Les ACM, idiots utiles d’une société en péril

  • Ce sujet contient 69 réponses, 13 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par solleana, le il y a 14 années et 4 mois.
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  • #122888
    solleana
      @solleana

      Sur le sport:

      Là encore on assiste encore et toujours à une généralisation de la vision professionnelle au sport en entier.

      La vision dominante ce n’est pas contrairement à ce que tu crois de s’attaquer au sport de haut niveau, la vision dominante c’est la tienne et celle de XXX c’est à dire de différencier le bon sport du mauvais sport (c’est un peu le sketch des inconnus sur la chasse!). Y’aurait les gentils amateurs et les méchants professionnels qui seraient totalement obnubilés par le fric et la haine de l’autre pendant que nos gentils joueurs de sous préfecture aimeraient jouer pour le plaisir sans aucune volonté de domination et de gain. Cette vision là est absolument fausse! Ou bien on faut su sport à savoir une activité physique institutionnalisé, réglementée dont le but est de désigner un champion, un vainqueur (je résume!) ou bien on JOUE ou on pratique une activité physique. Or les amateurs de foot et de bière font du sport!

      Dans ces petits clubs, la compétition (qu’on appelle la championnite) est bannie c’est à dire que par exemple dans l’école de foot(6-13 ans) il n’y aura aucune compétition .

      C’est formidable ton club! Moi tous les clubs que je connais il y a des catégories débutants, poussins, benjamins… Par ailleurs, les écoles de foot sont généralement affiliées à la FFF et les gosses n’ont dieu que pour Zidane, Thierry Henry (moins maintenant!) et le meilleur joueur de l’équipe locale, allez comprendre pourtant ils font une activité différente si on vous écoute. Alors pourquoi s’identifient ils à ceux là?

      je ne sais pas mais néanmoins on ne peut pas nier le fait que le sport étant pratiqué en groupe va favoriser la socialisation.

      Justement ce n’est pas sûr, bien des chercheurs montrent que le sport favorise l’agressivité contrairement au jeu mais aussi que le sport crée une solidarité ou une socialisation basée sur la lutte contre l’autre, contre l’adversaire, tu comprendras que la construction de la solidarité en référence à la volonté de dominer l’autre n’est pas très vertueuse… C’est la solidarité des groupes de mâles réactionnaires qui sont soudés par la haine de l’autre… comme chez les militaires, les groupuscules violents…

      Je connais des entraineurs sportifs pour jeunes, qui ,au dela de l’entraînement, s’interessent aux résultats scolaires des enfants, discutent avec les familles etc.

      Je connais des entraîneurs sportifs de jeunes qui au delà des entrainements se prennent pour le père des gosses, qui tripotent les gamines dans les vestiaires et discutent en même temps avec les familles alors qui a raison? Il y aussi ceux qui font des remarques sur le poids des jeunes filles, ceux qui laissent les nanas se faire violer en stage d’entraînements, ceux qui se taisent sur le bizutage des jeunes sportifs ceux là ne demandent pas non plus d’argent…

      Il y a aussi les jeux sportifs ou pré-sportifs. appellez cela sport ou pas, cela n’a pas une grande importance,

      Si justement ça en a une grande!

      elle lui permet de se mettre en valeur, de lui faire connaître les qualités de l’autre.

      Faut vraiment n’avoir jamais foutu les pieds dans un vestiaires pour raconter de telles âneries!

      le sport étant pratiqué en groupe va favoriser la socialisation.

      La chasse aussi c’est pratiqué en groupe… ça favorise la socialisation? Les supporters sont aussi en groupe quand ils se donnent rendez vous sur des parkings désaffectés pour s’éclater le front à coup de baramine… c’est socialisant?

      Sur le reste:

      Qu’on le veuille ou non, un ACM est “politique”. Et on trouve de tout bien sur, de l’extrême droite à l’extrême gauche. Mais pouvons nous dire que l’un est mieux que l’autre ?

      Euhhhhhh… OUI OUI OUI…
      Franchement, on frôle la pensée dangereuse là quand même… Le racisme, l’antisémitisme qui sont des composantes essentielles de la pensée d’extrême droite ne sont pas respectables et doivent être combattues de façon extrêmement virulente et ce n’est pas la banalisation que tu proposes ici qui nous aide beaucoup dans cette lutte. Encore une fois, le manque d’intelligence politique et de culture politique aboutit à ce genre de déclaration imbéciles et proprement scandaleuses pour un responsable “éducatif!”.

      Pour simplifier : hier, parler de conception, d’intellectualisation du travail d’animateur, c’était avoir en face de soi des gens qui s’intéressaient. Qui essayaient de comprendre. Et d’échanger. Aujourd’hui, essayer d’échanger avec des animateurs sur une réflexion minimale, c’est les agresser, les voir pleurer sur leur pauvre petite personne.

      Parfaitement d’accord avec cela! Hier, on pouvait avoir aux CEMEA des Deligny, des Copfermann, des Fraenkel aujourd’hui il ne reste que des technocrates du projet et des bureaucrates de l’activité. Va parler de pédagogie nouvelle, active, de Freinet, des pédagogie institutionnelle avec tes anims on va rigoler 5 min. Essaye de trouver un animateur de plus de 20 ans en animation volontaire… Il n’y a plus ce profil de mecs ou de nanas ayant voyagé, traine leur tronche un peu partout capables de prendre en charge des mômes en les repsectant, fumer un joint et des clopes et assumant de picoler une bière sans se demandent s’ils passent pour des alcoolos! Tu vois le profil? Les joints aujourd’hui ils les fument en cachette et ils boivent des shooters dans leur tente anim… si, si tu devrais aller vérifier!

      Avec les enfants, les concepts, il faut avant tout les vivre, et non juste les dire. On est pas face à un être intellectuel avec qui on va échanger des concepts toute la journée.

      Je sais pas si c’est avant tout! Pour moi le travail de la pensée est directement un travail sur soi même et en tant que tel un travail de terrain, de soi même comme terrain et donc terrain avec les autres. Par contre, il est bien certain que la méthodologie du projet n’est pas une théorie ni une pensée mais une technique qui a remplace celle des nœuds, des marionnettes, du vivre!

      Des anims qui respectent les enfants, leur accordent un jardin secret, s’inquiètent que chacun puisse avoir un endroit où ranger ses affaires, gardent les secrets vraiment secrets, j’en ai vu. Et ils étaient nombreux.

      C’est un autre niveau du débat, ça se sont des nounous maternantes et bienveillantes, on te parle d’animateurs qui pensent que leur objectif est de disparaître en tant qu’éducateur, qui ne se croient pas indispensables en tout lieux et encore moins essentiels et qui structureraient un projet autour du développement de ce vivre entre enfants. Franchement des séjours comme ça j’en ai jamais vu (et je n’ai pas la prétention de le faire)mais tu dois avoir surement beaucoup de chance! En fait certains croient faire alors qu’en fait dans la réalité ils ne s’agit que de mesurettes et trucs ou astuces bidons!

      De nos jours je ne dis pas que tout soit parfait loin de la, mais tout cela est heureusement terminé.

      La réalité est contradictoire mais tout ce dont tu parles XXX a été remplacé par un discours pseudo éducatif qui fait du neuf avec du vieux. On ne fait plus de lever au drapeau, on met juste un tube de l’été pour les faire venir manger! On ne fait plus de marche de 5 heures l’après midi, on fait des sports fun, de même qu’en général on n’interdit plus aux ados de ne pas sortir le soir mais la société globale les incite à “baiser” ou à se refaire le pénis ou les lèvres (celles du bas!) pour être plus efficaces dans l’acte sexuel! Effectivement la société évolue laisse plus de liberté en même temps qu’elle réprime de façon plus insidieuse et plus fine!

      #122889
      Quentin35
        @quentin35

        Le fait que je fasse de l’animation (en tous types de structures d’accueil depuis 1986) ne me permet pas de faire à quelqu’un, que je connais pas, ce genre de remarque qui laisserait sous-entendre que cette personne serait moins en mesure de pouvoir s’exprimer, ou que que son expertise serait moins pertinente que la mienne.

        Je ne mets pas en doute ton expertise. Tu tiens simplement des propos sans ambages, tellement tranchés que j’en suis venu à m’interroger pour savoir si cet argumentaire était fondé sur des constats ou s’il relevait d’un acharnement pur et dur contre les ACM. Je me méfie beaucoup des caricatures et n’apprécie pas non plus les raccourcis hasardeux. Mettre tous les ACM à la même enseigne ou parler de “tares” concernant ces accueils est quelque peu simpliste. Si ce genre de procédé permet d’asseoir ton propos, il n’en reste pas moins qu’il est réducteur. J’ai comme l’impression d’un procès à charge… Lorsqu’on est profondément attaché à l’animation, dont les ACM sont une composante historique, il est difficile de la voir ainsi traînée dans la boue par un constat tronqué qui occulte une partie du fonctionnement actuel de bien des ACM.

        Pour ce qui est de tes comparaisons avec Tony Duvert, fais la aussi très attention à ce que tu dis. Pour des gens qui travaillent dans l’animation, cette allusion est plus que très très déplaisante.

        Tu as parlé de “femelles toutes-puissantes”, Tony Duvert a quant à lui employé l’expression de “matriarcat tout-puissant” dans un de ses ouvrages. Cela ne veut pas dire que je considère que tu souscris à l’ensemble des propos de Tony Duvert. J’estime simplement que ses propos comme le tien, concernant les mères, est caricatural. Désolé si la comparaison t’a froissé, ce n’était pas le but.

        Si ton but est que l’on en vienne à s’insulter, alors ne tourne pas autour du pot. C’est avec grand plaisir que j’échangerais sur ce registre.

        Si c’est une invitation, je la décline poliment. Tu pourras m’insulter seul. Il me semble qu’il y a des points bien plus intéressants dont on peut continuer à débattre sur ce post.

        J’ai vu des colos où il y avait 5 rassemblements par jour, j’ai même vecu une colo( une seule) avec lever des couleurs et revu des dortoirs tous les matins, sieste obligatoire( eh oui, ils ont besoin de se reposer ces petits)

        Ce que tu décris, et vu les années de référence, correspond au déclin des considérations hygiénistes et sanitaires dans les colonies de vacances. Leur organisation relevait effectivement d’un emploi du temps ultra-cadré. Toutefois, je pense qu’on retrouve cette même charge d’emploi du temps dans certains ACM aujourd’hui pour d’autres raisons : nécessité de faire toutes les activités présentées en brochure pour se prémunir de parents procéduriers ; occupation permanente des enfants par crainte qu’ils s’ennuient ; etc.

        #122893
        moilapa
          @moilapa

          XXYYZZ : ce que tu dis est intéressant, mais je ne n’y répondrais pas ; Ce qui m’intéresse à présent ici, ce n’est plus le débat.

          #122894
          moilapa
            @moilapa

            Oui enfin, on est dans un sujet sur les ACM… Donc si tu appuies ta démonstration sur tes expériences en villages-vacances, qui ne sont pas soumis à la meme réglementation, excuse-moi de penser de façon sclérosée…

            Oui… Il te suffisait de lire ce que j’avais écrit :

            Mais dans la mesure où l’on parle d’animation sous la coupe JetS, le législateur a répondu à la place de l’anim’. Pour bon nombre de ces “animateurs” (on ne devrait d’ailleurs pas parler d’animateur, trouver un autre nom) un seul enfant en face c’est déjà trop.
            Cela pose un problème dans des systèmes d’animation où l’on peut avoir seul animateur face à soi une centaine d’enfants; Mais là encore cela renvoie à une réflexion sur son travail. D’où découlera l’organisation adéquate. On peut être seul animateur face à 100 enfants.
            Comme dans un sujet parallèle, le problème n’est pas l’enfant. C’est l’animateur.

            Je parle en 1) des structures dépendant de JetS
            en 2) d’autres systèmes (que JetS donc) d’animation où l’on peut être animateur seul face à 100 enfants.
            Soit par exemple ici les villages vacances.
            Pour répondre tout bêtement à ta remarque sur le nombre d’animateurs par enfants. Et démontrer que ce n’est pas là le problème. CQFD
            Et pour mieux souligner les tares de ce type d’accueil, que ce soit les claé, les clsh, les colos…

            Pour écrire ça, je me demande si tu as souvent travaillé dans des ACM comme animateur
            Le fait que je fasse de l’animation (en tous types de structures d’accueil depuis 1986) ne me permet pas de faire à quelqu’un, que je connais pas, ce genre de remarque qui laisserait sous-entendre que cette personne serait moins en mesure de pouvoir s’exprimer, ou que que son expertise serait moins pertinente que la mienne.
            Essayons de ne pas être méprisant. Et evite ce genre d’argument discourtoi qui n’a d’autre but que de vouloir limiter la parole de l’autre.

            Pour ce qui est de tes comparaisons avec Tony Duvert, fais la aussi très attention à ce que tu dis. Pour des gens qui travaillent dans l’animation, cette allusion est plus que très très déplaisante. Si ton but est que l’on en vienne à s’insulter, alors ne tourne pas autour du pot. C’est avec grand plaisir que j’échangerais sur ce registre.

            #122896
            XXYYZZ
              @xxyyzz

              moilapa a écrit:
              les actions n’ont jamais eu aussi peu de sens qu’aujourd’hui. Les animateurs n’ont jamais eu aussi peu de capacité de réflexion sur leur travail.
              Cette époque d’engagement devait être remplacée par une époque de professionnalisation et de bénévolat… on a optenu une totale confusion à tous les niveaux; Et dans lequel, à son petit niveau, l’animateur est totalement égaré.
              Cette époque où on avait pas besoin d’écrire sur un papier ce que l’on mettait en place sur le terrain, n’était pas une période “d’activisme”.

              Ah ce passé! La nostalgie! Tout était mieux avant; mais c’est bien sur!
              Et bien mes constats sur le terrain, me font penser que non.
              J’ai été animateur en colo entre 1963 et 1969. J’ai commencé ma formation BAFD en 1978 En ces années la, l’activisme, non seulement existait, mais était pire qu’aujourd’hui.
              Activités à tout prix, pas de choix des enfants, surtout ne jamais les laisser seuls, marcher par deux et en rang tout le temps y compris pour traverser la cour. J’ai vu des colos où il y avait 5 rassemblements par jour, j’ai même vecu une colo( une seule) avec lever des couleurs et revu des dortoirs tous les matins, sieste obligatoire( eh oui, ils ont besoin de se reposer ces petits), j’en passe et des meilleures.
              De nos jours je ne dis pas que tout soit parfait loin de la, mais tout cela est heureusement terminé.
              Maintenant je pesnse qu’a force de renforcer l’aspect éducatif des ACM, on a tendance à oublier que les enfants sont aussi la pour s’amuser et pour pratiquer des activités qu’ils ne pourraient pas faire chez eux.
              Pads plus tard qu’hier j’ai rencontré une collégue directrice qui m’a expliqué que les ados et cles parents de son séjour, étaient surtout satisfait d’avoir pu pratiquer des activites qu’ils n’auraient jamais pu pratiquer sans le camp d’ados.

              Pour simplifier : hier, parler de conception, d’intellectualisation du travail d’animateur, c’était avoir en face de soi des gens qui s’intéressaient. Qui essayaient de comprendre. Et d’échanger. Aujourd’hui, essayer d’échanger avec des animateurs sur une réflexion minimale, c’est les agresser, les voir pleurer sur leur pauvre petite personne.

              la il ne faut pas généraliser. Dans mes débuts j’ai vu des animateurs qui , sous la contraine de directeurs, charchaient à occuper les enfants,c’est tout; les réflexions que tu cites étaient rares et la plupart des dirlos ne s’y intêressaient pas. Par contre tout le monde trouvait logique de travailler 6 jours sur sept, de se réveiller tres tôt le matin et de dormir vers 1 h du matin.
              Aujourd’hui ceux qui pleurent le font pour leurs horaires de travail, les pauses etc.
              Quant à la capacité et la volonté d’échanger sur des refèxions minimales, cela existent, pas chez tout le monde ,loin de la, mais plus que dans les années 60. MMoi même j’avoue que je ne me posait pas trop de question.

              ]
              Cette fragilité fait qu’ils ne sont par exemple pas en mesure d’être dans un engagement militant. Ils ne sont pas en mesure d’accepter cette idée du don, de l’autre qui n’est pas soi !

              Oui là je susi d’accord , mais l’engagement militant ne vient pas au départ; le militantisme demande une certaine maturité, de voir des exemples. A cet égard le role de directeur ou d’anim plus rassis peux avoir de l’importance. Sans bien sur qu”il y ai de contrainte.

              Cette idée de “temps contraint” telle que tu la présentes me semble tout à fait pertinante. Elle est peut être l’erreur n°1 de l’animateur : croire que l’animation tourne autour de lui, de sa personne. quand il devrait oeuvrer à sa disparition. Et non être au service de l’enfant-consommateur, comme je l’ai lu sur le forum hier.

              Je suis évidemment d’accord avec l’idée, mais la encore je pense que l’évolution dans ce domaine n’est pas négative.

              le problème est surtout qu’il y a derrière l’idée que la présence de l’animateur permet d’éviter l’accident.

              Non. Pas d’accord; Au delà de ce prétexte grossier, c’est un soucis de contrôle, de pouvoir. Du même l’ordre que les agissements incestueux de parents qui ne cessent de demander à leur enfant si “il a une petite copine”, qui fouillent ses affaires, qui achètent sur internet un kit pour démasquer l’utilisation de drogues, qui lisent les journaux intimes…
              C’est encore une fois l’incapacité de ces adultes à s’effacer, à laisser vivre l’enfant. Cet un fantasme, celui de contrôler l’autre dont on pense qu’il nous appartient.
              Il n’y a rien de sécuritaire là-dedans. C’est même le contraire dont il s’agit.

              Je pense tout de même que les deux aspects existent. On ne peut, à mon sens, nier l’aspect sécuritaire. De nombreux animateurs ont peur de l’accident et des conséquences qui pourraient en résulter pour les enfants mais aussi pour eux.
              Mais la volonté de pouvoir controler l’autre, de posséder le controle et le pouvoir est aussi réelle de la part de certains animateurs.
              On retrouve aussi cela de la part de certains formateurs BAFA,vis à vis des stagiaires.
              Edit : je rajoute un passage, auquel je souscrit entièrement, du dernier message de Quentin.
              Nous ne partageons pas le même constat. C’est peut-être dû au hasard des expériences de chacun ? Des anims qui respectent les enfants, leur accordent un jardin secret, s’inquiètent que chacun puisse avoir un endroit où ranger ses affaires, gardent les secrets vraiment secrets, j’en ai vu. Et ils étaient nombreux. Des vilains petits canards, il y en a, mais de là à dresser un tableau aussi sévère…

              C’était les remarques d’un vieux militant des colos . Je ne parle que des colos, accueils de loisirs, ACM, et pas du tout de l’animation professionnelle.

              #122903
              Quentin35
                @quentin35

                Tu penses d’une façon sclérosée: ce n’est pas parce que je suis seul animateur avec 100 enfants que je suis seul adulte !!!!!!!!!!
                J’explique ça sur ce post :
                https://archive.planetanim.fr/modules/new … id=115204#forumpost115204

                Oui enfin, on est dans un sujet sur les ACM… Donc si tu appuies ta démonstration sur tes expériences en villages-vacances, qui ne sont pas soumis à la meme réglementation, excuse-moi de penser de façon sclérosée… c’est surtout qu’on ne parle pas de la même chose. Je connais relativement peu d’ACM qui associent les parents à sa vie, hormis sur des fonctionnements alternatifs qui restent rares. En ce sens, le village-vacances a peut-être ses avantages mais ce n’est pas l’objet du débat.

                Le principal défaut que je ferais à toutes ces formes d’accueil enfants, c’est le huit-clos animateurs-enfants.

                Pour écrire ça, je me demande si tu as souvent travaillé dans des ACM comme animateur… Ou alors, tu es mal tombé et tu généralises hâtivement.. Bien des ACM sont déjà ouverts sur l’extérieur. Historiquement, c’est d’ailleurs leur origine : au début des années 1900, le pasteur Comte de Saint-Etienne faisait partir des enfants des villes à la montagne. Ils étaient hébergés par des parents nourriciers, qui les faisaient participer aux tâches quotidiennes. Bien que cette forme d’accueil soit différente de nos colos actuelles, j’y vois une origine qu’il est important de rappeler.

                Après, je suis d’accord qu’il y a plusieurs types d’ouverture… Si elle consiste à faire découvrir un milieu naturel (la montagne à des enfants de Lille par ex), c’est un premier pas mais insuffisant. Il est beaucoup plus intéressant de développer des relations avec les habitants, de s’imprégner du mode de vie, de découvrir les coutumes… Mais c’est un travail de longue haleine, qui s’entreprend généralement sur le long terme. La durée des colos réduit parfois à néant toute tentative en ce sens.

                Je ne reviendrais pas sur cette “espace privé, intime” des enfants chaque jour bafoué par les adultes. Sur l’impossibilité pour les enfants de vivre cet entre-enfants, cet apprentissage de la démocratie.

                Nous ne partageons pas le même constat. C’est peut-être dû au hasard des expériences de chacun ? Des anims qui respectent les enfants, leur accordent un jardin secret, s’inquiètent que chacun puisse avoir un endroit où ranger ses affaires, gardent les secrets vraiment secrets, j’en ai vu. Et ils étaient nombreux. Des vilains petits canards, il y en a, mais de là à dresser un tableau aussi sévère…

                Et non en cloisonant les enfants dans la crêche livrés à des femelles toutes puissantes, les vieux dans leurs hospices,…

                Ton discours sur les femelles toutes puissantes ressemble fort à certains passages des livres de Tony Duvert. C’est quelque peu caricatural.

                #122912
                moilapa
                  @moilapa

                  Pour le coup, c’est toi qui a pas compris ce que je dis :

                  Tu pourras être seul face à 100 gamins pour faire un jeu dehors, c’est possible. Mais il faudra bien que tu interviennes quand la petite Marie se sera blessée. Que feras-tu alors des 99 autres ? A trop tirer sur la corde, on finit par réduire la qualité des animations et user les animateurs, alors que tu te bats pour leur donner de meilleures conditions de travail dans un autre post.

                  Tu penses d’une façon sclérosée: ce n’est pas parce que je suis seul animateur avec 100 enfants que je suis seul adulte !!!!!!!!!!
                  J’explique ça sur ce post :
                  https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=11081&forum=37&post_id=115204#forumpost115204

                  Dans le groupe que je vais faire naître, il y a des enfants, des ados, des parents, grands-parents, des moins de 6 ans… La gestion du grand groupe n’est pas un problème. Le problème peut à la rigueur venir du fait qu’on me mette une animatrice dans les pattes… Le groupe s’auto-gère, comme dans un petit village. Il n’a pas besoin de moi pour vivre et avancer. Il n’a pas besoin d’un animateur omniprésent et omniscient. Peu importe que la petite Marie se soit fait un bobo. Je peux même ne pas être là quand ça se passe. Et l’enfant est bien plus en sécurité dans ce groupe qu’entre les mains d’animateurs.

                  Paradoxalement, c’est dans un type de structure que l’on pourrait croire le plus éloigné des considérations de sens, de pédagogie, que je retrouve les possibilités d’action les plus riches : les campings et villages vacances. Et non en clsh, colo…

                  Le principal défaut que je ferais à toutes ces formes d’accueil enfants (en dehors de la présence des animateurs), c’est le huit-clos animateurs-enfants.
                  C’est nuisible à l’enfant livré à ces animateurs médiocres, à cet enfermement. Je ne reviendrai pas sur cette “espace privé, intime” des enfants chaque jour bafoué par les adultes. Sur l’impossibilité pour les enfants de vivre cet entre-enfants, cet apprentissage de la démocratie.

                  Pour ce qui est de la compréhension de l’enfant par exemple (d’où va découler nos actions) : Sans voir vivre cet enfant au sein de sa famille, on n’aura qu’une action limitée, qu’une compréhension limitée de cet enfant. Sans un temps d’observation de cet enfant dans un autre contexte de sa vie.
                  De la même façon que l’on s’aperçoit quand on intervient dans une classe sur une école où on a aussi passé des mois dans la récréation avec les enfants, que le maître n’a accés qu’à une infime partie de ces enfants-élèves.

                  Je reviens sur cette intellectualisation de l’animation : l’idée que l’on veut défendre, aussi noble soit-elle, n’a aucun intérêt si on est pas capable d’entrer en contact avec les enfants, si on est pas capable d’animer. Avec les enfants, les concepts, il faut avant tout les vivre, et non juste les dire. On est pas face à un être intellectuel avec qui on va échanger des concepts toute la journée.
                  On a juste oubié dans cette “animation professionnelle” qui n’a rien de professionnelle ce que c’était l’animation ; on a les animateurs qui vont avec un tel procédés : incapables et inutiles. Voir dangereux.

                  Pas du tout d’accord… Contrairement à l’idée répandue qui veut qu’un animateur peut tout faire avec un simple bout de ficelle, je pense que la question des moyens (humains, matériels, financiers…) est indissociable de cette réflexion. Ce qu’on peut faire avec une équipe de 4 animateurs pour 24 enfants, on ne peut pas le faire avec 2 animateurs seulement.
                  Le problème n’est pas de multiplier les animateurs incompétents ! Mais d’ouvrir ces accueils sur la vie ! Sur la cité ! Non pas multiplier les encadrants inéficaces, mais de multiplier les possibilités de rencontres de l’enfants. Les jeunes, les vieux, les enfants entre eux sans adulte… Et non en cloisonant les enfants dans la crêche livrés à des femelles toutes puissantes, les vieux dans leurs hospices,…

                  Le problème de l’animation aujourd’hui, ce sont les animateurs; Et les différents systèmes d’accueil (de garde)

                  #122917
                  Quentin35
                    @quentin35

                    C’est une vision eronnée de l’évolution de l’animation : parce que depuis les années 80 et cette “formidable idée de “la méthodologie de projet”, la “professionalisation” de l’animation, on voudrait croire qu’il y a un avant et un après s’agissant de réflexion sur l’enfant, sur ses actions et sur “l’activisime” de ce qui est proposé.

                    Je n’ai peut-être pas été suffisamment clair… Quand je parle d’activisme, je fais référence au fait de multiplier les temps d’activités régis par les adultes, qui fait que l’animation se réduit à une succession d’activités souvent individuelles, sans forcément de lien entre elles, et ne laisse plus de temps pour des moments comme les rapports entre enfants, les jeux spontanés, le repos. Au vu de mes lectures, j’en conclus qu’il y a effectivement eu un virage dans les années 80. Quand je parle “d’enfants d’hier”, je fais référence aux enfants qui ont fréquenté les ACM dans les deux dernières décennies. Après, je ne célèbre pas non plus un âge d’or supposé de l’animation. Le discours “c’était mieux avant”, je m’en méfie particulièrement.

                    Mais comme tu le démontres toi-même, le problème n’est pas à centrer sur le nombre d’enfants mais sur la réflexion de son travail. Cet exemple de lacets étant parlant.

                    Pas du tout d’accord… Contrairement à l’idée répandue qui veut qu’un animateur peut tout faire avec un simple bout de ficelle, je pense que la question des moyens (humains, matériels, financiers…) est indissociable de cette réflexion. Ce qu’on peut faire avec une équipe de 4 animateurs pour 24 enfants, on ne peut pas le faire avec 2 animateurs seulement.

                    Avec 4 anims :
                    – Anim1 part en forêt avec 5 enfants qui souhaitent chercher du bois pour faire un feu de camp
                    – Anim2 s’entretient seul à seul avec le p’tit Marcel, qui a un coup de cafard
                    – Anim3 est au labo photo avec 10 enfants
                    – Anim4 est en cuisine avec 8 enfants pour préparer le repas

                    A noter que l’anim2, une fois qu’il aura reboosté le p’tit Marcel, sera toujours disponible pour l’emmener rejoindre la forêt. Une fois ceci fait, il sera disponible pour épauler un collègue, préparer son animation ou tout simplement se reposer.

                    Avec 2 anims :
                    – Anim1 part en forêt avec 12 enfants, même ceux qui n’avaient pas envie
                    – Anim2 est en cuisine avec 12 enfants, dont le p’tit Marcel qui chiâle et qu’on finit par mettre dans un coin

                    D’où découlera l’organisation adéquate. On peut être seul animateur face à 100 enfants.

                    C’est le discours de grosses structures d’animation, que tu combats par ailleurs… Continue à répandre cette affirmation partout, et tu ne seras pas surpris d’avoir de moins en moins de moyens sur le terrain, pendant que l’argent dégagé va profiter au personnel du siège.

                    Tu pourras être seul face à 100 gamins pour faire un jeu dehors, c’est possible. Mais il faudra bien que tu interviennes quand la petite Marie se sera blessée. Que feras-tu alors des 99 autres ? A trop tirer sur la corde, on finit par réduire la qualité des animations et user les animateurs, alors que tu te bats pour leur donner de meilleures conditions de travail dans un autre post.

                    #122922
                    moilapa
                      @moilapa

                      Absolument pas d’accord avec toi :

                      Les animateurs d’aujourd’hui sont les enfants d’hier, qui ont fréquenté les ACM à une période où l’activisme était (est toujours ?) roi.

                      C’est une vision eronnée de l’évolution de l’animation : parce que depuis les années 80 et cette “formidable idée de “la méthodologie de projet”, la “professionalisation” de l’animation, on voudrait croire qu’il y a un avant et un après s’agissant de réflexion sur l’enfant, sur ses actions et sur “l’activisime” de ce qui est proposé. Cette notion elle-même est encore une des tartes à la crème de l’animation. Non seulement ce n’est pas vrai, mais c’est aujourd’hui l’exact contraire que l’on retrouve sur le terrain de l’animation : les actions n’ont jamais eu aussi peu de sens qu’aujourd’hui. Les animateurs n’ont jamais eu aussi peu de capacité de réflexion sur leur travail.
                      Cette époque d’engagement devait être remplacée par une époque de professionnalisation et de bénévolat… on a optenu une totale confusion à tous les niveaux; Et dans lequel, à son petit niveau, l’animateur est totalement égaré. Je ne vais pas redire ce que je dis de cet “animateur d’aujourd’hui”. Voir post où on échangeait sur ce que serait un “animateur de qualité”.

                      Cette époque où on avait pas besoin d’écrire sur un papier ce que l’on mettait en place sur le terrain, n’était pas une période “d’activisme”.
                      En ce temps où l’animateur avait le temps d’expérimenter l’animation, la vivre, vivre ce rapport à l’enfant, prendre du plaisir à jouer avec les enfants… tout cela était bien plus riche de sens que ce qui est proposé aujourd’hui. Ce qui faisait la richesse de ces temps, c’était l’échange autour de ces temps, quelque soit la capacité de réflexion de l’animateur. Avec toutes les richesses qui en découlaient sans que l’animateur en soit conscient forcément. L’intuition pouvant alors au fil des années faire place peu à peu à une intellectualisation de ses actions. Le système d’aujourd’hui inverse ne peut pas marcher : il ne marche pas. L’animation aujourd’hui, et pour les autres raisons que j’énumère depuis quelques mois, est d’une telle médiocrité que ces animateurs réellement capables d’animer sont une denrée très rare que l’on s’arrache. Qu’ils se présentent comme Bafa, BPJEPS…

                      Pour simplifier : hier, parler de conception, d’intellectualisation du travail d’animateur, c’était avoir en face de soi des gens qui s’intéressaient. Qui essayaient de comprendre. Et d’échanger. Aujourd’hui, essayer d’échanger avec des animateurs sur une réflexion minimale, c’est les agresser, les voir pleurer sur leur pauvre petite personne.
                      On a aujourd’hui affaire à des jeunes qui ont les capacité d’enfants d’une autre époque : dans ce que j’énumère ci dessous (en premier lieu en question d’autonomie). On a affaire à des jeunes qui en sont à un stade de penser qui aurait dû être dépassé à 4-5 ans, sur la frustration, sur leur rapport aux autres, au monde. Cette fragilité fait qu’ils ne sont par exemple pas en mesure d’être dans un engagement militant. Ils ne sont pas en mesure d’accepter cette idée du don, de l’autre qui n’est pas soi ! Ce qui fait par exemple que ce CEE est une machine à endoffer.

                      Cette idée de “temps contraint” telle que tu la présentes me semble tout à fait pertinante. Elle est peut être l’erreur n°1 de l’animateur : croire que l’animation tourne autour de lui, de sa personne. quand il devrait oeuvrer à sa disparition. Et non être au service de l’enfant-consommateur, comme je l’ai lu sur le forum hier.

                      Et les animateurs ne sont pas forcément à blâmer dans l’histoire. Dans ton discours, on se demande quand même où sont les responsables de l’organisme et le directeur de l’ACM… N’ont-ils pas un rôle formateur
                      Oui. Je vais préciser, en dehors du fait qu’en tant que simple animateur Bafa m’on point de vue est plutôt “centré” : quand je parle “d’animateurs” ici, je parle de toute “la chaîne”. Le directeur du claé ne me semble pas plus en mesure d’agir que l’animateur (il n’est après tout qu’un animateur avec 2 ou 3 ans d’expérience) Sur ce noeud “autonomie”, le problème de l’animateur et de son autonomie, au niveau du directeur c’est le problème de sa capacité à créer la possibilité d’autonomie pour ceux de son équipe. Sans même gratter du côté de son autonomie à lui…
                      S’agissant des organisateurs, les problèmes sont autres. Mais pour ça, y’a d’autres débats où je m’exprime largement sur le sujet.

                      D’autre part, la question du taux d’encadrement est ici importante. Généralement, les anims font à la place des enfants parce qu’il faut aller vite… Or, plus d’anims, c’est la possibilité de prendre plus de temps : plutôt que de faire 20 lacets à la chaîne, on peut prendre le temps d’expliquer aux enfants comme les faire. D’où une question qui renvoie à la politique de l’organisateur.

                      Oui. Le nombre d’enfants est une variable du problème. Mais s’agissant des “billes” avancées par Jetty sur le sujet, il me semble qu’il y ait matière à se demander où veut en venir la personne.

                      Mais comme tu le démontres toi-même, le problème n’est pas à centrer sur le nombre d’enfants mais sur la réflexion de son travail. Cet exemple de lacets étant parlant.
                      Mais dans la mesure où l’on parle d’animation sous la coupe JetS, le législateur a répondu à la place de l’anim’. Pour bon nombre de ces “animateurs” (on ne devrait d’ailleurs pas parler d’animateur, trouver un autre nom) un seul enfant en face c’est déjà trop.

                      Cela pose un problème dans des systèmes d’animation où l’on peut avoir seul animateur face à soi une centaine d’enfants; Mais là encore cela renvoie à une réflexion sur son travail. D’où découlera l’organisation adéquate. On peut être seul animateur face à 100 enfants.

                      Comme dans un sujet parallèle, le problème n’est pas l’enfant. C’est l’animateur.

                      le problème est surtout qu’il y a derrière l’idée que la présence de l’animateur permet d’éviter l’accident.

                      Non. Pas d’accord; Au delà de ce prétexte grossier, c’est un soucis de contrôle, de pouvoir. Du même l’ordre que les agissements incestueux de parents qui ne cessent de demander à leur enfant si “il a une petite copine”, qui fouillent ses affaires, qui achètent sur internet un kit pour démasquer l’utilisation de drogues, qui lisent les journaux intimes…
                      C’est encore une fois l’incapacité de ces adultes à s’effacer, à laisser vivre l’enfant. Cet un fantasme, celui de contrôler l’autre dont on pense qu’il nous appartient.
                      Il n’y a rien de sécuritaire là-dedans. C’est même le contraire dont il s’agit.

                      #122924
                      Quentin35
                        @quentin35

                        Pas sûr non plus que l’enfant puisse encore trouver dans les accueils des temps où il n’est pas sous la coupe des adultes, et des temps où on “l’aide à agir seul”. Et même pas sûr du tout.

                        C’est pourtant bien le cas. Impossible de quantifier le phénomène pour autant, c’est surtout fonction des expériences antérieures de chacun. Mais ces lieux existent, même si ce sont surtout les projets mis en avant par l’équipe d’animation qui sont déterminants plus que les lieux en eux-mêmes. Ca reste toutefois minoritaire, j’en conviens.

                        Pour rebondir sur ce que tu dis, je suis souvent amusé de lire dans les projets péda la notion de “temps libre”, qui vient généralement s’intercaler entre l’activité de l’après-midi et la douche (je parle ici des colos). Terrible aveu en filigrane : le reste de la journée est du “temps contraint” par l’adulte. Preuve qu’effectivement, bien des enfants vivent sous la coupe des adultes en ACM.

                        C’est même quelque chose d’absent de la grande majorité des lieux où je suis passé : pas seulement sur le côté “besoin maladif des adultes d’être toujours présents, d’avoir toujours les enfants sous leur regard”

                        Tu sais que c’est devenu tellement habituel comme façon de faire que certaines ex-DDJS, dans leurs instructions départementales, stipulent que les enfants doivent être sous le regard permanent d’un adulte ? Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un “besoin maladif” : le problème est surtout qu’il y a derrière l’idée que la présence de l’animateur permet d’éviter l’accident. Alors que je suis persuadé qu’un enfant à qui on laisse un espace de liberté défini saura l’utiliser correctement sans se mettre en danger, ni mettre les autres en danger.

                        mais aussi par l’incapacité des animateurs : leur manque de formation, de réflexion et leurs capacités très limitées en animation, font qu’il est plus facile de faire à la place que de faire faire.

                        C’est un peu radical comme présentation. Et les animateurs ne sont pas forcément à blâmer dans l’histoire. Dans ton discours, on se demande quand même où sont les responsables de l’organisme et le directeur de l’ACM… N’ont-ils pas un rôle formateur ?

                        D’autre part, la question du taux d’encadrement est ici importante. Généralement, les anims font à la place des enfants parce qu’il faut aller vite… Or, plus d’anims, c’est la possibilité de prendre plus de temps : plutôt que de faire 20 lacets à la chaîne, on peut prendre le temps d’expliquer aux enfants comme les faire. D’où une question qui renvoie à la politique de l’organisateur.

                        Et plus ça va, plus ce constat est vrai en animation. C’est une épidimie dans le sens où ces animateurs limités deviennent pour certains les formateurs qui vont encadrer les Bafa… et former d’autres animateurs à l’image de leurs grandes limites.

                        Les animateurs d’aujourd’hui sont les enfants d’hier, qui ont fréquenté les ACM à une période où l’activisme était (est toujours ?) roi. Ils n’ont pas forcément eu de références adultes intéressantes, n’ont pas eu l’occasion de voir leurs anims déployer des trésors d’imagination, se sont contentés d’être animés plutôt qu’être à l’origine des animations, etc. Peut-on leur jeter la pierre ? Ils reproduisent ce qu’ils ont vécu, parfois sans recul critique au début… A nous peut-être, formateurs ou directeurs, de leur proposer une autre voie ?

                        #122926
                        moilapa
                          @moilapa

                          Pas d’accord. Je ne vois pas en quoi les idées de Neill ne s’accorderaient pas à un rapport 1 adulte-30 enfants.

                          Pas du tout d’accord même !

                          L’approche si particulière de Neill, cette expérience si différente des autres ” grandes utopies” qui ont fait l’histoire de l’éducation nouvelle, sont sans doute les plus propices à justement se libérer de cette “contrainte” (de pensée…) adulte-nombre d’enfants. La liberté de l’organisation de cette “utopie vécue” est pour moi le contre-exemple que j’aurais pu opposer à cette idée qu’il peut y avoir là un problème !!!!

                          Qu’est ce qui dans la pensée, l’organisation de Neill te fait dire ça ?

                          Comment voir dans cette pensée libertaire visant à faire disparaître en partie l’adulte l’exemple dans l’éducation nouvelle du problème du nombre d’enfants par rapport à l’adulte ???

                          Pourquoi ce choix justement de Neill dans ce cas-là ??????

                          #122927
                          jetty
                            @jetty

                            Un exemple parmi d’autres les idées de Neill dans son libres enfants de Summerhill.

                            #122930
                            moilapa
                              @moilapa

                              D’accord… mais quelles idées parmi l’éducation nouvelle ne te semblent pas pouvoir être mises en pratique avec 30 gamins ?

                              #122931
                              jetty
                                @jetty

                                Salut Moilapa,

                                Je répondais au post de Shaa, j’imagine, après je peux me planter, que ces grandes idées dans son esprit sont relatives aux idées d’éducation nouvelle

                                Bonne journée à tous

                                #122932
                                moilapa
                                  @moilapa

                                  Ce post part un peu dans tous les sens…

                                  Je suis d’acord avec le constat de Solleana sur le sport. Et je ne confonds pas “amateurisme” et “professionnalisme”. Et, je ne me permettrais pas de parler à sa place, mais je ne crois pas que Solleana face cette confusion non plus. La différence, elle est pour moi entre “sport” et “pratique d’une activité physique” (merci le forum de m’avoir permis d’évoluer). Si cette confusion existe, c’est sur le terrain de la pratique, sur la confusion des objectifs des clubs sportifs accueillants jeunes et adultes. sur l’idée d’émancipation du départ, notamment lorsque des politiques ont encouragé la pratique du “sport” pour le peuple, la confrontation avec la culture… Ce qui fait qu’une grande majorité de fédérations sportives ne font plus partie de l’éducation populaire.

                                  L’imbécilité ne s’arrête pas à cette frange minime du “professionnalisme”.
                                  Une partie de foot dans une cours d’école avec des gamins de 8 ou 10 ans, est déjà porteuse de tous ces maux.

                                  Jetty :Sauf qu’ avec un adulte pour 30 gamins de niveau hétérogène c’est un peu difficile de mettre en pratique ces grandes idées

                                  De quelles grandes idées tu parles ?

                                  Gerger : Parce que l’argent et les taux de remplissage sont trop souvent la première vocations de ces centres. Mais comment faire autrement ?
                                  J’ai du mal à croire que l’on puisse écrire cela : l’argent première vocation des accueils d’enfants !!!!!!!
                                  Pourrais-tu développer sur cette idée de “vocation” ?
                                  Parce que si cette idée Pour qu’un accueil existe, il faut d’abord qu’il soit “rentable”me semble facile à comprendre, parler de vocation… là je ne suis plus ???

                                  Je reste persuadé (…) que toute expérience de vie en collectivité est bonne à prendre.
                                  Evidemment pas d’accord avec cette affirmation : ni la prison, ni les phénomènes de bandes et d’entraînement dans la violence (c’est pas de ma faute, j’ai fait comme les autres), ni les réunions “politiques” d’extrème droite, ni la vie dans une secte, ni certains clubs sportifs … ne sont des expériences “bonnes à prendre”.
                                  Peux-tu développer cette afirmation qui me semble très très “limitée” ?

                                  Je vous rejoint tout à fait quand vous dites que l’adulte doit être un accompagnateur et non un guide. Il doit être à la disposition des enfants, sans les contraindre à un modèle défini par l’adulte. Maria Montessori le disait très bien, “l’enfant demande à ce qu’on l’aide à agir seul”. Et quel que soit le séjour, l’enfant trouvera toujours des temps (plus ou moins long selon la pédagogie mise en place) ou cet adage sera vrai.
                                  Bin, moi je te rejoints pas vraiment dans ta façon de nous rejoindre. (de la même façon que je ne rejoints que d’une façon très limitée les idées de montessori)
                                  D’accord sur cette idée d’adulte accompagnant. Sur le “adulte à la disposition des enfants”, pas sûr d’être d’accord. Pourrais-tu préciser ? Je ne crois pas qu’il faille remplacer une époque où l’enfant était à la merci des adultes avec notre époque actuelle de l’enfant-roi et des adultes aux ordres des enfants. Je ne suis pas à disposition des enfants : je suis dans cet échange ni au dessus ni en dessous (et là je parle de l’échange, de ce temps de rencontre, et non d’autres situations où en tant qu’adulte je suis bien au dessus : “C’est moi l’adulte et toi l’enfant. Je suis plus vieux que toi, j’ai vécu plus longtemps et j’ai des connaissances que tu n’as pas. Je suis en partie là pour te protéger et protéger les autres. Donc, dans ce cas-là, tu fais ce que je te dis parce que…”)

                                  Pas sûr non plus que l’enfant puisse encore trouver dans les accueils des temps où il n’est pas sous la coupe des adultes, et des temps où on “l’aide à agir seul”. Et même pas sûr du tout. C’est même quelque chose d’absent de la grande majorité des lieux où je suis passé : pas seulement sur le côté “besoin maladif des adultes d’être toujours présents, d’avoir toujours les enfants sous leur regard”, mais aussi par l’incapacité des animateurs : leur manque de formation, de réflexion et leurs capacités très limitées en animation, font qu’il est plus facile de faire à la place que de faire faire. Et plus l’enfant est jeune et incapable de se défendre contre ces adultes, plus la situation est misérablement préoccupante. Sur ce point là, quoi que tu dises, je ne pourrais être d’acord avec ce que tu avances : chaque jour me prouve le contraire. Chaque occasion, chaque temps organisé dans ces accueils, vont à l’encontre de ce que tu affirmes. Et plus ça va, plus ce constat est vrai en animation. C’est une épidimie dans le sens où ces animateurs limités deviennent pour certains les formateurs qui vont encadrer les Bafa… et former d’autres animateurs à l’image de leurs grandes limites. Idèm concernant les directeurs de structures. Les derniers refuges pour les enfants qu’étaient les cours d’école sont grignotés par ce que qui se fait de pire dans le domaine : les animateurs claé.

                                  Avec comme raison principale, et très facile à comprendre, que des adultes qui ne sont pas autonomes sont incapables d’accompagner des enfants dans l’autonomie.

                                  Et surtout : peux-tu détailler cette affirmation :

                                  Qu’on le veuille ou non, un ACM est “politique”. Et on trouve de tout bien sur, de l’extrême droite à l’extrême gauche. Mais pouvons nous dire que l’un est mieux que l’autre ?

                                  De quelles structures tu parles ? De quels projets politiques d’accueils de jeunes ? Si je peux voir d’un côté quels sont les organismes qui peuvent entrer dans ce constat, j’ai du mal à cerner de quel(s) organisme(s) tu parles dans l’autre cas.

                                  Shaaa : Dans mes réflexions actuelles sur comment faire évoluer ces pratiques collectives et individuelles, l’outil principal est la formation avec toutes ces conséquences. Mais ce serait long à développer et j’y travaille.
                                  C’est dommage parce que ça serait brigrement intéresant.

                                  L’animation est malade des idées mises en place depuis les années 80. L’animation est malade de dérives, “d’intellectualisation non maîtrisée” de “phylosophie de projet”, d’une totale déconnection du terrain et de la réalité de l’animation… qui ont créé des animateurs incapables d’animer, de donner la vie à un groupe, d’écouter et de comprendre l’individu-enfant. Des robots incapables de prendre du plaisir à faire, incapables de prendre des décisions, incapables de créer, d’inventer.

                                  #122933
                                  jetty
                                    @jetty

                                    Ok Shaaa,

                                    “dans l’école, il peut y avoir des grandes idées depuis une centaine d’années et c’est toujours pas rentré dans les pratiques.”

                                    Sauf qu’ avec un adulte pour 30 gamins de niveau hétérogène c’est un peu difficile de mettre en pratique ces grandes idées

                                    #122935
                                    XXYYZZ
                                      @xxyyzz

                                      Là encore on assiste encore et toujours à une généralisation de la vision professionnelle au sport en entier.

                                      Effectivement il est indéniable et incontestable que la vision donnée au plus grand nombre du sport notamment relayé par les médias favorisent la gagne à tout prix.

                                      Néanmoins il existe deux visions du sport: le professionnel et l’amateur.

                                      Avé Matw
                                      Je suis d’accord avec ton message à 90 %.
                                      Il y a ,en effet plusieurs visions du sport. le sport de haut niveau qui à pour objectif, la gfagne à tout prix et entraine surtout l’intérêt financier et économique, qui devient l’intérêt principal. Ici tout est permis .
                                      Il y a aussi, heureusement certains éducateurs qui favorisent l’aspect éducatif du sport, aussi bien pour les qualités physiques qu’il développe que pour d’autres points que tu évoques (socialisation, apprendre à respecter les règles, inciter à faire des choix personnels, respecter l’autre…).
                                      Je connais des entraineurs sportifs pour jeunes, qui ,au dela de l’entraînement, s’interessent aux résultats scolaires des enfants, discutent avec les familles etc.
                                      Il y a aussi les jeux sportifs ou pré-sportifs. appellez cela sport ou pas, cela n’a pas une grande importance, mais cela est fait pour développer certaines compétences.

                                      Dans ces petits clubs, la compétition (qu’on appelle la championnite) est bannie c’est à dire que par exemple dans l’école de foot(6-13 ans) il n’y aura aucune compétition .

                                      Là je suis plus nuancé; la compétition n’est pas forcément à exclure. Mais, à mon avis, compétition ne veut pas dire écraser l’autre. La haine de l’adversaire n’est pas obligatoire. On peut, très bien ensuite, discuter tranquilement , gouter ensemble en parlant d’autres choses. La compétition est aussi une motivation pour le jeune, elle lui permet de se mettre en valeur, de lui faire connaître les qualités de l’autre.
                                      Mais évidemment cela demande du recul pour l’adulte qui aura en charge ce moment.

                                      Le fait que ce soit anti éducatif je ne sais pas mais néanmoins on ne peut pas nier le fait que le sport étant pratiqué en groupe va favoriser la socialisation.

                                      alors oui il y a le sport de la TV on est d’accord qui malheureusement reflète une image telle que tu la décris que nous sommes les premiers à regretter et justement il y a quand même quelques personnes qui essayent de véhiculer une autre image du sport en général.

                                      Le sport tel que tu le conçois, matw, n’est pas anti éducatif, au contraire. Du moins c’est mon avis. J’étendrais l’image du sport que nous regrettons, pas seulement à la télé, mais sur certains stades. Disons le sport de haut niveau en général.
                                      Pourquoi ne pas consudérer les grandes compétitions mondiales ou même natonale, pas comme du sport, mais comme de l’économie, ou des distractions?
                                      Il ya quelques années un commentateur sportif commentait du rugby et du catch. A un moment donné il a demandé que le dit catch, soit rangés dans la caztégorie des variétes et plus du sport. Devant le refus de sa hiérarchie, il a arrété de commenter le catch.

                                      Je m’excuse de m’être éloigné du sujet mais cet amalgame souvent fait entre les deux m’exaspère forcément.

                                      Non tiu n’est pas hors sujet. Dans les ACM, on pratique des activités sportives. Le problème est que certains ( pas tous, heureusement) directeurs et animateurs ne voient pas toujours comme toi et moi le souhaitons.
                                      Tu as raison, il ne faut pas faire l’amalgame entre lesdifférentes conceptions et pratiques du sport.

                                      #122937
                                      Shaaa
                                        @shaaa

                                        jetty a écrit:
                                        “Ce qui est quand même malheureux, qui plus est sur les temps libérés, quand il peut y avoir tant de grandes idées à mettre en place.”

                                        Ah bon, il y a des temps libérés à l’école, c’est nouveau ça ???

                                        Oui c’est sûr quand les politiques se mêlent d’éducation ca donne d’excellents résultats. On en a la preuve par neuf en ce moment….

                                        Tsss ce qu’il faut pas lire

                                        C’était dans le sens : dans l’école, il peut y avoir des grandes idées depuis une centaine d’années et c’est toujours pas rentré dans les pratiques.
                                        Et dans les temps libérés (qui sont distincts, amplement d’accord), il y a aussi des grands discours qui ont des difficultés à se mettre en œuvre.

                                        #122940
                                        matw25
                                          @matw25

                                          parce que le sport est l’outil le plus puissant de diffusion de l’idéologie capitaliste de compétition et de performance. De plus, cela permet faire vivre l’économie sportive, ses moniteurs et infrastructures pour perpétuer sa vie lors des temps morts des saisons sportives. Il n’y a ainsi que très peu de centres ou le sport est critiqué comme étant un outil anti-éducatif visant à la haine de l’autre réduit à une qualité d’adversaire.

                                          Je vais me contenter à commenter ce constat que tu fais du sport qui effectivement me choque grandement. Là encore on assiste encore et toujours à une généralisation de la vision professionnelle au sport en entier.

                                          Effectivement il est indéniable et incontestable que la vision donnée au plus grand nombre du sport notamment relayé par les médias favorisent la gagne à tout prix.

                                          Néanmoins il existe deux visions du sport: le professionnel et l’amateur.

                                          Le cadre amateur se sont les clubs de ville où 90% des éducateurs sont bénévoles. Alors oui je m’excuse à l’avance je risque de parler de ma petite personne mais je vais le faire quand même.

                                          Dans ces petits clubs, la compétition (qu’on appelle la championnite) est bannie c’est à dire que par exemple dans l’école de foot(6-13 ans) il n’y aura aucune compétition .

                                          Je vais juste rajouter que les infrastructures le plus souvent sont aux frais de la ville car lieu public(les stades municipaux aussi).

                                          Le fait que ce soit anti éducatif je ne sais pas mais néanmoins on ne peut pas nier le fait que le sport étant pratiqué en groupe va favoriser la socialisation. Je ne vais pas aller plus dans les détails par manque de temps. Quand à la diffusion de l’idéologie capitaliste je ne commenterai pas et te conseille de revoir les notions de capitalisme.

                                          PS: La haine de l’adversaire n’est pas obligatoire alors oui il y a le sport de la TV on est d’accord qui malheureusement reflète une image telle que tu la décris que nous sommes les premiers à regretter et justement il y a quand même quelques personnes qui essayent de véhiculer une autre image du sport en général.

                                          Je m’excuse de m’être éloigné du sujet mais cet amalgame souvent fait entre les deux m’exaspère forcément.

                                          #122941
                                          gerger
                                            @gerger

                                            Bonsoir,
                                            Je ne partage pas l’avis aussi tranché de certain d’entre vous. Les ACM idiots inutiles d’une société en péril me semble être un constat bien défaitiste.

                                            Idiots, peut être parfois, j’ai moi même connu des ACM à mille lieues de quelconques prétentions éducatives. Pourquoi ? Parce que l’argent et les taux de remplissage sont trop souvent la première vocations de ces centres. Mais comment faire autrement ? Pour qu’un accueil existe, il faut d’abord qu’il soit “rentable” même si cette expression en fera bondir plus d’un. On ne peut pas demander une professionnalisation croissante de l’animation sans en négliger les surcouts inévitables, ce qui aura pour effet, en l’état actuel du système de financement des ACM, la recrudescence des contraintes de “rentabilité” (et donc moins d’adultes, moins formés, moins préparés…). On peut à l’inverse, demander une plus grande prise en compte de la pédagogie par les grandes usines à séjour. Mais cela n’étant pas facilement évaluable, comment vérifier que cela est relativement appliqué ?

                                            Inutiles je ne le croit pas. Je reste persuadé, pour l’avoir vécu en tant qu’enfant, adolescent et aujourd’hui adulte, que toute expérience de vie en collectivité est bonne à prendre. Bien sur, certaines seront beaucoup plus “productives”. Je vous rejoint tout à fait quand vous dites que l’adulte doit être un accompagnateur et non un guide. Il doit être à la disposition des enfants, sans les contraindre à un modèle défini par l’adulte. Maria Montessori le disait très bien, “l’enfant demande à ce qu’on l’aide à agir seul”. Et quel que soit le séjour, l’enfant trouvera toujours des temps (plus ou moins long selon la pédagogie mise en place) ou cet adage sera vrai.

                                            Quant à notre société, elle serait en péril ? Mais qui est l’avenir de cette société, qui la fera vivre d’ici 10 à 15 ans ? Qu’on le veuille ou non, un ACM est “politique”. Et on trouve de tout bien sur, de l’extrême droite à l’extrême gauche. Mais pouvons nous dire que l’un est mieux que l’autre ? Peut être est-ce à nous, en tant qu’organisateur, de porter un projet politique fort, en relation avec nos convictions (qui seront évidement différentes), et annoncé aux parents dans les projet éducatifs et pédagogiques ?

                                            Alors comme toujours, on peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. Je me plait à croire que les “bons” ACM ne sont pas une espèces en voie de disparition. Il ne tient qu’à nous, organisateurs en premier lieu mais également directeur, de défendre haut et fort notre conception de l’éducation populaire, qui comme il y a bien longtemps, se compose de courants différents, mais ô combien complémentaires.

                                          20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 70)
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