Quand on dit feter cet evènement c’est, je pense dans le sens ou on doit célébrer la date à partir de laquelle les droits de l’enfants sont apparus!
Je m’attendais à cette remarque mais je pensai pas que ça viendrai de toi.
Je pense que tu parles dans le sens où tous les jours nous devrions respecter et evoluéer dans le sens de cette convention. Je suppose que tout le monde est d’avis.
Néanmoins il a fallu fêter cet évenement. Notament le 20novembre. Je ne pense pas que parler des droits de l’enfants tous les jours, tous les mercredi, toutes les colos aux enfants serait judicieux. -mais là c’est moi qui interpréte (trés) mal ton message-
C’est pour ça qu’il a fallu être ponctuel sur l’evenement, mais comme tu le souléve, il doit être continuel sur l’effort.
Pourquoi n’en faire qu’une journée ???
Les droits de l’enfant c’est comme les droits de l’homme ce n’est pas une journée mais c’est tous les jours…
bonne note pour l’année prochaine, archive pour cette année et :thx: pour l’initiative !… 😀
Hé les gars c’est passé!!
Prenez en note pour l’année prochaine alors…
on en prend bonne note… 😀 :thx: sssylvain ! :coucou:
Merci sylvain pour ces infos interressantes !
:thx:
Les droits de l’enfant à mitry-mory (77), c’est deux forums ouverts toute la semaine du 15 au 19/11 sur la ville avec des ateliers concus par les enfants de la ville aidés de leurs enseignants, d’animateurs et de partenaires, un spectacle interactif, des affiches offertes aux familles. Pour sensibiliser les familles, les enseignants, les animateurs et bien entendu les enfants! N’hesitez pas à raconter vos expériences dans vos villes. Ca peut donner des idées pour l’an prochain!
1- Les droits de l’enfant, une initiative mondiale
Le mot enfant nous vient du latin “infans” qui signifie : “celui qui ne parle pas.” On voit déjà fidèlement se refléter dans cette origine du mot une conception bien particulière de l’enfant : “soit sage et tais toi !”
En 1959 : Charte des droits de l’enfant, en France, une conséquence est l’enseignement obligatoire jusqu’à 16 ans. Texte en dix points adopté à l’unanimité par l’ONU. Une commission voit le jour à l’ONU en 1978. Elle va plancher sur une déclaration solennelle concernant les droits de l’enfant. Il faudra attendre 11 ans pour que la convention internationale des droits de l’enfant avec ses 54 articles voit enfin le jour le 20 novembre 1989.A ce jour 192 pays ont ratifié cette Convention les obligeant ainsi à mettre leurs lois en conformité avec ce texte. C’est la convention la plus ratifiée de toute l’histoire.
Aujourd’hui, même si tous les articles ne sont pas respectés par tous les états, les signatures obligent les gouvernements à tenter de mettre en place, en fonction de leur situation économique et culturelle des moyens adéquats pour la protection des enfants. Ainsi, par exemple, des mesures prioritaires sont imposées aux états par cette convention pour lutter contre le sida qui contamine 6 jeunes par minutes en Afrique, l’excision des milliers de fillettes, la malnutrition et le manque d’hygiène et de vaccins qui tue 12 millions d’enfants sur l’ensemble des pays en voie de développement, les enfants victimes des guerres (300 000 enfants soldats aujourd’hui dans près de 44 pays) l’exploitation sexuelle, la maltraitance…
Certains progrès nous paraissent trop longs, et c’est pour cela que nous décidons d’en faire une initiative particulière qui informe et rappelle aux dirigeants l’urgence de leurs actions.
2- Les droits de l’enfant, une initiative nationale
En France, même si les problèmes ne sont pas du même ordre, beaucoup de progrès restent à faire :
• L’augmentation constante de la violence, de la délinquance et des enfants victimes de racket et la pratique de jeux dangereux voir mortels
• Des efforts restent à fournir également en matière de lutte contre la maltraitance (pédophilie, inceste…)
• Des difficultés concernant la scolarisation des enfants handicapés
• La présence d’enfants prostitué(es) en augmentation
• La mise en place des nouvelles lois dites de “justice et de sécurité” qui remettent gravement en cause l’ordonnance de 1945. Pour rappel elle privilégie la prévention et l’éducation au lieu de la répression.
• La législation et la pratique en matière d’arrestation et de détention de mineurs.
Et puis des conditions de logements, la discrimination, la pauvreté qui touchent en France encore trop d’enfants. Pour exemple, en France en 2004, un million d’enfants vivaient en dessous du seuil de pauvreté.
Fêter l’anniversaire de cette convention chaque année a donc pour but aussi pour toutes les associations et collectivités comme la notre de rappeler à l’état son rôle de protection et d’éducation.
Enfin, les articles 12 à 17 de la convention internationale des droits de l’enfant oblige tous les éducateurs (enseignants, parents, animateurs) d’assurer et de donner les moyens aux enfants, en fonction de leurs capacités, de s’informer, de penser librement et de s’exprimer. Les initiatives nous rappellent ce droit, essentiel à l’apprentissage de la citoyenneté.
3-Les droits de l’enfant, une initiative mitryenne
Mitry-Mory est complètement engagé pour les droits des enfants. La municipalité encourage les associations et organise le temps libre des enfants pour améliorer ensemble les conditions de protection et d’éducation des enfants.
Depuis plusieurs années, le service Enfance/Jeunesse organise la semaine des droits de l’enfant, en Novembre, avec l’aide de tous les éducateurs volontaires de la ville.
Cette année, nous souhaitions encore développer notre action. C’est ainsi que depuis plusieurs mois, plus de vingt classes des écoles élémentaires et quinze classes des écoles maternelles, près de 40 animateurs du service Enfance Jeunesse, les animateurs des maisons de quartier, les agents de la médiathèque, du service santé, du service Sports et Fêtes ont conçu cette semaine pour sensibiliser les enfants et les familles aux droits de nos plus chers citoyens d’aujourd’hui et de demain.
La progression dans l’application de ces droits ne tient qu’à nous tous, et commence au quotidien à la maison, à l’école, dans les centres de loisirs, les maisons de quartier…