés des deux côtés, donc je trouve ça positif. Et puis perso je n’imprime que les pages les plus intéressantes, donc niveau encre, ça va… 😆
Je pensais que le lever échelonné se pratiquait dans tous les CV, mais je m’aperçois que c’est loin d’être le cas. C’est loin d’être évident aussi pour certains directeurs. 🙁
je ne comprend pas ton smiley, ça veut dire que d’après toi tout type de fonctionnement autre n’a pas sa place? Ou bien juste que ça ne te conviendrais pas?
Dis donc, Lau, est ce que tu sais si envoyer des messages use la cartouche d’encre de l’imprimante?
:content: 😆 :content: 😆
Je reformule :
Je ne pensais pas qu’une question aussi simple puisse faire couler autant d’octets. 😮
Salut à toi, Lau,
Je ne pensais pas qu’une question aussi simple puisse faire couler autant d’encre.
Dis donc, Lau, est ce que tu sais si envoyer des messages use la cartouche d’encre de l’imprimante?
Il faut la déconnecter?
Al
Et bien, 15 pages de débat ! 😮
Je ne pensais pas qu’une question aussi simple puisse faire couler autant d’encre. 😮
Je pensais que le lever échelonné se pratiquait dans tous les CV, mais je m’aperçois que c’est loin d’être le cas. C’est loin d’être évident aussi pour certains directeurs. 🙁
Pour ma part, je ne vois que des avantages au lever échelonné. Ces avantages ont été mis en évidence par d’autres, je ne vais pas y revenir. 😎
Je partage l’opinion de FG.
J’ai un idéal que je défends parce que j’ai une conception du centre de vacances idéal. Mais je comprends et accepte les autres fonctionnements si peu qu’ils soient cohérents et justifiés !
Pour ma part j’ai eu l’occasion de tester plusieurs types de levers, avec des enfants de 4 à 17 ans, sous tente, en dur, en été, en hiver, avec des séjours très contraignants en raison de la thématiques ou dans des séjours au contraire très peu organisés à l’avance (je parle de l’enchainement des activités seulement), etc.
Je ne pense pas qu’une méthode soit parfaite et une autre totalement nulle… A condition que celle que l’on choisi soit adaptée à la situation et cohérente avec un projet pédagogique.
Par contre, j’ai connu aussi des levers collectifs sans aucune raison derrière, juste parce-que “c’est comme ça” et des gamins qui arrivent la gueule enfarinée au petit-déj’ et doivent ensuite trainer 2 heures avant de commencer la moindre activité, sans pouvoir rien faire pendant ce temps.
J’ai aussi connu des levers individualisés juste pour “faire bien” et totalement abérants car sur une tranche de 15 ou 30 mn à peine… Ou sans qu’on s’assure que ceux qui se lèvent les premiers ne perturbent pas les autres…
ludou a écrit:
et sinon, c’est quoi votre expérience à tous les deux? Qu’est-ce que vous en pensez? Pensez-vous qu’un autre mode d’organisation soit possible?
Ave Ludou
Bien que je ne fasse pas partie de tous les deux, je me permets de compléter mes propos.
Oui le réveil échelonné ou individualisé est une bonne chose.
Pour résumer : Il permet de respecter le sommeil et le rythme de vie des enfants. Il contribue à ce que les enfants se sentent en vacances.
Ses limites sont essentiellements matérielles. Mais avec une bonne organisation, on doit y arriver. C’est une question de volonté pédagogique. Ceux qui disent que c’est impossible à mettre en place à cause des conditions matérielles ou des locaux se cherchent de mauvaises excuses.
Maintenant, comme tout d’aileurs, il faut savoir s’adapter aux différentes situations: sorties en bus, heure limite ou pas et etc. Ne tombons pas dans le laxisme.
Slem,
Sujet qui mérite un nouveau fil de discussion.
“On n’a pas fait le tour de la question là?”
Ben, on pourrait recommencer avec “faut il faire un planning d’activité” avec comme sous question, “comment se choisissent les activités”?
bah justement c’est pour savoir si quelqu’un avait quelque chose à apporter en plus que je posais ma question… perso, j’ai pas fini d’y réfléchir en tout cas!
Merci pour vos 15 pages de débat, avis, expériences en tout cas!!! :cass:
On n’a pas fait le tour de la question là?
Le lait tourne là….
et sinon, c’est quoi votre expérience à tous les deux? Qu’est-ce que vous en pensez? Pensez-vous qu’un autre mode d’organisation soit possible?
Vous y avez déjà répondu en partie chacun, mais il y a un bout de temps et comme vous êtes partis sur des querelles de “qui est visé par ce que je dis”, je me rappelle plus… 😀 :thx:
Pfff… tu dérapes là…
Encore une fois on ne s’est pas compris :
Ca c’était pour tes arguments :
“Je rencontre souvent ce dénigrement du respect de l’individu dans l’animation.”
C’est le passage suivant qui ne te visait pas :
“Généralement par des personnes qui souvent utilisent le groupe, ” etc… jusqu’à la fin…
Maintenant, si tu en tires la conclusion suivante :
“soit c’est mon cerveau de poule qui n’a pas saisi toute la portée littéraire de ta phrase.”
Je n’y puis rien…
Si ma formulation n’était pas claire (j’aurais dû tirer un trait entre les 2 passages), peut-être aurait il été plus simple de demander un éclaircissement, que de s’auto-insulter, non ?
😀 Slem découvre les mots.
Ah oui merde chuis con ha ha ha! Depuis le départ du sujet je croyais qu’on réfléchissait à un moyen de mettre les enfants en position verticale sur leurs deux pieds. J’hésitais entre des coups de lattes, des engins motorisés, ou simplement la méthode à l’ancienne, attraper l’enfant et le mettre sur ses pieds, qu’il soit éveillé ou endormi. 😀
En fait vous parliez de comment les réveiller? Ah meeeeeerde ha ha ha! Mon cerveau de poule ne m’a pas permis de faire la distinction!
Je rencontre souvent ce dénigrement du respect de l’individu dans l’animation.
La technique de com’ politique est bien connue : “je ne te parlais pas, tu t’es senti visé” lol.
“ce” dénigrement… Alors là slem41, soit tu t’adressais à moi, soit c’est mon cerveau de poule qui n’a pas saisi toute la portée littéraire de ta phrase.
balthazaar a écrit:
les différentes techniques des adultes pour lever les enfants, je les ai vécues, théorisées, transformées, organisées, etc.
Encore là, on ne se comprend pas…
Par définition, nous ne cherchons pas “des techniques pour lever les enfants”…
PS à Balthazar : Les “choses étranges”, c’est du vécu, donc pas forcément pour toi.
Bourricot : les différentes techniques des adultes pour lever les enfants, je les ai vécues, théorisées, transformées, organisées, etc.
Pour la remarque sur mon post inutile je ne suis pas d’accord. Vous ne l’avez manifestement pas trouvé important, mais j’y résume les allers-retours sémantiques qui ont été faits depuis le début du sujet, tout en ajoutant que malgré tout, au-delà des mots, j’ai compris ce que vous faites sur le terrain.
Je n’ai pas souhaité revenir sur le principe d’individualisation, parce que slem41 me provoque, et que si je répondais, on repartirait dans une discussion inutile, voire si on insistait de trop je suppose que je me ferais modérer, et de toute façon c’est une prise de tête inutile.
le cadre n’est en aucun cas là pour limiter les choix des individus
Le fond des questions que je me pose est là. Premièrement, je pense que si, à partir du moment où le cadre existe, il limite les choix des individus.
Deuxièmement : je pense que tout le monde n’est pas du même avis que toi sur la nécessité du cadre. Par exemple il me semble que Bourricot accorde plus d’importance à la liberté de choix des enfants.
Troisièmement tout le monde ne parle pas forcément des mêmes cadres. Il y a des cadres dûs à l’organisation technique, des cadres dûs à des conceptions morales, des cadres dûs à des conceptions plutôt idéologiques.
Pour répondre à slem41 qui a l’air de penser des choses étranges de moi : le fonctionnement que j’ai préféré entre tous ceux que j’ai vécus, c’était un camp de préados (12 participants, 2 anims) où on dormait à la belle étoile. Le matin on se réveillait les uns les autres, tranquillement, et au soleil. C’était un réveil agréable où on était souriant, et où on n’était pressé par absolument aucun horaire quelconque. On se couchait assez tard parce que le soir on allait se baigner à la plage, on mangeait tard, et ensuite on délirait beaucoup lors du coucher, à raconter des blagues en regardant les étoiles filantes.
Les enfants sont rentrés chez eux sûrement fatigués, mais ça ne me dérange pas, parce que c’est eux qui ont choisi ce fonctionnement, ils ont voulu profiter de ce séjour pour passer de bonnes vacances… Je ne pense pas qu’à un seul moment du séjour, cette fatigue (toute relative) ait mis quiconque en danger. À la rigueur, si un soir ils étaient vraiment fatigués, ils s’endormaient plus vite, c’est tout.
C’étaient des enfants équilibrés et qui à mon avis n’avaient nullement besoin que les animateurs passent leur temps à chercher à les éduquer, à leur apprendre comment il faut se comporter.
kerellec a écrit:
mais fg, pour avoir 2 AS et toujours un adulte à l’infirmerie, combien d’enfants sur le centre ?
150 enfants.
Et un organisateur qui se donne des moyens :
Les AS sont des adjoints du directeur.
Le 2ème AS arrive avec le 2ème directeur adjoint, à partir de 100 enfants.
Pour 150 enfants, nous sommes 6 à la direction : 1 directeur, 2 adjoints pédagogiques, 2 adjoints AS et 1 adjoint économe.
Après on choisi de travailler pour un organisme qui a des valeurs et se donne des moyens ou pas. 🙂
fg6327 a écrit:
Il ne faut pas comprendre la liberté et l’anarchie.
La différence entre les 2 ? Le cadre !Les opposants du lever individualisé ont tendance à s’imaginer que ses partisans sont de méchants anarchistes qui laissent tout faire aux enfants, du moment que c’est tout seul et surtout sans aucune contrainte du groupe.
Aucun système n’est parfait et tous ont des risques de dérives.
Je connais par exemple une personne qui dirige ses centres de façon parfaitement incohérente et bordélique au nom de l’individualisation parce-qu’elle laisse tout faire aux enfants, sans aucun cadre.
Avé fg 6327
Tes remarques illustrent bien la différence importante entre ce que j’appelle la méthode :”laisser faire “et le laxisme, voire la démission sous pretexte de donner le choix aux enfants.
Je site un exemple vécu par un collègue directeur.
Je sors du lever échelonné mais j’estime que le principe est semblable, même si les conséquences sont différentes.
En fin de séjour petite fête pour les jeunes ( 12 à 15 ans). Le directeur demande à l’animateur de laisser le choix aux jeunes des achats. L’animateur a laissé les jeunes totalement libre de leurs achats sans aucune contrainte; résultats : alcool, cigarettes, même pour les jeunes qui n’avaient jamais fumés, budget dépassé etc Voila de la DEMISSION et du LAXISME.
Par la suite le même directeur a du rectifier le tir en indiquant à l’anim, qu’il aurait du, poser un cadre: pas d’alcool, pas de tabac, somme à ne pas dépasser etc et vérifier que ce cadre était respecté.
La cela aurait été du LAISSER FAIRE.
Si les achats avaient été faits ensemble (anim et jeunes) j’aurais qualifié la méthode de COOPERATIVE ou PARTICIPATIVE.
Si l’anim avait choisi et fait les achats tout seul, alors la, c’est la méthode DIRECTIVE
Parallélement j’ai , gentiment, fait remarquer à ce directeur qu’il avait jouer son rôle formateur avec un peu de retard. Mais cela c’est un autre sujet
kerellec a écrit:
mais fg, pour avoir 2 AS et toujours un adulte à l’infirmerie, combien d’enfants sur le centre ?
Même sans adulte à l’infirmerie, ça s’organise…
Moi si un enfant dort au moment du ménage, c’est l’agent qui fait le ménage dans le silence, ou qui fait le ménage ailleurs…
Et à priori on est pas des ânes (désolé ca m’a échappé) on sait bien à quelle heure on peut prévoir le ménage…
Evidemment,il y a des locaux plus difficile à organiser que d’autres…
balthazaar a écrit:
Faut absolument respecter les choix de l’individu, mais en fait faut quand même limiter ses choix par un cadre, mais finalement faut pas trop de cadre…Ok d’accord ouais j’ai bien compris ce qui se passe sur le terrain de toute façon.
Le principe éducatif d’individualisation, ben… non mais j’ai fini par conclure moi-même, la question ne tient plus.
Il ne faut pas comprendre la liberté et l’anarchie.
La différence entre les 2 ? Le cadre !
Je suis bien conscient que je suis dans l’exagération, mis c’est un peu ça.
Les opposants du lever individualisé ont tendance à s’imaginer que ses partisans sont de méchants anarchistes qui laissent tout faire aux enfants, du moment que c’est tout seul et surtout sans aucune contrainte du groupe.
La réalité est fort heureusement plus soft !
L’individualisation, c’est trouver le meilleur moyen pour que chacun puisse s’intégrer au groupe, avec ce qu’il est et ce qu’il veut faire, sans subir un collectivisme rigide ni devoir nier sa propre personne.
Mais je ne veux pas tomber dans la caricature trop poussée.
Je sais très bien qu’un séjour basé avant tout sur la dynamique du groupe n’est pas en soi mauvais. L’exemple du scoutisme par exemple nous montre un système éducatif très efficace (mais qui ne peut convenir à tout le monde) et pourtant très fortement basé sur le groupe.
Aucun système n’est parfait et tous ont des risques de dérives.
Je connais par exemple une personne qui dirige ses centres de façon parfaitement incohérente et bordélique au nom de l’individualisation parce-qu’elle laisse tout faire aux enfants, sans aucun cadre.
Pour te répondre directement : le cadre n’est en aucun cas là pour limiter les choix des individus. Il est là pour permettre au contraire une bonne existence du groupe.
Exemple concret : permettre à l’enfant de choisir ses activités, c’est (au minimum) lui proposer plusieurs activités variées, les lui présenter clairement et lui laisser du temps pour prendre sa décision (qu’il puisse discuter avec ses copains par exemple ou demander plus de détails aux animateurs). Cela suppose ensuite que l’on se donne des moyens organisationnels adéquats (mettre le nombre d’animateurs en fonction du nb d’enfants plutôt que de limiter les places en fonction du nombre d’animateur par exemple, ou re-proposer une autre sortie à vélo le lendemain si il y avait plus de jeunes intéressés que de vélos disponibles… Cela est impossible dans un fonctionnement où le planning est prévu 1 mois avant et où chaque adulte a déjà été réparti).