Salut Oriloise,
Ouf, j’espère aussi que ton jeu koh lanta disney marchera mais bon je pense que tu auras du y inclure un peu de secret story pour cartonner.
Je vais essayer rapidement de répondre à Moilapa et Crevette. Pour reprendre les propos de edophoenix, oui je ne me reconnais pas dans ses sportifs et surtout footballeur surpayés mais c’est comme beaucoup de sports pros. Il a réussi par contre à faire comprendre ce que je voulais dire.
Quand les gamins jouent contre d’autres, oui ils y vont pour gagner c’est sur mais pourquoi y aurait il affrontement. Pourquoi assimiler foot et compétition. Chez les jeunes (jusqu’à 12 ans) on parle de foot animation/foot loisirs et je vous assure que cet état d’esprit de prendre du plaisir est présent dans la majorité des cas avant le score même si il y a bien sur des exceptions qui contribuent à créer les préjugés d’où les problèmes de généralité à éviter à partir d’exemples.
Je vais revenir à cette histoire des 3 gamins qui vous passionnent tant. Alors je vous réexplique, j’ai 3 gamins moins bon que les autres (c’est un fait objectif), nous gagnons quand ils rentrent et au final nous perdons (fait aussi).
Vous répondez à cela qu’en les faisant rentrer je les ai peut être stigmatisé vis à vis de l’équipe et qu’ils seront isolés des autres car ça sera de leur faute (pourquoi pas même si ce n’est pas le cas).
En effet, là pour éviter les risques, il faut se pencher sur l’attitude des divers acteurs que vont être l’éducateur, les parents et les joueurs de l’équipe. Alors, déja si l’éducateur ne stigmatise pas ses 3 joueurs en ne les assimilant pas directement à la défaite, si il explique que le plus important est que tous les enfants participent et prennent plaisir en jouant aux parents et si il inculque aux enfants qu’on perd et gagne en équipe et pas à cause d’un de l’équipe ce problème est en grande partie résolu.
Prenons les autres solutions, je ne les fais pas jouer, nous gagnions youpi et après. Mince, les autres vont se moquer d’eux car ils cirent le banc, les gamins auront regarder du foot sans gagner et pris aucun plaisir. Du coup, là oui ils risquent de s’isoler du groupe et subir des moqueries.
Pour éviter ça, on peut toujours ne pas les prendre et les empécher d’accéder au sport qui leur fait PLAISIR malgré toutes les contraintes que vous mettez.
Car finalement, derrière cette notion de compétition que vous refusez ce que j’admets comprendre, vous omettez selon moi cette notion prépondérante dans toutes les activités et jeux pratiqués par un enfant qu’est le plaisir à le faire et de choisir.
Voila, je suis ouvert à la critique pour progresser, j’aime débattre mais si vous trouvez que mon argumentaire est déplorable je veux volontiers des solutions sur cette situation pour m’améliorer et pas des justes ce que tu fais est pas bien.
Voila, j’espère avec mis quelques arguments supplémentaires par rapport à la dernière fois.
Matw25
Merci Malclesg pour ces idées… Bon, je vais pas tout récupérer, parce que certaines me semblent dangereuses quand même… notamment ces barbelés…
Mais je suis d’accord avec toi : c’est pas facile : l’animation n’est pas une science exacte :
mercredi dernier : sur mon groupe d’enfants y’a un chinois : j’ai organisé un grand jeu Ninja pour lui faire plaisir… Il a préféré aller sur l’atelier de ma collègue : pâte à sel !!!! C’est à vous dégoutter de faire de l’animation !
En tout cas, merci pour vos encouragements : ça me remotive pour demain (et surtout pour mon grand jeu Kho lanta au pays de Disney ; ça va être top)
Bisous.
L’esprit sportif, c’est difficile de le retrouver dans des équipes qui se font payer des millions pour taper dans un ballon. Le talent et l’entraînement difficile qu’ils suivent, ça mérite certes un bon salaire, mais pas autant.
‘Pis ça se voit également dans les histoires de cyclistes dopés.
Mais au reste, il y a quelque chose que je trouve quand même excessif, c’est d’assimiler “compétition” et “violence”. Ce n’est pas parce qu’on est en compétition que ça vire forcément à l’affrontement.
Même si ce n’est pas non plus la meilleure motivation, c’en reste une.
oriolise a écrit :
Salut les collègues !!
Toujours dans cette idée de partage, voici quelques petites astuces que j’utilise avec bonheur en grand jeu.On sait qu’il est pas toujours facile de motiver les enfants pour le grand jeu (c’est vrai qu’en principe on s’est pas trop foulé pour faire quelque chose qui donne envie aux enfants, mais au prix où on est payés…)
Si tout le monde connaît et utilise l’astuce “bonbons” (les gagnants auront des bonbons !!! l’un des pilliers de l’animation en accueil enfants) qui marche toujours très bien dans tous les cas, il est une autre possibilité en “creux” : plutôt que d’essayer de motiver les enfants à gagner, on peut leur donner aussi envie de ne surtout pas perdre !!!
Je m’explique : cet été, sur notre colo pré-ados, à celui qui serait le dernier sur le grand jeu, personne ne lui parlerait pendant toute une journée.
Ca a super bien marché : les gamins se sont déchirés pour pas finir dernier (surtout qu’un jour sur une colo de 5… )
Même ceux qui au départ prétendaient ne pas vouloir sans cesse se confronter avec les autres, qu’il y ait des gagnants et des perdants, et patati patata, vas y des conneries…Attention : il est toutefois très important en tant qu’anim’ de faire respecter ensuite cette règle : personne n’avait le droit de parler au dernier : même pas pour lui dire bonjour ou quoi que ce soit ! Du lever jusqu’au coucher.
Voilà… si ça peut aider à améliorer vos animations…
Oh My God !
Quelle ignominie! C’est sympa de “partager ses idées”, mais là ça dépasse l’entendement.
Loin de dire que je représente la perfection de l’animation, je trouve que nous tombons au plus profond des abysses de ce qui peut être proposé à des enfants.
Loin de te complaire dans la médiocrité,
“c’est vrai qu’en principe on s’est pas trop foulé pour faire quelque chose qui donne envie aux enfants, mais au prix où on est payés…”
tu propose une “astuce” ( permettez moi d’écraser une larme de désespoir) dont le principe est d’exclure un enfant du groupe ( dans la communication) pour stigmatiser son échec cuisant.
Tu as pensé à l’étoile jaune? J’ai une autre astuce aussi: tu prévois un petit endroit reculé où tu mets du grillage, du barbelé. Je pense que la motivation en sera d’autant plus forte… Dommage qu’on ne puisse pas installer une petite chambre à gaz, les enfants sont tellement moins motivé qu’auparavant, je pense que la tu aurais une participation unilatérale à ton grand jeu pour lequel tu ne t’es pas trop foulé par pur paresse….
Maintenant voilà la vrai astuce:
Laisse tomber l’animation, va bosser à Mc Do.
Exiles-toi loin avec tes idées sorties des cahiers des jeunesses hitlériennes…
moilapa a écrit :
Reste cette question : cet animateur lambda est-il capable de ce recul sur lui même, sur ce qui fait ses certitudes, tout ce qui fait sa culture, ce qu’il a appris à travers ses parents, son entraineur, ses maîtres… tout ce qui forge sa logique, sa petite vie : sa personnalité et son rapport aux autres… pour essayer d’offrir cette autre vision du rapport à l’autre aux enfants ???
Je suis loin d’en être persuadé…
et là tu sembles parler des jeunes animateurs qui peuvent changer un jour
mais qu’en est-il des animateurs parents qui élèvent leurs enfants dans la performance sportive et appliquent cette même pratique en animation ?
ou cette animatrice qui empêche une petite fille de jouer avec la terre dans la cour parce qu’elle va salir son pantalon blanc ou sa jupette rose ? une petite fille ne se salit pas ! quel recul vont (peuvent)-ils avoir sur leurs pratiques ? j’ai essayé (avec tact 🙂 ) d’en discuter mais les réactions sont violentes, remettre en cause leur comportement, c’est implicitement remettre en cause leur vision de l’éducation des enfants, domaine privé où je n’ai pas le droit d’intervenir.
donc quel recul, quelle remise en question peuvent-ils avoir si déjà en temps que parents, ils ne se questionnent pas ?
et au passage, j’ai une question : quelle est exactement la différence entre un animateur sportif et un éducateur sportif ? en dehors des dîplomes bien sur
Je passerais vite sur “les valeurs présentes dans le sport qui le justifie telle que la solidarité, l’esprit d’équipe” qu’on peut écrouler en deux secondes, cet “esprit d’équipe” se construisant CONTRE une autre équipe notamment !!! On ne sait parler de solidarité sans inventer un ennemi. Et autres pensées-clones du monde du sport… mais je ne vais pas perdre mon temps sur ce débat qui a déjà eu lieu… et qui n’a pas de sens : ces réponses sont trop naïves pour qu’il puisse réellement y avoir débat.
Ou cet autre discours du genre “Ouais, vous pouvez pas comprendre, vous n’êtes pas dans le monde du sport”… à la limite de la délimité légère…
Pour ma part, j’ai bien vécu le sport, du plus prêt de ce qu’il y a à vomir, que cela soit dans le foot (auquel je n’ai plus eu le droit de jouer) du rubgy ou j’ai pu allègrement donner libre court à mon côté le plus animal, le plus violent… En passant par le judo pour là aussi répondre à ce besoin de faire du mal à l’autre, de le battre, le vaincre… j’en passe et des meilleurs… avant de découvrir le kayak (sans aucune idée de compétiton) et de trouver cette sérénité dans une activité où l’on est face à soi-même et non face à un ennemi à éliminer…
Donc oui je connais bien le sport, la compétiton, et les valeurs du sport que j’ai eu le plaisir de voir à loisir : une oreille déchirée à pleine dents sur un match de rugby parce que je jouais la première place en première série de midi pyrnées dans des clubs de ploucs, des matchs de foot qui ne commencent même pas parce que le public nous tombe dessus et qu’on a tous 3 ou 4 types dessus à nous filer coups de poings et coups de pieds (on les a bien reçu au match retour les arabes !) et les hurlements de l’entra^neur de natation sur des mômes de même pas dix ans qui sont arrivés quelques secondes après le temps minimum qu’il fallait faire, etc, etc… tout ce qu’il y a vomir chez l’être humain réunies dans ces “valeurs du sport”…
Mais bon… ça serait une erreur ici de refaire ce débat sur le sport : c’est comme d’essayer de débattre avec des curé : cela n’a pas de sens. On n’échange pas à partir de bases irrationnels.
Ce debat a ça de difficile, qu’il s’agit d’aller contre un fonctionnement tellement ancré en chacun de nous que quelqu’un est capable d’écrire les pires horreurs :
Je choisis pour ma part en permanence de prendre l’équipe la moins forte du club pour essayer d’enlever cette compétition. Pour preuve, la semaine dernière, je gagnais j’avais 3 gosses faibles à faire jouer je les laissais sur la touche je gagnais à l’inverse je perdais. Ils ont joué, j’ai perdu et je m’en fous.sans même se rendre compte que ce sont là des horreurs. Que l’image qu’a cette personne de l’enfance est terrible.
Et il en démordra pas : il ne peut voir ce qu’il y a là de terrible. De totalement irrationnel : on crée la situation où l’on fait des enfants des “faibles”, des nuls, des merdes, et on conscent ensuite à leur faire une place quand même, parce qu’on est pas des boeufs : une place de perdants bien entendu : ceux qui nous ont fait perdre…. Imparable logique… C’est comme discuté de dieu avec des curés…
Parce que pour lui, il y a effectivement les “forts” et les faibles”, ces “faibles” qui ici ont fait perdre l’équipe !
Et qu’avec une grande noblesse il a “quand même fait jouer” ! Et de nous démontrer ici toute sa réflexion !
Comme chaque fois, ce sont qui prétendent défendre ces “valeurs du sport” qui en donnent les pires côtés.
Cette vision de l’enfance est terrible, mais elle est norme.
Cette logique d’élimination de l’autre, de compétition, ce n’est plus juste quelque chose à prendre en compte dans son travail d’animateur, où il faut avant tout faire un travail sur soi-même pour essayer d’échapper un peu à ces logiques inculquées depuis notre plus tendre enfance et en quelle on croit si fort : “les enfants ont besoin de compétition”… C’est aujourd’hui une réflexion majeure sur ces accueils enfants. Parce que cette logique ultra dominante a de moins en moins de “contre-feux”, d’exemple d’une autre voie dans le rapport à l’autre.
L’endoctrinement des enfants sur ce point est de plus en plus fort, de plus en plus jeune : à travers par exemple le premier éducateur des enfants, la télé : et notamment ces télé réalités (bien plus structurantes pour les enfants que les autres pseudo éducateurs auxuqels il peut avoir à faire dans sa semaine) regardées en famille (sans recul, sans disuction, d’une façon brute) qui montrent à l’enfant ce que “sont” les rapports entre adultes : où pour aller au bout il faut éliminer l’autre. Ces émissions participent à éduquer les enfants, construisent peu à peu leur logique du rapport à l’autre.
Où aujourd’hui, la prochaine émission du genre, après avoir mise en pratique cette idée d’élimination juste dans les émissions de cuisine !!! va s’adapter aux vacances : où des voyageurs en bus à travers l’Europe vont petit à petit éliminer les autres !
L’école, le sport finissent de dire à cet enfant que l’autre est ennemi, qu’il n’a d’existence que dans l’affrontement. Que cet affrontement est normal (l’enfant a besoin de compétition!) et qu’il n’y a alors que deux solutions : ou c’est lui qui te marche dessus, ou c’est toi qui lui marche dessus.
Et ça jusque dans les loisirs de ces enfants, toujours sous la coupe d’adultes qui exacerbent cette violence, qui mla provoquent, qui l’encouragent… sans même en avoir cosncience.
Ces générations d’animateurs élevés devant la télé et ldans es clubs de sports, n’ont aucune possibilité de recul sur eux-mêmes : ils n’ont rien qui pourraient leur faire dire “Tiens ? Qu’est-ce qu’il dit lui ? Est-ce qu’il se pourrait…”
Il ne s’agit donc pour l’animateur non plus d’être militant des jeux “pacifiques”, d’une démarche “baba cool” dont on pourrait se rire, il s’agit d’offrir aux enfants la possibilité de découvrir un autre rapport à l’autre : parce qu’il n’a plus forcément cet “autre écho” : à l’école, dans sa famille… Les parents sont eux-mêmes de plus en plus dans cette logique : parce qu’ils ont peur pour l’avenir de leur môme, parce qu’ils veulent le préparer à cette société inhumaine du chacun pour soi : de peur qu’il ne soit l’écraser, faire de lui celui qui écrase, est premier en classe, en sport… Et s’agissant des filles, la version sexuelle du rapport aux autres…
Avec comme principale difficulté (dans les accueils enfants) que celui-là même qui devrait offrir à l’enfant une autre vision du rapport à l’autre est totalement “pris” lui même dans cette logique d’élimination, ne voit pas en quoi cela peut poser problème de faire s’affronter les enfants, de jouer à la télé réalité sur le grand jeu, éliminer encore et encore… Après tout, c’est pas nous qui avons inventer la guerre…
Ce temps de loisirs devient un des derniers lieux où l’on peut offrir l’idée d’un autre rapport aux autres : essayer de battre les autres, leur marcher dessus, être le premier… l’enfant à toute l’occasion tout au long de sa semaine.
Reste cette question : cet animateur lambda est-il capable de ce recul sur lui même, sur ce qui fait ses certitudes, tout ce qui fait sa culture, ce qu’il a appris à travers ses parents, son entraineur, ses maîtres… tout ce qui forge sa logique, sa petite vie : sa personnalité et son rapport aux autres… pour essayer d’offrir cette autre vision du rapport à l’autre aux enfants ???
Je suis loin d’en être persuadé…
matw25 a écrit :
crevette 76 a écrit
Donc des combats de mômes où on paie pour aller au spectacle, comme des combats de coqs, ça ne te choque pas ?
“si y’a pas de cage” ça ne choque pas ???
Vache, j’dois être une p’tite nature moi en définitive…Je n’ai pas dit que ça ne me choquait pas des combats de gamins dans des cages mais je te faisais remarquer que si tu changes la cage par des tapis ça devient de la lutte qui est considéré comme un sport auquel je n’adhère pas forcément.
Donc tu otes la cage c’est de la lutte… mouais, admettons.
Et la lutte c’est “un sport auquel tu n’adhère pas forcément”… pourtant tout le reste de ton post consiste à me dire que le sport contient en lui les valeurs de partage, solidarité, esprit d’équipe, entraide…
C’est un peu contradictoire.
Donc la lutte c’est choquant ou pas pour toi ?
si non > c’est bien ce que je disais : si y’a pas de cage ça ne (te) choque pas
si oui > tu t’évertues donc à me décrire les valeurs portées par une pratique qui te choque dans le reste de ton message…
Dans les deux cas ça m’interroge.
Tu n’as pas compris ce que je voulais dire. Il faut être honnête, tous les enfants ne jouent pas aussi bien les uns que les autres. Ne pas les faire jouer serait les exclure et les isoler du groupe car au final on ne va pas aller dire que c’est tel qui a fait perdre ou quoi c’est de notre rôle de veiller à cela.
Donc…
les enfants n’ont pas besoin de nous pour être dans la compétition, voire dans certains cas ils la recherchent, MAIS si toi tu crées une situation où les faibles seront responsables de la défaite du groupe, tu estimes que là naturellement ils n’iront forcément pas vers le lynchage, ni l’affichage, ni la rancune… alors même qu’ils baignent dans un monde de compétition et que tu veux bien de temps “off” à ce niveau, mais pas tout le temps et à condition que ce soit bien cadré etc… Alors même que ta démarche à toi va dans ce sens compétitif à tout prix, alors même que tu ne sembles pas estimer important d’entrouvrir la porte des possibles vers une autre alternative !
L’entraide et le respect vont naitre spontanément de situations ubuesques comme celles ci créées par l’adulte ayant “autorité” sur le groupe ?
Ben moi je n’y crois absolument pas !
Pour le reste de ton post, je ne vais pas le reprendre par portions : ton seul argument pour tenter de me convaincre que le sport est porteur d’entraide, d’esprit d’équipe et de respect, c’est que je serais extérieure au milieu.
1/ l’argument ne tient pas, et en lisant les fils que je t’ai posté en lien tu devrais t’en apercevoir facilement
2/ tu ne sais rien de ma pratique sportive, ton argument bancale repose donc en plus sur la supposition que je n’ai jamais pratiqué de sport
Donc désolée mais c’est une “argumentation” vraiment trop légère pour moi là.
crevette 76 a écrit
Donc des combats de mômes où on paie pour aller au spectacle, comme des combats de coqs, ça ne te choque pas ?
“si y’a pas de cage” ça ne choque pas ???
Vache, j’dois être une p’tite nature moi en définitive…
Je n’ai pas dit que ça ne me choquait pas des combats de gamins dans des cages mais je te faisais remarquer que si tu changes la cage par des tapis ça devient de la lutte qui est considéré comme un sport auquel je n’adhère pas forcément.
La manière de qualifier les mômes en dit long sur tout le corolaire de ce sport. Tu as l’extrême bonté de faire jouer les “faibles”…
Et tu mènes les faibles à la défaite, en connaissant bien le système, en sachant très bien tout ce que ça peut impliquer pour ces trois gamins, isolement et au sein de l’équipe.
Moi ça m’interroge….
Tu n’as pas compris ce que je voulais dire. Il faut être honnête, tous les enfants ne jouent pas aussi bien les uns que les autres. Ne pas les faire jouer serait les exclure et les isoler du groupe car au final on ne va pas aller dire que c’est tel qui a fait perdre ou quoi c’est de notre rôle de veiller à cela.
Plus les gens argumentent ici et moins j’arrive à trouver de valeur de solidarité dans le sport.
Je te renvoie notamment à ces fils :
nouveau jeu découvert hier : le nique tout !
et évidemment
activité physique, sport, compétition
et si y’a pas assez, j’en cite quelques autres dans ce post
Le problème est que tu as un regard totalement extérieur sur le sport comme beaucoup ici je pense et que je le maintiens vous ne prenez que des comportements extrêmes pour les généraliser ce qui est peut être dommage.
Ben là tu confonds juste tout.
Je ne crois pas avoir lu moilapa écrire que la compétition n’existait pas autour des mômes, ni qu’il prétendait la faire disparaitre de la vie des gamins, je crois que tout le monde peut très facilement constater qu’elle est très présente.
C’est JUSTEMENT une des raisons qui laisse penser que proposer des temps “off” pourront laisser voir aux mômes que la compet’ n’est pas LE SEUL mode de fonctionnement possible, qu’il peut y avoir manière à trouver sa place dans un groupe sans forcément jouer des coudes et écraser un ou deux autres sur son chemin (c’est pas ça au fait la valeur de solidarité que tu penses transmettre avec le foot ?).
Ce n’est pas un bon argument que de dire “c’est comme ça partout donc ‘faut les habituer”… d’ailleurs t’inquiètes ils ont déjà mille occasions journalières de “s’habituer” à cette compétition omniprésente, qu’ils le veuillent ou non, cette partie du tableau ils la connaissent et doivent composer avec.
Ce n’est pas jouer au bisounours que de proposer un temps “off” sur ce point, puisqu’on est bien conscient que ce facteur compet’ ne sera pas gommé de leur vie, qu’il sera présent quasi partout hors ces temps “off”.
Si on réfléchit comme toi sur ce point on peut extrapoler à tout : par exemple ils voient partout de la pub, donc on peut sans scrupule utiliser les “kits péda” logotés de partout par une grande marque de soda ?S’agissant de la présence de la compétition et des jeux de confrontation, je te renvoie à ce fil : avis sur les jeux de confrontation.
On est d’accord sur ces temps off lorsque je parlais de l’intérêt des jeux de coopération à essayer d’appliquer après pour les jeux de compétition si le cadre est assez clairement établi et qu’on reste attentif je ne pense pas que cela soit si nuisible.
Pour les valeurs que je transmets dans le foot, non ce n’est pas de devenir meilleur que l’autre, c’est l’esprit d’équipe, l’entraide et le respect de tous après là encore étant extérieur au sport tu auras du mal à le penser car tu resteras sur le mec qui hurle en permanence après les mômes, mec qui existe mais qui ne concerne heureusement pas tout le monde.
Matw25
matw25 a écrit :
Ensuite sur ton idée, je vais revenir sur ton histoire de cages. Je ne suis pas forcément choqué à l’extrème dans le sens ou plus grand chose ne m’étonne et en effet c’est cette cage qui va faire le scandale puisque si l’on remplace cela par des tapis de lutte plus rien ne choquera personne ce qui se discute mais bon cela est un autre débat.
Donc des combats de mômes où on paie pour aller au spectacle, comme des combats de coqs, ça ne te choque pas ?
“si y’a pas de cage” ça ne choque pas ???
Vache, j’dois être une p’tite nature moi en définitive…
Pour la notion de compétition, je vais te donner ma vision d’éducateur (je te jure que c’est le terme) de foot. Je choisis pour ma part en permanence de prendre l’équipe la moins forte du club pour essayer d’enlever cette compétition. Pour preuve, la semaine dernière, je gagnais j’avais 3 gosses faibles à faire jouer je les laissais sur la touche je gagnais à l’inverse je perdais. Ils ont joué, j’ai perdu et je m’en fous.
La manière de qualifier les mômes en dit long sur tout le corolaire de ce sport. Tu as l’extrême bonté de faire jouer les “faibles”…
Et tu mènes les faibles à la défaite, en connaissant bien le système, en sachant très bien tout ce que ça peut impliquer pour ces trois gamins, isolement et au sein de l’équipe.
Moi ça m’interroge…
Ce que tu dis existe, on est d’accord là dessus, mais comme souvent tu grossis le trait sur quelques individus pour faire une généralité sur le sport. On pourra encore redire et mettre en avant les valeurs présentes dans le sport qui le justifie telle que la solidarité, l’esprit d’équipe … même si nous sommes d’accord le sport n’est pas la seule façon de trouver ces valeurs pour les enfants.
Plus les gens argumentent ici et moins j’arrive à trouver de valeur de solidarité dans le sport.
Je te renvoie notamment à ces fils :
nouveau jeu découvert hier : le nique tout !
et évidemment
activité physique, sport, compétition
et si y’a pas assez, j’en cite quelques autres dans ce post
Pour continuer sur la compétition, je dirais que celle ci est encore dans la société dans laquelle l’enfant vit son quotidien notamment à l’école où des classements se font chose que je trouve plus que lamentable et souvent stigmatisant pour le dernier et aussi pour le premier traité d’intélo tout un programme… .
Du coup, tu dramatises la compétition et tu dis qu’il faut éviter l’affrontement et laisser les enfants entre eux sans que les animateurs ne s’en mêlent. Pourquoi pas mais alors ne crois tu pas qu’entre eux ces valeurs de compétition seront absentes.
Moi je te maintiens que c’est strictement impossible. Pour les exemples ciblées, aux billes on joue pour gagner celle du copain, les cabanes on va essayer de faire une plus belle que les autres même si cet exemple peut passer sans compétition. Je suis d’accord qu’il ne faut pas imposer la compétition aux enfants à tout prix, je suis à 300% pour les jeux de coopérations où on peut faire de bonnes choses avec mais je te maintiens sans aucun doute que la compétition est également recherché par l’enfant et ce partout ne serait ce pour trouver sa place dans le groupe d’une certaine façon.
Ben là tu confonds juste tout.
Je ne crois pas avoir lu moilapa écrire que la compétition n’existait pas autour des mômes, ni qu’il prétendait la faire disparaitre de la vie des gamins, je crois que tout le monde peut très facilement constater qu’elle est très présente.
C’est JUSTEMENT une des raisons qui laisse penser que proposer des temps “off” pourront laisser voir aux mômes que la compet’ n’est pas LE SEUL mode de fonctionnement possible, qu’il peut y avoir manière à trouver sa place dans un groupe sans forcément jouer des coudes et écraser un ou deux autres sur son chemin (c’est pas ça au fait la valeur de solidarité que tu penses transmettre avec le foot ?).
Ce n’est pas un bon argument que de dire “c’est comme ça partout donc ‘faut les habituer”… d’ailleurs t’inquiètes ils ont déjà mille occasions journalières de “s’habituer” à cette compétition omniprésente, qu’ils le veuillent ou non, cette partie du tableau ils la connaissent et doivent composer avec.
Ce n’est pas jouer au bisounours que de proposer un temps “off” sur ce point, puisqu’on est bien conscient que ce facteur compet’ ne sera pas gommé de leur vie, qu’il sera présent quasi partout hors ces temps “off”.
Si on réfléchit comme toi sur ce point on peut extrapoler à tout : par exemple ils voient partout de la pub, donc on peut sans scrupule utiliser les “kits péda” logotés de partout par une grande marque de soda ?
S’agissant de la présence de la compétition et des jeux de confrontation, je te renvoie à ce fil : avis sur les jeux de confrontation.
Bonsoir Moilapa,
Belle dissertation assez long mais très complet je vais essayer d’y apporter ma touche qui comme tu te doutes ne sera pas tout à fait d’accord avec toi.
Pour mon premier message sur le post, j’étais au courant du double pseudo, on m’ a même re-prévenu mais laisser un message sans réponse aurait pu amener à une confusion et à voir ça sur les ACM donc à vérifier.
Ensuite sur ton idée, je vais revenir sur ton histoire de cages. Je ne suis pas forcément choqué à l’extrème dans le sens ou plus grand chose ne m’étonne et en effet c’est cette cage qui va faire le scandale puisque si l’on remplace cela par des tapis de lutte plus rien ne choquera personne ce qui se discute mais bon cela est un autre débat.
Pour la notion de compétition, je vais te donner ma vision d’éducateur (je te jure que c’est le terme) de foot. Je choisis pour ma part en permanence de prendre l’équipe la moins forte du club pour essayer d’enlever cette compétition. Pour preuve, la semaine dernière, je gagnais j’avais 3 gosses faibles à faire jouer je les laissais sur la touche je gagnais à l’inverse je perdais. Ils ont joué, j’ai perdu et je m’en fous.
Ce que tu dis existe, on est d’accord là dessus, mais comme souvent tu grossis le trait sur quelques individus pour faire une généralité sur le sport. On pourra encore redire et mettre en avant les valeurs présentes dans le sport qui le justifie telle que la solidarité, l’esprit d’équipe … même si nous sommes d’accord le sport n’est pas la seule façon de trouver ces valeurs pour les enfants.
Pour continuer sur la compétition, je dirais que celle ci est encore dans la société dans laquelle l’enfant vit son quotidien notamment à l’école où des classements se font chose que je trouve plus que lamentable et souvent stigmatisant pour le dernier et aussi pour le premier traité d’intélo tout un programme… .
Du coup, tu dramatises la compétition et tu dis qu’il faut éviter l’affrontement et laisser les enfants entre eux sans que les animateurs ne s’en mêlent. Pourquoi pas mais alors ne crois tu pas qu’entre eux ces valeurs de compétition seront absentes.
Moi je te maintiens que c’est strictement impossible. Pour les exemples ciblées, aux billes on joue pour gagner celle du copain, les cabanes on va essayer de faire une plus belle que les autres même si cet exemple peut passer sans compétition. Je suis d’accord qu’il ne faut pas imposer la compétition aux enfants à tout prix, je suis à 300% pour les jeux de coopérations où on peut faire de bonnes choses avec mais je te maintiens sans aucun doute que la compétition est également recherché par l’enfant et ce partout ne serait ce pour trouver sa place dans le groupe d’une certaine façon.
Voila pour ce court argumentaire.
Matw25
PS: Essayons d’éviter au maximum les attaques personnelles et restons dans les échanges d’idées si possible moilapa
Sur ce besoin des adultes-animateurs à faire s’affronter les enfants, et à prétendre faire ça “pour répondre à un besoin des enfants” :
”Répondre aux soi-disant besoins des enfants, n’est-ce pas d’abord satisfaire le besoin de maîtrise et de contrôle des animateurs?”
C’est qui dit ça ? Hein ?
Nous ne sommes pas des parents, nous ne sommes pas des professeurs.
Ca, à peu près tous les animateurs pas trop cons peuvent arriver à le concevoir… A peu près, ne soyons pas naïfs…
Mais si on pose la question : En quoi sommes-nous différents de parents, d’instit’ ? Combien d’anim’ seraient capables de répondre (autre que les conneries qu’on peut enfiler sur un Bafa par exemple) ? Et dans ces réponses, que resterait-il si on les mettaient en lumière avec les actions mises en place sur le terrain ?
Ce en quoi nous sommes (devrions être) fondammentalement différents, c’est que nous n’attendons rien des enfants ! (nous ne devrions rien attendre des enfants)
Ni de résultats scolaires meilleurs que ceux des autres enfants de la classe, ni qu’un enfant finisse premier d’une course, qu’il gagne un jeu, qu’il accepte d’avoir été mis en situation d’échec par les animateurs-organisateurs, qu’il soit gentil avec ces copains, tout le temps, partout, qu’il est envie de partager son goûter avec le petit qui n’a rien…
C’est marrant : dans ces grands jeux où les anim’ attendent des enfants qu’ils acceptent de perdre (d’être humilié…) jamais les animateurs eux n’ont à accepter d’être blessés, d’être perdants, d’être confrontés à d’autres… Jamais on ne se retrouve dans une situation où ce sont les enfants qui jouissent de cette situation, comme on jouissait dans les travées des jeux romains…
L’idée de mettre en compétition ces enfants (quelque soit le prétexte derrière lequel vous vous cachez) n’a pas de sens si l’on n’attend rien des enfants.
Un exemple tout bête et qui me semble marquant, facile à comprendre car caricaturale : que cherchent ces parents quand ils préparent leur petite fille au concours de mini miss du camping ?
Ah là oui ! Il est facile de soffusquer, de voir en quoi il y a là quelque chose de “détestable”… mais en quoi les situations mises en place quotidiennement sur les accueils enfants sont diamétralement différentes ? quand vous mettez en concurence des enfants, quelque soit la forme ?
Cette idée de faire s’affronter les enfants n’a de sens que si on attend quelque chose d’eux : qu’ils participent en premier lieu, qu’ils se montrent “courageux”, qu’il affrontent les autres !!! Qu’ils acceptent de perdre !!!!!
Sous notre regard de créateur du jeu, qui peut jouir de ce qu’il a créé…
Et au delà, bien plus que ça, inavouable : notamment, que l’enfant se plie lui aussi à cette logique à laquelle soi-même on a pas été capable de s’extraire (si jamais cette seule idée ait pu germer). Que l’enfant comme nous obéisse à ces lois, que l’on vient nous vendre ici “mais tout le monde a besoin de s’affronter aux autres”… pauvres mômes…
même quand on a pas gagné, on a la conscience de s’être donné à fond.
“Donné à fond” ??? Quel est le sens de cette étrange expression ??? Ca veut dire quoi ???? Dans quel but ??? Faire un parallèle avec “ce que serait la vraie vie qui ne va pas vous faire de cadeau” y compris jusque dans les temps de loisirs des enfants qui ne nous appartiennent pas et dont pourtant on fait ce que bon nous semble sans demander leur avis aux premiers intéréssés ? Gagner le jeu mis en place par les adultes ??? Faire plaisir à ces adultes ? Briller à leurs yeux ????
Donner à fond ???? On ne donne rien ici !!! Ni aux autres ni à soi-même : cette expression de merdre qui va si bien au monde du sport, et de ces idées de “dépassement” mon cul !
Vous n’êtes pas bon dans votre métier. Et vous ne le serez sans doute jamais. Parce que vous n’avez pas cette capacité de recul. De recul avant tout sur vous mêmes, vos pratiques, vos rapports aux autres. Ce “système de pensée” qui fait les fondameents de ce que vous êtes. Et sans lequel vous ne seriez plus rien (vous avez l’impression que vous ne seriez plus rien). Tout ce à quoi on se raccroche. Et qu’en tant qu’animateur on se bat si fort pour que les enfants aussi ne puissent y échapper…
Et que dire “mettre en état de confrontation des enfants ça répond à un besoin des enfants” vous semble logique, à vous, animateurs qui devraient accompagner les enfants sur leurs temps de loisirs, les aider dans cette découverte de l’autre, du rapport à l’autre (ce que sont ces temps et ces lieux, qui ne sont rien d’autres)
Et vous il vous semble logique que dans cet apprentissage de l’autre, ce temps de loisirs sans autre “mission” que de rencontrer l’autre, dans un contexte où l’on pourrait enfin permettre à l’enfant d’échapper un peu à cette logique de la confrontation (modèle sur lequel est entièrement basé le système scolaire, présent aussi au sein de la famille, fratie ou pas, parce que par exemple l’enfant veut briller aux yeux de ses parents, présent quasiment partout dans la société), vous exacerbiez encore ce côté de l’humain. Vous n’avez rien d’autre à offrir que la confrontation ! Encore et encore !
Qui cherchera toujours à regarder aux urinoires si celui d’à côté à une plus longue bite (la compétiton ne se résume qu’à ça)
A attendre de l’enfant qui se plie lui aussi à cette logique à laquelle vous n’êtes pas capables d’échapper. Pour vous, un enfant qui réussirait à y échapper, à avoir suffisamment de recul, de hauteur, de réflexion sur l’autre, cela serait inacceptable. Parce qu’il vous serait supérieur.
C’est en ça par exemple qu’un enfant qui joue seul dans la cour est une agression pour bien des animateurs : il est paisible, il n’a pas besoin de cette confrontation à l’autre… Il a cette sérénité en lui vis à vis de lui et des autres : il n’a pas ce “besoin” … Et bien qu’à cela ne tienne ! On va lui créer ce besoin !!! Sur les acceuils enfants !!! On va organiser des parties de foot ! Des jeux de confrontation ! On va lui apprendre à aimer marcher sur l’autre ! a aimer ce rapport à l’autre animal.
On a rien à attendre des enfants. On a donc pas à les confronter les uns aux autres (pour savoir quoi ???? Qui le plus fort ? Le plus malin ? Saute le plus loin ? A la plus grosse petite bite ???
Ou même à les préparer à cette réalité qu’est un monde violent, où il faut marcher sur l’autre pour être premier. Pour être juste devant.
On a rien à attendre des enfants.
Tant que vous n’aurez pas intégré cette idée, vous ne ferez jamais de l’animation : juste de l’abattage.
Donc : cette “révoltante” situation en Angleterre où des enfants se battent dans une cage alors qu’autour des adultes éructent leur plaisir…
Qu’est-ce qui fait que dans un cas “on” est choqués et que dans l’autre (ce que je dénonce : les grands jeux où l’on fait s’affronter des équipes, en jouant à Dieu en créant ces armées, en séparant qui ont veut séparer…) on ne l’est pas ?
Parce que si on regarde de plus prêt les images montrées à la télé : il n’y a pas de “coups portés” (comme pour un match de boxe) : les enfants s’affrontent dans ce qui ressemble à de la lutte ou du judo. Et ces pratiques sont elles du côté de l’admis.
Des enfants qui se font mal, se foutent des coups sur un terrain de rugby, c’est noble, c’est fait dans la “fraternité” !
Mais là c’est encore mieux : ils s’attrapent les bras, les jambes pour essayer de se faire tomber…
Donc si ce n’est pas l’affrontement lui-même qui nous choque…
Cette cage alors… le fait que ces enfants font du “judo” en cage… Ce qui choque ici, c’est encore une fois le fait que soit assumé une autre saloperie de cette situation : cette cage, c’est du visuel, c’est pour le spectacle, c’est pour le show ! On assume donc ici parfaitement que regarder des enfants s’affronter c’est du spectacle : que l’on ressent du plaisir à voir s’affronter ces enfants !
Encore une fois : c’est la même chose que le papa qui va aller voir fiston sur son combat de judo. Ou les anim’s et leur grand jeu d’affrontement.
Ce qui gêne, c’est le fait que ces gens assument : des adultes qui mettent en place une situation où des enfants s’affrontent, ils le font avant tout pour eux : pour le plaisir ressenti !!!! C’est aussi bête que ça !!!
On assume cette société du tout spectacle, du tout consommable. Y compris de l’autre, et de l’enfant, puisque l’on paie.
Pourquoi si les adultes partout seraient objets consommables (on en rvient aux émissions de télé réalités, au pub pour des yaourt vendus via une bombasse dont chaque homme rêve de lui faire le cul (et ça marche !!) ne serait-ce pas possible des enfants, après tout ?
La grande différence dans cette vision d’enfants qui s’affrontent dans une cage, c’est juste que ces spectateurs (et ces parents) assument ce que l’on ne peut assumer nous !!!
Ce n’est pas le fait que ces enfants se battent qui choque, c’est le fait que l’on revendique ainsi, que l’on assume ce besoin de faire s’affronter des enfants. Le fait que l’on y prenne du plaisir (les spectateurs qui ont payé leur place)
C’est ça qui gêne : c’est la même situation mais assumé : quand par exemple des animateurs qui font s’affronter des enfants sur le centre de loisirs n’avoueraient jamais qu’ils sont spectateurs du chaos qu’ils ont créé. Qu’ils y prennent plaisir (d’où l’agressivité pour des enfants qui prétendraient échapper à cette bataille organisée avec amour)
On ajoute juste le fait que les animateurs paient pour pouvoir mettre en place ces batailles d’enfants et là ça devient scandaleux : parce que c’est assumé !!!!
C’est cette mise en scène des pulsions de mort ASSUMEE qui gêne au plus au point.
Ces spectateurs dans les tribunes, ils assument ce plaisir puisqu’ils ont payé leur place : mais la maman qui éructe après son môme qui court sur le terrain de foot, elle est dans le même état que ces spectateurs. On veut que l’un des enfants écrase l’autre. On veut qui lui marche dessus.
Ce plaisir (ce besoin) à voir s’affronter les enfants, il existe tout bêtement aussi dans les accueils enfants : c’est le même ! Sur les grands jeux, les olympiades ou tout ce que notre imagination morbide est capable de créer.
C’est la même chose du point de vue de l’adulte : il s’agit de faire s’affronter des enfants qui ne demandaient rien. En séparant si possible les copains (pour qu’ils découvrent d’autres enfants !! Mon cul !!!) pour jouir un peu plus de la situation.
Ou qui demandent parce qu’on a fini par leur faire aimer cette situation pour certains, quand d’autres voudraient y échapper (pas de bol : ta mère t’a mis sur le centre de loisirs : on va pouvoir faire de toi ce que l’on veut)
Ce spectacle des enfants qui s’affrontent, c’est le papa venu voir son garçon au judo, c’est l’animateur qui organise une partie de foot (ont-ils besoin de nous pour jouer à la guerre !!!!)
Regardez comme il est fort mon fils ! regardez comme elle est belle ma fille ! Cet été, elle va sans aucun doute gagner le concours de mini-miss au camping (compétition encore et encore, c’est la même chose)
Nous sommes tous ces parents capables de prosituer leurs enfants… Des mamans qui habillent leur petite pu-pute de 8 ans “comme une grande”, vivant à travers elle je ne sais quel désir tordu…
Donc : OUI, ces siuations d’affrontement répondent à un besoin : sans aucun doute : mais pas celui de la majorité des enfants : celui des adultes !!!
C’est à vous que vous faîtes plaisir !!!!
Là, je ne vois pas bien le rapport entre le fait de proposer aux enfants un jeu de compétition, un bon foot, un handball, un basket, une course de relais ou des olympiades
Je vais y venir… je vais déjà partir de ce que tu dis…
oui, on a aussi besoin de compétition dans la vie, et se mesurer aux autres, ça fait partie du jeu.
Ah oui ?
En admettant que “l’on ait besoin de compétition” se “on étant les adultes qui encadrent les enfants et non les enfants : cet été j’ai passé 3 mois avec des enfants et aucun ne m’a demandé de mettre en place des situations où les enfants s’affronteraient… c’est bien que cela dépend des adultes… les enfants restent “les mêmes” ici ou là…
Admettons que l’on ait “besoin de compétition” (c’est marrant : je vis très bien sans, et mon rapport aux enfants n’est pas de l’ordre de la compétition…)
Admettons donc : mais on parle bien d’animation, donc de temps de loisirs des enfants… Et d’une situation où se sont les adultes qui mettent en compétiton les enfants !!! Ce qui n’est plus du tout la même chose : on en revient à cette idée : le “besoin” de qui ????
Que l’on admette que l’être humain “ait besoin de compétiton” (bien que…) pour notamment échappé aux Mamouth et autres tigres aux dents de sabres… mais là on parle d’une situation où c’est l’adulte qui impose cette situation de compétiton ! Cette compétition entre enfants se fait sous les yeux des adultes !!! C’est toute la différence !!! Et c’est l’adulte qui a mis en place cette situation.
Donc : qu’est-ce qui fait que tu as besoin de faire s’affronter les enfants ? (ce qui renvoie à cet exemple “scandaleux du combat d’enfants dans une cage en Angleterre)
C’est une chose que de faire le constat que l’humain aurait besoin de compétition, c’en est une autre que d’organiser la confrontation entre enfants qui avaient peut être confiance en nous (vers qui d’ailleurs pourraient-ils se trouner pour avoir un autre rapport à l’autre où cette logique de marcher sur la gueule de l’autre ne semble pas “naturelle” ??? L’école ????)
Je te dis juste ça : je fais l’expérience à chaque fois que si on donne aux enfants la possibilité dans leurs loisirs, leurs “temps à eux”, de vivre ensemble en intelligence, sans cette donnée “compétition”, ils choisissent cette voie de sagesse. Parce que l’enfant quand il arrive dans un groupe, il cercher avant tout à être rasuré, à trouver juste sa place… Ce n’est que parce qu’on lui inclulque (à l’école, au foot, au centre de loisirs) cette logique encore et encore de compétition, qu’il finie par réclamer !!!
Dans une situation où l’adulte présente une organisation où cette compétition mise en place consciement n’existe pas, l’enfant fait ausi ce choix.
Je fais juste ce constat : je mets en place une situation sur un temps donné, dans une organisation donnée, qui fait que ce “les enfants en ont besoin” est caduque.
C’est dans le cadre de l’activité, ça n’en déborde pas. Quand on rejoint le vestiaire, la compétition est finie, qu’on aie gagné ou perdu.
Mais qu’est-ce qui te permet de dire ça ? C’est juste du foutage de gueule : ce n’est pas toi qui a été mis en situation d’échec ! C’est l’enfant ! Tu n’es pas dans sa tête pour savoir comment il a ressenti au plus profond de lui la balle qu’il a pris dans la gueule lors du “jeu”, le regard de ces copains à qui il a fait perdre la partie…
Comment peut-on prétendre “ça ne déborde pas” !!!! Comment peut-on à ce point faire fis de ce que l’on a affaire à des personnes qui pensent, ressentent, chacune à sa façon !!!!
Il reste le souvenir des actions qu’on a réalisées, même quand on a pas gagné, on a la conscience de s’être donné à fond.
Tu parles de quoi ? Parce que ce discours lénifiant peut aller pour tout ! Y compris les pires atrocités.
Pourrais-tu expliquer cette notion “conscience de s’être donné à fond” ????
Pour un enfant de six ans par exemple, qui ne demandait qu’à jouer avec ces copains dans la cour, aux billes, et qui durant l’après-midi a du affronter ces copains… Comment peut-on à ce point s’imiscer dans ces rapports humains entre deux personnes, vouloir les faire s’affronter, sans leur donner leur avis : parce que si il y a bien une chose que l’on retrouve partout dans l’animation, c’est bien que l’enfant n’a réellement pas droit à choisir !
Là, ça n’a rien à voir, il s’agit d’ostracisme,
Bon, au cas où tu aurais pas compris, il s’agissait de mettre en lumière des pratiques admises en ACM, qui ne posent pas problème, avec ce que j’ai pu imaginer de plus con… J’ai cru un moment que Lapin avait saboté mon effet… mais visiblement non.
Donc : on est entièrement d’accord que les exemples que je donne tiennent de la connerie brute…
Reste alors ces pratiques communément admises…
En tant qu’anims, on est là pour faire passer aux gamins un bon moment, et à TOUS les gamins, pas juste ceux qu’on préfèrent ou ceux qui réussissent les actis les premiers, ou les plus motivés pour faire ce qu’on leur propose.
bien… jolie profession de foi… mais je repose alors cette question : comment expliques-tu le besoin que tu as à faire s’affronter les enfants ? Ne réponds pas “parce qu’ils en ont besoin”… je te dis que je peux faire passer 3 mois à des enfants sans qu’aucun ne réclame jamais de s’affronter aux autres. De part notamment la façon dont je pense et j’anime ces temps de recontre De part le rapport que j’ai avec ces personnes… Que ce besoin vient d’abord de l’adulte.
Si j’avais le droit de dire des gros mots, j’aurais dit que la mise à l’écart d’un môme, c’est contraire à l’éthique professionnelle.
Ethique ??? Mais comment parler d’étique quand tu fais s’affronter des gamins ? En sachant que tu ne peux absolument pas savoir comment l’enfant ressent ce moment d’affrontement, la défaite… la violence de l’humiliation…
Est-ce que juste dans leurs temps de loisirs, il faut imposer aux enfants notre désir (animal, sexuel…) de les voir s’affronter ? Comment justifier ??? (je vais en venir à ces enfants qui se battent dans la cage, évidemment)
N’y a t-il aucune situation pour l’enfant quand il est avec des adultes, où ces adultes consciemment ne le mette en compétition avec d’autres enfants ???
Est-ce cela le rapport que vous envisagez avec les enfants ?
Et surtout : dans quel but : les “endurcir” ? Faire qu’ils soient ceux qui marchent sur la gueule des autres, de crainte que ce soient eux sur qui ont marche ?????
Après, je suis d’accord que quand on a passé du temps et des efforts pour préparer l’orga d’un jeu et que les gamins y vont avec un enthousiasme gros comme un grain de moutarde, ça fait pas très plaisir pour tout le travail qu’on a accompli (surtout quand on s’est pris le pied en inventant des chouettes épreuves)
bin non : on est absolument pas d’accord : l’exemple que je donnais est pour moi inadmissible. Et montre combien les animateurs peuvent complètement se planter sur ce qu’est ce métier…
Maintenant, pour en venir là où je voulais en venir sur ce post et la mise en parallèle de ces comabts d’enfants décriés et certaines pratiques admises chez ceux qui encadrent des enfants :
Là, je ne vois pas bien le rapport entre le fait de proposer aux enfants un jeu de compétition, un bon foot, un handball, un basket, une course de relais ou des olympiades (je ne parle pas de boxe, la seule boxe que j’ai jamais organisée avec les jeunes, c’était de la boxe canadienne). J’aime les jeux en coop’, mais nonobstant les exagérations des pédagogues pacifistes, oui, on a aussi besoin de compétition dans la vie, et se mesurer aux autres, ça fait partie du jeu. C’est dans le cadre de l’activité, ça n’en déborde pas. Quand on rejoint le vestiaire, la compétition est finie, qu’on aie gagné ou perdu. Il reste le souvenir des actions qu’on a réalisées, même quand on a pas gagné, on a la conscience de s’être donné à fond.
Là, ça n’a rien à voir, il s’agit d’ostracisme, et d’une conséquence qui s’étend en dehors du cadre temporel de l’activité. Les enfants vont devoir continuer à éviter de parler au dernier arrivé même alors que l’acti est finie, et ça, c’est très mauvais sur le plan social, sur le plan humain (bonjour, l’apprentissage du respect des moins forts que soi), et sur le plan psychologique de celui qui est mis à l’écart (en plus, du coup, à part paser le reste de sa journée sur son i-pod, je ne vois ce qu’il pourra faire…)
Non, franchement, là, c’était pas une bonne idée, on ne peut pas soutenir un truc comme ça… Désolé qu’on soit aussi catégoriques avec toi, mais mettre à l’écart quelqu’un parce qu’il a perdu à une acti, c’est indéfendable.
En tant qu’anims, on est là pour faire passer aux gamins un bon moment, et à TOUS les gamins, pas juste ceux qu’on préfèrent ou ceux qui réussissent les actis les premiers, ou les plus motivés pour faire ce qu’on leur propose.
Bon, il y a peut-être des fois où ça ne se passe pas si bien que ça, mais on tout faire pour que les gamins vivent un moment agréable, si des éléments indépendants font que ça se passe mal, que les gamins ne sont pas motivés, ou quoi, on n’y est pour rien, on aura fait le maximum, mais on ne peut pas pratiquer ce genre de chose.
Si j’avais le droit de dire des gros mots, j’aurais dit que la mise à l’écart d’un môme, c’est contraire à l’éthique professionnelle.
Après, je suis d’accord que quand on a passé du temps et des efforts pour préparer l’orga d’un jeu et que les gamins y vont avec un enthousiasme gros comme un grain de moutarde, ça fait pas très plaisir pour tout le travail qu’on a accompli (surtout quand on s’est pris le pied en inventant des chouettes épreuves) mais en définitive, on n’est pas là pour notre plaisir à nous, mais celui des mômes…
Il est vrai qu’il est de plus en plus difficile de motiver les enfants, mais quand tu prépares super bien ton truc, même les plus récalcitrant prennent leurs pieds .
J’utilise aussi les bonbons, mais heureusement pas à chaque fois.
En ce qui concerne la confrontation des enfants, pas la peine d’en rajouter plus!!!
Oui ton premier post est incroyablement anti pédagogie. Les enfants (et adultes) passent plus de temps à parler en virtuel. Tu enlèves le coté humain de la vie de groupe.
Dans quelques années, si un jour tu revois un des perdants, demande lui s’il a gardé un bon souvenir de son isolement.
Oui… donc, l’idée que je propose choque donc certaines personnes…
Comme ce “scandale” d’enfants en Angleterre qui combattent dans une cage devant un public :
Quelqu’un pourrait-il m’expliquer en quoi c’est choquant ? Ou plus exactement : je vois bien ce qu’il y a de choquant ici… mais en quoi est-ce plus choquant que des enfants qui “pratiquent” de la boxe, du judo, du rugby, du foot, de la gym… ??????????
Ou plus choquant que de monter en accueil enfants un grand jeu où des adultes font se confronter des enfants ????? Organisent une balle au camp, un match de rugby… Ou participent à un séjour “foot” !!!! Et viennent ensuite nous dire ici ce qui est “bien” et pas “bien” !!!!
En quoi les pratiques courantes des accueils enfants notamment s’agissant de grands jeux, seraient moins choquantes que mes idées du premier post ?
Quelle est la part de bestialité (de sexualité aussi) chez vous animateurs, quand vous faîtes s’affronter des enfants, via un grand jeu, un sport, ou un “simple” jeu ?
Bonjour à toutes et à tous,
Décidemment, j’aime de plus en plus ton humour noir moilapa ! D’autant plus que tu restes assez subtile, que tu ne fais pas de l’ironie sur-jouée : pas facile à l’écrit, pas un smiley, rien. Classe (d’autant plus lorsqu’on connaît ta verve !).
Donc, oui matw25, post #3, c’est une sorte de gag.
Bref, je me régale de voir comment tu as lancé LE sujet qui a fait le plus couler d’encre (si je puis me permettre) en cette rentrée mais qui également été, malheureusement, le plus modéré, à savoir les thèmes… et au final, c’est sosvoyages et toi qui tentent les premières argumentations.
Mais ton post #1 sur les thèmes, le 7 sept. dernier, est un peu plus fin que celui-ci à mon goût (je suis un gourmet de l’ironie).
Donc pour la motivation des enfants, et pour répondre à ta petite relance sur les thèmes (moilapa post #51) :
Complètement convaincu depuis L’autonomie ? Pour quoi faire ?? (le premier post de vass, il arrive sur planet, il post ça ! au84972 – fév. 2004), que la question ne devrait pas être : quelles astuces pour motiver les enfants ? mais “Les animateurs sont-ils capables d’accepter qu’un enfant n’ait pas envie de son animation ?” (moilapa post #19 sur C’est quoi un séjour qui rend l’enfant auteur et acteur!, sept. 2006).
Comment ai-je réussi à dépasser mon égo et ma frustration éventuelle (Lapin post #24 sept. 2006 sur C’est quoi un séjour qui rend l’enfant auteur et acteur!)) ?
– et bien depuis j’ai lu Houssaye, Bourricot, solleana, crevette76, moilapa… ça m’a aidé 😉
– ensuite cet été, sur un camping, j’ai essayé de préparer majoritairement des animations réutilisables, afin de pouvoir les ressortir – si possible en autonomie – plus tard s’il y’a peu de monde lors du lancement. Ex : après-midi petits jeux de société au bord de la piscine qui restent à dispo ; grand jeu sur le thème de l’eau avec exclusivement des stands en autonomie, de sorte que je laisse les stands ensuite toute la journée (éteindre bougies au pistolet à eau, dominos en céramique au fond de la piscine, planche savoneuse, etc.) ; jeu de piste permanent…
C’est un très “petit pas”, j’en suis conscient, mais pour moi, c’est déjà avancer…
Oh là là, dîtes moi que c’est un gag pour qu’on en rigole parce que sinon je pense qu’on est vraiment mal partis !!!
On sait qu’il est pas toujours facile de motiver les enfants pour le grand jeu (c’est vrai qu’en principe on s’est pas trop foulé pour faire quelque chose qui donne envie aux enfants, mais au prix où on est payés…)
Comme tu le dis si bien, ton grand jeu ne marchera pas si tu ne t’es pas un minimum foulé pour le préparer. Le fait que tu sois mal payé n’est pas forcément lié quoique cela montre ta grande implication dans ce que tu fais après chacun son point de vue.
Si tout le monde connaît et utilise l’astuce “bonbons” (les gagnants auront des bonbons !!! l’un des pilliers de l’animation en accueil enfants) qui marche toujours très bien dans tous les cas
Ne généralise en rien les trucs à deux balles dont tu es spécialiste à l’ensemble des animateurs car si pour toi cela est je cite <> on comprend mieux pourquoi tes grands jeux ne vont absolument pas marcher.
plutôt que d’essayer de motiver les enfants à gagner, on peut leur donner aussi envie de ne surtout pas perdre !!!
Et pourquoi ne pas faire de jeux sans gagnants ni perdants mais en coopération par exemple tu sais ça peut se faire
cet été, sur notre colo pré-ados, à celui qui serait le dernier sur le grand jeu, personne ne lui parlerait pendant toute une journée.
Ca a super bien marché
Le ça a super bien marché m’inquiète un peu mais bon si tu penses que ça a été une super façon de faire marcher ton jeu pourri ben écoute arrête l’animation hein …
Attention : il est toutefois très important en tant qu’anim’ de faire respecter ensuite cette règle : personne n’avait le droit de parler au dernier : même pas pour lui dire bonjour ou quoi que ce soit ! Du lever jusqu’au coucher.
Ouah franchement trop la classe quoi niveau destruction du lien social suffit que ça tombe sur un gamin plus isolé que les autres et là je pense que le super gage peut durer jusqu’à la fin du séjour.
Voilà… si ça peut aider à améliorer vos animations…
Je pense que d’un point de vue personnel je vais malheureusement ne pas utiliser ta technique et je m’étonne sincèrement que toute une équipe d’animation (directeur, animateur, agent technique, jeunes) ait pu suivre ce truc complétement débile…
Ben… L’idée de les motiver à ne pas perdre, pourquoi pas, mais si le lot du perdant, c’est de l’ostraciser, je ne trouve pas que ce soit un bon truc. Mettre quelqu’un à l’écart parce qu’il est le dernier à un jeu, je ne trouve pas ça très judicieux (pour rester courtois) quand on est censés créer des liens entre les jeunes.
‘Faudrait trouver autre chose comme dernier prix.
…D’ailleurs en y réfléchissant, même apprendre aux jeunes à ne pas aimer perdre, c’est pas très bon pour le fair-play, si ?