Semastien a écrit:
On peut parler d’échec, mais parfois cela ne relève pas de la pédagogie employée, mais plus de la pathologie psychologique de l’enfant.
Et là on est pas des super-héros.
J’aime beaucoup cette analyse que tu dit si bien. On oubli souvent que même si on a été au bout des choses, nous sommes pas toujours responsable d’un échec. Si l’enfant fait ses choix en fonction de ses envies (donc en position d’acteur de son temps libre), ne sommes nous pas dans une démarche d’accompagnement de l’enfant? On peut mettre en place des moyens pour que celui-ci puisse aboutir à ses choix.
Un enfant qui à envie de taper dans le ballon toute la journée, ce n’est pas forcément parce que c’est la faute de l’animateur, c’est peut être que cet enfant à envie tout bonnement de jouer avec ses copains et imiter/imaginer des grands moments footballistique.
C’est tout l’accompagnement qui est derrière qui pour moi est important. Au moment où l’enfant est libre de ses choix, où on n’impose pas un planning à son équipe, mais que l’on demande malgré tout de faire des propositions, chaque enfant y trouvera sa place (enfin on peut le penser).
ludoue dans mon ancien centre pour l accompagnement a la scolarite et le clsh je me suis basee quasi uniquement sur les methodes freinet…
😀
– Non je ne connais pas toutes ces méthodes
– Non je ne connais pas une méthode qui parle spécifiquement du problème posé
Mais
– Dans l’application concrète faites dans les écoles, des solutions ont dû se dégager pour pas mal de pblms, et peut-être est-il pertinent d’aller faire un tour dans une de ces écoles.
– Comment veux-tu faire “dans les règles de l’art” des séjours avec des enfants véritablement acteurs de leurs vacances sans s’intéresser plus en détail que ça aux précurseurs du genre, qui, s’ils n’ont pas consacré de chapitre au joueur de carte ont peut-être dans leur philosophie une manière évidente de faire.
Et puis, réponse toute personnelle : Si l’enfant ne se met pas en danger, ni ne met en danger les autres, tant d’un point de vue physique que moral ou affectif, et qu’on estime avoir tenté toutes les approches adéquates pour le faire décoller de son jeu, cela le regarde.
On peut parler d’échec, mais parfois cela ne relève pas de la pédagogie employée, mais plus de la pathologie psychologique de l’enfant.
Et là on est pas des super-héros.
Semastien a écrit:
Si j’étais directeur, j’essaierais de m’inspirer des applications concrètes qu’il est fait des “pédagogies actives” dans les “écoles différentes” (Cousinet, Décroly, Freinet, Holt, Montessori, Neill, Oury, Steiner…).Par bien des manières ils ont déjà dû répondre à pas mal de problématiques.
sans doute… tu connais ces méthodes? y en a-t-il une que tu trouves particulièrement pertinente pour le problème posé et que tu voudrais nous expliquer ? Non parce que à part Montessori, je n’ai pas prévu de lire ces pédagogues-là dans mes 50 prochains auteurs… 🙁
😀 :thx: d’avance
Si j’étais directeur, j’essaierais de m’inspirer des applications concrètes qu’il est fait des “pédagogies actives” dans les “écoles différentes” (Cousinet, Décroly, Freinet, Holt, Montessori, Neill, Oury, Steiner…).
Par bien des manières ils ont déjà dû répondre à pas mal de problématiques.
crevette76 a écrit:
le post coule dans les limbes…ça intéresse si peu de gens ?
je suis aussi dépité que toi… mais peut-être que les combats legislativo-judiciaires sont plus passionnants 🙁
Ce qui ne m’empêche pas d’y réfléchir puisque la question du moment chez moi… mais difficile question! dès que j’ai le début d’un commencement de réponse, je viens poster immédiatement :cass:
Ludou, plonge dans ses bouquins 😀
le post coule dans les limbes…
ça intéresse si peu de gens ?
ludou91 a écrit:
On ne va pas quand même faire une croix sur la culture, l’éveil à la nature, ou tout autre type d’activité formidable sous prétexte que l’enfant n’en a pas envie “parce qu’il ne sait pas ce que ça va lui apporter”??
…et donc : comment l’enfant peut-il être amené à savoir “ce que ça va lui apporter” ?
ça aussi c’est une question intéressante, non ?
deja cadeau
merci beaucoup Crevette pour tout ça. Il y a beaucoup de choses extrêmement intéressantes, d’autres qui me font un peu bondir, mais je n’ai pas fini de tout lire (j’ai du lire une bonne vingtaine de page déjà… mal à la tête).
Deux questions (qui n’attendent pas forcément de réponse précise):
– comment faire si un gamin ne souhaite, par exemple, que jouer aux cartes toute la journée (j’ai connu ça, mais vraiment il était acro!)? J’adore les jeux de cartes, je peux y passer des heures. Mais là il ne veut vraiment rien faire d’autre! On va faire des jeux de carte tout le temps pour lui faire PLAISIR (mot que je retrouve souvent mais qui reste assez flou)??
– Il y a l’exemple de Nicolpele qui dit qu’entre la visite du colisée à Rome et la piscine, la grande majorité va choisir la piscine… Donc moi quand j’exprimais ma retenue face à la “sacro-sainte liberté de choix de l’enfant”, j’avais en tête des exemples de ce type, à savoir des activités qui peuvent à première vue ne pas attirer les enfants, mais qui peuvent leur apporter beaucoup à tout point de vue (et je parle pas seulement des visites de musée ou autre). Comment faire en sorte que le moment entre la proposition de l’activité “rebutante”* et l’activité** en elle-même ne soit pas un “calvaire” ou une source de frustration pour l’enfant…? On ne va pas quand même faire une croix sur la culture, l’éveil à la nature, ou tout autre type d’activité formidable sous prétexte que l’enfant n’en a pas envie “parce qu’il ne sait pas ce que ça va lui apporter”??
Bon voilà je me pose cette question (entre beaucoup d’autres)
Sur ce, je vais dormir, bonne nuit 😀
*à première vue
** enrichissante au final
c’est quoi un séjour qui rend l’enfant auteur et acteur ?
comment faites vous pour motiver les enfants ?
ça donne déjà des idées de ce qui s’est dit
EDIT
les cvl des espaces de projets ou des lieux de consommation ?
groupe de parole – conseil d’enfants
l’éveil au respect
… je sais, ça fait beaucoup, mais c’est un sujet passionant qui peut faire débat et demander de nombreuses explications (d’autant plus qu’il n’y a pas comme beaucoup de fois UNE bonne solution)
ah mince, et moi qui suis le premier à dire de chercher avant de poster… 🙁
En même temps y a p’tètre des trucs à dire vu le débat dans l’autre poste… et ça remonte à combien de temps à peu près?
Salut Ludou :coucou:
Oulà vaste question !
Cette discussion a déjà eu lieu mais je ne la retrouve pas. 🙁 Je me souviens même qu’elle était très animée. :cass:
et si…. on ouvrait un nouveau sujet pour parler de tout ça??? non parce que moi ça m’intéresserait d’échanger sur les manières dont on peut rendre les enfants “acteurs de leur vacances” (je reprend la formule consacrée à dessein). Vous connaissez ma position actuelle (cf ici) par rapport aux fameux “thèmes”, mais j’aimerai bien qu’on parle un peu du COMMENT faire pour que les enfants puissent “construire” leur séjour selon leurs envies, leurs attentes, leurs passions??? Comment sortir de la “boîte à idée” (je vois les sourires sur vos lèvres!! :content: )??
Perso, j’ai toujours essayé de concilier les attentes et surtout les demandes des enfants avec le type de séjour dans lequel ils se trouvaient, mais je pense qu’on peut aller plus loin dans la manière de le leur faire exprimer par exemple (oula pas très française ma phrase!). Bref, quelles sont vos méthodes ou vos pistes de reflexion??
:thx: