[Al-Batros]

Salut à toi, Biquet,

Bon c’est fini oui ?

S’ils t’embêtent trop, taka les mettre avec Crevette lors du prochain convoyage à Disneyland.
Ca les refroidira.

Al

[m]

Bon c’est fini oui ?

[lolotte77]

Lau a écrit:

Mais non, il est amoureux de Ludius, tu avais encore pas remarqué ?

On en apprend tous les jours ! 😀

[Lau]

Et tu as besoin de Ludius pour venir poster ? ? 😀

Mais non, il est amoureux de Ludius, tu avais encore pas remarqué ?

[lolotte77]

biquet a écrit:
[

Pas pour moi , je vous lis beaucoup …mais Ludius vient plus…alors.

..

Et tu as besoin de Ludius pour venir poster ? ? 😀

[m]

ludou a écrit:
salut biquet, ça faisait longtemps :coucou:
.

Pas pour moi , je vous lis beaucoup …mais Ludius vient plus…alors.

Pour le reste …a voir sur un autre fil..

[ludou]

salut biquet, ça faisait longtemps :coucou:

moi je trouve pas ça hors-sujet, c’est une forme de maltraitance qui passe facilement inaperçu (même pour nous, on en a pas forcément conscience sur le moment!!).

[m]

azer355 a écrit:
D’ailleurs l’année dernière en colo, j’ai eu un enfant qui lorsqu’on fesait des courses il me disait qu’il avait du mal à courir car il avait de l’asthme. OK… je fesais un peu attention etc…
Au bout d’un certain temps, en reunion, des animateurs ont abordé son cas et ils ont raconté qu’en fait cet enfant s’inventait plein de choses: Lorsqu’il etait au Ski, il est tombé et s’est mis à hurler. Aprés etre aller à l’hopital où il hurlait super fort expliquant qu’ il avait mal à la jambe, les medecins n’ont rien vu sur la radio, il ne s’était rien cassé et l’enfant se mettait à crier pour rien, evidemment dans ce cas, je prends en compte qu’il a pu ce faire mal en tombant, mais peut etre pas au point d’en faire autant jusqu’à l’hopital. Je crois que les medecins lui ont comme meme mis un platre peut etre pour le calmer: mais dans ce cas, je comprends l’attention qu’il aurait pu gagner en ayant un platre.
..

Salut

Pour conforter un peu tous ce qui a été déjà évoqué …

Cet exemple sur la pratique du ski est assez révélateur .

Certains jeunes débutants se démotivent assez vite en apprentissage du ski , le froid ,l’humidité ,la fatigue due au changement de rythme , de lieu de vie, aux horaires assez contraignants , les difficultés a appréhender un”sport” nouveau , le matériel lourd a porter , l’ESF qui perd vite patience …

J’ai souvent des “maux de ventre ” ou des “faux accidents” , juste pour ne pas skier et/ou retourner au chalet .

J’ai aussi souvent vu des anim’ ou des ESF dire aux petits d’arrêter leur cinéma , les menacer de ne pas leur donner leur étoile ….choquants encore plus les gamins qu’autre chose .

Un peu HS , mais je commence un peu à saturer chaque année d’emmener des gamins dans cette “usine à neige” qui à mon gout n’est pas du tout adaptée aux tranches d’ages que j’encadre .

[matw25]

Je rejoins les avis données auparavant. En effet un enfant qui dit avoir mal au ventre est soit malade ce qui est assez rare mais possible. En effet moi il m est arrivé la chose contraire un enfant qui jouait souvent la comédie a dit qu avait mal au ventre j ai parlé avec lui un petit moment et ayant l’habitude qu il utilise cette technique je l’ai renvoyé joué. Je me suis rendu compte de mon erreur 15 minutes apres en ramassant le vomis dans le gymnase(ca c est du vécu 😀 ). Je pense que cette situation est le principal risque et qu’il faut donc faire à chaque fois attention même si cela n’ est pas simple et toujours privilégier la discution.

[ludou]

Salut Balta,

je suis bien d’accord avec le fond de ce que tu dis, néanmoins, quand je vois un gamin qui se plaint d’un quelconque mal, même si je sais que c’est plutôt pour attirer l’attention (surtout si c’est pour attirer l’attention en fait!), hé bien je lui donne cette attention qu’il demande, je m’occupe plus de lui que des autres à ce moment là, car je pense qu’il en a besoin. Pour la suite, là je te rejoins. J’essaye de trouver avec lui des solutions qui soient satisfaisantes pour lui et pour moi pour permettre aux adultes d’être présents aussi pour les autres. C’est souvent facile à faire, un petit code secret quand ça ne va pas, des moyens différents pour communiquer (l’an dernier, j’avais une petite fille qui préférais m’écrire ce qui n’allait pas, et je lui répondais par lettre aussi… à sa demande justement), etc… Qu’est-ce que ça nous coûte de prendre 10 minutes avec un gamin pour l’écouter ? Pour aussi lui expliquer ce que nous on peut lui apporter et ce qui n’est pas dans nos moyens (humains, temporels, etc…).

Je trouverais violent de renvoyer un gamin à la simple douleur médicale qu’il exprime avec des phrases du genre “tu as eu ton doliprane, ça va passer, je peux rien faire de plus”. Si le moment n’est pas approprié (en plein milieu d’une grosse activité où on ne peut pas abandonner son poste par exemple), donner l’information que l’on sera disponible après l’activité*, c’est déjà plus rassurant…

* après avoir vérifié qu’il n’y a pas de réel problème d’ordre médical (tout en sachant qu’on est pas médecin, mais on est capable de voir certaines choses…).

[balthazaar]

sans entrer dans une discussion trop empreinte de gravité

Je suis d’accord, je trouve que c’est important.

Il faut écouter les enfants mais je crois qu’il ne faut pas entrer avec eux dans leur maladie imaginaire. Laisser un enfant croire qu’il a droit à plus d’attention que d’habitude parce qu’il est peut-être malade, ça peut l’encourager à continuer si ça se répète.

Et s’il devient finalement convaincu que le jour où il se portera bien, on l’abandonnera parce que plus personne ne fera attention à lui?

J’ignore comment ça fonctionne mais j’ai constaté moi-même la somatisation chez des enfants et des adultes, et ils en souffrent. Alors je pense que même si on prend l’enfant très au sérieux, il faut être mesuré dans ses réactions et ne pas le laisser s’embarquer dans un mode de vie centré sur ses bobos, ses maladies, ses soins.

Et en tant qu’anim je n’aime pas jouer le rôle du bureau des pleurs, non plus.

[XXYYZZ]

ludou a écrit:

(c’est mon côté provoc’ qui revient au galop :lol:)

Cest vrai qu’avoir un coté provoc peut être une bonne chose.
Cela m’arrive avec les membres du CA de mon association.

[ludou]

XXYYZZ a écrit:
La par contre, je ne suis pas d’accord avec la deuxième possibilité. Pourquoi obligé un enfant à participer à une activité qu’il n’aime pas ? Et en plus si’i est souffrant!

merci XXYYZZ, ce sont bien des solutions possibles (pouvoir au sens de ce qui est susceptible d’arriver). Et j’ai bien mis “à chacun de trouver celle qui convient” (sous-entendu “selon vous”) 😉

(c’est mon côté provoc’ qui revient au galop :lol:)

[XXYYZZ]

ludou a écrit:
Salut Azer,

Dans tout les cas, je pense qu’il faut prendre le temps de vraiment discuter. Si elles essayent d’attirer l’attention (peut-être inconsciemment d’ailleurs), c’est qu’il y a peut-être une raison… sans entrer dans une discussion trop empreinte de gravité (que ce soit avec des filles ou des gars), j’essaye de prendre le temps de discuter, même de choses qui n’ont rien à voir avec le mal de ventre, et j’ai vu plusieurs fois la vraie raison resurgir (enfin ce que je pense être la vraie raison). Dans tout les cas, si le mal persiste, il faut l’envoyer voir un médecin ou bien prévenir les parents dans un cadre peri-scolaire ou d’acceuil de loisirs…

Voila qui est plus que vrai. En discutant comme le fait Ludou, on peut se rendre compte des vrais problèmes. C’est la que l’enfant prends confiance et parle.

Quand c’est en plein pendant un jeu qu’elles n’ont pas envie de faire, c’est particulièrement criant en général que c’est pour ça. Dans ce cas-là, 3 solutions:
– leur permettre de ne pas participer
– les obliger à participer malgré tout
– trouver avec elles (ils) une autre activité pouvant être mise en place en parallèle.

A chacun de trouver celle qui nous convient 😀

La par contre, je ne suis pas d’accord avec la deuxième possibilité. Pourquoi obligé un enfant à participer à une activité qu’il n’aime pas ? Et en plus si’i est souffrant!

[Import]

D’ailleurs l’année dernière en colo, j’ai eu un enfant qui lorsqu’on fesait des courses il me disait qu’il avait du mal à courir car il avait de l’asthme. OK… je fesais un peu attention etc…
Au bout d’un certain temps, en reunion, des animateurs ont abordé son cas et ils ont raconté qu’en fait cet enfant s’inventait plein de choses: Lorsqu’il etait au Ski, il est tombé et s’est mis à hurler. Aprés etre aller à l’hopital où il hurlait super fort expliquant qu’ il avait mal à la jambe, les medecins n’ont rien vu sur la radio, il ne s’était rien cassé et l’enfant se mettait à crier pour rien, evidemment dans ce cas, je prends en compte qu’il a pu ce faire mal en tombant, mais peut etre pas au point d’en faire autant jusqu’à l’hopital. Je crois que les medecins lui ont comme meme mis un platre peut etre pour le calmer: mais dans ce cas, je comprends l’attention qu’il aurait pu gagner en ayant un platre.

Apres en avoir parler avec ses parents, apparemment il avait l’habitude de raconter toutes sortes de choses.

Aprés cela, je me suis un petit peu méfié par rapport à ce qu’il pouvait me raconter, surtout qu’il venait souvent m dire qu’il avait de l’asthme….

[Caro5356]

Nous avons une petite à la cantine le midi qui se plaint assez souvent (mal au ventre, mini-coupure au doigt, aphte à la bouche…).
J’en ai parlé au papa, notamment pour le mal de ventre persistant plusieurs jours.
Il me répond qu’elle “s’invente” ou du moins exagère ses maux pour attirer l’attention. Etant dans une famille de 5 enfant, peut-être a t-elle trouvé ce moyen pour se faire entendre. Peut-être aussi est-elle stressé: en tout cas, la famille est au courant.
En tout cas, dès qu’elle me parle d’un de ses “petits” problème, je l’écoute attentivement. Cependant, quand j’y ai droit 10 fois dans la même heure, je lui explique en souriant que je n’ai pas de baguette magique, et qu’une éraflure au doigt n’est pas la fin du monde…

[Utilisateur anonyme 37304]

Un enfant dit avoir mal au ventre ?
Et bien plusieurs solutions :

– Il est malade, il y a une cause physique à son mal de ventre et cela passera avec du repos, ou grâce à des médicaments si on veut aider un peu le corps.

– Il n’est pas malade physiquement mais ne se sent pas très bien.
Par exemple il est malheureux en colo parce-qu’il quitte pour la première fois ses parents, il stress et cela lui donne vraiment mal au ventre.
La douleur est bien réelle, même s’il n’y a pas de cause physique.
Repos et médicaments peuvent éventuellement servir, mais le mal reviendra tant qu’on aura pas géré la cause de ce mal de ventre… Il faudra donc rassurer l’enfant, faire qu’il se sente bien.

– Il n’est pas malade et ne ressent en réalité aucune douleur.
La plainte de l’enfant n’est qu’un prétexte pour quitter l’activité ou le groupe (il en est + ou – conscient d’ailleurs).
Dans ce cas il faut comprendre ce qui lui donne envie de quitter l’activité et tâcher d’y remédier : peut-être ne l’aime-t-il pas ou s’y sent-il très mal (gêné de devoir se dévêtir à la piscine ou pour les douches devant tout le monde par exemple).

—–

Bref, pas de solution miracle mais quelques “pistes” un peu stéréotypées et caricaturales… Tout est avant tout une question de relation entre 2 individus : l’enfant qui se plaint et l’adulte qui s’occupe de lui.

Dire que l’enfant ment me semble déjà problématique…
Peu importe qu’il dise vrai ou pas puisqu’on ne saura jamais la réalité… L’important et de le considérer comme un individu à part entière, de le respecter, de l’écouter et de chercher la meilleure solution.

[ludou]

Salut Azer,

je pense que la parole des enfants est toujours quelque chose de délicat à prendre en compte, et les deux situations existent (mensonge pour attirer l’attention & véritable mal). Un mal de ventre, ça peut aussi bien être un problème médical sérieux, des règles douloureuses chez les filles (quel âge ont-elles?) qu’un symptôme d’un mal-être plus général.

Dans tout les cas, je pense qu’il faut prendre le temps de vraiment discuter. Si elles essayent d’attirer l’attention (peut-être inconsciemment d’ailleurs), c’est qu’il y a peut-être une raison… sans entrer dans une discussion trop empreinte de gravité (que ce soit avec des filles ou des gars), j’essaye de prendre le temps de discuter, même de choses qui n’ont rien à voir avec le mal de ventre, et j’ai vu plusieurs fois la vraie raison resurgir (enfin ce que je pense être la vraie raison). Dans tout les cas, si le mal persiste, il faut l’envoyer voir un médecin ou bien prévenir les parents dans un cadre peri-scolaire ou d’acceuil de loisirs…

Quand c’est en plein pendant un jeu qu’elles n’ont pas envie de faire, c’est particulièrement criant en général que c’est pour ça. Dans ce cas-là, 3 solutions:
– leur permettre de ne pas participer
– les obliger à participer malgré tout
– trouver avec elles (ils) une autre activité pouvant être mise en place en parallèle.

A chacun de trouver celle qui nous convient 😀

[Import]

[Import]

Salut

J’ai rencontré plusieurs fois des enfants qui ont toujours mal au ventre. En général, dans un groupe, ceux sont toujours les seul à se plaindre de leur mal. Personnellement, j’ai tendance à prendre cela au sérieux et je leur dit d’aller se reposer ou en fonction de ce quelle a, je vois ce qu’il faut faire. Mais de l’autre côté, que ce soit les autres animateurs ou les professeurs, ils avancent que c’est du mensonge et qu’elles font cela uniquement pour attirer l’attention ????? J’avoue qu’il y a peut etre une part de verité, mais après on n’en sait rien…
Je ne parle pas des enfants où c’est vraiment flagrant que c’est faux et qu’il cherche une excuse, pour sortir ou autre, mais de ceux qui sont hyper sérieux quand ils parlent de cela.

Avez vous déjà eut des enfants comme cela? Qu’en pensez vous: Vérité ou mensonge pour attirer l’attention ?

[Auteur]

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