C’est le sujet du numéro hors-série n°44 de la revue Politis de septembre 2006.
Le sujet est travers des enquêtes et des entretiens : Salah Amokrane, fondateur de Tactikollectif, Clémentine Autain, adjointe au maire de Paris chargée de la jeunesse, François Bon, auteur , Yves Guerre, fondateur d’Arc-en-Ciel-théâtre et membre du CNAJEP, et Jean-Claude Richez de l’ INJEP.
Présentation reprise du site du ministère de la culture :
Qu’est-ce que l’éducation populaire ? D’où vient-elle ? Qu’est-elle devenue ?, interroge Thierry Brun dans son éditorial. Car si l’on définit assez précisément le terme ” éducation “, le terme de ” populaire ” est plus polysémique … Et de rappeler rapidement quelques étapes clefs : le rapport de Condorcet sur l’organisation générale de l’instruction publique (1792), l’émergence des classes ouvrières issues de l’industrialisation au XIXè siècle qui verra se développer des cours, des sociétés, des mutuelles, des coopératives… et la création de grandes associations (la Ligue de l’enseignement en 1866)… Après ce bref, mais utile, historique, il nous invite à analyser ce qu’elle est aujourd’hui : ” … une réalité hétérogène “, marquée par des évolutions, des transformations, des conflits entre grandes fédérations et jeunes associations… Ce qui permet une grande diversité et un renouvellement.
Au fil de ces pages, à travers des contributions et des entretiens avec des acteurs sur ses multiples déclinaisons, et des reportages sur ses différents champs d’intervention (culture, social, réseaux d’échanges de savoirs, ruralité, formation, animation…), se profile un mouvement diversifié et renouvelé.
Cahier central : Le guide 2006 de l’éducation populaire.
Il n’existe pas d’annuaire complet des associations de jeunesse et d’éducation populaire. Certains de ces mouvements sont marqués par l’histoire, d’autres sont méconnus… Politis propose ici un aperçu des membres du Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep – http://www.cnajep.asso.fr ). Créé en 1968, ce comité défend ” la nécessité d’une éducation globale et permanente, qui entraîne la reconnaissance d’un domaine de l’éducation populaire et du développement culturel “.