Les histoires qui font peur au camping !!!

  • Ce sujet contient 7 réponses, 5 participants et a Ă©tĂ© mis Ă  jour pour la derniĂšre fois par Marc-Antoine SCHNEE, le il y a 16 annĂ©es et 6 mois.
8 sujets de 1 à 8 (sur un total de 8)
  • Auteur
    Messages
  • #176313
    roke17
      @kevin

      C’est ce que je voulais dire, et c’est pour ça que j’ai prĂ©cisĂ© que ça avait malgrĂ©s tout continuĂ© (heureusement). Le truc, c’est en effet de ne pas imposer aux enfants un sentiment de danger. Si les enfants ont Ă©videment un besoind e prise de risque, ça ne veut pas dire n’importe quoi. Alors, si, je pense que cette histoire Ă©tait inadaptĂ©. Ce n’est peut-ĂȘtre que mon point de vue, mais elle n’avait pas sa place, du moins sous cette forme. Maintenant, j’ose espĂ©rer que l’imaginaire, que les lĂ©gendes et les histoires perdureront, car elles sont Ă  mon avis trĂšs importante, ça fait aussi parti du monbde de l’animation!!!!!!

      #176328
      Lau
      Modérateur
        @lau

        roke85 a Ă©crit:
        D’une, cette histoire Ă©tait en effet stupide, et elle n’Ă©tait en aucun cas adaptĂ©e Ă  des gamins de 8 – 11ans.

        :non: Cette histoire n’est pas forcĂ©ment inadaptĂ©e ou stupide. Elle aurait pu ĂȘtre prĂ©sentĂ©e autrement. Lorqu’on entre dans un imaginaire avec des enfants, ceux-ci doivent avoir conscience que c’est un imaginaire et doivent, Ă  tout moment, ĂȘtre capable de faire la diffĂ©rence entre le rĂ©el et l’imaginaire, tout en se prenant au jeu. :cass:

        #176347
        roke17
          @kevin

          j’ai le souvenir de ce premier Ă©tĂ© oĂč j’ai Ă©tĂ© animateur et ou on s’est amusĂ© Ă  colporter la lĂ©gende du “clodo des bois”, il y avait en effet une Ă©norme forĂȘt sur le centre. Outre le fait que ce n’Ă©tait pas fin et qu’Ă  l’Ă©poque je n’avais pas trop reflĂ©hi au tenants et aux aboutissants de l’histoire, je me suis rendu compte au fur et Ă  mesure de ce que ça pouvait entraĂźner. Il faut dire que c’est des bois qui nous appartenaient et dans lesquels on faisait des grands jeux (ou de fait les enfants Ă©taient prfois seul Ă  un endroit). Au fur et Ă  mesure, cette histoire qu’on a inventĂ© a pris de grosses proportions, rĂ©guliĂšrement, des amins disaient avoir vu le clodo, qu’il avait une hache ou un couteau. Fin comme on Ă©tait, on a continuĂ© dans ce tripe qu’ils nourissaient eux mĂȘme jusqu’au jour oĂč Ă  la fin d’un jeux j’ai trouvĂ© une gamine (de 9 ans) en pleure, effondrĂ©, j’irais mĂȘme jusqu’Ă  dire dĂ©composĂ©. Elle Ă©tait terrifiĂ© par le clodo des bois. Et lĂ , je me suis dis “merde, on a fait une connerie”, et oui, on avait en effet fait une connerie je pense. J’ai donc rĂ©tabli l;a vĂ©ritĂ© devant le groupe. D’une, cette histoire Ă©tait en effet stupide, et elle n’Ă©tait en aucun cas adaptĂ© Ă  des gamins de 8 – 11ans. Donc aprĂ©s, il y a toiujours eu des histoires du genre, avec un ours des bois quelques annĂ©es plus tard, ou quelques petites lĂ©gendes, mais il est trĂšs impportant de laisser derriĂšre ces histoire l’image de quelque chose de lĂ©ger, pas de quelque chose ou de quelqu’un qui menace la vie des enfants, et oui, je le redis, c’Ă©tait quand mĂȘme trĂšs stupide.

          AprĂ©s, concernant les histoire, j’en ai raontĂ© une fois Ă  des prĂ©ados, ils Ă©taient 3 ou 4 dans leur chambre parce que pas Ă  la veillĂ©e, jĂ©tais lĂ , oin a discutĂ©, et ils ont passĂ© une heure Ă  me demander unhe histoire qui leur ferait peur, me disant que de toute façon, elle ne leur ferait pas peur. Alors lĂ , je l’ai racontĂ©, et Ă  la fin, ils n’osaient mĂȘme plus descendre du lit!!! lol, bien entendu, il ne s’agissait que d’une histoire, ils le savaient, et aprĂ©s que j’ai allumĂ© la lumiĂšre, ouvert la porte, et que les autres soient revenu, tout Ă©tait oubliĂ©!!! dans ce cas, je ne trouve aps que c’Ă©tait dĂ©placĂ© ou irreflĂ©chi.

          #176359
          Lucie
            @lucie

            Attention, je me suis peut etre mal exprimĂ©e, je n’ai rien contre les histoires qui font peur, du moment que les enfants savent que c’est une histoire, et ne le prennent pas pour compte. Quand tu comptes une histoire, tu prends le ton qui convient, le regard qui convient, il y a l’atmosphĂšre que tu crĂ©Ă©e, et l’enfant sait que tu racontes une histoire. Que ce n’est pas la rĂ©alitĂ©.
            Le problĂšme n’est pas l’histoire qui fait peur, c’est le fait de la faire passer comme rĂ©alitĂ©.
            Que l’anim dise ca pince sans rire, que le 2e (en qui l’enfant avait confiance) confirme l’histoire du premier… Meme si eux se marrent, ca ne transparait pas forcĂ©ment au niveau de l’enfant. Qui ne comprend pas qu’on se joue de lui. Et c’est lĂ  que c’est (ou du moins que ca peut etre) traumatisant… Quand les anims mettent en pĂ©ril sa sĂ©curitĂ© affective.

            #176366
            moilapa
              @moilapa

              Je ne suis pas tout Ă  fait d’accord avec vous.
              Oui, mettons de cĂŽtĂ© l’animateur psychopate qui a le dĂ©sir de terroriser les enfants, que dans ce que j’Ă©cris ci-dessous il n’y a pas la place pour des enfants de moins de dix ans…

              Et que ce soit en camping ou pas, l’enfant peut ĂȘtre dĂ©jĂ  dĂ©stabiliser par le fait dĂ©jĂ  d’ĂȘtre en colo.
              Donc la question Ă  mon avis est “les histoires d’horreur en colo.”

              En tant qu’enfant : ces “histoires qui font peur”, font partie de mes bons souvenirs d’enfance, de colons.
              Pas seulement parce que ces moments oĂč l’on joue Ă  avoir peur sont nĂ©cessaires aux enfants, mais parce que j’ai toujours aimĂ© les histoires.

              Et parmi ces histoires effrayantes, plus particuliĂšrement le petit chaperon rouge oĂč une petite fille se fait dĂ©vorer par le loup, le petit poucet oĂč un ogre dĂ©vore des enfants (peut-on imaginer plus horrible que des enfants dĂ©vorĂ©s vivants), etc, etc…

              Les contes classiques sont parmi les histoires les plus sombres (des papas qui ont du dĂ©sir pour leur petite fille (Peau d’Ane), des mĂšres qui veulent assassiner leur fille (Blanche-Neige…) etc, etc…) et si ils existent depuis si longtemps, c’est qu’ils doivent avoir une profonde raison d’ĂȘtre…

              Le problĂšme n’est pas l’histoire, mais celui qui la raconte, les intentions qu’il a. Ce qu’il met en place pour que les enfants ne soient pas enfermĂ©s dans cette histoire, dans leurs peurs, leurs cauchemars. La capacitĂ© qu’il a parler, expliquer, Ă©couter, comprendre les autres et ressentir ce qu’ils ressentent. Les Ă©couter.
              Et en premier lieu pour un animateur : que les enfants aient en lui confiance qui fait qu’au moment oĂč l’histoire commence, ils savent que l’adulte ne les amĂšnera pas plus loin que dans un monde pour de faux.

              Une histoire pour tel public
              Une histoire pour tel moment.
              Une histoire pour chaque enfant, chaque sensibilitĂ©, chaque tranche d’Ăąge.
              Et une histoire que l’enfant accepte, qui ne lui soit pas imposer.

              Une fois un (une) enfant a Ă©tĂ© boulversĂ© par l’une de mes histoires. Il ne s’agissait pas d’une histoire en quoi que ce soit effrayante. Celle d’un petit garçon qui perdait son chien. Une histoire qui faisait Ă©cho Ă  une douleur non exprimĂ©e.
              Elle a pleurĂ©… puis elle a racontĂ© son histoire. Son petit chien Ă  elle.
              Je me suis par la suite engueulée avec une animatrice qui me reprochait cette histoire.
              Je crois qu’au contraire cette histoire a Ă©tĂ© une bonne chose pour la fillette. Je crois que raconter lui a fait du bien.

              Pour en finir sur les histoires qui font peur : ce n’est pas la tĂȘte coupĂ©e qui va faire peur, le sang… c’est la façon dont le conteur va amener ce frisson dans sa voix, le suspens, l’inattendu.

              Bon nombre de ces histoires “classiques de colo” que se racontent les enfants entre eux, marchent sur le mĂȘme “stratagĂšme” : on fait monter la sauce sur quelques minutes, le suspens et vlan ! On crie trĂšs fort au moment voulu. Il s’agit lĂ  de faire sursauter.

              C’est une tout autre chose que d’ĂȘtre capable de faire travailler sa voix, amener le public lĂ  oĂč l’on veut, dans un univers, lui faire partager des frissons… avant de le ramener sur terre.

              #176368
              Lucie
                @lucie

                J’ai Ă©tĂ© surprise par ton post, car je n’ai jamais connu cela, que ce soit en tant que colon ou qu’anim… Sur une seule colo, on avait fait une petite rando de nuit, et lĂ  certains jeunes avaient abordĂ© la dame blanche. Mais ca venait bien des autres ados, et pas de l’Ă©quipe, et on Ă©tait un groupe de 15-17 ans.

                Je suis donc tout Ă  fait d’accord avec toi pour dire qu’il ne faut pas jouer, en tant qu’anim, avec la sĂ©curitĂ© affective des enfants, d’autant plus en camping qui est un lieu Ă  priori ‘insĂ©curisant’ (on n’a pas 4 murs et un toit pour nous protĂ©ger)…

                Pour moi, les campings, c’est plutot les patates dans le feu, chamallow brulĂ©s, chants, voire Ă©nigmes autour du feu…

                #8725
                Marc-Antoine SCHNEE
                  @marc-antoine-schnee
                  #176373
                  Marc-Antoine SCHNEE
                    @marc-antoine-schnee

                    Parfois le seul souvenir qui reste de la « colo » c’est la boum. Parfois se ne sont que les histoires d’horreur racontĂ©es au camping. MĂȘme si le reste du sĂ©jour s’est bien passĂ©.
                    Pour les plus jeunes le camping peut dĂ©jĂ  ĂȘtre une Ă©preuve Ă  part entiĂšre s’il n’y sont pas accompagnĂ©s.
                    Il est dĂ©jĂ  arrivĂ© que des enfants propres redeviennent ou deviennent Ă©nurĂ©tiques suite Ă  une nuit en camping. Pourtant, le camping peut ĂȘtre une rĂ©elle et belle aventure constructive et essentielle dans le dĂ©veloppement de l’enfant.
                    Quel besoin alors de lui y parler de tĂȘtes tranchĂ©es, de tronçonneuse, de dame blanche, 
 Parce que c’est une tradition ? Pourtant, personne n’aurait Ă  l’idĂ©e d’imposer aux enfants d’écouter des histoires pornographiques ?
                    Et n’allons pas croire que ces mĂȘmes histoires n’ont pas d’effet sur les adolescents. Certains campings ont dĂ©jĂ  dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© suite Ă  des comportements complĂštement perturbĂ©s par une peur crĂ©e de toute piĂšce.
                    Si un des animateurs a usĂ© de cette histoire dĂ©bile, l’enfant n’est pas dupe et pour se rassurer il va aller demander si c’est vrai Ă  un autre adulte (adultes qui pendant le temps du sĂ©jours sont ses rĂ©fĂ©rences, ses modĂšles). Adulte qui par tradition et en tant qu’initiĂ© va lui rĂ©pondre quasiment Ă  chaque fois « mais bien sur que c’est vrai » avec un petit clin d’Ɠil complice Ă  destination du collĂšgue. Pourtant en tant qu’adulte de confiance, qui dit la vĂ©ritĂ©, qui sait ce qui est bon pour l’enfant, la rĂ©ponse ne devrait pas ĂȘtre celle-ci.

                    Les histoires font partie de l’ambiance camping et du monde de la jeunesse et certaines histoires doivent faire peur, avoir du suspens, 

                    Cela est aussi Ă©ducatif et prĂ©sente un intĂ©rĂȘt, mais si c’est choisi, rĂ©flĂ©chi, accompagnĂ© et expliquĂ© une fois que l’histoire est finie.
                    La sociĂ©tĂ© demande parfois aux enfants des comportements qui ne sont pas de leur Ăąge, Ă©vitons leur cela au sein de nos sĂ©jours de vacances pour qu’ils revĂȘtent une rĂ©elle originalitĂ© et utilitĂ©.

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