balthazaar a écrit:
Pour le fait de sortir du cadre basique de l’animation je parlais du message de Biquet.
Avoir un travail et une réflexion aussi construits au sujet du cannabis et des ados, c’est le travail de quelqu’un qui se positionne en tant qu’éducateur, je trouve.Je dis qu’on est dans des trucs psycho aussi parce que je n’y connais pas grand chose.
t.
Salut bal
Ben oui le petit grain de sel d’éducation qu’on va leur apporter si on peut sur un ou deux séjours …
balthazaar a écrit:
Vous avez évoqué un “malaise profond” qui pousse quelqu’un à fumer, ce malaise porte-t-il un nom? Ou n’est-ce pas aussi une excuse facile?
l.
J’ai personnellement pas évoqué le malaise qui pousse à fumer , mais l’ENORME malaise qui peut résulter d’une consommation quotidienne .
balthazaar a écrit:
Et puis le coup de Biquet de dire “je ne respecte pas mes missions” je trouve ça aussi bancal comme situation. Si on passe quinze ans à ne pas faire ce pour quoi on a été recruté et à mentir dans les rapports d’activité, il faut aussi admettre qu’on ne permet pas à notre hiérarchie de réellement gérer la situation.
Moi en tant que directeur, quand un anim me dit “blanc” par devant, et qu’il fait “noir” par derrière, le jour où je m’en aperçois je le fous dehors. Encore plus lorsqu’il s’agit de travail sur le comportement. Y’a pas de mépris là dedans, simplement le fait que l’employé ne devrait pas décider à la place d’un cadre.
Dans une usine il ne viendrait pas à l’idée d’un fraiseur d’aller de temps en temps en cachette faire de l’encollage sur l’atelier de son collègue… Là c’est un peu le même principe, lorsqu’une politique doit s’installer et évoluer, si on falsifie d’emblée les rapports hiérarchiques, ça risque d’être difficile.
..
La on s’est pas compris , je prend en charge un internat scolaire à l’année , et la se pose le problème d’une hiérarchie absente la nuit, et d’une répression complètement inadaptée .
Si on soupçonnes , on prend sur le fait , on est censé faire un rapport qui amène à un menottage public , et des conséquences judiciaires , aucun suivi sanitaire et surtout psychologique , mes chefs “nettoyent ” le problème.
l’interaction , animation et école agit alors .
J’ai “couvert” des méfaits , d’autres non .
dans tous les cas j’ai agis en mon ame et conscience .
Pour les colos : oui bal , je me méfie énormément des tentatives d’animateurs d’échanger avec ces jeunes cannabisés , …inutile de répéter ce que tu as posté et avec lequel je suis entièrement d’accord .
balthazaar a écrit:
Bon ben voilà faut apprendre que le monde n’est pas que “plaisir immédiat” et que bien rares sont ceux qui y parviennent, même si tout le monde se vante du contraire. Et pour ça il faut apprendre à faire face à ses frustrations, il faut apprendre à être patient, à travailler, à faire des efforts, des concessions, des compromis…
C’est beau ce que tu dis , et étant un ardent chercheur amateur sur les mécanismes du plaisir à l’intérieur du cerveau : j’adhère .
Bon sinon , Ludou a dit un truc que je retrouve plus sur le fait que , ” on a pas la solution , mais on peut trouver des échanges ” c’était un peu ce que je voulais dire .
C’est compliqué , je suis pas éducateur , ni prof , j’ai fait des études , j’ai lu , et j’ai peut être un peu fumé un temps aussi .
Maintenant , aussi bien dans l’EN que dans l’éducation populaire , je tente sur ce point …de les aider … tout simplement.
Sans vouloir apporter ni pour eux , ni pour le forum , des solutions spécifiques .
Bon , on va s’en fumer un avec XWZ …a plus .
Salut Balthazaar,
je suis entièrement d’accord avec toi sur la place de l’anim et de l’éducateur. L’animateur a bien une mission éducative mais différente de l’éducateur (et moins importante quantitativement, sans doute).
balthazaar a écrit:
En ce qui concerne l’histoire de l’exutoire, si tu en connais plus que moi dans le domaine tu peux aussi faire les réponses en entier plutôt que me poser les questions pour me ridiculiser ensuite.
je ne vois pas vraiment à quoi tu fais allusion 😕
Quand je pose des questions, ce n’est pas pour ridiculiser qui que ce soit, ça veut juste dire que je n’ai pas trouvé de réponse claire par moi-même donc je demande les avis autour de moi pour forger mon opinion et élargir la question parfois…
Bon ben voilà faut apprendre que le monde n’est pas que “plaisir immédiat” et que bien rares sont ceux qui y parviennent, même si tout le monde se vante du contraire. Et pour ça il faut apprendre à faire face à ses frustrations, il faut apprendre à être patient, à travailler, à faire des efforts, des concessions, des compromis…
+1
L’animateur a un travail proche de l’éducateur mais ils ne font pas le même travail. Il faut aider tout le monde à faire la différence entre un animateur dont l’objectif est d’animer, et un éducateur dont le rôle est d’éduquer.
Les animateurs qui jouent les éducateurs moi je préfère qu’ils expliquent bien que malgré leur DEFA ils ont un poste d’éducateur par exemple.
Sinon tout le monde s’y perd, et c’est comme ça qu’à chaque fois qu’il y a une crise sociale, une émeute, une zone où il y a trop de tensions humaines, on recrute à la va-vite quelques animateurs qu’on va jeter dans la masse pour apaiser un peu les tensions avec du divertissement. Ben non dans ces cas là il faut recruter des éducateurs et créer des postes durables pour un travail éducatif et sur le long terme. Et si une structure d’éducation spécialisée a besoin d’un animateur alors il doit avoir des missions qui relèvent de l’animation et non de l’éducation spécialisée.
Je ne suis pas pour l’orthodoxie à tous prix au sujet des règlements en général mais là c’est important pour un tas de choses. D’abord mettre les personnes qui ont la bonne formation aux bons endroits, ça permet de faire réellement le travail qu’il faut. Ça évite qu’on dise ensuite “ça ne marche pas”, ça évite les guéguerres des contrats de travail où les structures prennent des personnes moins diplômées parce que ça leur revient moins cher.
Et puis le coup de Biquet de dire “je ne respecte pas mes missions” je trouve ça aussi bancal comme situation. Si on passe quinze ans à ne pas faire ce pour quoi on a été recruté et à mentir dans les rapports d’activité, il faut aussi admettre qu’on ne permet pas à notre hiérarchie de réellement gérer la situation.
Moi en tant que directeur, quand un anim me dit “blanc” par devant, et qu’il fait “noir” par derrière, le jour où je m’en aperçois je le fous dehors. Encore plus lorsqu’il s’agit de travail sur le comportement. Y’a pas de mépris là dedans, simplement le fait que l’employé ne devrait pas décider à la place d’un cadre.
Dans une usine il ne viendrait pas à l’idée d’un fraiseur d’aller de temps en temps en cachette faire de l’encollage sur l’atelier de son collègue… Là c’est un peu le même principe, lorsqu’une politique doit s’installer et évoluer, si on falsifie d’emblée les rapports hiérarchiques, ça risque d’être difficile.
Pour l’histoire sur l’élan vital ça me dépasse clairement là. J’ai pas de formation ni de connaissances en psychologie.
Pour l’bourreau, ben t’es pas obligé de focaliser sur le bourreau. D’ailleurs je suppose qu’un bourreau lorsqu’on est devenu capable de l’écraser on a autre chose à faire que l’écraser vraiment, le mérite-t-il seulement?
De toute façon je préfère ça en tous points à fumer un pétard. Mais moi chuis moi, à chacun de se poser la question, peut-être.
En ce qui concerne l’histoire de l’exutoire, si tu en connais plus que moi dans le domaine tu peux aussi faire les réponses en entier plutôt que me poser les questions pour me ridiculiser ensuite.
A priori comme ça, je pense que c’est largement mieux de pratiquer une activité un minimum sociale, et de devenir actif vis à vis du monde extérieur plutôt que jouer les fatalistes à penser que de toute façon c’est comme ça et fumer pour faire passer le temps.
Et si c’est un problème d’y consacrer toute son énergie eh bien il faut pas y consacrer toute son énergie. On n’est pas obligé d’imaginer des réponses extrémistes à chaque fois.
J’imagine pas une psychanalyse systématique. Je pensais à sortir de chez soi, plus simplement (mais pas forcément pour aller boire ou fumer). Les ados sont soumis peut-être plus que tout le monde à une pression extérieure qui les pousse à agir uniquement en fonction de leur plaisir.
Il y a des restes à l’âge adulte, comme je le disais plus haut, en général on est fier d’être fumeur, et ceux qui ne boivent pas d’alcool ont toujours le droit à quelques moqueries.
Bon ben voilà faut apprendre que le monde n’est pas que “plaisir immédiat” et que bien rares sont ceux qui y parviennent, même si tout le monde se vante du contraire. Et pour ça il faut apprendre à faire face à ses frustrations, il faut apprendre à être patient, à travailler, à faire des efforts, des concessions, des compromis…
balthazaar a écrit:
Pour le fait de sortir du cadre basique de l’animation je parlais du message de Biquet.
Avoir un travail et une réflexion aussi construits au sujet du cannabis et des ados, c’est le travail de quelqu’un qui se positionne en tant qu’éducateur, je trouve.
sans vouloir marcher sur les plates bandes de nos amis éduc, je pense que le travail d’animateur (pas club med hein!) a forcément un aspect commun à celui d’éducateur…
Pour sublimer une frustration, il y a sûrement mille façons de faire, tu fais comment, toi, ludou? Tu ne fumes pas un pétard à chaque fois, si?
le jour où fumer un pétard, c’est sublimer, alors qu’on me prévienne illico! 😆
Quand on est persuadé qu’on vit au milieu d’une bande de blaireaux, la colère peut nourrir une force de travail impressionnante à l’école ou ailleurs. Et la satisfaction de pouvoir ensuite écraser celui qui fut notre bourreau (au sens figuré lol) c’est autre chose à mon sens qu’aller fumer un pétard dans son coin tous les matins avant de partir à l’école.
c’est autre chose, certes, mais est-ce une meilleure façon de régler le problème ? (pour ta santé, oui, mais pour le reste…)
De plus ce sont des activités propres à créer des cercles vertueux. On voit des gens on sort on produit des choses on en découvre d’autres, on a des idées, et pourquoi pas des projets, pour lesquels on va voir du monde, etc.
tout à fait, mais je vois aussi beaucoup de gens pour qui ces activités (sportives, culturelles, artistiques) sont un exutoire et qui pensent que ça leur suffit pour régler leurs conflits intimes… c’est ce qu’on appelle une tâche exaltée, c’est-à-dire s’investir à 100% dans un projet et s’imagine que c’est ça “qui nous sauve”. Mais même en en ayant conscience, on peut tomber dedans (j’en sais malheureusement quelque chose… :-().
Pédagogiquement, j’hésite à dire que c’est l’élan vital qui va conditionner le reste, parce que je vois venir trop facilement l’argument basique en face “et si on n’a pas d’élan vital on n’y peut rien”
si on a pas d’élan, on meurt, donc l’argument ne tient pas. Par contre, l’élan est sans cesse soumis à l’influence des désirs. Il y a les désirs essentiels qui poussent à s’accomplir, à évoluer, et il y a les désirs “accidentels” (souvent matériels ou sexuels) qui sont nécessaires à la vie mais très souvent exacerbés et non maîtrisés. Notre génération a un gros souci de maîtrise de soi, ce que j’ai vécu ce soir a fini de me convaincre (une bande d’ados au théâtre qui avaient ramené des bouteilles de bière -> 1er manque de maîtrise (bon, y a pas que ça j’imagine), et les adultes en face qui réagissent en moralisateur -> 2ème manque de maîtrise).
Pour retrouver un élan “sain” (ou exprimé de manière maîtrisé), il n’y a qu’un seul moyen : se connaître soi-même… (et là le chemin est long!)
Pour le fait de sortir du cadre basique de l’animation je parlais du message de Biquet.
Avoir un travail et une réflexion aussi construits au sujet du cannabis et des ados, c’est le travail de quelqu’un qui se positionne en tant qu’éducateur, je trouve.
Je dis qu’on est dans des trucs psycho aussi parce que je n’y connais pas grand chose.
Pour sublimer une frustration, il y a sûrement mille façons de faire, tu fais comment, toi, ludou? Tu ne fumes pas un pétard à chaque fois, si?
Moi à l’époque où ma classe me traitait de nul en sport (sports co avec un prof idiot etc.) ça m’a donné de la hargne pour m’entrainer encore plus dans d’autres disciplines, comme en sport extrascolaire ou ça a marché à fond. Je me disais “je vaux mieux que ces cons” et j’étais prêt à m’entrainer deux fois plus pour pouvoir me le prouver.
Quand on est persuadé qu’on vit au milieu d’une bande de blaireaux, la colère peut nourrir une force de travail impressionnante à l’école ou ailleurs. Et la satisfaction de pouvoir ensuite écraser celui qui fut notre bourreau (au sens figuré lol) c’est autre chose à mon sens qu’aller fumer un pétard dans son coin tous les matins avant de partir à l’école.
Le sport, les arts, la culture, le travail… ce sont des bonnes voies de repositionnement à mon avis. (et ça tombe bien c’est plutôt proche de nos domaines de compétences)
De plus ce sont des activités propres à créer des cercles vertueux. On voit des gens on sort on produit des choses on en découvre d’autres, on a des idées, et pourquoi pas des projets, pour lesquels on va voir du monde, etc.
Tandis que la sociologie du chichon me semble plutôt se rapprocher d’un cercle vicieux.
Sublimation ou élan vital en premier?
Aucune idée.
Je suppose que l’élan vital prime, car dans le cas contraire c’est ce que les médecins nomment “une dépression”.
Pédagogiquement, j’hésite à dire que c’est l’élan vital qui va conditionner le reste, parce que je vois venir trop facilement l’argument basique en face “et si on n’a pas d’élan vital on n’y peut rien”… Ouais peut-être, en attendant, il faut bien se dire que pour retrouver un peu d’élan vital, ce n’est pas forcément une sinécure et une suite d’assouvissements de pulsions. Ça peut (ça doit sûrement) passer par du travail, des efforts et de l’acharnement.
balthazaar a écrit:
On est dans les trucs psychologiques là lol
Ça sort carrément du travail de l’animateur basique je trouve.
je ne pense pas, toi-même tu utilises la psychologie dans ton message 😉
Pour rester dans l’éducatif, je pense qu’on peut dépasser, voire à transformer une frustration, ça s’apprend.
En l’occurrence la frustration d’avoir à vivre avec des gens et dans une société qu’on n’aime pas, on peut la sublimer en s’en servant pour enrichir son élan vital.
c’est extrêmement intéressant ce que tu dis là!! Peux-tu développer? Quels sont les moyens de sublimer une frustration? Penses-tu que c’est cette sublimation qui enrichie l’élan vital ou que c’est l’élan vital qui permet d’atteindre cette sublimation?
Par contre, on risque de partir en hors-sujet… 😀
“Mais nombre de jeunes se contre-fiche de leur santé. “Le monde est si pourri” qu’on ne veut pas y rester le plus longtemps possible.”
80 % des adultes (en tout cas des parents) pensent comme toi que les jeunes ont cette vision découlant d’une certaine forme de mal-être et de pessimisme en l’avenir…
Mais 80 % des ados pensent au contraire que leur vie est assez agréable et ont une vision optimiste de l’avenir… 😉
—–
Du coup, sont-ils vraiment aussi peu réceptifs qu’on le crois si souvent aux messages sanitaires ?
Il faut bien distinguer ce qu’ils en retiennent… Et ce qu’ils disent en retenir, surtout lorsqu’ils sont en groupes et/ou face à des adultes. 🙂
On est dans les trucs psychologiques là lol
Ça sort carrément du travail de l’animateur basique je trouve.
Vous avez évoqué un “malaise profond” qui pousse quelqu’un à fumer, ce malaise porte-t-il un nom? Ou n’est-ce pas aussi une excuse facile?
Pour rester dans l’éducatif, je pense qu’on peut dépasser, voire à transformer une frustration, ça s’apprend.
En l’occurrence la frustration d’avoir à vivre avec des gens et dans une société qu’on n’aime pas, on peut la sublimer en s’en servant pour enrichir son élan vital.
J’acquiessais (si ça s’écrit comme ça)
mais effectivement, j’aurai pu me ‘taire’, c’était pareil ^
Libertaire a écrit:
🙂
Ça en dit long …
🙂
audepotter a écrit:
Bonjour à toutes et à tous,je voulais entamer une p’tite discussion sur les discours que vous pouvez avoir avec vos ados sur le cannabis…surtout quand ils vous confient qu’ils en fument!!!!!
A vous animateur Jeunesse!!! :thx:
Salut
Après avoir suivi ce débat , qui me rappelle un autre d’il y a quelques temps (avec piotrek – truc- je sais plus-ludou va le retrouver ) et qui peut être intéressant de consulter vu que les intervenants étaient différents .
Je pense qu’un jeune qui se confie à son animateur de cette manière le fait pour l’une ou l’autre de ces deux raisons .
1 :
Soit il en est arrivé à un stade ou il souffre de sa dépendance psychologique et des conséquences sociales qui en découlent .
(baisse de la motivation , légères amnésies , isolement , repli sur soi , paranoïa (peut être justement augmentée par le caractère illégal ) ) .
Dans ce cas et comme cela a été dit , une écoute attentive s’impose .
L’animateur peut être considéré comme celui qui n’est pas le parent (qui n’y comprend rien ) , qui n’est pas le médecin (pas facile de trouver les mots d’un profond malaise ) .
Dans ce cas et comme il a été dit , l’écoute reste primordiale .
Arriver à en parler à quelqu’un qui ne juge pas soulage déjà beaucoup .
Après cette écoute , j’évoquerai (histoire d’échanger ) , mes expériences personnelles (cannabitiques ou non ) , celles de certains amis , camarades de classe , sans juger , mais pour montrer que cela n’arrive pas qu’à lui .
Je dédramatiserai un peu en évoquant les ravages de l’alcool et drogues dures , caractérisés par des conséquences extrêmement dures (dépendance intolérable …etc…) .
Et pour finir je lui signifierai ma totale discrétion et ma constante disponibilité pour en parler .
L’orienter vers des structures spécialisées ? évoquer qu’elles existent , pourquoi pas , tout en précisant que sa souffrance ne nécessite pas une cure , mais un dialogue avec une personne qui sait de quoi elle parle (difficile à trouver ) .
Par rapport au développement mental d’un ado très égocentrique qui est souvent dans un objectif de ” s’identifier à un groupe ” ou justement “être original et attirer l’attention ” , je lui ferai remarquer que dans le deuxième cas il y gagnera en confiance en lui et en connaissance de soi .
“rien de plus marrant que de regarder un groupe de potes défoncés alors que soit même on est clean . ”
On y gagne en prestige , en reconnaissance du groupe (même non avouée par le groupe ) .
2 :
OU il en est au stade ou justement confier à son anim’ qu’il fume , est une gloire personnelle , qu’il nique quelque part la société qu’il va devoir intégrer , qu’il a intégré le groupe des fumeurs et qu’il en est fier .
La , ben , a peu prés le même echange , en lui demandant cependant s’il ne ressent pas quand même quelques effets négatifs sur son comportement , sa socialisation , sans jugement , juste pour qu’il puisse l’exprimer ( de nouveau ,je pense que parler permet de se rendre compte de beaucoup de choses ) .
Mais je rajouterai simplement que dans cette phase ou la pression parentale , scolaire , sociale , est importante sur ce jeune ;
je lui dirai qu’il s’accroche lui même et avec plaisir un boulet au pied qui le ralentira dans son accession au monde adulte …et qui le ralentira dans tout …en fait .
Après j’évoque quand même le stockage des molécules de THC dans les graisses corporelles , le foie , le cerveau , (la l’ado s’en fout) , mais aussi dans les testicules et les ovaires ( la l’ado en pleine période d’expansion sexuelle s’en fout un peu moins ) .
Voila , j’ai pas la science infuse , je pratique cette méthode avec une adaptation systématique à la spécificité du jeune .
Je bosse à l’année avec des ados ou je suis censé être répressif sans discernement , je triche un peu en essayant d’apporter mon grain de sel dans leur développement . J’espère ne pas aggraver les choses .
Je vous invite à lire ” il n’y a pas de drogues douces ” de gabriel Nahas ( un docteur ) , et vous invite à le faire lire à vos jeunes qui savent lire et qui militent pour les “drogues douces “.
Un livre très intéressant sur les aspects psychologiques , sociaux , médicaux , et aussi historiques ( ce qui m’a la plus intéressé ) de la consommation de canna .
A plus
J’ai du mal à imaginer comment un adulte qui trouve le discours de santé ridicule arrive à s’en faire l’écho cohérent lorsqu’il y en a besoin.
Les discours de santé ne sont pas ridicule à mon sens.
Mais nombre de jeunes se contre-fiche de leur santé. “Le monde est si pourri” qu’on ne veut pas y rester le plus longtemps possible. Pour moi, le problème est bien plus profond.
On ne peut pas dire simplement dire “tu abimes ta santé” pour que le jeune arrête. Il aura beau comprendre, ce n’est pas du tout sûr qu’il arrête. Quand le mal est plus enraciné…
Hum… Ben non je ne suis pas d’accord avec ça. Quand on fume, la première bouffée est aussi toxique que les autres et elle provoque autant de cancers.
(et tout le monde ne conduit pas à gauche dans les virages)
Tout juste.
Mais tous les fumeurs ne chopent pas un cancer non plus.
Peu importe, chacun sa limite.
Par rapport aux enfants, je pense que c’est de toute façon un aspect qu’on ne maitrise que très peu. C’est toujours une question de conscience personnelle, de volonté personnelle, d’estime de soi, de gestion du stress, de capacités à subir les injustices de la société, …
Ce n’est pas de simples discours sur la santé qui règlent tout, ça parait évident. On limite la casse avant que les jeunes commencent à fumer, mais sans plus.
et puis manger c’est vital, non? Mais ce n’est qu’un détail…
“fumer est une marque de faiblesse”
Généralement, on dit et on pense le contraire, y compris sur ce forum, faut-il que je recopie la fin du message #47 ?
J’ai du mal à imaginer comment un adulte qui trouve le discours de santé ridicule arrive à s’en faire l’écho cohérent lorsqu’il y en a besoin.
Fumer, manger, courir, conduire, … tout est toujours une question de modération pour ne pas tomber dans l’excès… comme tout !
Hum… Ben non je ne suis pas d’accord avec ça. Quand on fume, la première bouffée est aussi toxique que les autres et elle provoque autant de cancers.
(et tout le monde ne conduit pas à gauche dans les virages)
ludou a écrit:
Salut Libertaire,n’oublies pas que pousser des raisonnements à leur extrémité ne rime souvent à rien et peut vite friser le ridicule. Une argumentation claire et construite (comme tu en as plus l’habitude) est plus convaincante (pour moi en tout cas).
Sur ce, j’vais m’rouler un joint…*
Je fais souvent ça… pousser le raisonnement à son extrème pour y montrer le ridicule, l’aberration, …
Touche ironique que j’apprécie beaucoup.
Fumer, manger, courir, conduire, … tout est toujours une question de modération pour ne pas tomber dans l’excès… comme tout !
lolotte77 a écrit:
Donc Libertaire, à ton discours, ou plutot à tes écrits, tu es pour les joints, c est ca ?Donc, pour toi, fumer un joint, c est pas grave ?
C’est pas grave (mais c’est subjectif ça). Mais c’est pas bon. Si on peut vivre dans ce monde en se passant de tabac, d’alcool, de canna, d’autres drogues, de religion; l’humain en ressort plus grand. C’est certain.
Tout le monde n’a pas cette force et on ne peut pas l’imposer à tou-te-s.
Mais face aux enfants, et aux jeunes, c’est bien de ça qu’on parle ici, non? Bon ben… vous leurs dites quoi aux jeunes? Que fumer “est aussi dangereux que faire du sport, donc comme on fait déjà du sport on peut fumer?”
Fumer c’est mal. Fumer coûte cher (faudra travailler encore plus pour (sur)vivre). Fumer est une marque de faiblesse. Fumer abime son corps.
Mais bon, j’avais jamais vu un discours “Fumer c’est mal, voyeeeez” être réellement efficace. Ou alors temporairement… puis en grandissant, on l’emmerde rapidement.
A partir du moment où un individu se fiche d’abimer son corps, on ne peut plus faire grand chose si ce n’est lui donner l’envie de vivre très longtemps…
Arf…
Donc chuis un vieux réac’ à vouloir “faire croire” aux gens que fumer est mauvais pour la santé des poumons?
Peut-être que pour vous (?) le summum de la prévention c’est d’apprendre aux consommateurs à mieux choisir leurs dealers, à mieux choisir leur marchandise, à rationaliser leur consommation…
Mais il ne faut pas oublier que fumer c’est dangereux pour la santé, je parle aux animateurs pas aux adultes. M’en fous de votre santé vous fumez si vous voulez, vous traversez la route en dehors des passages piétons si vous avez envie. Mais face aux enfants, et aux jeunes, c’est bien de ça qu’on parle ici, non? Bon ben… vous leurs dites quoi aux jeunes? Que fumer “est aussi dangereux que faire du sport, donc comme on fait déjà du sport on peut fumer?”
C’est ridicule…
Donc Libertaire, à ton discours, ou plutot à tes écrits, tu es pour les joints, c est ca ?
Donc, pour toi, fumer un joint, c est pas grave ?
Salut Libertaire,
n’oublies pas que pousser des raisonnements à leur extrémité ne rime souvent à rien et peut vite friser le ridicule. Une argumentation claire et construite (comme tu en as plus l’habitude) est plus convaincante (pour moi en tout cas).
Sur ce, j’vais m’rouler un joint…*
Et de toute façon je n’ai pas envie d’accompagner quelqu’un dans une activité mauvaise pour sa santé. Fumer tue. Fumer provoque le cancer.
Manger trop gras tue.
Manger du chocolat tue.
Conduire tue.
Picoler tue.
Faire du sport tue.
Se droguer tue.
SORTIR DE CHEZ SOI TUE.
A zut, rester chez soi aussi TUE !!
On va aller loin comme ça 😡 [….]