J’ai utilisé le mot “système” mais je pensais à “fonctionnement”.
crevette76 a écrit:
on est donc d’accord que sur un gros effectif, ce système va perdre certains de ses intérêts et devenir plus “risqué”…
Non c’est mon choix personnel, mais concernant le système sans référent (tel que je le conçois) plus l’effectif est important et plus il est “facile” à mettre en place et plus ses intérêts sont decuplés.
Simplement peut-on demander aux anims de connaitre TOUS les enfants du séjours ? Raisonnablement, à partir d’un certain nombre d’enfant c’est un peu utopique…
Non.
Je suis bien d’accord avec toi. Je ne faisais que répondre à l’argument (qui est utilisé à chaque fois concernant le sujet) : “les référents permettent de mieux connaître les enfants”.
Je peux te garantir que sur un séjour jusqu’à 70 participants les anims connaissent tous les participants (séjour de plus de 8 jours). Et ils n’ont pas de bêtes noires ou de chouchous.
Pour moi le collectif ne doit pas exister au détriment de l’individu, mais le but est plutôt de permettre à chaque individu de trouver sa place au sein du collectif.
Entièrement d’accord avec toi.
Je souhaite simplement que tu comprennes que le système de non-référents le permet au même titre sans doute que d’autres systèmes.
En revanche la catégorisation ne le permet pas. Et pour moi le fonctionnement référent est immanquablement une catégorisation.
jongloman a écrit:
Alors déjà les expériences passées me font refuser aujourd’hui les séjours nécessitant 15 anims.
Bon, on est donc d’accord que sur un gros effectif, ce système va perdre certains de ses intérêts et devenir plus “risqué”…
jongloman a écrit:
crevette76 a écrit:
il permet au moins à chaque anim de connaitre une partie des enfants.J’ai beaucoup de mal à comprendre l’intérêt.
Ne s’agit il pas d’une collectivité ?
J’ai de plus en plus de mal à comprendre et accepter les catégorisations de tout genre …
Ce n’est pas de la catégorisation !
Simplement peut-on demander aux anims de connaitre TOUS les enfants du séjours ? Raisonnablement, à partir d’un certain nombre d’enfant c’est un peu utopique… donc, vaut-il mieux que chaque anim puisse au moins connaitre mieux un petit groupe, ou bien que chacun voie tous les enfants tout le temps, mais du coup n’en connaisse aucun plus que par son prénom (et encore !)..?
Pour ce qui est de la collectivité, on est bien d’accord que oui un séjour c’est une collectivité, avec ses avantages et ses inconvénients ; est-ce que cela veut dire qu’on doit toujours fonctionner “groupe” et jamais “individu” ? Je ne pense pas.
Pour moi le collectif ne doit pas exister au détriment de l’individu, mais le but est plutôt de permettre à chaque individu de trouver sa place au sein du collectif.
crevette76 a écrit:
il permet au moins à chaque anim de connaitre une partie des enfants.
J’ai beaucoup de mal à comprendre l’intérêt.
Ne s’agit il pas d’une collectivité ?
J’ai de plus en plus de mal à comprendre et accepter les catégorisations de tout genre …
crevette76 a écrit:
Sans référent, ça veut dire que tu formalises qui est sur telle tache à tel moment (genre planning) ? ou bien sinon ?
C’est effectivement complètement indispensable.
Et ça permet de faire ce que tu sous entendais : aller voir en particulier la personne qui n’a pas suivi son rôle.
Mais bien souvent les dysfonctionnements ne son pas individuels mais collectifs. Ce qui est beaucoup plus facile à résoudre et force (s’il en est besoin) le travail d’équipe.
Ceci dit, cela me parait intéressant de se limiter dans ces échanges de roles aux animateurs d’un groupe (sur une grosse colo, tu fais bien des groupes par tranche d’âge j’imagine..?) ; ou bien alors tes 15 anims sont parfois avec les 12 ans parfois avec les 6 ans ??? Dans ce cas aussi bien en “activité” qu’en vie quot ??
Alors déjà les expériences passées me font refuser aujourd’hui les séjours nécessitant 15 anims.
Sinon une tranche d’âge est considérée dans sa globalité. L’anim qui est “quotidien” va s’occuper au moment des douches à la fois des enfants de 6 ans et à la fois des enfants de 12 ans, idem pour celui qui sera en salle d’activité, …
Le seul cas pour lequel je fais une exception c’est pour les maternels. Ils ont DES anims référents pour la journée. Mais le lendemain ça change.
Pareil pour les activités. Elles peuvent :
– soit être ouvertes à une tranche d’âge définie (ex : grande balade en vélo). Dans ce cas on repropose la même activité à un autre moment pour ceux qui ne pouvaient pas la faire la fois d’avant (ex : petite balade en vélo).
– soit être ouverte à tous si elle convient à tous.
L’important étant de varier et prendre en considération leurs envies pour que chacun s’y retrouve en terme de besoins, rythme, envies, …
Un tel système nécessite bien évidemment d’avoir des animateurs qui acceptent le principe.
L’avantage et de ne pas faire un travail rébarbatif : les rôles changent, les enfants changent, … L’équipe fonctionne, soutient, épaule, …
jongloman a écrit:
Est ce q’un système de référents aurait la pretention de permettre aux adultes de connaître tous les enfants.
Ca me paraît contradictoire ton exemple ? Non ?
Ben non, il n’y prétend pas ; par contre il permet au moins à chaque anim de connaitre une partie des enfants.
Disons que si tout le monde s’occupe de tous, j’ai l’impression que certains enfants peuvent être “oubliés” (un regard plus global sur le groupe, ça peut donner certains enfants qu’on ne remarque quasi pas car ils sont “noyés dans la masse”)
Dans un système non référents ler responsabilités n’aparaissent pas de but en blanc “brutalement”. On est pas mis devant le fait accompli. Les responsabilités on les partage avec les autres membres de l’équipe.
dans l’esprit, je suis ok ; mais sur le terrain, cela ne donne-t-il pas des problèmes du genre “ben je sais pas moi, c’était pas moi…” “heu, on avait dit qu’il fallait commencer les douches plus tôt pour pouvoir faire ce truc là, mais personne a commencé, pis moi j’étais en train de finir mon acti…” ?
Tu préfères les former par l’erreur ?
C’est incroyable cette espèce de confiance sans faille que vous avez ! La confiance n’exclut pas le contrôle.
Certes, et un système de référent permet un contrôle clair : c’est untel qui est chargé de telle tache à tel moment. Si y’a des ratés, c’est lui qu’il faut aller aider, rebrieffer etc…
Sans référent, ça veut dire que tu formalises qui est sur telle tache à tel moment (genre planning) ? ou bien sinon ?
Pourquoi lâcher l’anim inexpérimenté ? Pour qu’il se trompe ?
Si le directeur a un rôle formateur sur la vie quotidienne, il est selon moi bien moindre que celui des animateurs diplômé.
Le directeur doit faire passer ses valeurs, ses conceptions, partager, montrer, participer, concernant la vie quotidienne, mais selon moi c’est diluer ses responsabilités que de croire qu’il a la charge intégrale de la bonne gestion de la vie quotidienne.
Encore une fois, je crois que mon fonctionnement est un peu mixte, il ne s’agit pas de laisser un anim seul ; même avec des référents, le collègue des chambres à côté n’est pas bien loin et cet échange a lieu.
Les anims s’organisent aussi assez souvent (sans forcément que j’ai besoin de leur suggérer) pour se répartir dans les locaux et plus forcément par groupe de vie, par exemple pour ne pas avoir tout le monde à l’étage au moment des douches…
Ceci dit, cela me parait intéressant de se limiter dans ces échanges de roles aux animateurs d’un groupe (sur une grosse colo, tu fais bien des groupes par tranche d’âge j’imagine..?) ; ou bien alors tes 15 anims sont parfois avec les 12 ans parfois avec les 6 ans ??? Dans ce cas aussi bien en “activité” qu’en vie quot ??
Ben moi c’est exactement pareil sauf que l’on apprend pas de soi même mais des autres.
Et je crois que tu n’as pas bien compris, ils ne s’occupent pas que de ce qu’ils savent faire. Le travail en vie quotidienneà accomplir reste le même, c’est juste qu’ils se complètent les uns les autres. Par exemple tout le monde fait des inventaires (à l’arrivée sur le centre).
alors effectivement, si tout le monde fait toutes les taches, j’avais compris un peu de travers.
crevette76 a écrit:
toujours en revenant au souci de l’effectif, comment prétendre connaitre tous les mômes du séjour comme l’argumente jonglo quand ils sont 50, 60 voire 80 ???
Pour une “petite” colo à 30 enfants, ok… mais sinon ?
Est ce q’un système de référents aurait la pretention de permettre aux adultes de connaître tous les enfants.
Ca me paraît contradictoire ton exemple ? Non ?
Certains sont compétents pour la gestion de la vie quotidienne, d’autres ne le sont absolument pas, ce qui ne les empêche pas pour autant d’être de bons animateurs !
Je reviens sur ce que j’ai dit car c’est contradictoire avec l’importance que j’accorde à la vie quotidienne dans son ensemble.
On est pas un bon animateur tant qu’on a pas compris les tenants et aboutissants de la vie quotidienne : “vivre en collectivité”.
Mais certaines actions de la vie quotidienne : plier ses affaires, ranger l’armoire, penser au shampoing, … qui sont plus dans le domaine de “la gestion de la chambre” ne conditionnent pas (selon moi) le fait d’être un bon animateur ou non.
Ce n’est pas quelque chose d’inné pour tous. En revanche c’est quelque chose qui s’apprend et qui s’aquiert. Et justement ça s’acquiert beaucoup plus facilement par l’échange le partage d’expériences, montrer par l’exemple, … qui sont autant de petites choses permises par un système sans référents.
Moi même en tant qu’animateur j’ai appris la “gestion des chambres” en voyant les petits trucs des autres, en écahngeant. Après ma réfléxion fait que j’en ai gardé certains, adapté d’autres et jetté les restants. Quelques trucs en vrac (je ne dis pas volontairement ceux que j’ai gardé en inversement, mais un sujet dédié sur ce forum me paraît intéressant) : mettre toutes les affaires non rangées en tât au milieu de la chambre, faire une caisse avec les savons d’une même chambre pour la douche, etendre la serviette au pied du lit, passer la main pour vérifier le pipi au lit, …
MAIS soit il DOIT progresser dans ce domaine (et c’est aussi au directeur et à l’équipe de lui en donner les moyens),
Un système sans référents ne le permettrait pas ?
La deuxième affirmation soulève encore le risque qui me parait ressortir de ce type de fonctionnement : celui-ci permet-il à des animateurs “inexpérimentés” de se confronter à la responsabilité d’encadrer des enfants ?
Dans un système non référents ler responsabilités n’aparaissent pas de but en blanc “brutalement”. On est pas mis devant le fait accompli. Les responsabilités on les partage avec les autres membres de l’équipe.
Le fait de “diluer” systématiquement dans l’équipe la responsabilité des actes ne me semble pas forcément une bonne idée pour que les jeunes anims murissent.
Tu préfères les former par l’erreur ?
C’est incroyable cette espèce de confiance sans faille que vous avez ! La confiance n’exclut pas le contrôle.
Pourquoi lâcher l’anim inexpérimenté ? Pour qu’il se trompe ?
Si le directeur a un rôle formateur sur la vie quotidienne, il est selon moi bien moindre que celui des animateurs diplômé.
Le directeur doit faire passer ses valeurs, ses conceptions, partager, montrer, participer, concernant la vie quotidienne, mais selon moi c’est diluer ses responsabilités que de croire qu’il a la charge intégrale de la bonne gestion de la vie quotidienne.
comment palier au fait qu’un “vrai” incompétent profite du système pour être aux postes les moins “fatigants” et qu’il passe le séjour ni vu ni connu à se la couler douce pendant que ses collègues portent le séjour ?
Aurais tu la prétention de dire que ce n’est pas le cas dans un système avec des référents ?
Moi au contraire, je préfère que ces “boulets” n’aient pas officiellement une chambre à gérer, sinon il est clair que ça consiste à dire : “je sais qu’il va faire des conneries alors je sère les fesses”
* comment palier au fait que les anims ne pratiquent QUE les choses qu’ils maitrisent déjà et que donc ils ne progressent pas ? (par exemple, si je n’avais pas fait et refait des inventaires par moi même un certain nombre de fois, je serais encore au stade flippée et inorganisée de mes débuts d’animatrice pour CETTE tache ; dans ce fonctionnement, aurais-je seulement fait un inventaire???)
Ben moi c’est exactement pareil sauf que l’on apprend pas de soi même mais des autres.
Et je crois que tu n’as pas bien compris, ils ne s’occupent pas que de ce qu’ils savent faire. Le travail en vie quotidienneà accomplir reste le même, c’est juste qu’ils se complètent les uns les autres. Par exemple tout le monde fait des inventaires (à l’arrivée sur le centre).
crevette sur notre centre nous avons 60 enfants, ui nous nous avons un taux d encadrement royal (4 en direction, 11 anim’s, autant de factos)
les plus jeunes ont 5ans 1/2 et les plus vieux 8ans 1/2
nous travaillons beaucoup sur les ptits groupes; de plus avant le centre nous envoyons une lettre aux momes avec les fotos de l equipe, et donc pendant les reunions avant sejour, les minots ont deja reperé quelques tetes
donc nan ils ne sont pas perdus..
je sais plus les autres questions…. 😕
onjour,
alors moi je boss comme anim sur une structure accueillant des séjours de vacances et des classes transplantés.
Pendant les séjours de vacances, on est un animateur référent par chambre (voir de deux quand ce sont des petites chambres). Pour moi, c’est un bon système, ou l’anim connait bien les enfants dont il s’occupe, sait leur problème,… Certes, le fait d’avoir a s’occuper d’une chambre ne doit pas devenir une compétition entre anim (moi il était pres avant, moi je….). Après c’est sur on dit que quand on est pas la ils sont désorientés, mais moi quand je vais en congé, je l’ai préviens, “les enfants demain vous ne me verrez pas mais il y aura untel qui me remplacera”. Apres pour cela ils faut bien parler en reunion avec les anim pour faire le point, avoir le meme fonctionnement (pour pas que les enfants se sentent léser, “eh mais avec untel ils ont le droit de faire sa et pas nous…”).
Au final je suis plutot pour, car en plus ces moments de vie quot’ sont plutot des moment privilégié avec l’enfant, plutot au calme ou on peut dévoiler les petits tracas.
Au niveau des classes transplantés, la règle est de 2 anim par classes, du coup généralement on s’occupe a 2 de l’étage ou il y a 3, 4 ou 5 chambres. La du coup on a moins le temps de passer de moment dans une chambre pour etre avec les enfants vue qu’il faut tourner entre les chambres. On fait le meme boulot et on s’en sort bien aussi, et ainsi on peut aussi apprendre plus vite les prénoms des enfants. Dans ce cas on est référent non pas d’une chambre mais d’un étage ou d’une classe (dans mon cas d’une classe) et alors on fait les sorties avec eux… et du coup on est un peu moins avec les enfants des autres classes hormis les veillées).
Du coup, meme pour 2 types d’accueil, le fonctionnement est sensiblement le même. Au finale, moi je suis plutot pour l’anim référent car cela met un repaire a l’enfant, et pour lui il sera plus facile de parler d’un probleme a son anim référent que un des anim qui s’occupe de sa chambre. Et a propos des chouchous, tout le monde en a c’est certain, meme moi sauf que je ne le montre pas pour qu’aucun enfants se sentent léser.
voila, bon j’ai fais fais ce message en jouant par moment au poker , j’espère etre clair, si vous avez des questions n’hésitez pas.
bonne soirée a tous
Et le rôle de l’AS dans tout ça?…
* Les arguments de jonglo m’éclairent sur certains points et je voies bien qu’en fait, au moins ponctuellement, je -ou les anims entre eux sans besoin de mon intervention- met/tent déjà en place des moments où le fonctionnement est réparti par tâche et non pas par “chambrée” ;
* Solleea et ses problèmes techniques me laissent sur ma faim (mais je suis certaine que ce n’est que passager) surtout que j’ai l’impression qu’on partage certaines conceptions, si, si… ;
* MAIS il me reste un souci (enfin plusieurs…) :
comme je le disais déjà avant
M’enfin, toujours pareil : avec combien de mômes et combien d’adultes ? Parce que sur un “gros” séjour (en terme d’effectif j’entends), je pense qu’un petit de disons 7-8 ans même, s’il passe d’un adulte à l’autre sans repérer un peu les têtes, ça peut être un peu flippant… surtout en début de séjour. Non ?
et puis, toujours en revenant au souci de l’effectif, comment prétendre connaitre tous les mômes du séjour comme l’argumente jonglo quand ils sont 50, 60 voire 80 ???
Pour une “petite” colo à 30 enfants, ok… mais sinon ?
JONGLO A DIT
Certains sont compétents pour la gestion de la vie quotidienne, d’autres ne le sont absolument pas, ce qui ne les empêche pas pour autant d’être de bons animateurs !(…)
Au même titre que l’on envoie pas un animateur inexpérimenté ou incompétent seul à l’extérieur du centre, on ne le laisse pas seul face à la vie quotidienne.
Ben je ne suis pas tout à fait d’accord… je m’explique :
Un animateur mauvais en vie quot n’est certes pas un mauvais animateur tout court, MAIS soit il DOIT progresser dans ce domaine (et c’est aussi au directeur et à l’équipe de lui en donner les moyens), soit il serait mieux d’animer en centre de loisirs ou dans un autre lieu qui ne demande pas de gestion de vie quot. Pour moi la partie vie quot est majeure lors d’un séjour, pas accessoire ; elle fait donc partie intégrante du rôle de l’animateur.
La deuxième affirmation soulève encore le risque qui me parait ressortir de ce type de fonctionnement : celui-ci permet-il à des animateurs “inexpérimentés” de se confronter à la responsabilité d’encadrer des enfants ? Le fait de “diluer” systématiquement dans l’équipe la responsabilité des actes ne me semble pas forcément une bonne idée pour que les jeunes anims murissent.
Autre risque :
JONGLO A DIT :
-> Prise en compte des différences entre animateurs : une équipe d’animation est composée de différentes personnes, différents sexes, différences d’âges, différences de personnalités, différences d’expériences, … Quand certains sont compétents pour le relationnel, d’autres le sont pour les activités manuelles, d’autres encore pour le sport, … Certains sont compétents pour la gestion de la vie quotidienne, d’autres ne le sont absolument pas, ce qui ne les empêche pas pour autant d’être de bons animateurs !
Pourquoi un groupe d’enfant se verrait il attribuer de façon totalement aléatoire un animateur(trice) référent ? Qu’a-t-il fait pour « mériter » un animateur compétent dans le domaine ou inversement ?
Ok, l’argument se tient…
MAIS n’y-a-t-il pas un double risque ?
* comment palier au fait qu’un “vrai” incompétent profite du système pour être aux postes les moins “fatigants” et qu’il passe le séjour ni vu ni connu à se la couler douce pendant que ses collègues portent le séjour ?
* comment palier au fait que les anims ne pratiquent QUE les choses qu’ils maitrisent déjà et que donc ils ne progressent pas ? (par exemple, si je n’avais pas fait et refait des inventaires par moi même un certain nombre de fois, je serais encore au stade flippée et inorganisée de mes débuts d’animatrice pour CETTE tache ; dans ce fonctionnement, aurais-je seulement fait un inventaire???)
Voilà pour le moment,
et encore une fois pardon pour la réactivité pas immédiate.
🙂
crevette, (j ai un pb avec l affichage donc je sais pas si je vais repondre a tout…)
notre systeme de rangement est commun un systeme d affichage par dessin est installe en prep (pour les rangements d armoire, pour les systme de paniere pour la douche etc..) donc il ne peut pas y avoir de bug au cours du centre vu que nous fonctionnons pareil, idem pour les inventaires..
alors ui ca nous prend du temps en prep aux adjoints d etre clairs sur le pourquoi et le comment mais c est notre boulot, et ui ca prend du temp pendant le centre d accompagner les anim’s pendant ces temp mais est pareil..
et ca ne prend pas de temps le soir en reunion de dire qui fait quelles douches, qui fait le rangement, qi dort plus longtemps.. ca prend 5 mn et c est regler.. ( pour avoir connu en tant qu anim les reunions jusqu a 2h du mat je suis devenue psychorigide sur le sommeil des anims (demandez a chebs comment je les fous au lit quand il se fait tard 🙂 )
je ne comrends pas comment des anim’s peuvent avoir des systemes differents ca doit etre completement perturbants pour les momes quand Leur Anim’ est en congé ou en camping…
autant prendre du temps en prep pour que tout le monde comprenne bien comment ranger une armoire pour que ca soit adapté a des loupiots de 5/6 ans plutot que laisser chacun faire et que ca soit le dawa quand les circonstances font que l anim n est pas la..
et ui on prend beaucoup de temps aussi une fois que les momes sont installés le premier soir a leur faire un affichage personnalisé (armoire a chaussures, armoire a trousses de toilette etc..) mais au moins ils sont bien et au clair…
j arrete la pour le moment parce que c est vraiment chiant l afficage decalé..
😀
J’avais pas vu que Soleea avait posté un message.
C’est d’autant plus dommage que ça reprend plutôt bien le fond de ma pensée.
Je suis désolé mais je n’ai pas encore eu le temps de poster ma réponse, ça risque de prendre du temps car je suis très occupé. Mais j’y répondrais, c’est promis. Il faudra simplement être patient.
Si la réponse ci-dessous vous convient ça serait d’autant mieux car ça me ferait gagner du temps.
___________________________
Pour vous faire patienter, voici ci-joint l’extrait de mon bilan BAFD où j’explique pourquoi je fonctionne sans animateur référent de vie quotidienne :
• Un fonctionnement sans référents de vie quotidienne :
Suite aux expériences cumulées sur les différents séjours, j’ai décidé de pérenniser et améliorer le fonctionnement que j’avais décris dans mon compte rendu de premier stage pratique : pas d’animateurs référents, des rôles bien définis pour chaque animateur.
Tout d’abord, il est bon que je définisse ce que j’entends par animateur référent. C’est selon moi tout système ou UN animateur est désigné comme responsable d’un groupe défini, notamment pour la vie quotidienne. Exemple : l’animateur X doit s’occuper de 2 chambres de 5 participants.
Ce genre de système amène immanquablement des comportements du type : comparaison entre animateurs, inégalités de traitements entre les participants, comportements individualistes de la part des animateurs qui vont contre le travail d’équipe.
Ces comportements s’accompagnent souvent de ce types de commentaires : « MA chambre était prête à l’heure », « MON groupe est bien organisé et la chambre est bien rangée », … auxquels je suis totalement allergique et qui vont contre ma conception de la collectivité et plus particulièrement ses bénéfices.
A l’inverse, je préfère que la gestion de la vie quotidienne soit la préoccupation de TOUS les « animateurs quotidiens » (je renvois vers une autre partie qui n’est pas présente ici où j’explique mon fonctionnement). En effet, durant tous les moments de la vie quotidienne, leur rôle est de la mener à bien mais sans distinction de « groupes » ou chambres. Pendant que l’un s’occupe des douches, l’autre s’occupe de faire ranger les chambres pendant qu’un autre explique aux enfants quels vêtements choisir, quels vêtements mettre au sale, …
Tout est alors question de communication, d’échange et de partage entre les membres de l’équipe pour ne pas se marcher sur les pieds et ne pas tous faire la même chose. Il arrive qu’il y ait des dysfonctionnements (comme dans tout fonctionnement) mais suite à ceux ci, les solutions doivent obligatoirement être trouvées conjointement par les animateurs, les uns avec les autre, s’ils souhaitent que la vie quotidienne soit bien gérée, agréable pour les participants comme pour eux. Dans ce cas, les solutions à apporter ne sont plus individuelles mais bien collectives et décidées par l’équipe pour l’équipe.
Je suis bien évidemment parti prenant dans ces solutions, mais ainsi ce n’est pas unilatéral. Je n’impose pas une solution. C’est l’équipe entière, qui face à un problème collectif doit trouver une solution. Ainsi chacun se sent investi et concerné. Les animateurs ne sont pas de simples exécutants de consignes.
Pour fonctionner efficacement, ce système repose également sur les animateurs qui ne s’occupent pas de la vie quotidienne (voir xxx).
En effet, durant les moments de vie quotidienne, les participants ne sont pas cloisonnés à cette seule réalisation. Ils peuvent, une fois que la chambre est rangée ou à l’inverse avant d’aller ranger la chambre, profiter de la salle d’activité, jouer dehors, … et cela grâce au fait que des animateurs sont détachés de la vie quotidienne pour s’occuper de ces espaces.
Ce détail de fonctionnement a deux avantages majeurs :
– responsabiliser et permettre une part d’autonomie aux participants. C’est à eux d’organiser leur temps informel. En revanche, ils savent que dans un temps donné, exemple de 17h à 19h, ils ont des impératifs : s’être douché, avoir rangé la chambre, avoir changé son linge de corps, avoir mis ses vêtements au sale. La réalisation de ces impératifs n’est alors pas la seule préoccupation des « animateurs quotidiens ». Durant ce temps, tous les animateurs doivent être attentifs à ce qu’ils aient été réalisés. Et pour cela ils ont chacun des moyens d’observation en fonction de leur rôle,
– décharger les « animateurs quotidiens ». En effet, dès qu’un enfant a fini (ou croit avoir fini) il peut quitter sa chambre. Les « animateurs quotidiens » peuvent alors se consacrer entièrement aux autres participants en ne s’occupant que de la vie quotidienne.
Et si un enfant a quitté sa chambre en oubliant de ranger ses affaires ou tout autre chose, un animateur pourra aller le rechercher, plus tard, pour lui faire faire et l’accompagner personnellement dans cette réalisation comme il l’a fait précédemment avec les autres.
Je vois trop souvent des systèmes de référents (en tant qu’organisateur) où les participants d’une même chambre sont cloisonnés à attendre que le temps de vie quotidienne soit fini : que tous les participants soient douchés, qu’ils aient tous fini de ranger, qu’ils se soient tous changés, … Pourtant, c’est bien souvent dans ces moments de vie quotidienne que l’individualité de chacun prend le pas sur la collectivité : tous les enfants n’ont pas le même rythme et n’ont pas besoin de la même attention de la part des adultes !
Il faudrait attendre que toute la chambre ait fini pour peut-être espérer aller faire autre chose en salle d’activité ? Et pire, parfois les participants sont contraints d’attendre 19h (toujours dans l’exemple ci dessus) car rien d’autre n’est prévu !
Le paradoxe étant que c’est bien souvent dans ces interminables moments d’attente que les participants chahutent, dérangent la chambre, …
Les fonctionnements avec des animateurs référents sont tellement ancrés dans le système traditionnel d’un séjour de vacances, qu’il n’est pas rare que l’on m’interroge virulemment sur la réalisation de ce choix pédagogique. Avec, bien souvent, toujours les mêmes arguments qui montrent bien l’enfermement qu’impose le système des référents : de ne lier les problématiques de la vie quotidienne qu’a un groupe ou une chambre (SON groupe, SA chambre), de ne pas prendre en considération les différences entre les participants et les adultes, de ne pas se préoccuper de ses collègues.
Voici quelques exemples des contres arguments qui me sont faits le plus souvent, selon lesquels les animateurs référents permettraient :
-> « un suivi plus régulier, chaque animateur s’occupe durant toute la colo des mêmes enfants, donc l’histoire du pantalon qu’il a fallu laver immédiatement pour x raisons ou du nombre de paires de chaussettes insuffisant, il s’en occupe aussi du début à la fin. Un animateur n’a pas à s’en occuper alors qu’il n’est pas au courant de l’histoire, … »
Pourtant, un système sans référents n’exclu pas que l’animateur ayant fait laver le pantalon s’en occupe jusqu’au bout. Tout comme le fait que TOUS les animateurs soient informés que untel n’a pas beaucoup de chaussettes permet que ce soit mieux pris en considération.
-> « de bien connaître des enfants »
Ne vaut il pas mieux prétendre à bien connaître tous les participants.
-> « ils nous connaissent mieux que les autres animateurs puisqu’on est leur référent, donc il y a un dialogue un peu plus facile, parce qu’on les connaît mieux donc on peut plus facilement prévoir leurs besoins »
L’argument est vrai dans le sens ou les enfants connaissent bien leur référent. Mais le référent ? Aucun élément ne garanti qu’il sache dialoguer avec les enfants et encore moins prévoir leurs besoins.
Et je pense avoir montré ci avant qu’un système sans référents, à l’inverse, le permet. Je préfère que les animateurs connaissent bien tous les enfants plutôt qu’un petit groupe. Ainsi, la complémentarité des animateurs intervient mieux au service des enfants.
De plus, je ne suis pas convaincu qu’un enfant ira forcément se confier à son référent. Il peut ne pas l’apprécier ou lui préférer un autre membre de l’équipe. Le fait de connaître TOUS les animateurs lui permettra de choisir à qui se confier selon ses affinités et son taux de confiance.
-> « le fait de gérer un plus petit groupe, permet de prendre ses repères plus rapidement, de maîtriser une organisation. La définition du champ d’action est plus claire, notamment pour les stagiaires »
Ce n’est vrai qu’à partir du moment ou tous les éléments de la vie quotidienne sont acquis de tous. Un jeune stagiaire a t’il tous les outils nécessaires pour gérer seul des enfants en vie quotidienne ?
-> « poser des repères aux enfants en début de séjour »
Selon moi c’est la collectivité à part entière qui pose et fixe les repères. Pourquoi un groupe particulier aurait il des repères différents des autres ? Les repères doivent être les mêmes pour tous.
Si un enfant se sens mal à l’aise du fait d’un manque de repères il n’est pas normal qu’un autre soit à l’aise grâce à d’autres repères.
Contres arguments auxquels je réponds par les différentes constations suivantes et dont découlent les points positifs d’un système sans animateur référent :
-> Prise en compte des différences entre animateurs : une équipe d’animation est composée de différentes personnes, différents sexes, différences d’âges, différences de personnalités, différences d’expériences, … Quand certains sont compétents pour le relationnel, d’autres le sont pour les activités manuelles, d’autres encore pour le sport, … Certains sont compétents pour la gestion de la vie quotidienne, d’autres ne le sont absolument pas, ce qui ne les empêche pas pour autant d’être de bons animateurs !
Pourquoi un groupe d’enfant se verrait il attribuer de façon totalement aléatoire un animateur(trice) référent ? Qu’a-t-il fait pour « mériter » un animateur compétent dans le domaine ou inversement ?
-> Un meilleur suivi sanitaire : le suivi sanitaire ne peut être de bonne qualité, dans un système de référents, que si tous les animateurs sont compétents en vie quotidienne. Mais, dans le cas ou un animateur référent ne l’est pas : Accordera t’il de l’importance au fait qu’un des participants n’a plus de pantalon propre ? Sait il comment doit se laver un enfant ? Pensera t’il à envoyer l’enfant à l’infirmerie car il est blessé ou qu’il suit un traitement ? Sait il qu’on doit doucher un enfant qui a fait pipi au lit ?
Tous ces points ne peuvent être améliorés que si un autre animateur montre, accompagne, explique ou si la direction le fait. Mais dans un système de référent un autre animateur aura t’il le temps ou l’envie de la faire ? Le directeur peut il continuellement se suppléer à certains animateurs défaillants ?
Au même titre que l’on envoie pas un animateur inexpérimenté ou incompétent seul à l’extérieur du centre, on ne le laisse pas seul face à la vie quotidienne.
-> Les « bêtes noires » et les chouchous : il paraît naturellement inévitable qu’à partir du moment ou l’on s’occupe d’un groupe récurent de participants, l’adulte va avoir des préférences et à l’inverse des « bêtes noires ». Un tel phénomène entraîne, bien souvent, que les animateurs essaient alors de « choisir leurs » participants pour la pratique des activités.
De plus, les participants choisissent souvent leur chambre en fonction de leurs affinités. Il n’est donc pas rare que certaines chambres soient plus « turbulentes » que d’autres. Pourquoi un animateur serait il contraint, par « fatalité », de s’occuper d’une de ces chambres ?
Il paraît beaucoup plus cohérent que, pour ces chambres qui demandent plus d’attention, les animateurs se relaient et interviennent chacun avec leurs compétences particulières.
-> La maltraitance : quel autre système, que celui des référents, peut donner autant d’occasions que les participants soient maltraités ? : Les « bêtes noires » et chouchous décrits ci-dessus, les comparaisons malsaines, les humiliations, les sanctions corporelles ou non, …
Mêmes ci ces cas ne sont pas une généralité, il ne faut surtout pas les ignorer. Si un animateur incompétent est persuadé que donner une claque est un bon moyen de faire comprendre les choses, un système de référents peut permettre que cette situation ne soit jamais constatée par les autres animateurs ou la direction.
-> La collaboration et la formation entre les membres de l’équipe : la meilleure collaboration (déjà détaillée ci avant) induite par un système sans référents permet entre autre : une meilleure formation des stagiaires, une meilleure communication, une meilleure prise en compte de l’individualité de chaque participant. Le rôle des animateurs compétents dans le domaine et de la direction est ainsi facilité vis à vis des animateurs ayant des difficultés : montrer, expliquer, faire comprendre, …, bref former.
-> Les congés et les pauses : un système sans référents permet que toute une organisation ne soit pas remise en question lorsqu’un animateur est en congé ou prend une pause bien méritée. D’ailleurs, ce système permet que les animateurs ne culpabilisent pas à prendre une pause nécessaire.
solleea a écrit:
coucou tu ne t adressais pas a moi mais comme je m y retrouvais dans ce que disait jonglo j essaie de t expliquer brievement comment je fonctionne … 😀
merci bien
… et désolée de ne pas avoir été réactive, je me suis absentée quand tu as répondu au sujet, et je viens de voir ta réponse alors que je m’apprétais à relancer jonglo sur mes ptites questions. 🙂
tu peux le faire par petit groupe sans que ce groupe et Son anim soit scotché pendant tout le sejour…
bon sur ça, je suis d’accord, et je pratique : j’ai de nombreux temps où je demande aux anims de s’organiser par petit groupe, juste pour éviter les “désagréments” d’un nombre d’enfants trop élevé et donc c’est juste l’effectif qui importe.
M’enfin, toujours pareil : avec combien de mômes et combien d’adultes ? Parce que sur un “gros” séjour (en terme d’effectif j’entends), je pense qu’un petit de disons 7-8 ans même, s’il passe d’un adulte à l’autre sans repérer un peu les têtes, ça peut être un peu flippant… surtout en début de séjour. Non ?
perso ce que nous faisions c est qu on detachait 2 anim’s par groupe, des factos et 2 membres de la direction. les enfants tournaient, ceux qui ne faisait pas l inventaire jouaient et prenaient le relais de ce qui avait fini l inventaire; en fin de centre on reprenait les momes dont on avait fait les valises.. (ps l avantage de ce systeme c est que du coup on etait plus nombreux a reperer les fringues dans le linge non marqué ;-)…)
certes, si tu reprends bien les mêmes inventaires, ça fonctionne, mais en inventaire, tu amorces les repères de rangement… alors c’est pas un peu le bronx organisé quand il y a plusieurs personnes différentes qui gèrent ça..? parce que du coup, ils vont peut-être pas donner les mêmes repères aux mômes (exemple tout bête : “à quel endroit je range ma trousse de toilette, comment je fais avec mon argent de poche, le tiroir là j’peux le prendre ?”)
pour la vie quot un roulement se faisait (ui ui on pratiquait le reveil echelonne pour les anim’s aussi), et nous les adjoints on tournait sur ces temps la, ou pareil les momes n,e rangeaient pas tous au meme moment et avient donc un moment a part (car pour moi le rangement la ptite toilette etc peuvent etre vraiment sympas a vivre et pour l enfant et pour l adulte) et pouvaient partager ce moment avec tous les anim’s du groupe a un moment du sejour.. en etant present avec les anim’s on voyait ce qui allait ou pas et ca evitait les “ta chambre est degueu moi ils rangent etc… qui plombent une equipe surtout pour les debutants..
bon, je m’aperçois que je dois avoir un fonctionnement un peu mixte entre l’anim référent et le “sans” ; moi aussi je fais un système de réveil échelonné pour les anims dès que j’en ai la possibilité ; roulement sur des postes (à tel étage, en salle à manger, en salle d’éveil…).
Par contre, chaque anim récupère son groupe de vie pour remonter pour rangement brossage de dents et tout : pour moi double avantage (parce que je fais pas que ptit déj échelonné, mais INDIVIDUALISE) car certains momes dorment encore quand les prems remontent et pas question de les réveiller.
1/ petit groupe plus facile à gérer pour le bruit et tout
2/ “zone” plus petite permet aussi de gérer plus facilement tout ça.
3/ comme c’est moi qui ai fait préparer leurs affaires aux momes la veille, je sais où leur dire de chercher etc…
Si tu fais un roulement, ça veut dire que tu gardes les “zones” (styles les deux chambres du coin pour untel, les trois du milieu pour bidule etc…) mais que les anims tournent ?
Comment tu l’organises alors ce roulement ? une grille comme pour savoir qui est en salle à manger ou à tel étage le matin ?
ça leur donne pas l’impression d’une surcharge inutile de logistique aux anims ce truc là de plus à organiser ? et au dirlo ?
a partir du moment ou ca tourne justement tu evites les boulets et du coup les momes n en patissent pas en vivant par exemple tout le sejour dans une chambre bordelique ou craspouille
ouais, de toute façon, avec ou sans référent, quand ça tourne le problème ne se pose pas.
Mais si y’a un bug, comment tu le repères en fait ?
Parce que le môme tout le séjour dans une chambre dégueu, c’est vrai c’est pas top ; mais au moins tu sais où agir en tant que dirlo (et agir ne veut pas forcément dire afficher ou lyncher, en tout cas pas pour moi, rassures toi 🙂 )
* D’une façon générale donc : comment poser et évaluer des objectifs aux anims en vie quot si tu ne leur pointe pas précisement leur tache ?
😕
ben les anims ne sont-ils pas un peu “perdus” sans ce repère là eux aussi ?
tu vas me dire “les objectifs sont les mêmes”, ok, mais comment tu peux t’appuyer sur du concret pour aiguiller les anims si leur concret n’est jamais au même endroit ni avec les mêmes mômes ?
perso je suis pas fan de lyncher un anim’… tout est travail d equipe… de plus on peut dire les choses sans que ca prennent 3h, je trouve ca un peu individualiste ta question mais petre que je la comprends mal…
oui, je crois que tu as compris à côté, peut-être me suis-je mal exprimée.
Ok le travail en équipe c’est un truc important dans le séjour, ça je dirais pas le contraire.
Par contre, ce qui m’interroge c’est le côté “on fait tous” sans forcément de cadre clair (peut-être simplement je ne vois pas le cadre total parce que je n’ai pas vécu le truc exactement de cette façon jusqu’alors?) : en fait il y a un risque de se noyer dans la masse si le rôle der chacun n’est pas clairement déterminé, donc en fait deux risques :
1/ les gens de bonne volonté peuvent se retrouver à se marcher sur les pieds et ne pas trop savoir c’est quoi leur rôle précis là maintenant à certains moments de la journée
2/ les gens de moins bonne volonté peuvent “en profiter” pour noyer le poisson, comme dans l’histoire de quelqu’un, personne et n’importe qui…
Si la “faute” (je mets volontairement des guillemets car ce n’est pas le terme qui me va) est clairement identifiée, ben non t’es pas obligé de lyncher l’anim en question, mais oui tu peux agir sur le terrain en direct pour lui filer des billes, oui tu peux le voir en individuel pour voir avec lui pourquoi ça colle pas ce truc là etc…
ET DONC tu gagnes du temps sur la réunion, parce que les réunions qui durent vachement longtemps, tout le monde sait bien que c’est pas efficace, les anims arrivent à un seuil de saturation à un moment… pis c’est pas cohérent de leur demander d’être dynamique, de gérer leur fatigue etc si on les fait coucher à pas d’heure pour régler toutes les broutilles techniques qui peuvent être gérées en informel à d’autres moments.
En fait j’ai l’impression que si y’a pas d’anims référents, ça risque de faire tourner autour du pot pour beaucoup de petits détails…
Je sais pas si c’est plus clair ?
coucou tu ne t adressais pas a moi mais comme je m y retrouvais dans ce que disait jonglo j essaie de t expliquer brievement comment je fonctionne … 😀
crevette76 a écrit:
Par exemple :
* comment tu peux concilier de poser des repères sereinement aux enfants en début de séjour si ce n’est par petit groupe = groupes de vie et donc par petit groupe d’adulte ?
tu peux le faire par petit groupe sans que ce groupe et Son anim soit scotché pendant tout le sejour…
* techniquement, il y a forcément des choses qui sont plus efficaces lorsqu’elles sont gérées par un référent ; exemple type très parlant : l’inventaire…
perso ce que nous faisions c est qu on detachait 2 anim’s par groupe, des factos et 2 membres de la direction. les enfants tournaient, ceux qui ne faisait pas l inventaire jouaient et prenaient le relais de ce qui avait fini l inventaire; en fin de centre on reprenait les momes dont on avait fait les valises.. (ps l avantage de ce systeme c est que du coup on etait plus nombreux a reperer les fringues dans le linge non marqué ;-)…)
* la formation des animateurs en vie quot me semble plus compliquée sans référent : comment repérer les points forts/faibles de l’anim si le boulot est fait par tous ?
pour la vie quot un roulement se faisait (ui ui on pratiquait le reveil echelonne pour les anim’s aussi), et nous les adjoints on tournait sur ces temps la, ou pareil les momes n,e rangeaient pas tous au meme moment et avient donc un moment a part (car pour moi le rangement la ptite toilette etc peuvent etre vraiment sympas a vivre et pour l enfant et pour l adulte) et pouvaient partager ce moment avec tous les anim’s du groupe a un moment du sejour.. en etant present avec les anim’s on voyait ce qui allait ou pas et ca evitait les “ta chambre est degueu moi ils rangent etc… qui plombent une equipe surtout pour les debutants..
* De la même manière, comment tu vas repérer le boulet qui profite de ce système pour se planquer et se la couler douce ?
a partir du moment ou ca tourne justement tu evites les boulets et du coup les momes n en patissent pas en vivant par exemple tout le sejour dans une chambre bordelique ou craspouille
* D’une façon générale donc : comment poser et évaluer des objectifs aux anims en vie quot si tu ne leur pointe pas précisement leur tache ?
😕
* Le coup de la question qui dure quinze plombes en réunion et qui ne concerne qu’un groupe de vie… alors ça veut dire qu’avec ton fonctionnement, on va passer du temps (longtemps) sur cette question et finir la réu tard, vu que la “faute” est à tous ?
perso je suis pas fan de lyncher un anim’… tout est travail d equipe… de plus on peut dire les choses sans que ca prennent 3h, je trouve ca un peu individualiste ta question mais petre que je la comprends mal…
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Le sujet m’interpelle et j’attends moi aussi quelques éclaircissements “techniques” jongloman…
En effet, j’aurai plutôt tendance à répondre comme l’on fait franck et d’autres, même si je comprend certains de tes arguments…
Pour ma part, j’ai vécu des systèmes à référent et d’autres sans, ceux sans référent n’étaient pas réussis, mais je pense que cela ne découlait pas d’un choix péda mais plutôt d’une inorganisation (heu, je suis pas certaine de l’existence de ce mot) ; donc, tu attises ma curiosité, seulement y’a des choses qu’il va sérieusement falloir argumenter d’ici à me convaincre !
Par exemple :
* comment tu peux concilier de poser des repères sereinement aux enfants en début de séjour si ce n’est par petit groupe = groupes de vie et donc par petit groupe d’adulte ?
* techniquement, il y a forcément des choses qui sont plus efficaces lorsqu’elles sont gérées par un référent ; exemple type très parlant : l’inventaire…
* la formation des animateurs en vie quot me semble plus compliquée sans référent : comment repérer les points forts/faibles de l’anim si le boulot est fait par tous ?
* De la même manière, comment tu vas repérer le boulet qui profite de ce système pour se planquer et se la couler douce ?
* D’une façon générale donc : comment poser et évaluer des objectifs aux anims en vie quot si tu ne leur pointe pas précisement leur tache ?
* Le coup de la question qui dure quinze plombes en réunion et qui ne concerne qu’un groupe de vie… alors ça veut dire qu’avec ton fonctionnement, on va passer du temps (longtemps) sur cette question et finir la réu tard, vu que la “faute” est à tous ?
Parce que en gros, quand il y a répartition par référent, cela permet plusieurs choses :
* mettre chacun face à ses responsabilités (certains anims en ont besoin et certains ne fonctionnent même qu’à ça)
* repérer rapidement les défauts/qualités de travail de chacun
* et donc agir ou il faut sur le terrain (donc entre autre aller voir l’anim concerné par le problème de vie quot pendant la journée pour en discuter, faire avec lui etc…, bref, avoir un role formateur efficace)
Encore une question :
en quoi est-ce une grosse débilité pour toi de faire une première veillée par groupe de vie ?
J’attends avec curiosité des détails sur la mise en place de ton fonctionnement sans anim référent. Avec combien d’enfants tu fais ça ?
Comment le vit l’équipe ?
Nicolas31,
Je répondrais à tes deux dernières interventions mais plus tard faute de temps cette semaine. Ne t’offusque pas de ne pas me voir répondre.
Bonjour, bonjour,
de mon point point de vue et d’après ce que j’ai vécu, je pense que “l’animateur référents”est un concept difficile à définir.
Je vais donc m’étaler sur ce qui me convient c’est à dire être animateur référent d’une ou plusieures chambres au moment des douches et du couché, uniquement.
Cela permet de suivre un groupe précis d’enfant, de mieux connaître les petites habitudes de l’enfant au moment de ces deux temps. Il est vrai qu’il est agréable de garder une même chambre afin par exemple de pouvoir poursuivre un projet qui s’étend sur la semaine notament au niveau de la préparation au sommeil: une longue histoire, les enfants qui rajoutent un bout de l’histoire chaque jour, etc,…
Cependant, je pense que ce système diminue la communication. Par exemple sur mon dernier stage nous étions deux anims sur un dortoire, on a donc toutes les deux observé les habitudes des enfants. En en discutant nous nous sommes rendus compte que nous ne faisions pas attention au même chose, nos observations étaient complémentaires ce qui permet de bien s’adapter. C’est clair que je n’ai pas toujours eu ce type de fonctionnement et que c’est un cas exceptionnel mais je trouve au final que si les enfants peuvent voire différents anims durant leur séjour cela peut être intéressant.
Cela peut s’établir par un roulement d’animateur chacun voit une ou deux fois minimum une chambre dans le séjour. Cela obligera les animateurs à communiquer plus. Pour gérer les points comme la toilettes établissez une grille de lavage de cheuveux par exemple (les filles adorent les remplir).
Au final l’utilisation d’un “animateur de référence” peut être un bon système, mais s’il vous plaît, avis au directeur, laissez vos animateur passer de chambre en chambre, s’attarder, discuter avec d’autres enfants que son groupe, surtout au moment des temps calme. Il ne faut pas perdre de vue qu’il est possible que l’enfant n’aime pas son animateur de référence mais que certain son trop fermés pour le dire.
voili, voilou.
jongloman a écrit:
Deux chose me viennent à l’esprit en te lisant :
– Tu as du mal interpreter certaines choses que j’avais écrites
Il faut que tu arrives à comprendre que seule l’interprétation peut nous permettre de débattre car tu ne poses rien de concret, de tangible.
Explique moi les fonctionnements qui t’ont déplus que tu appelles “anims référents” explique moi le fonctionnement que tu préconises (ou mets en place) et alors nous pourrons engager une discussion sans ambiguité.
Tu parles de peur, en animation, rien ne doit faire peur, si ce n’est l’inconnu, ton idée fait peur forcément puisqu’elle semble juste planer au dessus de nous comme une solution miracle improbable et impalpable.
Propose nous une définition, un projet de direction (éducatif), que sais-je d’autre …?
Pour t’aiguiller je te conseille de chercher la différence entre deux type de fonctionnement courants en CVL :
– Grand groupes (Les enfants sont divisés en groupes)
– “A la carte” (les enfants sont libres de se joindre à telle ou telle activités, avec tel ou tel animateur, a tel ou tel moment …)
Pour moi la notion de référence se rattache au fonctionnement en “grand groupe” avec au minimum un animateur qui sera fixe sur chacun des groupes d’enfants.
Il ne sera pas forcément le seul à s’occuper de tout, n’aura aucun ascendant sur ses partenaires d’animation, mais les enfants doivent savoir vers qui se tourner en cas de soucis, il leur faut un adulte référent. (en plus du directeur ou de l’adjoint.)
J’ai déja fonctionné en système éclaté, c’est amusant, je ne le referai qu’avec des équipes “béton” mais il y à des intérêts.
En résumé je dirai que je n’apprécie pas ce système car il est un peu trop proche de l’organisation club med, “le supermarché de l’animation”, et j’ai parfois rencontré des échecs en terme de respect de sécurité affective.
Malgré tout sur toutes mes colos, tous les jours ou presque, des ateliers sont proposés et des animateurs se détachent régulièrement pour mener à bien des projets divers avec les enfants qui le souhaitent, quels que soient leur groupe d’origine, c’est sans doute cette touche que j’ai emprunté au systeme “à la carte”.
Pour moi, sans référence, c’est le bordel organisé.
Nico.
Je pense qu’il faudrait réelement définir ce qu’est pour vous un animateur référent !
Et une fois cette définition exposée, vous pourrez ensuite décrire les avantages et les inconvenients de chaque solution.
Pour moi il n’en existe pas qu’une, à chaque équipe de direction en fonction du séjour, des enfants, de l’équipe d’animation : des attentes, des besoins et des objectifs de chacuns, de définir quel sera le système adéquat.