Tu partages Leur séjour, tu les accompagnes, ce n’est pas le séjour des adultes
C’est important à mon sens de ne pas mettre d’égalité adulte/enfant, ça serait les mettre dans l’illusion.
Ceci dit si tu en as pris conscience tutti va bene 😀
Pour en revenir à la place de l’adulte dans le conseil…
Au début, je partais du princpe que je partageais leur vie pendant un moment et que, donc, j’avais mon mot à dire au même titre qu’eux-elles.
Mais je me suis vite rendu compte de l’influence qu’ont les paroles d’un adulte. Je faussais les réels opinions des jeunes et les manipulais ‘inconsciemment’..
Depuis, je prends du retrait, j’interviens presque pas après le 1er conseil. Pas toujours facile de se retenir :p
Les limites se jouent au niveau de la sécurité, du bon sens et du possible
On ne va pas faire du poney a 30 alors qu ‘il n’y a que 6 poneys, on va graduer les sorties en vélo (parc, village, camping) en fonction du niveau de l’enfant, niveau qui est travaillé et évalué tout au long du séjour (aucun enfant ne repartait sans avoir enlevé les ptites roues)
Je n’ai pas parler de bases de vie mais des regles de vie, ce qui réjantent la vie en groupe (au niveau des cris, au niveau de l’organisation des réveils, au niveau de la violence etc..) ce qui est défini sans les enfants c’est par exemple la délimitation du territoire (ou vous pouvez aller seuls, ou vous pouver aller avec un adulte, ou vous pouvez vous brosser martine meme pas en reve 😀 )
pour les aspects comportementaux on le fait avec les enfants
solleana a écrit:Par rapport à l education de ta fille , en fait j ai ete eduquee (… ) les methodes freinet 😀 mais je ne vais pas raconter ma vie et les ptits trucs de mes parents en public. Et malgré cette éducation le mettre en pratique en tant qu’adulte c’était déroutant
C’est dommage, ca aurait été interessant. Ma fille est dans une école montessori et tu es un specimen adulte. lol
je suis aussicurieuse des raisons qui font que malgré cette éducation, la mettre en pratique en tant qu’adulte, c’était déroutant.
Pour la petite histoire concernant la télé, je n’en ai plus depuis 5 ans. j’ai un écran me permettant de regarder des dvd donc de choisir. Je suppose que c’est cohérent avec l’éducation que l’on choisit d’instaurer.
Pour ce qui est de la chronologie du dessin, c’est aussi le systeme qui s’est intuitivement instauré à la maison….donc cette partie est un terrain familier pour le moment
Durant le séjour, pendant le conseil apres le premier temps des j’aime/j aime pas, on voit ce qu on fait le lendemain.
Quand des idees de projets ont ete lancées
Est ce qu’il y a un cadre (choix fixés à l’avance d’activités/projets) ou il n’y a aucune limites/cadres aux propositions?
, on determine les groupes, pour des grosses activités genre bricolages ou vélo on a un nombre précis de gamins et ils savent qu’ils y passeront tous donc ils ne s inquietent pas, ils font leur groupes eux memes
->c a d par ex/ bricolage, c’est 10 enfants maximum, velo 5 enfants max ?
->donc si il y a 15 enfants qui veulent faire du vélo or qu il n’y a de la place que pour 5, ils ne sont pas inquiets car ils savent qu’ils pourront le faire un autre jour?
Une base des regles de vie est expliqué aux enfants à l’arrivée mais elles évoluent Avec les enfants
Tu veux bien nous donner des exemples de base de vie stp?
Quoi te dire d autre vu que je ne suis pas sure d avoir tres bien cernée ta question, desolee 🙂 , si j airepondu à coté de la plaque n’hesite pas à me le dire pour que je comprenne mieux
Solleana, je te remercie. Je commence à voir bien plus claire.
L’institution quand elle est réllement démocratique n’écrase pas elle libère.
Le jeu du conseil donne l’illusion de la liberté
Le conseil d’enfants donnent les outils d’autonomie nécessaire à une construction d’individu libre
Ludou:
Par plaisanter, je pensais plutot à plaisant et non france rigolade.
“jeu de conseils”: un jeu est une activité plaisante, une activité qui ne m’intimides pas, une activité qui me donne envie, une activité que je sais faire…
“conseils d’enfants”: conseil, c’est quoi ce mot? ah, c’est un endroit ou on délibère ou on mène une reflexion, ca veux dire quoi déliberé?, er reflexion?……oh la la, je ne préfere rien dire de peur que l’on se moque de moi, que je dise des bétises!
le premier élève: il part de quelquechose connu à l’enfant
le second ecrase.
fg,
150 enfants/19 anims pour moi c est une heresie car tu ne peux pas faire de petits groupes (4/5 enfants) leur donnant ainsi la possibilité d etre un peu peinard et pas tout le temps les uns sur les autres
Je pense qu’avec si peu d’anims ca peut rapidemment tourner à de la gestion plus qu’à de l’animation
Je pense également que du coup les animateurs sont moins attentifs aux besoins de chaque enfant pas par mauvaise volonté mais par incapacité matérielle, ou disponibilité affective et intellectuelle
C’est un choix à faire au moment des recherches d’emploi je pense
Et je ne dirais pas “c est dur quand meme” car pour moi on fait des choix, on est dans l’abattage ou pas 😀 , mais comme dirait l’autre c’est mon avis et voila
Tes remarques sont intéressantes mais fort heureusement il est possible de ne pas tomber dans le piège de la “gestion” dans cette configuration.
Par exemple j’ai l’expérience d’un gros groupe de ce genre qui fonctionnait en réalité comme 2 séjours en un.
Il y avait des enfants venus pour découvrir le poney et d'(autres venus pour découvrir la montagne (thématique des séjours)… Du coups l’équipe d’adultes foncitonnait en fait beaucoup par demi-équipes, il y avait 2 adjoints.
Cependant, les enfants n’étaient pas séparés, sauf pour les activités liées à leur thématiques (ce qui représentait au maximum 4 heures par jour, le reste étant composé de temps libres et/ou d’activités ouvertes indifféremment à tous et de la vie quotidienne.
Avec une direction qui pose bien ses objectifs et des animateurs qui y adhèrent, on arrive très vite à connaître tous les enfants (certains mieux que d’autres, bien entenud, mais même avec 10 cela se passe comme ça) et surtout, les enfants arrivent très vite à connaître les adultes (une quarantaine si on compte tout le monde).
De plus, rien ne nous empêche de permettre des petits groupes de 3/4 enfants. Cela arrive d’ailleurs souvent, il se peut même qu’une activité ne soit organisée que pour un seul enfant s’il en exprime le désir, cela arrive aussi assez régulièrement.
Si un bivouac dans la montagne pendant 2 ou 3 jours nécessite 2 ou 3 animateurs pour un petit groupe de 12/14 enfants, une partie de foot à 30 peut très bien être gérée par un seul adulte, surtout en plein milieu du camp, avec les adjoints, le directeur et les 2 AS qui passent souvent par là.
D’ailleurs, la direction (directeur + 2 adjoints + 2 AS + 1 économe) est disponible et n’hésite pas à prendre en charge des activités si il y en a besoin pour renforcer l’équipe des 19 animateurs (par exemple, un enfant veut aller faire un tour en ville pour acheter des souvenirs, on l’accompagne en voiture ou à pieds selon le temps dont il dispose par rapport aux autres activités qu’il veut faire, ou alors si 3 enfants veulent passer à l’infirmerie pour travailler sur le site Internet de la colo, monter un petit reportage photo ou vidéo ou s’imprimer des cartes postales personnalisées, il peuvent venir le faire et les AS seront dispo.
Bien entendu, la première difficulté avec autant de monde, c’est d’arriver à faire comprendre aux animateurs un fonctionnement assez lourd pour eux (à première vue) puisqu’il implique une grande liberté pour les enfants… Mais là où un nouvel anim dans l’équipe va mettre 3 ou 4 jours à comprendre que pendant le grand temps libre du matin il n’est pas là pour proposer une activité pensée à l’avance mais pour être à disposition des enfants, les accompagner et surtout être présent auprès d’eux, les enfants vont l’avoir compris dès le second matin !
PAreil pourles choix d’activités chaque soir : les enfants comprennent très vite qu’ils peuvent aller où ils veulent et avec qui ils veulent, sans limite de nombre d’inscrits (sauf certains cas, comme les sorties vélo)… Les animateurs eux mettent un peu de temps avant de se sentir à l’aise dans un système où ils ne savent que la veille au soir pour le lendemain combien il y aura d’enfants dans chaque activité et quels anims feront quoi (il y a au moins un anim défini à l’avance pour chaque activité, afin qu’il l’est préparée et soit capable de l’expliquer à ses collègues).
—–
Pour conclure cette longue intervention, je pense pour ma part que le nombre d’enfants et d’anims n’est pas un frein à une bonne organisation, au service des enfants et de leurs vacances… Le tout est de trouver justement une organisation efficace et efficiente.
Pas besoin d’être 1 anim pour 5 enfants pour être proches d’eux et disponible… C’est l’organisation (= la mise en place de nos valeurs) qui compte surtout.
Zwendiwang,
Par rapport à l education de ta fille , en fait j ai ete eduquee ce qu’avec le recul je peux maintenant appelé les methodes freinet 😀 mais je ne vais pas raconter ma vie et les ptits trucs de mes parents en public
Et malgré cette éducation le mettre en pratique en tant qu’adulte c’était déroutant
Je pense que dans un cadre familial les enjeux ne sont pas les memes
Je m explique la majorité des enfants que nous accueillons n’ont pas t espaces pour parler, ni a l ecole, ni dans leur famille
Non pas qu’ils soient muselés mais parler du programme télé ou de la voiture du voisin ça n’aide pas à se construire.
Manifestement tu n’es pas dans cette optique avec ton enfant et les carences ne sont pas comparables
Je pense que tu stimules ton enfant à la parole, en groupe nous les ammenons à découvrir leur parole
Pour le fonctionnement d’une journee, au premier conseil on explique (nous adultes) le deroulement d’une journee, la chronologie d’une journee etait d ailleurs affichée avec des ptits dessins, ce qui comme la fresque du conseil leur donne un repère visuel
Durant le séjour, pendant le conseil apres le premier temps des j’aime/j aime pas, on voit ce qu on fait le lendemain
Quand des idees de projets ont ete lancées, on determine les groupes, pour des grosses activités genre bricolages ou vélo on a un nombre précis de gamins et ils savent qu’ils y passeront tous donc ils ne s inquietent pas, ils font leur groupes eux memes
Il est important de ne pas commencer le conseil par le planning du lendemain, le temps de paroles avant est primordial, ca permet de partager, un mome qui n’est pas du tout interressé par les cabanes va peut etre vouloir decouvrir si ceux qui en font le matin racontent ce qu ils ont fait
De meme si la chasse aux bebetes a déraper en massacre de limaces, en parler au Conseil permet de redéfinir les regles pour le lendemain
Une base des regles de vie est expliqué aux enfants à l’arrivée mais elles évoluent Avec les enfants (et non pas suite à un coup de nerfs des anims)
Quoi te dire d autre vu que je ne suis pas sure d avoir tres bien cernée ta question, desolee 🙂 , si j airepondu à coté de la plaque n’hesite pas à me le dire pour que je comprenne mieux
fg,
150 enfants/19 anims pour moi c est une heresie car tu ne peux pas faire de petits groupes (4/5 enfants) leur donnant ainsi la possibilité d etre un peu peinard et pas tout le temps les uns sur les autres
Je pense qu’avec si peu d’anims ca peut rapidemment tourner à de la gestion plus qu’à de l’animation
Je pense également que du coup les animateurs sont moins attentifs aux besoins de chaque enfant pas par mauvaise volonté mais par incapacité matérielle, ou disponibilité affective et intellectuelle
C’est un choix à faire au moment des recherches d’emploi je pense
Et je ne dirais pas “c est dur quand meme” car pour moi on fait des choix, on est dans l’abattage ou pas 😀 , mais comme dirait l’autre c’est mon avis et voila
zewdiwang a écrit:
J’aime bien “jeu de conseils”, c’est moins formel que le “conseil d’enfant”, c’est un jeu donc je peux plaisanter….tout en disant ce que je veux. Bref moins intimidant.Enfin, c’est en tout cas l’effet que ca a sur moi.
salut,
attention quand même, si le conseil est tourné à la franche rigolade, va-t-il rester un lieu où l’on pourra exprimer des choses importantes en étant certain d’être écouté et pris au sérieux ? J’en doute…
J’aime bien “jeu de conseils”, c’est moins formel que le “conseil d’enfant”, c’est un jeu donc je peux plaisanter, ….en disant ce que je veux évidement! Et puis c’est pas grave si je fais des erreurs. Bref moins intimidant.
Enfin, c’est en tout cas l’effet que ca a sur moi.
Au niveau du scoutisme (Scouts et Guides de France), nous utilisons au maximum le conseil d’enfants… on appelle ca le jeu des conseils…
Ainsi, il y a 3 niveaux de conseil :
– le conseil d’équipe,
– le conseil des rapporteurs d’équipe avec les responsables
– le conseil de tous les enfants ensemble avec les responsables
Nous utilisons les conseils d’équipe et des rapporteurs tous les jours en camps… cela permet une comunication verticale entre les responsables et les jeunes…
Je suis toujours surpris de la qualité de ses conseils, des choses importantes, grave sont remontées ou déscendues… au point qu’un majorité de problématiques peuvent se régler grace à ses conseils…
Le fait de faire tourner les rapporteurs permet à chacun de se frotter à l’exercice et ainsi de grandir…
Cette méthode des conseils est également utilisée de la même manière sur nos stage BAFA.
JE suis aussi intéressé de savoir pourquoi pour toi 150 enfants et 19 anims c’est une hérésie.
Il y a de nombreuses critiques possible à cela, mais j’aimerai connaître les tiennes (je me dis que je vais peut-être avoir des critiques construites et argumentée pour une fois sur ce sujet, ça me changerai des “ça doit être dur, ça fait beaucoup quand même” que j’entends d’ordinaire ;-)).
solleana a écrit:
Ca m’a emballé et je me suis jeté dedans mais je me demandais comment on allait faire
Et ça fait maintenant 10 ans que j’essaie de partager cette vision du travail éducatif
Solleana, c’est ce que je suis en train de faire, me jeter dedans…..et ce avec pour seul experience de terrain ma fille.
J’ai suffisament de “théorie” pour pouvoir commencer avec des bases solides bien que flexible.
Le souci, c’est qu’au dela des techniques et des points de vue, il y a la base a entierement reconstruire. Et pour cela, il faut détruire non seulement l’édifice mais aussi la fondation sur laquelle nous avons ete bati.
Pour avoir essayer de partager et d’echanger avec mon entourage depuis maintenant 6 ans, il faut souvent plusieurs années avant qu’une personne accepte d’eventuellement questionner (ne serait ce que pour la faire évoluer) l’education qu’elle a recu, d’écouter et non entendre.
Bref, l’éducation est, au dela de la responsabilité que j’ai vis a vis d’un être que j’ai mis dans ce monde, un domaine qui me passionne et m’enrichit.
Au dela de la vision, je ne saurais aujourd’hui par ou on commence pour remettre entre les mains du conseil d’enfant le fonctionnement d’une journée. (enfant de 3 – 9 ans).
Veux tu nous donner quelques bases ou reflex à eviter.
Je ne suis pas sure que ma question est claire (ce qui en revanche montre bien mon manque de repere).
Imbecile: sans béquille, il faut être idiot pour marcher sans les aides que tu peux avoir dans la vie…
C’est justement parce que c’est une violence que l’on doit se faire qu’il est important, d’échanger autour, de se confronter et de se transmettre des techniques et des points de vue
Moi même le premier centre où on a passer 3 jours de prépa 3 mois avant la colo à penser l’aménagement, à expliquer que les enfants pouvaient construire des projets eux-mêmes, que je ne serais pas un moteur de leur séjour mais une béquille (pour grossir le trait) ç m’a fait peur
Ca m’a emballé et je me suis jeté dedans mais je me demandais comment on allait faire
Et ça fait maintenant 10 ans que j’essaie de partager cette vision du travail éducatif
Et pour moi 150 minots pour 19 anim’s c est une hérésie à la base.. 😀
solleana a écrit:
(…)laisser a l enfant la possibilité d exprimer son ressenti est pour moi primordial! Il faut bien avoir conscience que la communication intra familiale est souvent inexistante donc il est necessaire de montrer a chaque enfant que sa parole, ses sentiments comptent. Ce seront les bases de leur libre arbitre.
(…) on peut et qu’il faut remettre entre les mains des enfants tout ce dont ils peuvent décider. Elle part du principe que les adultes n’ont pas à organiser leurs loisirs mais que les enfants en sont capables.
Le conseil d’enfant répond en général à la double mission d’organiser la vie quotidienne du séjour et dans le même temps de réguler les conflits par la médiation du groupe.
C’est parce qu’il existe un conseil régulier, à heure et dates fixes qu’il acquiert une importance et un sens. ****Il n’est pas destiné à n’être que consultatif mais bien décisionnel***c’est pourquoi il comporte des règles, des fonctions, des rôles.
****Le conseil d’enfant n’est pas un jeu c’est ce qui permet d’instituer un fonctionnement**** et c’est surement à travers cet intermédiaire qu’on peut réellement parler d’éducation.
Le fonctionnement est comme tu le dis institué par le conseil d’enfant.
Le sujet centrale est donc le fonctionnement (au moins pour ceux qui adhèrent à tout ce que tu écrit ci-dessus)
Il est donc compréhensible que ceci soit cependant extrement difficile à NE SERAIT CE qu’envisager car c’est NOTRE fonctionnement qui est mis en cause.
Alors pour un groupe de 150 enfants avec 19 anim’ ……….
Le fait que ce soit le fonctionnement qui est à mettre en cause explique peut etre les difficultés et les nombreux échecs quand le conseil d’enfant est utilisé pour “prendre la température” ou régler les conflits (ou encore d’autres fonctions/ informations qu’on voudrait lui attribuer/ soutirer).
Après, le côté “institutionnel” me gène un peu… Je n’aime pas trop l’idée (enfin le risque surtout) de tomber dans un système lourd pendant des vacances… On se retrouve quand même vite avec une contrainte d’organisation assez forte et imposée par les adultes, ce qui ne me semble pas trop être dans la conception d’une pédagogie active (mais bon, je suis pas un spécialiste et veux bien des explications et précisions).
Et après, on vient nous reprocher de faire de la garderie!
Toute pédagogie est à l’origine une intervention des adultes qu’elle soit active, traditionnelle ou institutionnelle alors le coup d’un fonctionnement contraire à la pédagogie active c’est complètement absurde.
La pédagogie active ou institutionnelle ce n’est pas le laisser-faire, c’est aussi une intervention.
Cela permet de régler les conflits en les faisant émerger en grand groupe et d’élaborer les activités et la vie quotidienne et pour cela il faut des institutions qui font que le pouvoir n’est pas détenu de fait par les adultes qui le gère selon leur bon vouloir, leur gentillesse car c’est ce qui permet toutes les dérives.
On ne peut que te conseiller la lecture de Neill, de Houssaye, de Oury
fg63 a écrit:
DIR-PTR a écrit:
[quote]
fg63 a écrit:
… ou de “voix hiérarchique” pour qu’un enfant puisse être écouté et pris en compte.et entendu à l’occasion, surtout si l’on est pas sur la bonne voie. C’est comme le poney qui mord alors qu’il est mort. Pour ma part, j’apprécie énormément ces petits plaisirs de la langue.
Être écouté, c’est mieux que d’être entendu…
Quand j’entends un oiseau c’est que le son qu’il produit parvient à mes oreilles… Quand je l’écoute, c’est que je fais l’effort d’être attentif à ce que j’entends.
Tout le monde peut entendre un enfant… L’écouter est déjà plus exigeant… Et c’est bien là ce qu’il faut arriver à faire ![/quote]
Comme tu étais sur la mauvaise voie, j’ai voulu donner de la voix. Dès que ça a besoin d’explication, c’est moins drôle.
Moi je fais une différence : dans une session théorique BAFA, la prise de parole et l’argumentation font partie des critères d’évaluation, du coup il est important d’aider les plus timides à se lancer. Être timide ça n’est ni être plus bête, ni avoir moins d’idées à partager que les autres.
—–
Par contre, avec des enfants, je ne suis pas persuadé qu’il faille absolument chercher à faire parler tout le monde.
Pourquoi s’assure-t-on tout le temps que “tous le monde a pris la parole” ?
Moi quand j’étais petit j’étais très timide et je n’aimais vraiment pas du tout devoir parler devant un groupe… Pourtant j’avais souvent des choses à dire, je trépignais et je montrais sans nul doute les signes dont Solleana a parlé…
Chaque fois qu’un adulte (en particulier un animateur, pendant mes loisirs) m’a poussé à parler (je ne parle même pas d’obliger hein, juste d’inciter) j’ai trouvé cela terrible, et ça ne m’a pas vraiment servi à grand’chose !
Par la suite j’ai appris à devenir plus à l’aise lors de prises de paroles devant un groupe… Et c’est arrivait avant tout parce-que j’ai eu envie de partager mes idées, pas spécialement parce-qu’on m’y a incité.
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Par contre, l’idée de PERMETTRE à) chaque enfant de prendre la parole me semble primordiale.
Et d’ailleurs j’imagine que c’est surtout à cela que pensent Solleana et les autres dans leurs interventions.
Et permettre à chaque enfant de parler, ça n’est pas simplement trouver un fonctionnement adéquat, c’est aussi instaurer un climat de confiance et d’écoute bien entendu. 🙂
Il est vrai que montrer à un enfant qu’il peut prendre la parole est important pour lui.
Bien sur c’est encore plus important qu’il la prennent vraiment.
Pour les plus timides, on peut essayer plusieurs pistes.
L’idée de mettre un anim, à coté, pour l’inciter à parler est en effet intéressante.
On peut aussi lui demander d’être le rapporteur du groupe.
Quelquefois cela vient naturellement, si l’anim à préparer le groupe sur ce point précis.
Un enfant s’exprimera plus facilement dans un petit groupe que dans un grand.
En fait le plus compliqué c’est de prendre la parole pour la première fois.Une fois que la route est ouverte cela est plus facile.
Je ne sais ce qu’e’n pense les formateurs BAFA, mais ce problème existe aussi les premiers jours d’un stage.
Fg,
Des groupes de 35, pas des centres de 35.. Cf + haut
Pourquoi les adultes doivent etre en retrait? Ce sont les vacances de l enfant pas de l adulte. L anim est un soutien dans le bon deroulement des projets d enfants..
Mettre les adultes et les enfants au meme niveau est illusoire à mon humble avis.
Enfin, la parole de l enfant est continuellement frustree, qu on leur laisse entrevoir les possibles du parole liberee ne peut pas leur faire de mal