Bonsoir,
désolée de répondre si tard mais j’ai eu une semaine assez chargée :).
Donc, concernant la question de l’interculturalité je me suis mal exprimée je vais donc réexpliquer de manière plus cohérente la situation (situation qui a évolué faute d’effectif suffisant au sein du centre de loisirs et donc de manque d’enfant pour mettre en place le projet):
Ma directrice m’a expliqué que le thème fil rouge de la semaine était l’interculturalité, projet qui est tombé à l’eau comme je le disais par manque d’enfants.
J’avais donc réfléchi sur le sujet et avais souhaité mettre en place un projet de correspondance avec un établissement à l’étranger.
Pourquoi la correspondance en particulier?
Parce que j’en gardais de très bons souvenirs à l’école primaire et que je trouvais que l’échange épistolaire à travers le mail-art c’est quand même chouette même si on écrit pas un roman.
Après le blog c’était une manière d’initier les enfants au journalisme et de rendre la vie de leur centre de loisirs plus visible aux autres établissements et pourquoi pas de permettre des échanges inter-centres en France ou ailleurs ( j’avais aussi conçu une série de jeux qui permettait de faire ce journalisme, comme le Rallye-Journalisme et d’autres petites idées ludiques).
Selon moi, terrain glissant… Si il y a une “sorte” de culture, elle serait plus régionale que nationale…
Au niveau nationale, on peut avoir un patrimoine culturel, mais parlé de “culture française”, je suis sceptique. Il y a un risque de ne plus être dans le culturel, mais de tourner au cliché, ce qui est bien différent.
Sur ce que tu me dis là je suis assez d’accord avec toi et je ne pense pas avoir forcément pris le sujet dans le bon sens, après il faut dire que quand j’ai écrit mon premier mail j’étais encore (et que je suis toujours) dans la construction de mon projet d’animation.
Merci en tout cas de m’avoir permis de prendre du recul sur le sujet, je reposterai quand j’aurai un peu avancé sur le projet d’échange car ça me tient très à coeur.
PS: Concernant la fin de l’histoire j’ai fini par démissionner à cause du surplus de pression. Ma directrice me lâchait plus, l’ambiance était détestable et c’est délicat d’animer dans l’angoisse.
Avec le recul j’ai bien compris ce qui m’était reproché, j’ai réussi à évoluer mais je pense qu’il y a d’autres manières de faire progresser un animateur, notamment le dialogue d’égal à égal ainsi qu’une certaine bienveillance parce que ce que nous faisons c’est un travail profondément humain. Les rapports même dans le travail c’est quelque chose qui doit se faire avec un vrai respect mutuel.