fg6327 a écrit:
Prendre en compte chaque individu ne signifie pas négliger le collectif, et ne se résume pas à la mise en place d’un fonctionnement individualisé.Par exemple, dans le scoutisme, les jeunes sont particulièrement acteurs de leurs séjours et l’avis de chacun peut tout à fait être pris en compte dans la vie du groupe.
On est très d’accord…. chaque enfant est pris dans son individualité, puisqu’il est acteur de sa propre progression, et que les outils sont individuels… par contre, il n’existe pas d’activité individuelle… ca se passe au minimum à l’échelle de l’équipe (6 enfants)…
ludou a écrit:
Donc on est bien d’accord que ça vient à fond des intentions éducatives (oui oui, je sors du BAFD :-D)!!??!! Et c’est là que parfois je vois un souci, c’est que certains adeptes du LE/LI tentent de l’imposer comme moyen idéal*, donc j’avais besoin de comprendre le système à fond! Merci en effet pour vos explications claires!.
Pour ma part, quand je suis en stage BAFA j’ai l’habitude de dire aux nouveaux animateurs qu’il n’existe jamais LA solution à une situation mais UNE solution qui marche à un moment et dans un contexte donné.
Le choix de l’organisation du sommeil dépend en effet totalement des valeurs que l’on veut mettre en œuvre dans le cadre de son projet, et c’est le directeur qui est porteur de cela, même si les animateurs sont impliqués aussi (dans l’idéal).
Il n’existe pas UNE valeur idéale… Il existe DES valeurs très respectables et pas forcément antinomiques.
Bourricot a écrit:
Par contre, ce fonctionnement n’empêche pas les activités sportives… Ce fonctionnement ne convient sans doute pas aux séjours itinérants et à des séjours très spécifiques mais sinon tout accueil de mineurs peut mettre en place ce projet. C’est un projet qui met au centre l’individu et non l’activité. Ce qui va en effet à contre courant des séjours de scoutisme et des séjours déjà plannifiés.
Je ne partage pas ton opinion disant que le scoutisme place l’activité avant l’individu… Au contraire, la base du scoutisme c’est l’éducation de l’individu, avant même l’animation des loisirs et des vacances. Alors que la colo c’est quand même l’animation avant l’éducation (je n’ai pas dit l’un sans l’autre hein… Je dit juste qu’il y en a un qui est à l’origine du projet).
Prendre en compte chaque individu ne signifie pas négliger le collectif, et ne se résume pas à la mise en place d’un fonctionnement individualisé.
Par exemple, dans le scoutisme, les jeunes sont particulièrement acteurs de leurs séjours et l’avis de chacun peut tout à fait être pris en compte dans la vie du groupe.
Bourricot a écrit:
Le Réveil avec ou sans échelle?Bah si t’es sur un lit à étage en haut, vaut mieux qu’il y ait l’échelle sinon le réveil risque d’être dur…
tu sais que je t’adore, petit âne! :content:
Sinon, je partage l’avis de FG, Crevette et bien d’autres sur le sujet. Ils expliquent sacrément bien le fonctionnement du lever individualisé. Point important à reresouligner pour les détracteurs. Ce fonctionnement n’est cohérent que dans un projet particulier qui est mettre en avant l’importance de l’individu, le libre choix des activités, le respect du rythme de chacun.
Point très important, et je te remercie de l’exprimer aussi clairement. Par contre, pourquoi tu parles de détracteurs? J’en ai pas encore vu ici… juste des gens qui posent des questions pour comprendre (contrairement à d’autres sujets où il y a de vrais détracteurs!!).
Par contre, ce fonctionnement n’empêche pas les activités sportives… Ce fonctionnement ne convient sans doute pas aux séjours itinérants et à des séjours très spécifiques mais sinon tout accueil de mineurs peut mettre en place ce projet. C’est un projet qui met au centre l’individu et non l’activité. Ce qui va en effet à contre courant des séjours de scoutisme et des séjours déjà plannifiés.
Donc on est bien d’accord que ça vient à fond des intentions éducatives (oui oui, je sors du BAFD :-D)!!??!! Et c’est là que parfois je vois un souci, c’est que certains adeptes du LE/LI tentent de l’imposer comme moyen idéal*, donc j’avais besoin de comprendre le système à fond! Merci en effet pour vos explications claires!
* pas tous hein! certains!! Et puis y a sûrement autant (voire plus) d’adeptes du Lever Collectif qui font de même…
Le Réveil avec ou sans échelle?
Bah si t’es sur un lit à étage en haut, vaut mieux qu’il y ait l’échelle sinon le réveil risque d’être dur…
Sinon, je partage l’avis de FG, Crevette et bien d’autres sur le sujet. Ils expliquent sacrément bien le fonctionnement du lever individualisé. Point important à reresouligner pour les détracteurs. Ce fonctionnement n’est cohérent que dans un projet particulier qui est mettre en avant l’importance de l’individu, le libre choix des activités, le respect du rythme de chacun.
Dans ce genre de séjour, on vit rarement en grand groupe. On privilégie les petits groupes, les relations privilégiées, le respect de CHAQUE individu. Pour y arriver, il y a de l’organisation à mort sur de l’aménagement, sur l’équipe, sur la communication des animateurs. C’est très compliqué à organiser. Mais ca en vaut sacrément la peine.
Par contre, ce fonctionnement n’empêche pas les activités sportives… Ce fonctionnement ne convient sans doute pas aux séjours itinérants et à des séjours très spécifiques mais sinon tout accueil de mineurs peut mettre en place ce projet. C’est un projet qui met au centre l’individu et non l’activité. Ce qui va en effet à contre courant des séjours de scoutisme et des séjours déjà plannifiés.
kerellec a écrit:
Et sérieusement, je préfére que les gamins se couchent tôt, (ici, ils sont en stages sportifs) ,que les voire se lever tard.
Ils ont leur temps de repos, ne sont pas désorganiser dans leur cycle de sommeil durant les petites vacances.
Je l’ai déjà dit : le lever individualisé ne marche pas forcément dans tous les cas.
Tu fais des stages sportifs ?
Vous devez commencer les activités assez tôt ?
Et bien le projet est clair !
Les jeunes sont au courant de ce qui les attend, les parents aussi et chacun y adhère… Donc pas de problème pour que l’organisation ne passe pas par un lever individualisé dans ce cas.
Je ne vois pas où est la contradiction avec ce qui a été dit auparavant.
kerellec a écrit:
Désolée XXYYZZ je veux bien croire tout ce que l’on me dit, mais je vois bien que ce style de vie ne correspond ni à ce que je leur fait vivre, ni à ce que je suis.
Personne ne prétend que le lever individualisé est une perfection et le lever collectif une abomination !
Tu es libre d’avoir tes valeurs et de calquer ton fonctionnement sur celles-ci… C’est même la base du boulot de directeur selon moi !
Après, on n’est pas obligé de faire vivre aux jeunes ce que l’on est soi-même… Sinon je plaindrai ceux dont je m’occupe vu que je suis assez insomniaque et plutôt noctambule. 😉
kerellec a écrit:
Ben pour moi un gamin qui se réveille à peine durant son transport dans une autre chambre est un gamin dont on a pas gérer la fatigue, et ça, c’est pas bon.
Pas bon pour les adultes qui en sont responsable.
D’accord avec toi… Et pas toujours. 😉
Quelques exemples :
– On est début Août, les enfants arrivent d’un mois de vacances avec leurs parents, bien claqués parce-que laissés seuls à la maison toute la journée, ou accueillis en accueil de loisirs où on aime bien trop (hélas) l’activisme à tout crin.
Ben le gamin il est bien souvent totalement claqué et lui permettre de dormir un peu plus au début du séjour c’est une bonne chose pour lui éviter trop de fatigue cumulée (et donc dangereuse).
– On est le lendemain de la boom avec les ados.
On a poussé jusqu’à 1h du mat’, c’était vachement bien !
Y’a une super activité proposée ce matin (enfin après un lever légèrement décalé quand même) mais certains jeunes préfèrent se reposer encore un peu…
Mauvaise gestion de la fatigue la veille au soir (oui, mais bon, c’était pour la boom, dc normal) et bonne gestion de cette même fatigue le matin !
Dans les colos que je fais il arrive que certains enfants de 6 ans partent avec un guide en montagne pendant 2 jours. Ils marchent pas mal et sont en altitude.
C’est fatiguant tout ça quand on est pas bien grand, et la nuit sous la tente avec les bruits de la forêt n’est pas très longue quand on est pas habitué.
On à froid, on se couche tard pour pouvoir profiter de la veillée autour du feu et observer les étoiles (la nuit en été, c’est tard !).
Tous ça ce n’est pas très bon pour la gestion de la fatigue… Mais c’est tellement formidable et riche à vivre !
Pouvoir prolonger un peu sa nuit une fois de retour à la colo me semble une bonne chose plutôt que de devoir tous se lever à 9h tel un seul homme et embrayer dès 10h sur des activités super dynamiques et vraiment bien… Mais crevantes.
Ben pour moi un gamin qui se réveille à peine durant son transport dans une autre chambre est un gamin dont on a pas gérer la fatigue, et ça, c’est pas bon.
Pas bon pour les adultes qui en sont responsable.
Et sérieusement, je préfére que les gamins se couchent tôt, (ici, ils sont en stages sportifs) ,que les voire se lever tard.
Ils ont leur temps de repos, ne sont pas désorganiser dans leur cycle de sommeil durant les petites vacances.
lever tard, coucher tard…lever plus tard, coucher plus tard..
C’est important le cycle du sommeil et je pense qu’ils nous appartient, nous adultes d’y veiller.
Désolée XXYYZZ je veux bien croire tout ce que l’on me dit, mais je vois bien que ce style de vie ne correspond ni à ce que je leur fait vivre, ni à ce que je suis.
fg6327 a écrit:
5/ Un enfant a aussi le droit d’être fatigué un jour sans pour autant vouloir rester au lit… Dans ce cas il peut très bien “ne rien faire” (farniente !) et donc ne pas participer aux activités prévues.
Dans ce cas-là l’infirmerie peut aussi devenir un lieu de repos et d’animation, ce qui permet de ne pas faire de ce lieu seulement la zone réservée aux malades et autres contagieux mais d’en faire un lieu vivant (et calme) et agréable.
ça je suis carrément d’accord pour l’infirmerie!
1/ Je n’ai jamais dit qu’on ne le réveillait pas, j’ai dit qu’on le déplaçait… C’est subtil.
2/ Un enfant qui a vraiment besoin de dormir encore va se réveiller légèrement, nous dire tout pateux qu’il veut dormir encore et que OK il veut bien aller à l’infirmerie.
On l’enroule bien dans sa couverture et on le porte gentiment.
3/ L’enfant vraiment fatigué va très vite se rendormir après ce léger réveil.
Celui qui est moins fatigué va en général finir par se lever dans la 1/2 heure qui suit son “transfert” et prendre ensuite tout le temps nécessaire pour se “mettre dans le bain” de la journée.
4/ Je prône le lever individualisé, mais je ne dit en aucun cas qu’il est bon de passer son temps au lit pendant la moitié du séjour.
Un enfant qui dors encore quand vient l’heure du repas de midi est réveillé pour lui proposer de venir manger… Et bien entendu on s’assure qu’il n’est pas malade.
5/ Un enfant a aussi le droit d’être fatigué un jour sans pour autant vouloir rester au lit… Dans ce cas il peut très bien “ne rien faire” (farniente !) et donc ne pas participer aux activités prévues.
Dans ce cas-là l’infirmerie peut aussi devenir un lieu de repos et d’animation, ce qui permet de ne pas faire de ce lieu seulement la zone réservée aux malades et autres contagieux mais d’en faire un lieu vivant (et calme) et agréable.
alors pour ne pas réveiller celui qu’on emmène à l’infirmerie, je ne sais pas, mais…
les astuces pour que ça fonctionne que j’ai vues/pratiquées, c’est des trucs du genre :
* post-it “dodo” sur les chambres où y’a encore du monde qui dort par l’anim qui est d’étage
* comm’ entre les anims d’étage et celui qui prend le relai de combien y’a de dormeurs et ou (et donc combien on garde de bols etc)
* remontée dans les chambres pour se brosser les dents etc PAR PETITS GROUPES brieffés pour ne pas faire de bruit
* préparation des affaires la veille au soir (pour ne pas avoir à fouiller dans toute la chambre pour s’habiller en réveillant tous les potes)
* je crois que j’en oublie, ça me reviendra… et puis y’a surement des trucs possibles que j’ai ni vu ni testé
fg6327 a écrit:
– Le lever est possible entre 8h et 10h.
Au-delà de 10h un enfant qui veut encore dormir peut être amené à l’infirmerie (pour pas ê réveillé par les autres qui reviennent se préparer ds les chambres ou par le ménage).
c’est quoi l’astuce pour pas réveiller un gamin qu’on emmène à l’infirmerie? 😕
c_o_k_84 a écrit:
crevette76 a écrit:
trouve moi un seul séjour, réveil à heure fixe ou pas, où on n’a pas besoin de placer un adulte par ci par là le matin pour rappeler le mode “silence/discret” au réveil par respect des autres ?
Je n’est jamais vu un responsable sur un camp se lever si tôt… sauf pour mettre en place un grand jeux…
Heu… Crevette ne donne aucune indication d’heure précise dans son message là…
On parle juste de placer des adultes près des jeunes au moment du lever, ou juste avant celui-ci.
Ça sera un peu avant 8h si ton lever commence à 8h, un peu avant 7h s’il commence à 7h, etc…
Ce n’est pas ce que tu pratiques ?
Je sais bien que le scoutisme à ses particularités et que les adultes vivent beaucoup plus le séjour avec les jeunes que pour les jeunes (surtout avec des grands) mais il reste bien un cadre à poser par les adultes, pour les jeunes si on veut que tout marche bien.
Un exemple très concret de ce qui peut se faire sur un centre que je connais bien :
– Environ 100/110 enfants répartis sur 6 bâtiments (17 chambres) et 10 animateurs disponibles (sur 150 enfants ds le séjour et 18 anims, mais y’a des sorties et des congés).
– Le lever est possible entre 8h et 10h.
Au-delà de 10h un enfant qui veut encore dormir peut être amené à l’infirmerie (pour pas ê réveillé par les autres qui reviennent se préparer ds les chambres ou par le ménage).
– On place 1 animateur par bâtiment (il se charge de 24 enfants max sur 3 chambres).
Cet animateur est là pour assurer une présence rassurante pour les enfants (6-10 ans) et veiller à ce que chacun respecte le calme, s’habille correctement et aussi pour gérer les pipi au lit.
– On place 1 animateur au petit-déjeuner où il assure le service (self).
Il est aidé par 1 employé de collectivité chargé de faire chauffer le lait et débarrasser la vaisselle que les enfants déposent sur un chariot en partant).
– On place 1 animateur au niveau de la salle d’activités / bibliothèque et les 2 restant sur le camp.
Beaucoup de matériel est mis à disposition des enfants qui ne peuvent pas retourner dans les chambres avant 10h.
Là ils peuvent lire, demander des perles, de la peinture, faire du vélo, aller caresser les poneys, faire un foot, profiter des balançoires, organiser un PRV avec un anim, … Enfin bref, tout ce qui est imaginable, en fonction du matériel et de leurs demandes.
On est typiquement dans du LAISSER FAIRE ou du FAIRE AVEC.
– Bien entendu, quand tous les enfants d’un bâtiment sont levés l’animateur sort renforcer ses collègues là où il y en a le plus besoin (PDJ ou camp en général).
Avec ce système un animateur peut très bien se lever à 7h55 pour aller retourner un “Soleil” dans les chambres de son bâtiment (signal pour les enfants qu’on peut se lever désormais si on veut). Pas besoin de se lever à 6h30 !
Petite précision : l’enfant qui se lève est libre de son programme.
Si il le veut il peut aller lire une BD ou se faire un collier en attendant son copain pour aller manger avec lui.
Il peut aussi aller manger un peu, puis revenir manger autre chose un peu plus tard (courir ça creuse !).
Ce système marche à merveille… Les enfants l’intègrent totalement en 2 matins seulement.
Les adultes eux ont plus de mal… Car c’est contraignant !
Mais au final ils finissent aussi par voir l’intérêt du système.
Les contraintes sont fortes pour l’équipe d’adultes : ilo faut avoir l’œil au petit déj’ pour repérer ceux qui viennent trop manger et aussi ceux que l’on a pas vu passer pour pouvoir le signaler à ses collègues.
Il faut parler avec les enfants, s’intéresser à eux, pour savoir qui a été manger ou pas et aussi ce qu’ils ont envie de faire.
Il faut savoir débarrasser de la vaisselle quand on est animateur et servir un bol de lait chaud quand on est employé de collectivité.
Il faut être présent et tourner sur tous les postes pour s’assurer du bon fonctionnement quand on est directeur ou adjoint.
MAIS CA MARCHE !
Les enfants s’amusent, sont moins fatigués et profitent à fond du cadre, du groupe et des activités !
crevette76 a écrit:
trouve moi un seul séjour, réveil à heure fixe ou pas, où on n’a pas besoin de placer un adulte par ci par là le matin pour rappeler le mode “silence/discret” au réveil par respect des autres ?
Je n’est jamais vu un responsable sur un camp se lever si tôt… sauf pour mettre en place un grand jeux…
kerellec a écrit:
Ben alors !!
Je suis juste trés terre à terre , trés agricole si vous préferez.
moi j’aime bien les gens terrestre, en général ils sont extras 😛
1 les gamins qui se couchent à pas d’heure, se lèvent à pas d’heure, font le bazar le soir, enquiquinnent plein de monde, sont grognons toute la journée, ou se trainent lamentablement d’un fauteuil à un canapé
Peuvent le faire chez eux…
Certes, mais ce que tu décris n’est ni le but ni le résultat d’un système d’individualisation du sommeil.
Déjà, comme le relèvent plusieurs personnes, un séjour inclue une vie en groupe, mais ce n’est pas parce qu’on donne à chaque individu du groupe la possibilité de dormir à son rythme que le groupe entier va l’utiliser synchro de la même manière.
En général, ceux qui se lèvent plus tard sont une petite proportion des participants, dont l’identité varie chaque jour.
D’expérience je n’ai jamais vu d’enfant qui “abuse” du système en faisant une grasse mat’ chaque matin. Pourquoi ? à mon avis parce que tout simplement le reste du séjour allait de pair et que les mômes trouvaient un intérêt aux actis possibles…
DE PLUS, permettre un lever/coucher individualisé n’ouvre pas à “faire le bazar ou enquiquiner le monde”. fg6327 l’a mentionné à plusieurs reprises : un cadre existe.
On peut voir ça comme un deal que les mômes comprennent très bien, et il est juste de sanctionner s’ils débordent puisque le deal est expliqué.
2 Les gamins qui se lèvent entre 7 h 30 et 8H 30, sont partant pour toutes les activitées, n’empêchent personne de dormir le soir, sont beaucoup moins grognons et limitent les risques d’accident dus à la fatigue …
les mômes qui se levaient plus tard sur mes séjours étaient eux aussi partants pour les actis. Et ils demandaient à ce qu’on les réveille pour les jours ou la participation à une acti donnée nécéssitait d’être levé plus tôt.
Le côté grognon, ben j’estime qu’on l’a moins quand on peut se lever peinard naturellement, sans être réveillé par un copain, un anim ou pire, en ayant un petit dej (vrai ou d’appoint) mis de coté qu’on prend en petit commité, sans speed, et avec la possibilité de rejoindre l’acti qu’on souhaite parce qu’on a anticipé le truc la veille. Peut-être que je me trompe : ce n’est qu’un ressenti.
Le “empêche les autres de dormir” est exclus bien évidemment.
3 pas besoin d’avoir un ou des anims levés à 6h 30…
trouve moi un seul séjour, réveil à heure fixe ou pas, où on n’a pas besoin de placer un adulte par ci par là le matin pour rappeler le mode “silence/discret” au réveil par respect des autres ?
Ou alors tu veux dire que le réveil à heure fixe permet de réveiller les gens n’importe comment ?
4 On ne peut pas vivre en collectivité comme seul chez soit.
certes
Le lever, les repas, les activitées se font ensemble, sinon pourquoi ne pas rester chez soi, ou demander des chambres individuelles…
Ben là je ne suis pas dac.
Pour moi un des points importants d’un séjour collectif c’est de réussir à prendre en compte chaque participant comme un individu au sein du collectif, donc lui permettre de s’exprimer et de vivre en tant qu’individu, en prenant en compte le groupe : par exemple, certaines décisions seront débattues en groupe et chaque individu ne pourra pas faire “à sa manière” pour tout ; mais donner la possibilité à chacun d’avoir des temps perso à l’écart du groupe et de l’effet oppressant qu’il peut avoir, c’est important.
La dynamique d’un groupe c’est génial : un cluedo ou un PRV c’est mieux avec pas mal de monde, mais un groupe c’est aussi pesant sur certains points… d’autant plus que les mômes n’ont pas de lieu à eux vraiment pendant le séjour puisqu’il spartagent leur chambre avec un certain nombre d’autres enfants…
Votre réveil individualisé , c’est trés trés bien,mais de combien de personnel, anims et service disposez vous pour le faire ?
Du même nombre de personne que si on ne le fait pas.
Le tout est de s’organiser, de ne pas avoir peur de participer à des taches de “service” et de poser les “postes clés” pour que ça marche dès le début du séjour.
Avé à tous
Permettez à un vieux croutons de donner son avis sur ce sujet tres interessant.
D’abord échonné ou individualisé, pour moi c’est la même chose.D’autres sont libres d’avoir un avis différent bien sur.
J’ai pratiqué ce type de lever et de coucher tres souvent.
Ce qui me gène un peu dans ce débat, par ailleurs tres riche, est la tendance, de la part de certains à généraliser.
L’objectif est de permettre à l’enfant de dormir suivant ses besoins. Et justement, les enfants sont inégaux devant le sommeil, même au même âge.
Personnellement je laissais, la plupart du temps, les enfants dormir, en fonction de leurs besoins. Il suffit de mettre en place une organisation adéquate.Je suis aller même plus loin.
Pourquoi interdire à un jeune (souvent un ado, dans ce cas) de paresser au lit? J’avoue avoir franchit le pas. J’ai eu des ados qui se levait à 11h. Pas tous les jours bien sur!.
Bien entendu ,il y avait en début de séjour une réunion sur les règles de vie, et dans ce cas la ,l’ados ne prennaît pas de petit déjeuner.C’était convenu au départ.Est ce un drame, une ou deux fois dans un séjour de 15 jours?
Naturellement, certaines jours, par exemple si tout le centre devait sortir, les horaires du lever étaient plus restrictives.
Pour répondre directement à Ludou; OUI, à mon humble avis le lever échelonné ou individualisé est une bonne chose dans les séjours de vacances.
Voila quelques remarques personnelles qui découlent de mon vécu, j’en aurai d’autres, mais cela serait trop long..
Allez bye et A+
c’est vrai que du point de vue des zanims… certains comportement se révèlent (combien de fois certains animateurs ne se sont pas levés alors que c’était leur tour d’être au petit déj’, ou autre… malgré les recadrages en réunion, ils ont continué! Je ne dis pas que c’est la faute du système (anarchiiiiie!) mais ça n’aide sûrement pas…).
😕
Ben alors !!
Je suis juste trés terre à terre , trés agricole si vous préferez.
1 les gamins qui se couchent à pas d’heure, se lèvent à pas d’heure, font le bazar le soir, enquiquinnent plein de monde, sont grognons toute la journée, ou se trainent lamentablement d’un fauteuil à un canapé
Peuvent le faire chez eux…
2 Les gamins qui se lèvent entre 7 h 30 et 8H 30, sont partant pour toutes les activitées, n’empêchent personne de dormir le soir, sont beaucoup moins grognons et limitent les risques d’accident dus à la fatigue …
3 pas besoin d’avoir un ou des anims levés à 6h 30…
4 On ne peut pas vivre en collectivité comme seul chez soit.
Le lever, les repas, les activitées se font ensemble, sinon pourquoi ne pas rester chez soi, ou demander des chambres individuelles…
Votre réveil individualisé , c’est trés trés bien,mais de combien de personnel, anims et service disposez vous pour le faire ?
slem41 a écrit:
Sur les repas, on peut échelonner (2 ou 3 services à heures fixes) généralement pour des questions logistiques (rarement éducatives).
On peut aussi tendre vers l’individualisation (avec un self ouvert de 11h30 à 14 h00) par exemple.
C’est théorique, bien souvent…
C’est pour illuster que la démarche (et les valeurs qu’il y a éventuellement derrière) ne sont pas les mêmes…
Pour moi un petit déjeuner individualisé est la conséquence logique d’un lever qui l’a été lui aussi.
D’un point de vue logistique, le self est très pratique, mais un service à la table reste possible (et on peut très bien confier cela aux animateurs, pas forcément à du personnel technique soumis à cette organisation peu prévisible par essence).
Par contre, pédagogiquement parlant, je suis plutôt défavorable au self le midi et le soir (surtout chez des petits).
Je préfère un repas en commun, avec un plat collectif qui arrive sur la table et où chacun va trouver sa part, aider par les adultes, et découvrir des goûts, des sensations, des notions d’équilibre alimentaire et de plaisirs gustatifs… Bref, un repas “à l’ancienne” ou “comme à la maison”.
Par contre, la journée reste très individualisée, avec la possibilité pour chaque enfant de choisir ses activités (pas entre 2/3 propositions mais entre beaucoup de possibilités, y compris celle de ne pas participer à ce qui est proposé).
Cela est (encore une fois) cadré et il est évident que certaines activités sont imposées à tous (cas typique de l’activité dominante du séjour si celui-ci a un thème).
Tout cela ne correspond en aucun cas au “laisser tout faire” à tout moment ou à des activités faites au caprice, selon l’humeur du moment.
Personnellement, je demande à chaque jeune de se positionner à l’avance sur son programme et de s’astreindre à respecter celui-ci… C’est comme ça qu’on apprend (un peu) à se projeter dans l’avenir, à faire des choix et à les assumer.
Bien entendu, avant de faire son choix le jeune a eu le temps de réfléchir, de planifier des trucs avec ses copains (typiquement : activités du lendemain proposées dès le matin, choix fait le soir) et il reste possible de changer parfois d’avis, par exemple si on est fatigué ou finalement plus tenté par un jeu sportif que par la préparation de la boom. Mais un changement d’avis doit se justifier, s’expliquer et ne pas juste se faire “au caprice”.