crevette76 a écrit:
Quand j’ai bossé avec le réveil individualisé, c’est étonnament là ou j’ai commencé à avoir (et à m’intéresser vraiment à) un projet “ambitieux”…
en quoi laisser la possibilité de dormir un peu plus tard quand le mome en ressent le besoin le priverai de “découvrir le bonheur de faire, de se dépasser… car c’est quand même sympat de se dépenser… ou au minimum de découvrir ses limittes” (même si certains détails dans ta phrase me titillent un peu au passage) ?
C’est à cause de ce point que ce serait du coup “anti éducatif” ??
Si l’ado n’est pas poussé un tout petit peu… il ne se levera pas le matin… et savoir qu’un jeune a le choix de ne pas faire l’expérience de la contrainte… ben ca me gène… car il ne fait pas non plus l’expérience de pouvoir transformer cette contrainte en valorisation…
Sinon, anti-éducatif, ce qui ne veut riend ire en soit… puisque tout dépend de la référence éducative que l’on prend… mais antiéducatif de mon point de vu…
fg6327 a écrit:
c_o_k_84 a écrit:
Alors comment gérer vous le coucher ?Comme le lever : en permettant à chaque enfant d’aller se coucher quand il en ressent le besoin (il est quand même mieux placer que nous pour savoir s’il a sommeil).
L’avocat du diable revient! :content:
Tu dis qu’il est le mieux placé pour savoir s’il a sommeil, certes. Mais tu crois vraiment qu’il va aller se coucher alors qu’il y a une super veillée en cours, ou qui va commencer? Certains peut-être, mais certainement pas la majorité!!! D’autant plus s’ils savent qu’ils pourront dormir jusqu’à 11h le lendemain… Donc au final, le respect du rythme de sommeil… non?
Le coucher, pour ma part de plus en plus individualisé avec l’âge. Aux plus jeunes, la possibilité d’écourter sa veillée pour aller se coucher ou de la rallonger en participant à un conte par exemple ou en jouant à des jeux de société. Une heure limite bien entendue. Il ne s’agit pas pour eux de leur laisser la possibilité de faire nuit blanche. Même si les plus motivés y arriveront(suffit que les anims se barrent et c’est la fête!).
Pour les plus grands, là on rentre dans le coucher individualisé avec la possibilité de gérer son rythme comme on l’entend sous condition de respecter le rythme des autres évidemment. La liberté s’arrête où commence celle des autres. Pas plus, pas moins. Ils veulent veiller en petit groupe ailleurs que dans leur chambre, ok. D’autres veulent dormir, no soucy. Là c’est découverte de ses propres besoins et agir en conséquence.
Wouhou, passionnant tout ça !
Je suis toujours aussi convaincu par vos explications, et je suis content de voir qu’on s’intéresse aussi au coucher!!! Mais je trouve qu’on s’y intéresse encore moins qu’au lever… pourquoi? Question d’habitude, non? Et puis peut-être qu’il est plus facile de se lever tard que de se coucher tôt, je me trompe? 😀
Y a juste quelques petites choses qui me gênent quand on sent que les arguments se fondent sur le ressenti de la personne qui parle (genre “moi j’aime bien me lever tard, je suis une marmotte, donc tout le monde à droit à son lever de marmotte”…).
Sans parler des ados (car je pense également que c’est différent au niveau du sommeil), ce qui m’intrigue c’est qu’on ne parle que du besoin de l’enfant, sous-entendu le sommeil qu’il veut avoir (et qu’il doit avoir en terme de quantité). On ne le situe quasiment jamais par rapport au rythme biologique et par rapport au phénomène (que tout le monde connaît je pense) Nuit/Jour. Il a été prouvé scientifiquement (google est notre ami) que le sommeil est de bien meilleure qualité la nuit que le jour. Pour preuve l’espérance de vie des travailleurs de jour est nettement supérieure à celle des travailleurs de nuit (pour le même type de boulot). Et je l’ai constaté sur moi aussi (qui suis un couche-tard!)…
On a parlé de stress et fatigue à la fin d’un séjour. Mais j’ai trouvé que sur le dernier séjour que j’ai fait cet été, les enfants étaient beaucoup plus fatigués et “énervés” à la fin du séjour que sur mes autres séjours de l’été… Pourtant il s’agissait d’un vrai réveil échelonné (de 7h30 à midi il me semble)! Pourquoi?
Une de mes observations, c’est que pendant une bonne partie du séjour, la plupart faisaient les fous jusqu’à pas d’heure, et beaucoup se levaient autour de 11h du matin.
Autre observation : la vivacité d’esprit (j’ai pas d’autre mot sous la main, désolé)! La plupart des jeunes qui se levaient tard restaient des “loques” (terme qu’ils employaient eux-même) une bonne partie de la journée. Cela ne me choque pas en soit, mais m’interroge!
Qui plus est, si je reprend ce qu’est un enfant, et ce dont il a besoin (en vacances d’autant plus!) c’est de JOUER. Pour les ados, ça sera des jeux d’ados, mais c’est du jeu quand même. Or un enfant qui passe une bonne partie de sa journée à dormir, il ne joue pas (il jouera le soir jusqu’à pas d’heure, certes, preuve qu’il en a besoin du JEU!). Au final, ne serait-il pas mieux de jouer pendant la journée que pendant la nuit?
Bon, c’est du raisonnement sur le tas, soumis à votre plus virulente critique! 😀
c_o_k_84 a écrit:
Alors comment gérer vous le coucher ?
Comme le lever : en permettant à chaque enfant d’aller se coucher quand il en ressent le besoin (il est quand même mieux placer que nous pour savoir s’il a sommeil).
Et toujours dans un CADRE.
Cela signifie qu’un enfant peut quitter la veillée pour aller dormir et que l’organisation a prévu un adulte pour gérer cela (plusieurs si besoin).
Cela signifie aussi qu’il y a des règles : se mettre en pyjama et dans son lit, ne pas faire de bruit… Se coucher, ce n’est pas se retrouver à 3/4 copines pour blablater… Cela peut se faire dans le cadre de l’organisation de la veillée.
Bien entendu, je n’oppose en aucun cas ce temps de repos individualisé à la dynamique de groupe et la capacité de proposition des animateurs sui sont aussi là pour faire découvrir des choses aux jeunes qui leur sont confiés !
Ce qui me gène un peu dans ton discours, c’est que j’y ressens une tendance à l’animation à tout crin, le désir de “faire faire” en permanence qqc aux jeunes.
Cette notion me gène car dans ce cas on prive l’enfant du contrôle de son temps de vacances en le faisant rentrer dans un carcan lourd.
Un animateur ça jongle entre “faire faire”, “laisser faire”, “donner à faire” et “faire avec”. 😉
EDIT :
Bien entendu, dans le cadre d’une colo “eaux vives” avec des activités très sportives et tôt le matin j’adapte le cadre… Le lever se fera forcément assez tôt, donc le coucher sera limité à une heure permettant à chacun d’avoir au moins 8/9 heures de sommeil… Mais cela se fait dans un cadre consenti par tous à l’avance et avec un objectif précis et connu.
…un peu de la même manière que le lever, pour des raisons qui ressemblent.
Mais tu ne réponds pas à mes questions ?
Alors comment gérer vous le coucher ?
c_o_k_84 a écrit:
On ne peut généraliser entre un enfant et un ado… l’acte du coucher n’ayant pas du tout le même sens…Certe… mais dans la mesure, ou l’on sait que le coucher ne peut-être (notament pour les ados) personnaliser, car le coucher est un acte qui sociologiquement dénote d’un pouvoir :
” t’as vu je me suis coucher tard hier soir…” on ne peut parler de rythme naturel de chacun… car le coucher ne sera jamais naturel… et donc le rythme non-plus…Ce qui d’après moi, est sain pour un jeune, c’est de pouvoir dormir assez par rapport aux activités prévues… permettre certaine matinée “grasse mat possible” avec dans ce cas, la possibilité de déjeuner tard (car il n’en reste pas moins nécessaire de petit-déjeuner)… et donc d’adapter également la suite de la journée… et ne pas oublier que l’après midi, si on ne prévoit que des activités non physiques, ben le soir, il n’est pas gagné qu’il se couche tôt et que donc le lendemain, il va falloir leur laisser le temps de dormir… et c’est donc un cercle sans fin…
Comme dirait Albatros… tout dépend du contrat initial… et donc du projet éducatif présenté aux parents…
Et encore une fois… n’écouter que la volonté de l’enfant (ou plutôt de l’ado), c’est ne pas lui permettre de découvrir le bonheur de faire, de se dépasser… car c’est quand même sympat de se dépenser… ou au minimum de découvrir ses limittes…
Après tout dépend de l’ambition qu’on donne à notre proposition éducative…
Je ne partage pas tes avis sur plusieurs points…
Pourquoi devrait-on fatiguer les jeunes l’après-midi afin de s’assurer un coucher plus facile ?
Et sin on préfère au contraire un séjour où on s’amuse tard le soir (vive les jeux de nuit !) et où on se repose plus le matin du coup…
Et pourquoi avoir le même rythme tout le long d’un séjour de 2 ou 3 semaines ?
Tu as raison, on ne peut pas se lancer dans des activités très physiques sans un repos adéquat avant, ce serait dangereux… Mais pourquoi vouloir toujours vivre en colo des trucs absolument extraordinaires ?
Je te rejoins sur un autre point : le groupe permet de vivre ensemble des expériences impossibles seul, et il est bon d’encourager cela et d’inciter les jeunes à se bouger un peu… Mais cela ne contredis en rien une notion de séjour individualisé.
Un enfant qui vit une expérience collective en l’acceptant totalement et en y trouvant son compte personnellement n’en sera que plus grandi et content à mon avis ! 🙂
Ok pour dire qu’on peut demander des explications si le contenu est différent du projet. Mais fg ne fait que parler de projet. Comme il dit libre à chacun d’inscrire son enfant ou pas mais aussi libre à chaque organisateur d’organiser son séjour comme il l’entend.
Par contre, affirmer savoir ce qui est bon éducativement entre parenthèses, mot qui ne signifie rien) pour son enfant est largement osé. Largement osé, parce que les parents ne sont pas les seuls éducateurs des enfants. L’enfant, très vite, passe plus de temps sans ses parents. Le premier éducateur de l’enfant, c’est son pair, c’est à dire, son semblable, son groupe d’amis. Il y a l’environnement scolaire avec les enseignants où l’enfant y passe une large partie de sa vie. Les autres membres de la famille et toutes les situations où l’enfant rencontre une nouvelle personne. Bref, un parent ne fait pas l’enfant…Un enfant n’appartient DE FAIT pas à ses parents. C’est la triste vérité cher ami.
c_o_k_84 a écrit:
Et encore une fois… n’écouter que la volonté de l’enfant (ou plutôt de l’ado), c’est ne pas lui permettre de découvrir le bonheur de faire, de se dépasser… car c’est quand même sympat de se dépenser… ou au minimum de découvrir ses limittes…Après tout dépend de l’ambition qu’on donne à notre proposition éducative…
Quand j’ai bossé avec le réveil individualisé, c’est étonnament là ou j’ai commencé à avoir (et à m’intéresser vraiment à) un projet “ambitieux”…
en quoi laisser la possibilité de dormir un peu plus tard quand le mome en ressent le besoin le priverai de “découvrir le bonheur de faire, de se dépasser… car c’est quand même sympat de se dépenser… ou au minimum de découvrir ses limittes” (même si certains détails dans ta phrase me titillent un peu au passage) ?
C’est à cause de ce point que ce serait du coup “anti éducatif” ??
c_o_k_84 a écrit:
fg6327 a écrit:
Autre petite remarque sur un mot que j’ai pu lire plus haut :
Selon moi on n’organise pas un séjour pour des parents mais pour des jeunes.
Les parents sont ensuite libres de nous inscrire ou non leurs enfants, mais on n’a aucune obligation à leur égard sur le contenu des activités. Ce sont les vacances des ENFANTS, pas celles de leurs parents que nous encadrons, et ces enfants ne sont pas a propriété de leurs géniteurs.Vu comme ca, on peut pas etre d’accord…
tu as des obligations vis à vis des parents… dans la mesure ou tu présentes un projet éducatif et un projet pédagogique…
Et je peux t’assurer que si mon gamin revient d’une colo et que ca ne correspond absoluement pas à ce qui etait prévu d’un point de vu éducatif, j’irai demander des comptes… car le fait est que je sais mieux que les animateurs de la colo ce qui est bon éducativement pour mon fils…Et entendre ce genre de chose me parrait inquiétant pour l’avenir des centres de vacance…
Mais nous sommes bien d’accord en fait…
C’est TOI qui prépare ton projet, et ensuite les parents décident ou non d’inscrire leurs enfants dans ce cadre.
Si ton projet à l’ambition de la vie collective très forte et d’amener certaines valeurs, alors bien entendu tu te dois de t’y tenir puisque c’est ton engagement.
Mais si ton projet parle de permettre àau jeune de faire des choix, de vivre selon son rythme biologique (ce qui ne veut pas dire hors du groupe !), alors tu es bien libre de mettre en œuvre ce projet.
Pour moi le projet est centré sur le jeune accueilli, ses vacances, pas sur les désirs éducatifs des parents… Mais ce n’est que mon avis et il peut bien entendu être discuté.
Je n’ai jamais parlé d’aller contre ce qui avait été prévu et présenté dans les projets éducatifs et pédagogiques…
Pour conclure, ce qui m’inquiète moi ce sont les parents qui prétendent être les mieux placés pour savoir ce qui est bon pour leur enfant.
Ils sont les mieux placés pour choisir les valeurs qu’ils veulent transmettre à leurs enfants… Mais rien ne dit que leurs choix soient les meilleurs… Ce sont juste les leurs, avec tout ce que cela comprend de respectable bien entendu.
fg6327 a écrit:
Autre petite remarque sur un mot que j’ai pu lire plus haut :
Selon moi on n’organise pas un séjour pour des parents mais pour des jeunes.
Les parents sont ensuite libres de nous inscrire ou non leurs enfants, mais on n’a aucune obligation à leur égard sur le contenu des activités. Ce sont les vacances des ENFANTS, pas celles de leurs parents que nous encadrons, et ces enfants ne sont pas a propriété de leurs géniteurs.
Vu comme ca, on peut pas etre d’accord…
tu as des obligations vis à vis des parents… dans la mesure ou tu présentes un projet éducatif et un projet pédagogique…
Et je peux t’assurer que si mon gamin revient d’une colo et que ca ne correspond absoluement pas à ce qui etait prévu d’un point de vu éducatif, j’irai demander des comptes… car le fait est que je sais mieux que les animateurs de la colo ce qui est bon éducativement pour mon fils…
Et entendre ce genre de chose me parrait inquiétant pour l’avenir des centres de vacance…
badibulle a écrit:
Salut !!!Le plus dur dans un système comme celui-ci est de faire comprendre aux enfants, que si Léon n’est pas réveillé, et bien on sort sans bruit de sa chambre pour aller au p’tit dèj et qu’on retrouvera léon après…. Une fois mis en place c’est sûr que c’est bénéfique pour l’enfant (mieux reposé) et l’anim (mieux reposé, vu que les enfants sont mieux reposé, donc moins excité..).
Mais je n’ai que rarement vu un système de réveil échelonné avec vraiment un échelonnage…. et pas “entre 7h30 et 8h30” comme on voit souvent….
Ce n’est pas si dur que ça je pense.
Pour avoir pratiqué cela sur 7 colos, représentant 18 séjours et environ 1200 enfants de 6 à 10 ans je n’ai jamais vu de vrai problème.
Le premier jour en général tout le monde se lève à la même heure et s’aperçois que oui, c’est vrai, on aurait pû rester au lit plus longtemps.
Dès le 2ème matin on note un étalement des levers et des arrivées au petit déjeuner.
A partir du 3ème jour plus aucune difficulté, à condition bien entendu qu’un adulte soit TRÈS présent au niveau de chaque chambre pour aider, orienter et canaliser chaque enfant qui se lève.
Même système testé (moins souvent) avec des ados de 12 à 15 ans, avec les mêmes constatations.
Je précise qu’il s’agit d’un VRAI lever individualisé où chacun peut se lever librement et aller manger entre 8h et 10h.
Au-delà de 10H une prise en charge individuelle est organisée pour permettre de continuer à dormir ou de manger qqc (PDJ léger en raison du repas approchant).
Individualiser le séjour des enfants est très possible, il suffit de l’organiser.
Très souvent il n’y a pas les moyens humains pour pouvoir le faire…. laisser un adulte avec un seul enfant n’est pas tout le temps réalisable !
On ne peut généraliser entre un enfant et un ado… l’acte du coucher n’ayant pas du tout le même sens…
Certe… mais dans la mesure, ou l’on sait que le coucher ne peut-être (notament pour les ados) personnaliser, car le coucher est un acte qui sociologiquement dénote d’un pouvoir :
” t’as vu je me suis coucher tard hier soir…” on ne peut parler de rythme naturel de chacun… car le coucher ne sera jamais naturel… et donc le rythme non-plus…
Ce qui d’après moi, est sain pour un jeune, c’est de pouvoir dormir assez par rapport aux activités prévues… permettre certaine matinée “grasse mat possible” avec dans ce cas, la possibilité de déjeuner tard (car il n’en reste pas moins nécessaire de petit-déjeuner)… et donc d’adapter également la suite de la journée… et ne pas oublier que l’après midi, si on ne prévoit que des activités non physiques, ben le soir, il n’est pas gagné qu’il se couche tôt et que donc le landemain, il va falloir leur laisser le temps de dormir… et c’est donc un cercle sans fin…
Comme dirait Albatros… tout dépend du contrat initial… et donc du projet éducatif présenté aux parents…
Et encore une fois… n’écouter que la volonté de l’enfant (ou plutôt de l’ado), c’est ne pas lui permettre de découvrir le bonheur de faire, de se dépasser… car c’est quand même sympat de se dépenser… ou au minimum de découvrir ses limittes…
Après tout dépend de l’ambition qu’on donne à notre proposition éducative…
Bourricot a écrit:
FG matricule 6327 a tout compris, promotion pour lui.Le coq n’a rien compris et il ose répondre, le salop… Pendez-le !
Attention à bien rester dans un débat d’idées (qui est toujours enrichissant) sans tomber dans un combat de personnes.
Je pratique le lever individualisé depuis plus de 10 ans dans des colos et j’ai aussi pratiqué le lever collectif.
Mon choix est fait et très clair !
Je suis particulièrement attaché à la prise en compte de chaque individu au sein du groupe.
Pour moi cela signifie le respect des rythme et des choix de chacun, dans un CADRE collectif qui fixe des limites et des règles communes.
Par exemple, un repas tous ensemble a un intérêt éducatif et pédagogique à mes yeux, tout comme un lever (presque) totalement libre (à partir d’une certaine heure), y compris au-delà de l’heure de début des activités.
Pour donner un exemple concret, dans le centre où je travaille souvent un enfant qui veut dormir au-delà de 10h est tout simplement accompagné à l’infirmerie où il pourra continuer de se reposer… Cela pour permettre le ménage des chambres sans le perturber (et oui, l’aspirateur c’est bruyant).
Et il est même arrivé que sur 150 enfants il y en ai un qui veuille vraiment dormir le jour d’une grande sortie collective… On l’a simplement accompagné à l’infirmerie et on a laissé qqs adultes sur le centre. Un saut en voiture lui a permis de rejoindre le groupe pour le pique-nique !
Individualiser le séjour des enfants est très possible, il suffit de l’organiser.
L’individualisation ce n’est pas la négation du groupe, ni celle des valeurs ou des règles… Au contraire, c’est l’organisation d’un cadre très clair.
Salut !!!
Le plus dur dans un système comme celui-ci est de faire comprendre aux enfants, que si Léon n’est pas réveillé, et bien on sort sans bruit de sa chambre pour aller au p’tit dèj et qu’on retrouvera léon après…. Une fois mis en place c’est sûr que c’est bénéfique pour l’enfant (mieux reposé) et l’anim (mieux reposé, vu que les enfants sont mieux reposé, donc moins excité..).
Mais je n’ai que rarement vu un système de réveil échelonné avec vraiment un échelonnage…. et pas “entre 7h30 et 8h30” comme on voit souvent….
FG matricule 6327 a tout compris, promotion pour lui.
Le coq n’a rien compris et il ose répondre, le salop… Pendez-le !
“Sous pretexte que l’enfant est en vacances, il ne faut pas lui proposer de l’anti-éducatif…”
Anti-éducatif le fait de laisser dormir un enfant qui a encore besoin de dormir ? !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Un enfant, si il reste au lit, c’est qu’il a encore besoin de dormir.
Ce qui peut être vrai chez les ados (le fait de “traîner” au lit) ne l’est pas pour les enfants : quand ils n’ont plus sommeil, ça serait même dure de les garder au lit !
c_o_k_84 a écrit:
Sous pretexte que l’enfant est en vacances, il ne faut pas lui proposer de l’anti-éducatif…
Je veux bien que tu m’expliques en quoi le lever individualisé ou même échelonné se rapporte à quelquechose d’anti éducatif, parce que je ne te suis pas là ?