korrigan a Ă©crit :
En fait l’enceinte extĂ©rieur n’Ă©tait pas bien dĂ©marquĂ©. Un grillage a Ă©tĂ© posĂ© en 2009. Il est vrai que c’est Ă ce moment lĂ que nous aurions dĂ» agir.
Y’a pas vraiment besoin de dĂ©marquer l’enceinte pour dĂ©finir ce qui est dans le centre ou pas… Un plan du cadastre le permet trĂšs aisĂ©ment, et on peut se procurer ça gratuitement sur le site du gĂ©oportail. đ
Plus sĂ©rieusement, je trouve vraiment Ă©tonnant de passer par le rĂšglement, avec une nĂ©gociation, sur u point qui dĂ©pend de la loi et ne peut pas ĂȘtre nĂ©gociĂ© pour le coup…
Il me semblerait plus adaptĂ© de faire de l’information plutĂŽt qu’un dĂ©bat, puisque les choses ne peuvent pas ĂȘtre diffĂ©rentes que ce que prĂ©vis la loi.
En fait l’enceinte extĂ©rieur n’Ă©tait pas bien dĂ©marquĂ©. Un grillage a Ă©tĂ© posĂ© en 2009. Il est vrai que c’est Ă ce moment lĂ que nous aurions dĂ» agir.
korrigan a Ă©crit :
Nous avons dĂ©cidĂ© d’interdire le tabac dans l’enceinte de notre Espace jeune Ă partir du 01/01/11. Actuellement ceux-ci fument sous le prĂ©au. DorĂ©navant, il devront fumer hors de l’enceinte de la structure. Un cendrier sera placĂ© Ă l’extĂ©rieur. Les fumeurs seront exposĂ©s aux intempĂ©ries.
Un peu plus de 50% des usagers sont fumeurs. L’annonce de ce nouveau point de rĂšglement Ă soulever bien sĂ»r de nombreuses protestations.
Pour moi qui suis non fumeur ce sera un plus d’aller au boulot dans un air sans fumĂ©e.
Maintenant nous allons voir comment cela va se passer avec les jeunes. Ceux-ci comprennent notre discours, mais se sentent virĂ© d’un espace qu’ils considĂšrent comme le leur.
Vous allez donc respecter la loi en vigueur depuis le 1er février 2007 avec 47 mois de retard (presque 4 ans) !
J’vois pas bien l’intĂ©rĂȘt de passer par le rĂšglement ou d’avoir un dĂ©bat lĂ -dessus.
Il n’y a pas d’alternative Ă la loi : votre structure accueille des mineurs, il est interdit de fumer dans son enceinte, mĂȘme les espaces extĂ©rieurs (couverts, comme le prĂ©au, ou pas).
Nous avons dĂ©cidĂ© d’interdire le tabac dans l’enceinte de notre Espace jeune Ă partir du 01/01/11. Actuellement ceux-ci fument sous le prĂ©au. DorĂ©navant, il devront fumer hors de l’enceinte de la structure. Un cendrier sera placĂ© Ă l’extĂ©rieur. Les fumeurs seront exposĂ©s aux intempĂ©ries.
Un peu plus de 50% des usagers sont fumeurs. L’annonce de ce nouveau point de rĂšglement Ă soulever bien sĂ»r de nombreuses protestations.
Pour moi qui suis non fumeur ce sera un plus d’aller au boulot dans un air sans fumĂ©e.
Maintenant nous allons voir comment cela va se passer avec les jeunes. Ceux-ci comprennent notre discours, mais se sentent virĂ© d’un espace qu’ils considĂšrent comme le leur.
tu as la fleMme xav… lE flegme c’est plutĂŽt britannique et pas tout Ă fait la mĂȘme chose ^^
(je suis HS, :jesors: mais j’aurais fais ma B.A. de vocabulaire)
fg63 a Ă©crit :
Puisque je lance le débat, je vais donner mon point de vu de directeur.Je prend en considération 3 aspects : la loi, la dépendance, mes valeurs.
—–
La loi.
– Rien en France n’interdit Ă un mineur de fumer.
– La loi par contre interdit Ă des mineurs de moins de 16 ans d’acheter du tabac (mĂȘme si rares sont les buralistes Ă la respecter).
– La loi interdit de fumer Ă l’intĂ©rieur de nos centres, mĂȘme dans les espaces non couverts (cours, camp, …).
– Dans certains pays la loi est diffĂ©rente, mais je n’en parlerai pas ici, ne travaillant que sur des sĂ©jours en France.La dĂ©pendance.
– Le tabac est une drogue, au sens oĂč ses principes actifs entrainent une dĂ©pendance physique et une dĂ©pendance psychique.
– Un fumeur rĂ©gulier que l’on prive subitement de sa dose de nicotine va ressentir les effets du manque et cela se traduira par des symptĂŽmes bien rĂ©els comme l’irritabilitĂ© par exemple.
– Il existe des spĂ©cialiste en sevrage tabagique, mais je n’en suis pas un !Mes valeurs.
– En tant que directeur, je suis le garant du respect de la loi sur mon centre, mais je suis aussi chargĂ© de veiller sur les jeunes qui me sont confiĂ©s et d’assurer au mieux leur sĂ©curitĂ©.
– En tant qu’Ă©ducateur, je suis trĂšs attachĂ© Ă mettre en Ćuvre tout ce que je peux pour Ă©viter qu’un mineur accueilli sur mon centre ne devienne fumeur alors qu’il ne l’Ă©tait pas avant.
– Je suis attachĂ© au respect des valeurs des familles, mais je tiens Ă placer le jeune accueilli avant tout.
– Je prĂ©fĂšre le dialogue et l’explication aux rĂšgles imposĂ©es arbitrairement.
– Je suis conscient qu’un ado Ă qui on interdit de fumer trouvera de toute façon un moyen de le faire, dans notre dos et peut-ĂȘtre en se mettant en danger ou en entrainant les autres avec lui.—–
Ce que je fais du coup :
Je prĂ©vois un fonctionnement dans mon projet pĂ©dagogique et je l’explique aux familles avant le dĂ©part.
Ainsi, une famille qui trouverait le fonctionnement vraiment en contradiction avec ses propres valeurs pourra dĂ©cider de ne pas inscrire son enfant Ă ce sĂ©jour.Je rappelle la loi Ă tout le monde, en particulier l’interdiction de fumer dans l’enceinte du centre et celle dacheter du tabac avant 16 ans.
Je précise aussi à tout le monde que je souhaite prendre en compte le cas des fumeurs qui sont de toute façon dépendants de la nicotine et que je ne souhaite pas sevrer drastiquement puisque je ne suis pas former à organiser cela.
Mais je prĂ©cise aussi que je ne veux pas que le centre devienne le lieu de la premiĂšre cigarette pour les non fumeurs, et que le tabac est un besoin pour le fumeur, mais en aucun cas un produit valorisant. Le fumeur est un droguĂ© dĂ©pendant et le mieux pour lui est de rĂ©ussir Ă arrĂȘter un jour.Je propose ensuite aux jeunes de se signaler s’ils sont fumeurs afin qu’on trouve ensemble un moyen de leur permettre d’assouvir leur besoin (physique) de nicotine, sans pour autant enfreindre la loi ou inciter les autres Ă fumer.
Je prĂ©cise que celui qui ne se sera pas signalĂ© dĂšs le dĂ©part ne sera pas considĂ©rĂ© ensuite comme fumeur et que si je l’attrape Ă “tricher” il s’expose Ă un sĂ©rieux tĂȘte-Ă -tĂȘte avec appel aux parents si besoin (je sais, je suis un monstre).Une fois que les fumeurs sont identifiĂ©s, je les vois tous ensemble et on se met d’accord sur le fonctionnement pendant le sĂ©jour.
VoilĂ en gros ce qui se met en place ensuite (des variantes sont possibles en raison de la discussion avec les jeunes) :
– Je refuse d’organiser la moindre sortie pour acheter des clopes si les jeunes ont moins de 16 ans, et aucun adulte du centre ne leur en achĂštera.
Par contre il est Ă©vident que je n’ouvre pas les colis reçus et que si des quartiers libres on lieu je ne peux pas surveiller chaque jeune en permanence (sinon c’est plus un quartier libre).– Les fumeurs pourront fumer uniquement Ă des moments et dans un lieu prĂ©vus.
Ils seront toujours accompagnĂ©s d’un adulte du centre, qui lui a interdiction de fumer avec eux : on rĂ©pond Ă un besoin, on n’organise pas un temps d’animation particulier.
Je propose aux jeunes de dĂ©finir leurs besoins afin que chacun fume le nĂ©cessaire, sans forcĂ©ment participer Ă chaque “pause clope”.– Il est interdit de fumer pendant les temps d’animation et en-dehors des moments prĂ©vus (encore une fois, un quartier libre en ville est forcĂ©ment un peu en marge de cette rĂšgle).
– Si un jeune pense pendant le sĂ©jour qu’il n’a pas sa dose de nicotine, il peut venir discuter avec moi pour qu’on adapte Ă©ventuellement le systĂšme Ă son cas particulier (ça m’est arrivĂ©) mais il sais que si il fraude il s’expose Ă ma terrible colĂšre foudroyante et monstrueuse ! đ
– Le lieu oĂč les jeunes fument est choisi pour ĂȘtre Ă l’Ă©cart des autres et peu visible par eux (pour ne pas donner une image positive de ces moments).
– Si je suis sur un centre oĂč fumer Ă l’extĂ©rieur de l’enceinte est dangereux, je n’hĂ©site pas Ă choisir un coin fumeur dans le centre, mĂȘme si la loi l’interdit en principe.
Dans ce cas j’explique trĂšs clairement mon choix Ă tout le monde.
Cela m’est arrivĂ© dans un centre qui se trouvait coincĂ© entre une voie ferrĂ©e et une route, sans possibilitĂ© de se mettre en sĂ©curitĂ© Ă moins de partir loin du centre et avec peu d’adultes disponibles pour de nombreux lieux Ă surveiller.—–
VoilĂ en gros ma position… J’essaye d’ĂȘtre pragmatique, tout en expliquant bien mon point de vue aux familles, sans stigmatiser les jeunes ni valoriser le tabac.
Ce n’est pas simple et je suis trĂšs conscient que ce n’est pas parfait.
Il y a bien entendu des jeunes qui abusent, mais beaucoup moins que dans un centre oĂč le tabac est totalement interdit.—–
Je n’aime pas le systĂšme qui permet de fumer trop librement ou au milieu des autres.
Je l’ai vĂ©cu et cela s’est terminĂ© par plus de fumeurs Ă la fin du sĂ©jour qu’au dĂ©but.—–
Je n’aime pas non plus le systĂšme qui consiste Ă demander une autorisation parentale.
Avec ça le jeune fumeur dont les parents l’ignore va se trouver contraint de tricher, ce qui posera des problĂšmes sur le centre (ambiance, sĂ©curitĂ©, etc.).—–
Enfin, concernant les adultes, je leur demande de ne pas fumer devant les jeunes car ils ont un rĂŽle de rĂ©fĂ©rents et je souhaite qu’ils ne montrent pas une image de qqc de nĂ©gatif.
Les jeunes ne sont pas dupes bien entende, mais l’idĂ©e est de ne jamais valoriser le tabac, sans nier son importance pour celui qui est dĂ©pendant.
Autre demande que je fais aux adultes : ne pas partir fumer en plein milieu d’un moment oĂč on a besoin d’eux, s’arranger entre collĂšgues et ne pas nĂ©gliger les pauses pour les non fumeurs !
ayant la flegme de tout ecrire je reprend la rĂ©ponse de fg63 qu il faut rĂ©actualiser en changeant le 16 ans par 18ans au vue de l Ă©volution de la loi… Car je fonctionne de la mĂȘme maniĂšre pour les sĂ©jours jeunes…
En prĂ©cisant que en etant clair sur le fonctionnement avec les parents ceux ci peuvent comme le dit fg63 d inscrire ou non leurs enfants ou de donner des restrictions…
Bonjour Ă toutes et Ă tous,
Tout dâabord, on traite Ă©galement du sujet lancĂ© par LaBulle sur pause cigarettes (sur lequel LaBulle a postĂ© en premier et sur lequel elle rĂ©pond). Je propose donc quâon nâarrĂȘte dâen dĂ©battre ici.
Ensuite, par rapport au sujet initial, si jâai bien compris, il yâa un consensus gĂ©nĂ©ral (Ă lâexception de kerellec post #14 et de lâAl-Batros post #34) pour organiser des pauses cigarette pour les fumeurs dĂ©clarĂ©s. Les divergences portent d’abord sur lâobligation ou non dâautorisation parentale :
Pour kerellec et lolotte77, lâanimateur est le relais de lâautoritĂ© parentale, donc lâautorisation est un prĂ©alable obligatoire.
Pour fg63, cela incite Ă la triche, donc cela aura, dans la pratique, lâeffet inverse.
Il y’a aussi une divergence sur la limite liĂ©e Ă l’Ăąge : sur un centre accueilllant par exemple des 10 – 17 ans, y’a-t-il des diffĂ©rences de traitement pour la cloppe en fonction de l’Ăąge ?
Pour kerellec oui, pour fg63, non.
Ai-je bien compris ?
En plus des trois aspects déjà posés par fg63 (post #1), le clope me pose trois autres problÚmes :
– en terme dâorganisation des pauses des anims (lieux Ă lâĂ©cart, rĂ©gularitĂ©âŠ) qui ne se pose pas pour les non fumeurs ;
– en terme dâautoritĂ©, puisque le personnel de service a plusieurs fois allĂšgrement contournĂ© lâinterdiction de fumer en extĂ©rieur que je leur avait signifiĂ© ;
– en terme dâachat, puisque certains enfants fumeurs voudrons acheter.
Pour moi, comme pour fg63 et ludou, lâanim ne noit pas, Ă priori, fumer avec les jeunes, car comme lâa trĂšs bien formulĂ© fg63 “le tabac est un besoin pour le fumeur, mais en aucun cas un produit valorisant”. Hors de question que fumer devienne cool sur mes centres !
DĂ©tail dâimportance, la vente est dĂ©sormais interdite aux moins de 18 ans, depuis la loi Bachelot du 21 juillet 2009 comme cela a Ă©tĂ© dit sur ce sujet Loi Bachelot interdiction pour les mineurs de l’acool et du tabac.
Si t’as une pause acceptĂ©e par le dirlo,
Si tu as le droit d’ĂȘtre en dehors de la superficie du centre (genre se placer juste derriĂšre les fameux grillages)
Si les enfants ne te voient pas, ne te sentent pas.
Je vois pas de quel droit il pourrait t’imposer ça.
J’ai souvent imaginer qu’un dirlo interdise de sortir d’ 1cm du centre..justement pour empĂȘcher de fumer… Parce que ça suffit pas d’ĂȘtre dehors, faut sortir du terrain.
Mais j’ai jamais connu pareille situation.
J’ai toujours pu me cacher Ă la frontiĂšre du centre, toujours Ă l’Ă©coute des collĂšgues si besoin urgent ou alarme incendie par exemple.. d’autant plus quand le ratio des adultes / enfants est limite.
NavrĂ©, c’est pas moi qui vais te sortir les textes, d’autres le feront bien mieux que moi ici đ
—————–
EDIT : Bourricot rĂ©pond plus vite que moi et bien mieux aussi đ
—————–
Bonjour LaBulle,
La pause du salarié est obligatoire.
Lâarticle L.220-2 du Code du Travail dispose en effet quâaucun temps de travail ne peut atteindre 6 heures sans que le salariĂ© bĂ©nĂ©ficie dâun temps de pause dâune durĂ©e minimale de 20 minutes, durĂ©e minimale allongĂ©e par certaines conventions collectives comme la convention de l’animation qui prĂ©voit un temps de 45 minutes dans la journĂ©e.
Cela signifie quâune pause de 20 minutes au moins doit ĂȘtre accordĂ©e dĂšs quâun temps de travail quotidien atteint 6 heures, Ă la suite immĂ©diate de ce temps ou, le cas Ă©chĂ©ant, avant que cette durĂ©e de 6 heures ne soit entiĂšrement Ă©coulĂ©e. Et durant ce temps de pause, le salariĂ© vaque librement Ă ses occupations.(Circulaire. Min. DRT n°2000-7, 6 dĂ©cembre 2000)
Le temps de pause nâa pas Ă ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ© par lâemployeur.
Ce principe connaĂźt cependant deux exceptions notables :
– si la convention collective applicable ou le contrat de travail prĂ©voit la rĂ©munĂ©ration des pauses (ce qui n’est pas le cas dans la convention collective de l’animation.) ;
– lorsque la pause remplit les critĂšres de la durĂ©e du temps de travail effectif.
Ces critĂšres sont posĂ©s par lâarticle L.112-4 du Code du Travail :
« La durĂ©e du travail effectif est le temps pendant lequel le salariĂ© est Ă la disposition de lâemployeur et doit se conformer Ă ses directives sans pouvoir vaquer librement Ă ses occupations personnelles.
La pause devant s’analyser comme un arrĂȘt de travail de courte durĂ©e sur le lieu de travail ou Ă proximitĂ©, le salariĂ© ne doit pouvoir ĂȘtre sollicitĂ© par son employeur durant sa pause quâĂ titre exceptionnel.
Si tel nâest pas le cas, et notamment sâil apparaĂźt que le salariĂ© sâest trouvĂ© rĂ©guliĂšrement obligĂ© de reprendre sa tĂąche durant ses temps de pause, alors celles-ci devront ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme temps de travail effectif.
D’aprĂšs Pierre FERNANDEZ, Avocat Ă la Cour, source
Indique-nous de quelle convention tu dépends. Elle est écrite normalement sur ton contrat de travail. Cela permettra de confirmer ou préciser ces éléments.
Tu sous-entends d’autres soucis vis-Ă -vis de ta hiĂ©rarchie, qui sont-ils?
Bonjour,
Je travaille pour une mairie en tant qu’adjoint d’animation 2Ăšme classe.
Je suis directrice et animatrice suivant les périodes.
Mon chef de service ne m’autorise pas Ă fumer le mercredi (et donc les vacances) pendant ma pause.
Nous savons tous qu’une journĂ©e de centre fait au minimum 10h (mes horaires sont 7h30- 19h30 et encore durant les vacances on peut finir plus tard, comme vous le savez tous)
Ătant gĂ©rĂ© par une mairie, une collectivitĂ© territoriale, ai-je un recours ? A-t-il le droit de m’interdire de fumer durant ma pause ? (quand pause il y a… car bien souvent il n’y en a pas)
Je pense (mais je peux me tromper) ĂȘtre dans mes droits si je vais fumer une clope dans la journĂ©e Ă 13h30. Une seule clope en 5 minutes pour plus de 10h travaillĂ©es….!
J’aimerais avoir une rĂ©ponse claire et surtout vĂ©ridique. Limite j’aimerais avoir les textes de lois mais concernant l’animation (s’il y en a).
J’ai grand besoin de faire valoir mes droits car ils sont vraiment pas respectĂ© lĂ oĂč je bosse (le chef de service fait sa sauce Ă lui)
Je prĂ©cise que, bien entendu quand je fume, je fume dehors et pas en prĂ©sence des enfants….! Et que je me lave et les dents et les mains pour rejoindre le groupe que je n’ai, Ă©videment, pas laissĂ© seul !
Merci de vos réponses.
Cordialement.
Bulle
MOI je dis
“le risque zĂ©ro n’existe jamais”.
LA MODO DIT
Sinon, vous ĂȘtes au courant que le sujet c’est “le tabac en ACM > que faites vous ?” ??? Si vous voulez discuter de qui Ă©vite d’employer des personnes atteinte de telle ou telle maladie et pourquoi, je vous suggĂšre de crĂ©er un autre sujet. Le forum n’en sera que moins labyrinthique, MERCI
Salut Ă toi, Bourricot,
Personne n’a autoritĂ© pour considĂ©rer qu’un animateur ne puisse pas travailler pour des raisons d’ordre privĂ© : tabac, alcool, maladie, handicap….
Mais bon le monde change, c’est un peu la Girouette en ce moment.
Tu as tout Ă fait raison. Mais, y’en a toujours qui feront ce que personne n’a autoritĂ© pour faire. S’pas?
Vous semblez ne pas connaĂźtre la nature humaine.
Z’avez compris ou ….
Al
Salut Ă toi, Fg6327,
Et je réaffirme que dans nos ACM un animateur porteur du HIV serait bien moins dangereux, sur le strict plan des risques statistiques, que bien des activités que nous mettons en place en estimant (à juste titre) en maitriser raisonnablement les risques.
Dans ce cas le SIDA ne reprĂ©sente qu’un risque nĂ©gligeable dans le fonctionnement normal d’un ACM.
Tu dis: “… le SIDA ne reprĂ©sente qu’un risque nĂ©gligeable …”.
Je dis:”Le risque est petit, mais n’est pas nul.”
C’est vachement diffĂ©rent.
Tu dis que le risque du hiv est moins important que celui des activitĂ©s. C’est indiscutable. Je te suis.
J’en suis pas lĂ moi, Il y en a un qui est acceptĂ© et l’autre non. (Il y a une dĂ©cision de la Cour de Cassation sur cette notion: “Acceptation du risque”, c’est Ă lire.”
Al
Quoi tu n’es pas d’accord avec moi alors? Rohhh
M’enfin….
J’ai le droit de faire pĂ©ter le sujet?
fg6327 a Ă©crit:
Le SIDA est loin d’ĂȘtre la maladie la plus contagieuse du monde.
Bah ça s’est sĂ»r je me mĂ©fie surtout de la grippe aviaire moi ! Pour preuve, je crois que le volatile est contaminĂ©, ce coup ci il m’a l’air mal en point ! :content:
Pour revenir au tabac, je rejoins tout Ă fait tes reflexions FG ! Je vais pas m’Ă©tendre tu as tout dit trĂšs vite !
Ouah c’est pas net le contenu de ce dĂ©bat. Comme d’autres, je suis atterrĂ© par certains propos.
A dire une chose, mĂȘme si l’on dĂ©fend le bien ĂȘtre des enfants, il n’est nullement question de rĂ©duire ou d’anĂ©antir des droits irrĂ©fragables individuels. La protection de la vie privĂ©e en fait partie. Donc, personne n’a autoritĂ© pour considĂ©rer qu’un animateur ne puisse pas travailler pour des raisons d’ordre privĂ© : tabac, alcool, maladie, handicap….
ConcrĂštement, un employeur n’a pas Ă me demander en entretien si je fume ou si je bois, si je suis atteint du VIH ou si je me suis lavĂ© hier.
Mais bon le monde change, c’est un peu la Girouette en ce moment. Mais pas assez pour tolĂ©rer des absurditĂ©s pareilles.
Sinon pour apporter de l’eau au moulin en musique :
Al-Batros a Ă©crit:
Un organisateur ne veut pas de cendriers, d’alcolos, de sidaĂŻques, de pĂ©tophiles, de peinturĂ©s, de piercĂ©s, de … qui pourraient causer un prĂ©judice Ă ses clients.
Al
Tu voulais dire “sidĂ©ens” ou tu reprends volontairement l’expression du prĂ©sident du Front National ?
“pĂ©tophiles” ? tu voulais dire “pĂ©dophiles” ?
Tu mĂ©langes la maladie (physique et psychique), le choix de son apparence, la dĂ©pendance…. dans un ensemble de tares avec lequel il ne faudrait surtout pas que les enfants aient le moindre contact,
T ES PAS BIEN DANS TA TETE ?
Al-Batros a Ă©crit:
Salut Ă toi, DIR-PTR,On t’a jamais dit comment se transmet le SIDA ? Toi qui es si fĂ©ru de juridisme, je te rappelle qu’il est formellement interdit d’enc*ler les mineurs (surtout sans capote). Contente toi des mouches.
Oh! Tu es tout courroucĂ©! đ
Y’a pas que comme ça, que se transmet le SIDA.
Tu veux occulter le vrai problĂšme:
“Qu’en est il des zanims qui privilĂ©gient leur nombril avant tout?”Je te comprend, je connais bien la nature humaine dĂ©sormais.
Al
Que rĂ©pondre à ça ? J’ai d’abord pensĂ© au mĂ©pris mais il y a des choses que je ne peux vraiment pas laisser passer.
Ainsi, en 2008, il y a encore des gens qui pensent que c’est dangereux de cotoyer quelqu’un malade du SIDA. Et en plus, des gens qui prĂ©tendent faire oeuvre d’Ă©ducation (Ă non, exĂ©cuter un contrat) ! Non, je ne suis pas courroucĂ©, atterrĂ© serait beaucoup plus exact.
Sur la forme : une fois de plus tu commences par placer une discussion sur le plan juridique puis, lorsque tu es en difficultĂ© tu expliques que l’on t’a mal compris et tu tentes de changer de sujet. (il y a quelques posts tu expliquais que la discrimination Ă l’embauche Ă©tait lĂ©gale, maintenant tu prĂ©tends que le vrai sujet est l’Ă©goisme des animateurs…) tout cela sans jamais faire avancer le dĂ©bat en prĂ©sentant et argumentant des positionnements pĂ©dagogiques. Pour le subjonctif, encore un effort (doive, pas dusse).
fg6327 a Ă©crit:
Je suis parfaitement certain de ce que j’avance.Le SIDA est loin d’ĂȘtre la maladie la plus contagieuse du monde. Ce n’est pas de sa contagiositĂ© qu’il tire son danger, c’est du fait qu’on ne sait ni le prĂ©venir ni le guĂ©rir et que le virus HIV Ă©volue trĂšs rapidement.
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Je suis parfaitement certain de ce que j’avance.
Le SIDA est loin d’ĂȘtre la maladie la plus contagieuse du monde. Ce n’est pas de sa contagiositĂ© qu’il tire son danger, c’est du fait qu’on ne sait ni le prĂ©venir ni le guĂ©rir et que le virus HIV Ă©volue trĂšs rapidement.
Et je réaffirme que dans nos ACM un animateur porteur du HIV serait bien moins dangereux, sur le strict plan des risques statistiques, que bien des activités que nous mettons en place en estimant (à juste titre) en maitriser raisonnablement les risques.
En effet le risque zĂ©ro n’existe pas dans nos ACM… Mais soit on s’acharne Ă l’atteindre et on ne fiat plus rien, soit on accepte la gestion des risques, et lĂ la statistique est un des Ă©lĂ©ments qui nous y aide. Dans ce cas le SIDA ne reprĂ©sente qu’un risque nĂ©gligeable dans le fonctionnement normal d’un ACM.