Y a pas de solution idéale.
Y’en a juste des moins pires que d’autre.
Mais celà est et celà reste pour moi un vrai problème.
Quand à dire quelle dose de nicotine suffit, j’avoue que j’en sais rien.
Je suis juste persuadée qu’il est important de mettre un cadre en place et de s’y tenir tous.
J’ai arrêtée de fumer depuis un an…et j’en aie encore parfois envie…pas besoin.
Et mettre des régles en place, pour ne pas les respecter, ben non..c’est mon coté casque à pointe.
Salut la Foule,
Moi non plus, je ne suis pas gardienne de prison, mais l’organisateur s’engage auprés des parents à ce que les
lieux soient non fumeurs.
Ils le seront.
Si un gamin de plus de 16 ans a l’autorisation écrite de fumer, il le peut.
SEUL. Et devant la porte du centre.
Quant aux anims, loin des gamins, pas dans les locaux…
Ca c’est du discours comme j’aime.
L’organisateur s’engage avec les familles à ce que leurs minôts soient dans des lieux non pourris par le tabac, à ce que les adultes qui vont les prendre en charge n’aient pas cette pire haleine, puante et nauséabonde de vieux cendriers pestinentiels.
C’est laisser ces minôts se prévaloir du droit à l’air propre.
Quant aux animateurs qui ne peuvent pas rester sans fumer, le temps d’un séjour. Qu’ils se cassent ailleurs, qu’ils aillent se faire voir chez les grecs, …, mais surtout, qu’ils lachent les ACM.
Quant aux mineurs de plus de 16 ans, les laisser fumer seuls devant le portail, sous la pluie, à midi, ou à minuit …
J’sais pô, c’est pô l’idéal.
J’dirais plutôt qu’il faut ghettoïser pour empêcher les non fumeurs de contaminer les fumeurs.
Al the Vicious
kerellec a écrit:
moi non plus,je ne suis pas gardien de prison, mais l’organisateur s’engage au prés des parents à ce que les
lieux soient non fumeur.
Ils le seront.
Si un gamin de plus de 16 ans à l’autorisation écrite de fumer, il le peut.
SEUL.
Et devant la porte du centre.
Quand aux anims, loin des gamins, pas dans les locaux…
Heu… Interdire de fumer dans l’enceinte du centre, c’est tout simplement la loi…
Je ne vois pas vraiment en quoi cela est extraordinaire.
—–
Par contre, la façon choisie de règlementer la consommation de tabac me semble poser des problèmes :
En effet, je ne vois pas ce qui permet de juger que 2 cigarettes suffisent à assurer la dose de nicotine nécessaire pour éviter les effets de manque. Déjà que pour un médecin ce n’est pas évident à déterminer…
Le fait d’exiger une autorisation parentale ne peut qu’entrainer ceux qui n’en ont pas à tricher.
Cela peut amener à une consommation avec d’autres jeunes, en les incitant à) essayer.
Ça peut aussi amener à des risques d’incendie si un jeune fume n’importe où (j’ai vu cela hélas).
J’en reste à mon idée qui consiste à encadrer la consommation du tabac pour en limiter les risques et excès plutôt que de poser une règle intenable.
Oui kerrelec je fais moi aussi respecter mon PP et la loi
Mais les “vieux ” que nous sommes oublient que leur jeunesse n est pas si loin……….
moi non plus,je ne suis pas gardien de prison, mais l’organisateur s’engage au prés des parents à ce que les
lieux soient non fumeur.
Ils le seront.
Si un gamin de plus de 16 ans à l’autorisation écrite de fumer, il le peut.
SEUL.
Et devant la porte du centre.
Quand aux anims, loin des gamins, pas dans les locaux…
Madison1 a écrit:
Bonjour,Je part en colo à Noel et notre directeur nous interdit complètement le tabac C’est un CVL avec des 6 à 11 ans
Est ce qu’il a le droit?Merci
la loi interdit de fumer dans:
– les lieux fermés et couverts qui accueillent du public
– les transports collectifs
– les espaces non couverts d’accueil de mineurs ou de formations
en gros, nulle part sur le centre. En dehors, la loi te l’autorise. Maintenant si ton directeur te l’interdit, il a le droit, pendant ton temps de travail. Si tu es en pause ou après la réunion le soir, rien ne t’en empêche!
Tu en as parlé avec ton directeur? Peut-être qu’il y a moyen de négocier certaines choses?
Madison1 a écrit:
Bonjour,Je part en colo à Noel et notre directeur nous interdit complètement le tabac C’est un CVL avec des 6 à 11 ans
Est ce qu’il a le droit?Merci
Je pense qu’un ACM peut avoir un reglement intérieur interdisant de fumer…
kerellec a écrit:
Vous fumer vous, sur vos lieux de travail, ou à votre club de sport ?
Pas DANS LES LOCAUX , évicdemment !
Mis je m’aménage des pauses…………. 😀
Et les adultes fumeurs fument leurs clopes quand ils le veulent à L EXTERIEUR DU BATIMENT.
Concernant les jeunes, à partir du moment que j ai l autorisation écrite des parents, , et qu’ils ne fument pas à l’intérieur du batiment…….et pas pendant les activités 😕
Nous ne sommes pas gardiens de prisons……….
Bonjour,
Je part en colo à Noel et notre directeur nous interdit complètement le tabac C’est un CVL avec des 6 à 11 ans
Est ce qu’il a le droit?
Merci
XXYYZZ a écrit:
j’aplique la même méthode que fg; en gros des moments et des lieux pour les fumeurs, sans publicité et sans culpabiliser les fumeurs;
Cela à toujours bien fonctionné.
Je persiste (en revenant au sujet après m’en être un peu écarté). Ce que j’essayait de dire c’est que notre action anti-tabagisme ne se limite pas à notre fonctionnement pour le tabac et à telle ou telle action de prévention ou de morale. Je pense que c’est toute nôtre action qui influe globalement sur l’individu. Et que pour être honnête c’est très difficilement évaluable.
Pinocchio a écrit:
Et nous ne devons pas résumer nôtre position à une autorisation ou à une interdiction, à une morale de temps en temps sur les dégâts de la clope, à un petit message sur les paquets ou même à une photo la plus dégeu possible sera la meilleure! C’est aussi dans la relation de groupe et dans la relation à l’adulte. Et dur de donner des méthodes types pour ça, si t’en connais je veux bien! Il y a des bases : du jeu…
J’aurai dit que le jeu c’est bon pour les relations d’un groupe… J’étais à un colloque de Pierre Parlebas hier et il nous présente une étude dont les résultats montrent que l’activité sociomotrice qu’elle soit de compétition ou de coopération augmente le volume des relations dans le groupe mais pas la qualité (groupes témoins avec activité verbale). Par contre l’activité sociomotrice de pleine nature avec coopération et prise de risque augmente la qualité des relations.
Précisions: Il distingue le risque subi type roulette russe et le risque maitrisable par l’acquisition de compétences. La pleine nature représente un risque parce que c’est un milieu imprévisible contrairement aux terrains domestiqués.
Conclusion, emmenez les jeunes faire de l’accrobranche et de l’escalade en pleine nature, ils se sentiront mieux dans le groupe, et peut-être que ça les aidera à arrêter de fumer!
Je ne reçois peut être pas les publics que vous recevez , vous.
Mais il est trés clair, qu’ici, un enfant ou un jeune ne fume pas.
Il est arrivé que des minettes de 16 ans se pointent avec leur paquet et l’autorisation ecrite de leurs parents.
Alors là…
2 clopes par jour, aprés le déjeuner et le dîner, seule et devant la porte sur le parking.
Niveau nicotine, elles avaient leur dose.
Point.
Pour les autres, pas l’autorisation écrite de leurs parents et donc, pas de pauses clopes.
C’est tout, et pour tout le monde, anim et direction comprise.
Et je fumais à ce moment là; mon paquet par jour.
C’est bien beau de parler respect projet péda , norme d’hygiene et de sécurité…et de ne pas respecter et faire respecter le fait de ne pas fumer.
Vous fumer vous, sur vos lieux de travail, ou à votre club de sport ?
Dans les camps d’ados que j’ai dirigé, j’aplique la même méthode que fg; en gros des moments et des lieux pour les fumeurs, sans publicité et sans culpabiliser les fumeurs;
Cela à toujours bien fonctionné. Interdire complètement est idiot.Un jeune accroc et dépendant trouveras toujours un moyen de fumer en cachette risquant de foutre le feu. Cela ne m’empêche pas à l’occasion de discussion plus ou moins informelle d’essayer de sensibiliser ces jeunes sur les dangers du tabac.
Deux anecdotes :
Assez recemment J’ai dirigé un séjour à l’Ile Maurice; déplacement en bateau. Juste avant de passer à la police des fontières, la mère d’une jeune fille de 16 ans, arrrivent en courant vers sa fille :” Tu as oublié tes cigarettes! “. et elle lui tend le paquet.
Il y a fort longtemps, en tant que jeune animateur, j’accompagnais les jeunes dans le train.
La responsable de l’oeuvre, ouvre son paquet le tend vers les jeunes de 16 ans et leur demande :” Vous fumez ?”
Wahou, le tabac déchaîne les passions (plus que l’alcool apparemment 😛 ).
Moi perso je suis assez d’accord avec la mise en place d’un fonctionnement tel que fg le décrit dans son premier message. Après je ne suis pas directeur et ce n’est pas moi qui décide du fonctionnement, par contre en tant que non-fumeur intolérant 😀 , c’est un problème que je soulève toujours si ce n’est pas fait lors de la réunion.
Pinocchio,
je comprend bien ta démarche, et je pense qu’on va dans le même sens si l’on privilégie la prévention, le dialogue etc que l’interdiction pure et dure en rendant “coupables” les consommateurs. Mais pour le shit, je suis tout bonnement contre sa légalisation parce qu’elle ne servirait à rien. Les consommateurs sont déjà hors-la-loi, ils le savent, et la plupart s’en foutent. Donc le travail n’est pas à faire au niveau de la loi, selon moi. Quant aux moyens qui manquent, je suis bien d’accord. Mais encore une fois, les moyens ne doivent pas aller forcément dans la répression mais dans l’accompagnement, la prévention, l’aide à ces personnes. Laissons la Hollande faire son tourisme, pourquoi légaliser alors qu’on cherche à avoir de moins en moins de consommateurs? C’était juste là-dessus en fait…
Pour revenir à la clope, c’est la même. La nouvelle loi, je la trouve relativement mal faite de ce point de vue là, et je pense que la plupart des directeurs d’ACM ou de MJ, MQ, etc… n’ont pas changé leur discours ou leurs méthodes par rapport à ça (pour ceux qui en avaient).
ps: dans mon lycée, le “business” se passait partout (coure, salles de classe, devant chez le CPE, etc…). 😆
@ Ludou
S’adapter au contexte est pour moi primordial. Que faire face à l’herbe quand on sait pertinament que le problème dépasse largement une minorité de personnes et que la réglementation est largement disproportionnée par rapport aux moyens que la justice et les force de l’ordre disposent. Dans le lycée où j’étais il y avait constamment du busyness sous le self… L’institution faisait l’autruche, elle contactait les parents des jeunes bad qui finissaient à l’infirmerie!!! On renvoie la responsabilité. Une fois les flics sont venu, ça à fait un scandale! Et puis pas grand chose…
Légaliser d’autres drogues? Ben je crois que les autres drogues ne concernent pas la même proportion de la population. Mais rendre les toxico délinquants… Quoi qu’il en soit je ne crois pas que ce soit une solution!!!! Et quand on légalise ça ne veut pas dire qu’on lâche l’affaire du point de vue éducatif. L’alcool est légal parce que très implanté culturellement. L’herbe ne l’est pas autant peut-être, mais je crois qu’elle commence à tenir ça place. Au point quand même que l’on puisse noter un effet touristique dans les pays qui l’ont légalisé.
pinocchio a écrit:
Je ne dis pas que l’addiction biologique n’existe pas, mais la place prépondérente qu’on lui donne est à mon avis bien trop importante, et surtout pour les jeunes fumeurs.
Dans mon propos je ne cherche pas à classer la dépendance psychologique par rapport à la dépendance physique.
Je part simplement du fait (scientifiquement établi) que le manque de nicotine entraine des symptômes physiques, qui peuvent parfois être préjudiciables à la vie en collectivité et au bon déroulement du séjour pour un jeune (agressivité par exemple).
C’est donc cette aspect que je prend en considération pour me montrer pragmatique, et c’est à ce besoin physiologique que je cherche à répondre.
En faisant cela, je ne nie pas les autres aspects de la dépendance à la nicotine, je dis juste que c’est cet aspect le plus important dans ma décision. 🙂
kerellec a écrit:
Bonsoir,
des jeunes fument dans vos centres sans que les parents ne soient au courant, et celà ne vous dérange pas ?Quelques soient vos trucs et astuces, il me semble que vous outrepassiez quelque peu vos prérogatives…
On ne fume pas dans un endroit public.
Ni enfants, ni adultes.
Et encore moins si les ENFANTS ont entre 10 et 14 ans…et que les parents ne sont pas au courant.
Quel parent ou quel organisme vous soutient dans cet démarche ?
1000 excuses si je vous parait vindicative, mais je suis étonnée d’entendre de tels propos…
Ne sommes nous pas sensés être un relais entre les parents et les jeunes…les colos ne doivent pas être ( à mon sens ) un lieu ou l’enfant ou l’ado vient ” foutre le bazar” et faire là ce qu’il ne peut faire ailleur.Enfin, à mon humble avis.
Pourquoi avant 14 ans ce serait pire, ou plutôt, pourquoi ça serait moins grave à partir de 14 ans ?
On ne parle pas de fumer dans un lieu public, mais bien à l’extérieur…
Pour ma part je m’occupe plus de la réalité de chaque jeune que d’être un relais entre les familles et eux… D’ailleurs je ne me considère pas comme un relais des parents.
Je me considère comme un adulte référent, qui propose un projet auquel les parents sont libres d’adhérer ou pas en inscrivant ou pas leur enfant.
Ca ne me choque pas de laisser fumer un jeune sans que ses parents le sache… Dans la mesure où tous les parents savent que je laisserai fumer (dans un cadre précis) les jeunes qui en auront le besoin, ce qui peut inclure le leur sans qu’ils ne le sachent précisément… Et oui, un jeune c’est un individu à part entière, pas la propriété de ses parents. Il a le droit de vivre sa vie sans leur rendre des comptes sur absolument tout.
Par contre, soyons biens clairs : je combat les méfaits du tabagisme et je trouve dommage qu’un jeune fume dans le dos de ses parents.
Mais c’est justement si j’allais les informer que je penserai sortir de mes “prérogatives”.
Autre précision : quand je laisse fumer les jeunes, je parle aussi avec eux dans le but de les faire réfléchir sur leur dépendance, ses conséquences sociales, financières, esthétiques, etc…
Et j’espère toujours réussir à les faire diminuer leur consommation, voir arrêter un jour. Je pose une référence, une “petite graine”, qui peut-être leur servira. 🙂
pinocchio a écrit:
Juste pour finir sur l’adaptation au contexte. Il y a des trucs bien plus trashs que ça sur et même sur les colos. Et respecter la loi en voulant agir avec certains publics relève de l’irréalisable. Avoir une loi complètement décalée avec la réalité c’est la meilleure façon pour que son dépassement soit banalisé. Combien de gens fument de l’herbe sans se définir comme délinquants? Combien de gens qui sont en état d’ébriété régulièrement sur la voie publique ont conscience qu’ils enfreignent la loi??? Elle n’aurait pas eu le droit de fumer dans la législation, je la dénonce aux flics???!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! On est où?!!!
je suis d’accord avec ça pinocchio, mais UNIQUEMENT POUR LA CLOPE. Car attention, avec ce genre d’argumentaire, on finit par adapter les lois aux désirs de la société (désirs souvent non maîtrisés et coupé de toute responsabilité pour l’avenir!!!). Tu donnes l’exemple de la drogue. Si on légalise certaines drogues, à quand les autres?
La loi, ça doit être réfléchi et pas juste répondre à une demande des citoyens parce qu’on est en démocratie et que c’est eux qui décident de tout… non?
Je répète que pour la clope, et pour d’autres choses aussi, je suis d’accord: la loi est en décalage total avec la réalité (ou le réel, je ne sais plus, l’oiseau à plumes m’a embeurré l’esprit).
Juste pour finir sur l’adaptation au contexte. Il y a des trucs bien plus trashs que ça sur et même sur les colos. Et respecter la loi en voulant agir avec certains publics relève de l’irréalisable. Avoir une loi complètement décalée avec la réalité c’est la meilleure façon pour que son dépassement soit banalisé. Combien de gens fument de l’herbe sans se définir comme délinquants? Combien de gens qui sont en état d’ébriété régulièrement sur la voie publique ont conscience qu’ils enfreignent la loi??? Elle n’aurait pas eu le droit de fumer dans la législation, je la dénonce aux flics???!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! On est où?!!!
@Kerellec
Qui a dit que les jeunes fumaient dans un endroit public? Ben oui ça veut aussi dire ça s’adapter aux jeunes et au contexte. Il y a ce qu’interdit la loi et il y a ce qu’elle permet!
Ouais dès le premier jour je pourrais me fritter un bon coup avec la jeune de 13 ans qui fume. Surtout qu’elle est super disposée a discutter, c’est sa troisième colo de l’été et les animateurs ça lui fait pas peur… Et j’en suis content, c’est déjà ça! Tu lui dis rentre chez toi? Ne fumes pas? C’est beau les illusions. Et c’est une posture vâchement constructive.
Je te souhaite bonne chance. Tu vois à la fin je l’aurai peut être pas fait arrêter de fumer. Mais si je réussi à ce qu’elle se sente à l’aise dans le groupe et avec les anims je suis content. Ca n’a pas été le cas avec elle, si vous voulez tous savoir.