[Marc-Antoine SCHNEE]

Deux chose me viennent à l’esprit en te lisant :
– Tu as du mal interpreter certaines choses que j’avais écrites
– Tu n’as du vivre que des séjours ou cela s’est bien déroulé au niveau de la vie quot avec des anims référents (certainement du à un bon recrutement, tu le dis toi même) et c’est tant mieux ou alors tu fais semblant de ne pas voir les problèmes ou encore tu fais comme la majorité des personne ayant répondu à ce sujet tu te tiens officelement à la version “anims référents” parce que l’inverse fait peur mais dans la pratique (et d’après ce que tu dis ça à l’air d’être le cas) tu fusionnes un peu les deux.

[Nicolas31]

Surprenant comme façon de débattre, tu lances un sujet avec très peu de pistes, aucune explication sur ce que tu entends par “anim référent”, et après une ou deux réactions tu exposes finalement ton point de vue, exposé relativement partial et qui correspond surtout à ta vision de la chose avec (sans nul doute) les expèriences (mauvaises j’imagine), et vécu qui s’y ratachent.

Si tu veux débattre d’un système de fonctionnement, prend soin au préalable d’en expliquer les rouages, car pour ma part je fonctionne souvent avec des anims référents, je trouve ça même indispensable, mais je n’y met certainement pas du tout le même sens que toi.

Exemples en vrac :

Qu’en est il du groupe du « boulet » ? Aura-t-il la présence d’esprit de signaler à la réunion du soir que Untel n’a plus de pantalon …

En général je m’arrange pour que dans chaque groupe d’age il y est une personne en qui j’ai confiance, et plus j’ai confiance en elle plus je lui met les gros boulets que j’ai sous la main.

La bête noire et les chouchous …

Un boulet dans l’exemple numéro un, un animateur qui laisserai exagérément passer ses émotions (normales) dans celui-ci, voilà pourquoi je parle de partialité dans tes propos, tu n’es pas objectif.
Si l’affect de l’anim influe sur sa façon de dispenser la discpline et les “calins” c’est alors un problème de recrutement, pas d’organisation.

– La maltraitance…

Et l’équipe de direction elle fait quoi ? de plus anim référent ne veux pas dire solitaire, on peut très bien choisir un anim “fixe” sur un groupe d’enfants encadré par 2, 3 anims.

Ce n’est pas du tout formateur pour les stagiaires. Qui y a-t-il de plus stressant pour un jeune animateur stagiaire de se voir confier un groupe de vie quotidienne …

Même réponse, quelle idée de laisser un stagiaire seul s’occuper de la vie quotidienne d’un groupe.
On est d’accord, ce n’est pas vraiment formateur.

Que va-t-il se passer lorsque l’anim « branleur » aura décidé de prendre une pause ?

Prendre un pose c’est être un “branleur” ? encore une fois, que fait donc la direction dans tes centres ?

Lorsque l’anim est fatigué (si si, ça arrive), c’est tout SON groupe qui en pâti […] Il y a peu de collaboration entre collègues. Ou du moins ça ne la favorise pas.

Nous n’avons vraiment pas du tout la même notion de la référence, encore une fois tu la confond avec celle de solitude ou de l’exil.

“Anim référent” ne veut pas dire “animateur seul 24H/24H contre vents, marées, … et mauvaise foi.”

Nico.

[Wildcat]

Ton exemple illustre bien les limites du fonctionnement en animateurs référents.
Une des dérives en est le manque de travail en équipe. Et pour moi, le travail en équipe est un des piliers du bon fonctionnement d’un CVL.

Je n’ai absolument pas de mode de fonctionnement figé concernant les anims référents. Tout dépend de l’effectif du centre, de l’âge des enfants, de l’expérience ou l’inexpérience des animateurs.

En gros, sur de petits centres (vingtaine d’enfants, je travaille sans anims référents. Sur les gros centres, qui demandent une organisation rigoureuse, avec des locaux plus vastes, j’aime bien faire des groupes d’animateurs référents. J’évite l’unique animateur référent pour que l’enfant soit aussi confronté avec différents manières d’aborder les petites choses de la vie quot.
Quand j’ai des animateurs stagiaires, j’aime bien leur affecter un groupe pour la vie quot (en binôme ou en équipe). Autant avec des animateurs expérimentés, on peut compter sur l’expérience de chacun pour s’organiser pour repérer les enfants autonomes, consacrer plus de temps à ceux qui en ont besoin, prendre le temps de traiter uin problème, autant quand on débute, c’est pas mal d’avoir un cadre.

En tout cas, je pense qu’il ne faut pas être figé, qu’il faut s’entraider les uns les autres. Un problème avec un enfant ne doit pas être subit et supporté par uniquement son animateur référent. Les animateurs doivent être les animateurs de tout le groupe.

[Marc-Antoine SCHNEE]

Je reviens tout juste d’un centre de vacances sur lequel je suis allé en tant que conseiller pédagogique.

J’ai eu l’immense plaisir d’assister à une réunion du soir qui a duré 3 heures et qui n’a aboutit à rien.
Sur ces 3 heures 2 bonnes heures ont été consacrées à parler du dysfonctionnement d’organisation du temps des douches. J’ai ainsi pu entendre de magnifiques phrases : “oui mais moi MA chambre était prête à l’heure du repas donc JE ne suis pas concerné ; MES enfants sont plus durs que les votres ; quand je rentre dans une chambre qui n’est pas la MIENNE je ne connait pas SON organisation ; …”.
Inutile de vous dire quel a été mon sujet de conversation avec le directeur le lendemain ?

Je trouve que ces citations illustrent bien mon propos, c’est pourquoi je voulais les partager. Pour ma part je les trouvent surprenantes (choquantes ?).

[Marc-Antoine SCHNEE]

Voilà tout a fait le genre de débilité qui m’énerve :

La veilée du premier soir que l’on fait par groupe de “chambres de références”

Au secours …. !!!!!!!! Voir ici !!!

Il y a aussi cet autre sujet dans lequel on peut lire : “les enfants prirent les navettes qui les conduisirent à leurs différents blocs de vie pour y regagner la chambre qui leur avait été attribuée, conformement au premier objectif de notre Projet Pédagogique : développer l’autonomie de l’enfant et son individualisme”.

A méditer …

[Marc-Antoine SCHNEE]

[Marc-Antoine SCHNEE]

Pas obligatoirement aléatoire

Si le groupe des 6-9 ans est composé de 50 enfants pour 5 animateurs, comment va se faire la répartition ?

Oui c’est stressant mais la définition du champ d’action est à mon avis plus claire au niveau de la vie quotidienne.

Mais la difficulté est justement là. Il ne connaît pas son champ d’action !!!

A-t-il besoin de ça pour aller dans les étages et savoir ce qui se passe dans son centre ?

Je peux te garantir que pour la majorité d’entre eux, oui !!!

Oui, dans l’interêt de qui ?

Dans l’intérêt des enfants. Ce système garanti beaucoup mieux les intérêts des enfants.

Imaginons un enfant perdu dans un grand groupe, ayant du mal a définir quel personne peut s’occupé de lui, qui aller voir en cas de questions…, peur d’y aller…,

Justement là il peut aller voir “tout le monde”. Ne t’inquiète pas qu’il ira voir la personne qu’il a envie, qui lui donne confiance, … Si son reférent est un boulet, penses tu qu’il aura envie de le voir ? Et quand son référent n’est pas là (pause, gère une urgence, …) qui va t’il voir ?

[Franck]

jongloman a écrit :Pourquoi un groupe d’enfant se verrait il attribuer de façon totalement aléatoire un animateur(trice) référent ?

Pas obligatoirement aléatoire; certains anim. ont plus de qualités pour gérer certaines tranches d’âges, que d’autres n’ont pas. Lors des recrutements, la complémentarité de l’équipe se recherche aussi à ce niveau.

Les inconvénients de l’animateur référent de vie quotidienne :

– Ce n’est pas du tout formateur pour les stagiaires…

Je ne pense pas. Le fait de gérer un plus petit groupe, permet justement de prendre ses repères plus rapidement, de maîtriser une organisation plus facilement. Oui c’est stressant mais la définition du champ d’action est à mon avis plus claire au niveau de la vie quotidienne.

– Il y a peu de collaboration entre collègues. Ou du moins ça ne la favorise pas.

Pourquoi ?

Les avantages du fonctionnement sans animateurs référents :

…le directeur, qui va enfin pouvoir savoir ce qui se passe en vie quotidienne. Il va enfin pouvoir conseiller, informer, guider, former et surtout prendre la décision d’accompagner (aller aux étages) durant la vie quotidienne pour accomplir son rôle.

A-t-il besoin de ça pour aller dans les étages et savoir ce qui se passe dans son centre ?!

Les inconvénients du fonctionnement sans animateurs référents :

… Il suffit de les coordonner pour rendre la vie quotidienne efficace.

Oui, dans l’interêt de qui ? C’est bien un inconvénient. Dans une organisation ne faut-il mieux pas penser aux besoins de l’enfant, lui donner des références justement. Chacun sait que le lieu le plus important pour l’enfant est la chambre (la table de nuit, ses affaires personnelles…) Imaginons un enfant perdu dans un grand groupe, ayant du mal a définir quel personne peut s’occupé de lui, qui aller voir en cas de questions…, peur d’y aller…, le fait de lui donner un référent de chambre le rassure et l’aide a surmonter cette peur de l’inconnu sans les parents.

Il est certain que l’âge des participants conditionne aussi l’organisation du séjour…

C’est une question de point de vue, …Je respecte le tient 🙂

[Marc-Antoine SCHNEE]

Mais ceci se fait de toute façon même avec un fonctionnement avec anims référents car un anim seul ne peut pas être partout en même temps

Alors autant l’officialiser et dire concrètement qu’il n’y a pas d’animateur référent. De plus je trouve que c’est une perte de temps de se dire au bout de trois jours : “bon il faut se répartir les tâches, ne vous cantonnez pas à votre groupe”

Par contre, sans anim réferent, un inconvénient qui risque de pointer son nez en cas de problème, c’est diluation des responsabilités. En tant que directeur (ou adjoint), s’il y a un problème avec un enfant ou une chambre, j’apprécie pouvoir en discuter plus particulièrement avec un animateur.

Je préfere garder l’aspect équipe. Un dysfonctionnement et le résultat de l’équipe (animateurs et directeur) et non pas d’un individu. C’est une question de point de vue, …
Je respecte le tient

[animnet]

Ton premier inconvénient peut être facilement évité : au lieu de se répartir les chambres, on peut se répartir les tâches, ce qui évite les doubles-emplois.
Mais ceci se fait de toute façon même avec un fonctionnement avec anims référents car un anim seul ne peut pas être partout en même temps (par ex. surveiller ceux qui sont dans leur chambre, ceux qui sont à la douche, ceux qui jouent dehors, etc.)

Par contre, sans anim réferent, un inconvénient qui risque de pointer son nez en cas de problème, c’est diluation des responsabilités. En tant que directeur (ou adjoint), s’il y a un problème avec un enfant ou une chambre, j’apprécie pouvoir en discuter plus particulièrement avec un animateur.

Je privilégie donc plutôt le fonctionnement en binôme : à 2 pour environ 4/5 chambres. Cela évite les inconvénients du système de référent unique (on mixte les diplômés et les stagiaires, on évite les problèmes de chouchous, le jour de congé, il reste au moins un anim connu qui peut être aidé par un anim tournant ou l’adjoint, etc etc.)

[Marc-Antoine SCHNEE]

Je vous avoue que je suis un peu déçu du manque de témoignages. Cela traduit peut-être la persuasion que l’animateur référent est la seule “solution” ? Pourtant, …

On le sait, une équipe d’animation est composée de différentes personnes, différents sexes, différences d’âges, différences de personnalité, différences d’expériences, …
Quand certains sont compétents pour le relationnel, d’autres le sont pour les activités manuelles, d’autres encore pour le sport, … Certains sont “doués”, compétents, pour la gestion de la vie quotidienne. D’autres ne le sont absolument pas, ce qui ne les empêche pas pourtant d’être de bons animateurs !
Pourquoi un groupe d’enfant se verrait il attribuer de façon totalement aléatoire un animateur(trice) référent ? Qu’a-t-il fait pour « mériter » ça ? A t’il « mérité » d’avoir un animateur ultra performant ? A t’il « mérité » de tomber sur le « boulet » de l’équipe ?

Les inconvénients de l’animateur référent de vie quotidienne :

– Le suivi sanitaire : effectivement je trouve que l’animateur référent est un INCONVENIENT pour le suivi sanitaire. Les personnes qui prétendent le contraire sont celles qui sont « performantes » en vie quotidienne. Qu’en est il du groupe du « boulet » ? Aura-t-il la présence d’esprit de signaler à la réunion du soir que Untel n’a plus de pantalon ? Demandera t’il à ses collègues comment doit se laver un enfant ? Pensera t’il a envoyer l’enfant à l’infirmerie ? Verra t’il l’intérêt de jeter toutes denrées périssables du petit sac à dos ? Verra t’il l’intérêt de donner à l’AS tous les médicaments qu’il aura trouvé en faisant l’inventaire ?
En se cloisonnant à un groupe et en ne se préoccupant pas du tout de ce qui se passe à côté, on favorise le n’importe quoi. Certains anims ne comprennent pas l’utilité de changer de sous-vêtements chaque jour ? Comment pourront ils l’apprendre ? Qui leur montrera ? Qui leur expliquera ?

– La bête noire et les chouchous : Il est évident que dès que l’on s’occupe d’enfants (à n’importe quel niveau), apparaissent toujours les éternels chouchous et bêtes noires. Lorsqu’un groupe d’enfant à un animateur référent, il n’y a plus aucun palliatif à ce comportement naturel. Alors que lorsque les animateurs s’entraident et se relaient, la gestion des enfants difficiles est « simplifiée ». Il est plus facile d’être tolérant et instructif envers un enfant « difficile » pendant une demi-journée plutôt que pendant un séjour entier. Certains enfants et certains animateurs passent des séjours abominables à cause de ce système du référent.
En revanche, aucun système n’empêchera les chouchous. C’est naturel !!! Mais le brassage a le mérite d’en limiter les effets.

– La maltraitance. On le sait elle existe. « oh non, arrêtons de psychoter … ». Oui arrêtons, jusqu’au jour ou vous serez confronté au problème. Quel meilleur système que celui des référents pour favoriser les comportements déviants ? Toute les conditions sont réunies … Attention : la maltraitance englobe énormément de déviances. Pas seulement celle à laquelle vous avez pensé en lisant ce mot (ne la citons pas puisqu’elle fait si peur). Eh oui, certains enfants sont maltraités en Centre de Vacances …

– Ce n’est pas du tout formateur pour les stagiaires. Qui y a-t-il de plus stressant pour un jeune animateur stagiaire de se voir confier un groupe de vie quotidienne ? Pensez vous qu’à 17 ans on soit capable d’en assumer la responsabilité et toutes les conséquences ? Certains le sont, j’en suis heureusement convaincu, mais la majorité d’entre eux ne le sont pas du tout. Et cela ne dépend pas que de l’âge … Quelque part c’est normal puisque le rôle de l’animateur passe par une phase de formation. Mais s’il est référent, qui va lui montrer ? Qui va lui apprendre ? Certainement pas Paul, il a déjà ses 10 gamins répartis en 3 chambres à gérer alors il n’a pas le temps (et encore moins l’envie, Jean c’est vraiment un « boulet », il ne sait rien !!!) …

– Que va-t-il se passer lorsque l’anim « branleur » aura décidé de prendre une pause ? Qui va l’empêcher d’aller fumer, boire un café ? Que va devenir son groupe pendant ce temps ? L’anim qui est resté, parce qu’il est consciencieux, et prend un deuxième groupe à sa charge, aura-t-il le temps lui aussi de prendre une pause ? Si oui, que deviendra son groupe ?

– Lorsque l’anim est fatigué (si si, ça arrive), c’est tout SON groupe qui en pâti.

– Il y a peu de collaboration entre collègues. Ou du moins ça ne la favorise pas.

Les avantages du fonctionnement sans animateurs référents : (ce que je décris ci-après n’est pas adapté à un groupe en dessous de 6 ans)

– La palliation à tous les inconvénients décrits ci-dessus.

– La favorisation de la collaboration et de la communication. Dans un tel système, la communication, notamment lors de la réunion est primordiale. Les informations sortent (doivent sortir) et servent toute l’équipe et surtout le directeur, qui va enfin pouvoir savoir ce qui se passe en vie quotidienne. Il va enfin pouvoir conseiller, informer, guider, former et surtout prendre la décision d’accompagner (aller aux étages) durant la vie quotidienne pour accomplir son rôle. Ainsi, les informations intéressent tout le monde. Vous ne vous êtes jamais dit lors d’une réunion : « oh qu’est ce qu’elle est chiante Brigitte avec ses problèmes de vie quot. La réunion va encore durer trois plombes et moi ça ne me concerne pas ! (traduction : ça ne concerne pas mon groupe)».

– Je sais que si vous n’avez fonctionné qu’avec DES systèmes de référents, vous devez vous dire que c’est impossible de faire autrement ? Et pourtant, je vous garanti du contraire. Pourquoi un étage de 6 chambres de 5 enfants ne serait il pas bien géré par 3 animateurs allant de chambres en chambres en y faisant le travail qu’il ne feraient que dans 2 ? Les 3 animateurs vont se compléter et réaliser une Vie quotidienne efficace.
Essayez, forcez vous, vous verrez. La seule chose qui pourrait me faire dire le contraire (aujourd’hui), c’est une équipe ou chaque animateur serait compétent en Vie quotidienne. A ce moment là j’entendrais les arguments contriares. Soyons réalistes, …

Les inconvénients du fonctionnement sans animateurs référents :

– Faire double emploi. On peut se dire que les anims vont se court-circuiter. Aller dans une chambre faire quelque chose qui a déjà été fait. Effectivement. Mais cela va se produire peut-être 2 ou 3 fois et après chacun aura trouvé sa place et sera efficace.

– Se reposer sur les autres. Se reposer sur ceux qui sont censés être plus « compétents » dans le domaine. Qui osera dire que ce n’est pas le cas avec les animateurs référents ?
Chacun a une compétence. Certains on une bonne technique pour apprendre à se laver, d’autres pour choisir leurs vêtements, d’autres pour apprendre à ranger le placard, … Il suffit de les coordonner pour rendre la vie quotidienne efficace.

[nonotte]

salut! je pense que pour des enfants (4-10 ans), c’est important d’avoir un anim référent qui les suit au niveau de la vie quotidienne du premier au dernier jour. sans etre sur leur dos à chaque instant:il faut aussi les laisser vivre…
si on organise bien la chambre avec les enfants ils arrivent assez bien à s’en sortir, lors du congé de leur anim référent, avec l’anim tournant.
moi ma devise c’est de ne pas faire de chouchou ni de bête noire (ou plutot ne pas le montrer aux enfants) car bien souvent ce sont les chouchou qui se croient par la suite tout permis…
je sais qu’il y a des anims qui n’aime pas etre référent d’une seule chambre, qui aiment bien bouger, mais je pense que jusqu’a 9-10 ans les enfants en on encore vraiment besoin.
pour finir, je crois qu’il est nécessaire de ne pas prendre “sa chambrée” lors des activites mais plutot les enfants des autres chambres cela permet de se faire connaitre et de connaitre.

[Lucie]

A mon avis:

Les avantages:
– un suivi plus regulier, chaque anim c’occupe durant toute la colo des mêmes enfants donc l’histoire du pantalon qu’il a fallu laver immediatement pour x raisons ou du nombre de paires de chaussettes insuffisant, il s’en occupe aussi du debut à la fin… Un animateur n’a pas à s’en occuper alors qu’il n’est pas au courant de l’histoire…
– de bien connaitre des enfants
– pour eux (ben oui il faut aussi penser à eux!), ils nous connaissent meiux que les autres anims puisqu’on est leur référent, donc il y a un dialogue un peu plus facile, parce qu’on les couche le soir, parce qu’on les connait mieux donc on peut plus facilement prevoir leurs besoins, bref une relation d’un peu meilleure qualité peut etre…

Les inconvenients:
– quand l’anim référent a un jour de congés… son absence n’est pas toujours facile à vivre pour les jeunes dont il s’occupe habituellement… il faut reussir à s’organiser sans ce repere, à la fois pour les jeunes mais pour l’anim qui le remplace qui prend le wagon en cours… D’ailleurs je trouve pas ca super le systeme d’anim tournant…
– ne pas trop connaître tous les enfants, en grand groupe c’est aussi en cotoyant les jeunes qu’on apprend leurs prenoms (surtout moi qui ait beaucoup de mal à retenir les prenoms!!) et finallement si on connait bien les jeunes de son groupe, je me suis apercue que les autres je ne connaissais pas toujorus leurs prénoms!!!
– dans chaque centre que j’ai fait, il y a toujours un jeune qur qui on n’a pas trop ou moins d’autorité… Alors qu’avec les autres anims ca passe… Je pense que chacun a plus ou moins sa “bete noire”… Et quand ce jeune se situe dans notre groupe, c’est pas evident à gerer!

Je pense de par mon expérience jusqu’à present que le mieux c’est pas de se répartir les chambres entre anims de facon arbitraire, mais au contraire d’attendre un peu, de passer dans toutes les chambres, et chaque anim finit par trouver la chambre où il se sent le mieux, avec les enfants qu’il a plaisir à cotoyer, et c’est une relation moins programmée, plus authentique qui se crée, je trouve. Voilà mon point de vue à ce jour, qui evoluera surement…

[Marc-Antoine SCHNEE]

Quels sont selon votre vision et votre fonction, dans vos différentes expériences, les avantages et/ou les inconvénients de l’animateur référents de vie quotidienne ou de groupe.

Attention, très important
Veuillez s’il vous plait préciser si vous intervenez en tant qu’ANIMATEUR ou DIRECTEUR.
Séparez bien les deux si vous avez un positionnement dans chacun des cas.

Merci

[Auteur]

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