Les jeux coopératifs

  • Ce sujet contient 52 réponses, 13 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Nitot, le il y a 12 années et 6 mois.
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  • #86152
    ludou
      @ludou

      Moilapa,

      moilapa a écrit :
      Si on perd, on aura appris quelque chose ; on aura appris à jouer, pas à perdre. C’est bien là l’essentiel, non ?

      Tu continues à te mettre dans le cerveau de l’enfant ? De savoir si cette défaite, qui fait par exemple suite à la défaite dans la famille de papa qui a pas de boulot, la défaite du O en ortographe “décidement, Adrien, tu seras toujours le dernier”, cet enfant de 6 ou 10 ans il l’analyse comme une” victoire dans l’apprentissage à jouer” !!!!!
      Et crois-tu que l’enfant ait besoin de toi pour “apprendre à jouer” ????????? De toi et tes capacités de réflexion !!!!!!

      Arrêtez de penser à la place des enfants, de prétendre savoir la façon dont chacun de ses individus avec sa propre sensibilité va ressentir ce “moment intime de la défaite, de l’humilation ou de la haine pour les vainqeurs, ou je ne sais quoi d’autres : puisque je ne sais pas tout ce que peuvent ressentir ces individus différents fassent à une situation identique !!!!

      C’est marrant, je parlais de moi en train de jouer, pas d’Adrien à l’école (y’a aussi Martine chez les neuneus dans la même collection). Ne mélangeons pas tout, ça fait un moment que j’essaye de ne pas penser à la place des autres (adultes ou enfants).

      Je veux bien comprendre ton emportement, mais là tu fais de la sur-interprétation impressionnante (pas habituelle chez toi d’ailleurs).

      Ce que tu dis, Situla, m’intéresse particulièrement :

      Situla a dit :

      pour avoir pratiqué ces jeux, je dirais aussi qu’effectivement tous les participants ne sont pas gagnants et valorisés.
      même si tous sont partenaires, quand il s’agit de réfléchir et d’agir ensemble, souvent apparait naturellement un leader qui réfléchit plus vite ou comprend plus vite les mécanismes du jeu, il va se l’approprier, diriger les autres, priver du droit de proposition ou de décision, finalement créer des frustrations et du désintérêt de la part de certains joueurs qui voudront quitter le jeu. et à la fin ce leader va clamer fièrement : c’est moi qu’ai tout fait.
      c’est pour ça que moi, je suis perplexe par rapport aux jeux étiquetés “coopératifs” avec tous contre un adversaire virtuel
      exemple : j’ai joué à Pandémie (jeu de société) avec des ados et le cas de figure que j’ai cité s’est produit plusieurs fois jusqu’à transformation de la règle et là le leader a quitté la table de jeu, très frustré

      je trouve qu’au sein d’un jeu spontanément (ou même avec de la prépa) mis en place par des enfants, la question des règles est centrale. Mais vraiment centrale. J’ai eu cet été encore l’occasion de m’en apercevoir lors d’un grand jeu monté par les ados (certains ici l’ont bien vu) et l’un des ados organisateurs a arrêté de joué parce que j’ai exploité une faille dans son jeu (une règle non précisée au début – bon, ça n’a pas été malin de ma part, mais quand j’suis dans l’jeu… :s). Idem dans les jeux où les règles bougent en permanence, évoluent. Ce qui semble (je dis bien semble hein, j’me mets pas dans la tête des gens…) être important pour chaque joueur, c’est bien de construire sa place dans le jeu. Toi, Situla, tu parles du leader qui a quitté le jeu. Tu associes donc son départ au fait qu’il était leader ? Selon toi, ça a joué dans son départ ?

      Juste pour revenir sur le matos. Perso ça fait pile 5 ans que j’ai commencé l’animation, mais je n’peux plus emmener tout ce que je voudrais dans ma p’tite tuture sur les colos. Quand on fait de l’animation à l’année, on doit j’imagine trouver des moyens (Moilapa a un camion je crois), mais moi c’est pas mon métier principal l’animation, je n’en vis pas, et même si j’y consacre beaucoup de temps et d’énergie (et d’argent), impossible d’emmener et encore moins de stocker (je suis SDF) beaucoup de matos comme tu sembles le faire situla.
      Par contre, ce que tu dis sur l’utilisation des objets, en les détournant, ou en les réutilisant dans d’autres contextes, ça ça fonctionne. L’esprit du jeu de coopération, c’est pas aussi en partie d’utiliser un cadre commun (décor, costumes construits à l’avance ensemble, histoire/fabu/sensi/dramatisation où chacun peut contribuer) ?
      Parce qu’au final ce crayon coopératif, ok, mais c’est surtout un prétexte à se coordonner dans un but commun, non ? Donc pourquoi certains jeux d’opposition ne pourraient pas être coopératifs en même temps (je sais ça peut sembler limite paradoxal), si les règles, le cadre, l’histoire sont une construction commune…?

      Pour moi, c’est plus coopératif qu’un grand jeu monté par un anim de son côté où lui-seul a compris que toutes les équipes courent vers le même but… d’autant plus quand ce but est le goûter (ok, ok, là j’en rajoute :-D).

      #86156
      moilapa
        @moilapa

        Est ce que perdre c’est forcement être un “looser”
        Bin oui : looser = perdant en anglais.

        Apprendre à perdre, n’est ce pas une chose qui te parait importante pour l’enfant ?

        Alors moi ça ne me gêne pas que les enfants durant un grand jeu ne soient pas forcément gagnants. Mais en sachant aussi que dans mes grands jeux il n’y a qu’une équipe : et c’est ensemble que l’on gagne ou perd : il n’y a pas un enfant qui se retrouve perdant vis à vis de gagnant (humilié, tout ce qu’on veut…) parce que les adultes en ont décidé ainsi. La différence, elle est là : je n’ai pas besoin de jouir de cette situation où je peux blesser tel ou tel enfant.

        Ceci dit, cette “notion” de perdant est à “utiliser” avec des pincettes : par exemple en animation claé : le gamin qui sort de 3 heures de classes où il est l’éternel looser de la maîtresse, parce que le système scolaire français veut des loosers et des winners (tout est basé là dessus, ce que dénoncent périodiquement des études étrangères)

        comme dit par Hanu :
        je crois que le gamin aura suffisamment de situation d’échec dans sa vie scolaire et autres pour s’y habituer et si au moins on peut essayer de ne pas créer – nous adultes – pendant les loisirs des situations menant à ça je pense que c’est pas mal oui. D’autant que l’élimination pendant un jeu c’est un échec affiché devant les autres, une forme d’humiliation quoi…

        C’est là le noeud de cette réflexion sur la mise en confrontation des enfants : où, quand et par qui !!!!!!! !!!!
        Et ne vous posez pas la question de savoir si “il est impossible de faire sans ses jeux ou situations de confrontations” : je vous réponds juste : oui : on peut faire sans : je fais sans. Donc ça répond définitivement à la question. La question n’est pas là : elle est bien dans le “pourquoi” ??? Dans le sens (encore une fois !) de nos actions. Dans la cohérence de ce que l’on fait : genre je ne sais plus qu’elle abruti qui nous disait : dans mon travail d’animateur enfants, je suis fan des jeux de coopération, mais j’aime bien aussi les jeux de confrontation….”

        Un passage supprimé car insultant et n’apporte rien au débat

        Par contre, dans tout jeu, il y a un enjeu

        Pas d’accord. Le jeu que je décris aurait pu ne pas avoir d’enjeu (sans cette histoire de conte) : il s’agissait de créer un jeu qui soit moitié spectacle : un “film” dans lequel les participants entrent. Dans ce cas-là , quel enjeu ?
        On ne gagne rien sauf à jouer, à entrer dans une histoire, une aventure : on se déguise, on court, on s’amuse… Certains enfants ont d’ailleurs choisit que mon “apport d’adulte” s’arrêtait à cette mise à disposition des costumes : le reste était de leur ressort. Et ils n’ont pas vu notre (celle de l’équipe d’anim’) fin du jeu avec la sorcière.

        Dans ce cas là, existe t-il un enjeu quand on regarde un film ?
        Et c’est pourtant ce sur quoi sont basés certains de mes grands jeux : alors : est-ce que cela reste du jeu ? Je réponds oui : puisque le jeu consiste à aller au delà de ce côté spectateur non acteur : à entrer de l’autre côté du miroir pour reprendre l’idée du fameux conteur (qui lui avait certainement des enjeux bien en tête quand ils séduisait alice et ses petites copines par ces histoires merveilleuses) :

        Ce qu’il y a de bien dans le jeu, c’est qu’il y a cette absence d'”enjeu du réel” : dans cet espace hors du réel, du temps, les actions n’ont pas d’influence (pas d’influence dans “la vraie vie” : un mort se relèvera autant de fois qu’il le voudra)

        Et bien, on peut par exemple partir de là : et créer un “deuxième niveau” de “pour du beurre” : par exemple dans mon grand jeu de pirates d’avant les dernières vacances, il y avait une suite d’épreuves : les équipes (constituées par les gamins, parfois ici de 3 petites du CP, là de 15 grands du CM2) lorsqu’elles arrivaient à une épreuve, choisissaient qui allait faire l’épreuve pour gagner la petite carte : ce qui n’empêchait pas les autres de faire aussi l’épreuve “pour du beurre” : donc dans une situation de jeu où les actions n’ont pas d’incidence dans la vraie vie, dans le jeu lui-même, un enfant qui par exemple craindrait de “faire perdre son équipe”, craindrait le regard des autres, avait ce deuxième “filet” . Car si le jeu n’a pas d’influence sur la vraie (en théorie, parce que pour le pauvre môme dans les jeux d’affrontements qui a fait perdre son équipe, il va peut-être passer une difficile semaine !!! D’où la question : ces “jeux” sont-ils des jeux ???? Quand leur influence va au delà du “temps jeu” ????? ) il y en a dans le jeu lui même : et ça ça peut bloquer des enfants, les mettres en difficultés : donc, même à l’intérieur de ce temps protégé qu’est le jeu, on peut penser à cette place de l’enfant : ce droit premier de participer ou pas, de regarder, de changer d’envie….

        Alors, franchement, pourquoi s’emmerder à créer des jeux, hein ?
        Quand bien même tout aurait déjà dit, s’agissant de jeu, personne ne pourrait prétendre tout connaître : il s’agirait donc de réinventer, de redécouvrir…

        Mais tout n’a pas été dit : c’est faux.
        S’agissant par exemple d’utiliser en grand jeu la logique des jeux vidéo (certains jeux vidéo) qui s’est ancrée quelque part dans le cerveau de ces générations-écran, où l’on commence par exemple avec une scinétique (c’est ainsi qu’on dit ? ) un “bout de film ou de pièce de théâtre, pour en arriver à une action, pour ensuite retrouver un autre bout du film joué par des acteurs…

        cette “logique” de jeu (qui va au delà de ce simple découpage, mais faisons court) , même si dans le grand jeu les enfants ne peuvent déterminer d’où leur vient cette idée qu’il semble y avoir effectivement quelque chose de logique dans le déroulement de cette aventure, de connue, d’attendue, elle a quelque chose de propre à ces générations de collés-à-l’écran. Idée qui je crois est encore très loin d’avoir été creuser à fond.

        Au delà de ces grands jeux, au delà de la part “créative” propre à une équipe donnée, les décors, l’habillage…. il y a le “moteur du jeu” (c’est le terme que je me suis approprié à raison de mieux : si quelqu’un a mieux à proposer…) et là aussi tout n’a pas été inventé : par exemple en rendant “poreux” entre eux des domaines différents : le jeu donc, mais aussi le spectacle, et que sais-je encore.

        Et même dans ces “petits jeux” (puisqu’il y a des grands) dont on pourrait croire qu’après des millénaires de cours d’école partout dans le monde tout ces moteurs de jeux aient été découverts, qu’en inde on va retrouver sous un autre nom une légère variante de ce que l’on connait en Afrique, en Chine ou en europe…

        C’est un peu comme avec la peinture, le cinéma, l’architecture : bien entendu que naitront des gens capables d’inventer, d’aller ou personne n’était jamais allé avant, même si la très grande majorité se contentera de suivre (et dans le cas de l’animation, il ne s’agit QUE de suivre)
        Le jeu n’est certes pas un art, mais il est la traduction du rapport que deux personnes ont entre elles : et ça,

        Alors bien entendu qu’un animateur peut s’inventer ses animation, s’agissant de jeux, d’activités manuelles… Qu’il le devrait. Ou au moins faire l’effort de cette réinvention : c’est à dire redécouvrir, partir de zéro, retourver cet anthousiasme qui fait que l’on va faire ensemble, que l’on va faire évoluer… parce que ç’est ça que devrait être le boulot d’animateur : inventer (réinventer) l’animation : et non se contenter comme tous ces bâtaillons de proposer encore et encore de la pâte à sel, de la fresque sur papier, du poule-renard-vipère, de la thèque et des bracelets en perles : je suis sûr que si je vais à l’improviste dans n’importe quel centre de loisirs de france, à n’importe quel moment de l’année, je retrouverais au moins l’un de ces éléments. Et pour le reste, malgrè qu’il y aient des milliers d’ACM, des milliers d’animateurs, finallement si on listait ce qu’ils proposaient au jour le jour, on aurait une maigre liste, correpondant à ce que l’on trouve sur les sites internet pour animateurs : ici et ailleurs : rien de nouveau.

        Je continue à suivre les posts : Bien évidemment que l’on ne peut échanger sur les jeux sans avoir lu brougère, au moins par respect pour les autres, mais :

        En cela, il y a décision (et acceptation) par le joueur d’un enjeu (avec le risque de la défaite) qui reste minimisé par le cadre secondaire de son déroulement.
        non : si le jeu c’est de se déguiser et de vivre “en vraie” une aventure, à aucun moment il n’est question de “risque de la défaite” : il n’y a rien en jeu (enjeu) : il n’y a qu’à s’amuser ensemble au sein (si on le peut : là oui : cette décission est primordiale) des scénarii écrits par l’animateur ou l’équipe d’animation. En sachant que les choix des enfants peuvent changer le scénario à tout moment : ça c’est ma principale difficulté avec les animateurs :
        – Mais David, à ce moment c’est pas le Chat Pardeur qui devait…
        – Bin, si, mais maintenant non : on suit l’histoire que sont en train de réécrire “en live” les enfants” : le Chat Pardeur arrivera après : on s’en fout : puisque le but c’est que les enfants s’AMUSENT ENSEMBLE !
        Regarde : lui tout à l’heure il était pas avec nous : bin maintenant il joue.
        – Merde ! C’est un grand ! Je vais le ramener chez…
        – Bin non : maintenant il est là et il joue
        (gamin qui avait passé des princesses courant derrière dieu sait quoi en gueulant et il a suivi.

        De la même façon qu’un gamin qui veut arrêter le jeu à tout moment peut le faire !
        (bon, juste un coup de talkie-walkie pour prévenir les anim’ des grands que c’est normal qui leur en manque un)

        Si on perd, on aura appris quelque chose ; on aura appris à jouer, pas à perdre. C’est bien là l’essentiel, non ?

        Tu continues à te mettre dans le cerveau de l’enfant ? De savoir si cette défaite, qui fait par exemple suite à la défaite dans la famille de papa qui a pas de boulot, la défaite du O en ortographe “décidement, Adrien, tu seras toujours le dernier”, cet enfant de 6 ou 10 ans il l’analyse comme une” victoire dans l’apprentissage à jouer” !!!!!

        Et crois-tu que l’enfant ait besoin de toi pour “apprendre à jouer” ????????? De toi et tes capacités de réflexion !!!!!!

        Arrêtez de penser à la place des enfants, de prétendre savoir la façon dont chacun de ses individus avec sa propre sensibilité va ressentir ce “moment intime de la défaite, de l’humilation ou de la haine pour les vainqeurs, ou je ne sais quoi d’autres : puisque je ne sais pas tout ce que peuvent ressentir ces individus différents fassent à une situation identique !!!!

        Lalelune : Heu, j’ai pas pigé pourquoi tu semblais devoir essayer de m’expliquer ce qu’est un dogme ????? quand c’est moi même qui utilise ce terme dans un but bien précis ?????

        Sinon : sur le tous gagnants : juste parce qu’ils peuvent être tous perdants.

        Et sinon je ne m’adressais pas particulièrement à toi.

        Mais là si : A mon :
        Plutôt que dans faire au mieux des schyzo, au pire des calculateurs : attention : celui qui est en apparence mon copain maintenant, peut devenir mon adversaire

        tu réponds :
        Dans le jeu du loup-garou c’est le cas. Notamment avec la carte du voleur, ou la petite fille qui peut faire croire qu’elle est un loup garou…
        T’aimes pas ce jeu toi?

        Tu aurais pris le temps de lire le post de Shaa (mais peut être est-ce un problème de compréhension ?) tu ne poserais pas cette question :

        Dans un cas, on crée des inimitiés entre ceux qui étaient copains, par exemple en mettant en place un jeu d’affrontement (sans d’ailleurs bien souvent demander leur avis aux enfants) et “pour équiliber les équipes (on vient de créer le problème et on essait ensuite d’y répondre !!!!) on va séparer les copains (un abruti d’animateur m’expliquait : Bin, ils sont toujours ensemble : c’est pour qu’ils recontrent les autres enfants…. Il aurait mieux valut que ta mère ne rencontre pas ton père (ça c’était ma réponse à ce gentil c****** de collègue animateur)

        : les répercutions ont lieu dans la vraie vie (il ya eu affrontement : on est donc pour moi hors jeu : on peut parler de sports, ou trouver un nom en lien avec ces conards d’animateurs)On crée un sentiment permanant : celui où le copain pourrait devenir l’adversaire (parce que les adultes l’ont décidé)

        Dans l’autre, on est dans ce “temps parallèle” qu’est le jeu : on a construit des personnages, une histoire, on est dans le fantasmagorique dés le début (bien que toujours ces c******* d’animateurs sont capables de mener le jeu de telle façon qu’il y ait affrontement !!!), les équipes se font au hasard de la distribution des cartes (bien que là encore les sus-nommés…) On est d’ailleurs pas très loin de ce que je dis sur “faire vivre une aventure aux enfants ‘sauf qu’il ya ici des éliminés, des morts)

        A ma question “Quel est le sens ?????????” tu réponds :
        stratégie pour certains jeux…

        Je parle du sens de nos actions : tu parles du sens du jeu (ta réponse st d’ailleurs à côté de la plaque : à “quel est le sens de tel jeu”, on ne peut répondre “la stratégie : mais je vais faire court) !! Nos actions sont construites dans une rélfexion globale : dans une logique, une cohérence : quelle cohérence quand on fait s’affronter les gamins ? Tu ne peux pas répondre “stratégie” : rien à voir avec la choucroute !!
        Tu peux répondre : je fais s’affronter les enfants pour les préparer à un monde violent où ils auront à se battre, où ils devront à éliminer l’autre, pour ne pas être éliminer” : ça c’est cohérent !!! il y a un sens !!! C’est par exemple ce que vont développer les mongoliens qui entraînent les enfants dans tel ou tel sport; en cohérence avec le système scolaire où l’on apprend à l’enfant à marcher sur les autres, en voir dans ces “autres” des ennemis potentiels : tout ça est cohérent. Tout cela a du sens, même si il est à l’opposé du sens que je donne à mes actions.

        Donc : quel sens à ces affrontements sur les temps de loisirs des enfants ?


        Si tu es sur la découverte d’un nouveau sport. Tu vas leur apprendre à manier la balle/l’objet en question, des petits entrainements…etc et puis ben mis en pratique, on passe au sport en lui même. Il va y avoir affrontement au sens où deux équipes sont l’une contre l’autre. Pourtant, le score… on peut en avoir rien à faire puisque ce qui nous (les enfants et l’animateur) c’est d’essayer ce nouveau sport. Il peut y avoir un respect de l’adversaire.
        Affrontement, mais pas acharnement.
        Pour avoir fait des années de sports co… j’ai toujours eu ce regard (qui j’avoue n’est pas présent pour tout le monde), et j’ai jamais jouis de cette compétition… mais plutôt d’avoir fait un bon match, m’être fait plaisir (même en ayant perdu).

        Si tu es sur la découverte d’un nouveau sport.
        Déjà fort improbable le ‘tu”.

        Tu vas leur apprendre à manier la balle/l’objet en question, des petits entrainements…etc et puis ben mis en pratique, on passe au sport en lui même
        Mais non : on en revient à VOTRE logique : pourquoi penser “sport” et pas juste “activité physique” ou motricité ou… Pourquoi ce choix du sport : càd : compétiton, score, comparaison des performances…. (sinon tu utilises le terme sport à tort)

        et encore cette “logique” débile : Il peut y avoir un respect de l’adversaire.

        Tu ne vois pas ce qu’il y a de débile ici : !!!! Pour parler de respect, on va d”‘abord commencer par créer des adversaires, des ennemis, des gezns à affronter !!!!!!

        quand on peut faire la même chose sans !!!

        Sur le coup s’agissant du sens : ce que tu dis n’as aucun sens : si l’on veut parler de l’autre, de respect…. on commence par mettre en place une situation d’affrontement, de conflit !!!

        — en cours de rédaction —–

        Édité par Lapin afin de jeter de petites étoiles

        #86157
        moilapa
          @moilapa

          bug (de ma part)

          #86164
          moilapa
            @moilapa

            Avant dez re rentrer dans le débat, je fais remarquer qu’une fois encore, au lieu de modérer, de faire disparaître, ou de laisser un blanc… un modo s’est permis de changer des mots dans mon post !!!! De réécrire mon post comme bon lui semble !!!!! En changer le sens !

            Donc, rien n’indiQUE QUE MES DIFFERENTS MESSAGES PRECEDENTS SOIENT DE MOI PUISQUE JE NE LES RELIS PAS SYSTEMATIQUEMENT, ET QU’AU MOINS UNE PARTIE DE LA MODERATION SE PERMET DE REECRIRE LES MESSAGES DES AUTRES !!!!!!! A leur sauce !!! Comme bon leur semble !!!!!

            Quit à réécrire mes messages, j’aimerais que les modos changent le nom du posteur/avatar puisque le message modifié n’est plus de moi !

            C’est vraiment de plus en plus pitoyable de ce côté là…

            #86186
            lalelune
              @lalelune

              CQFD : tous les participants ne seront pas forcément gagnants sous prétexte que le jeu est “de coopération”. Est-ce que ça empêchera que Pierre trouve ça trop classe d’avoir trouvé le passage secret alors que les “grands” ils cherchaient juste un objet ailleurs et qu’ils lui disaient “mais non t’es bête y’a rien par là”

              Oui, oui. J’y avais pensé à ça. Mais les enfants ne font plus parti du jeu que tu mènes. Ils jouent librement avec le matériel mis à disposition. Ils se sont enlevés d’une partie du jeu.
              Alors, ça dépend si on regarde l’ensemble des enfants (charles qui regarde la maison, et pierre qui continue a trouver le livre). A ce moment la, oui, chacun joue et ils n’y a pas de gagnants.
              Par contre, si on reste sur les enfants qui veulent absolument trouver le livre… s’ils ne le trouvent pas… ils ont “tous” perdu.
              C’est dans ce sens là que je raisonnais..

              celui qui est en apparence mon copain maintenant, peut devenir mon adversaire

              Cette règle existe dans le jeu de role le loup garou.
              Je connais des versions d’application du jeu où la petite fille peut se faire passer pour un loup, car elle ouvre les yeux la nuit. Donc pour les loups, c’est un copain. Mais durant le jeu, ils vont s’apercevoir que c’était un adversaire.
              C’est une question de stratégie pour la petite fille : se faire passer pour un loup, ou restait discrète.

              Merci pour le lien crevette, j’avais vu le fil, mais je ne l’avais pas suivi…

              Le jeu cité par moilapa en fait, il n’y a pas vraiment d’adversaire

              ce n’est pas un adversaire qui te défie, mais c’est un adversaire dans le sens où il a piqué les comptines.
              Après, y’a le doudou qui intervient… etc…
              OK OK 🙂

              ———————-
              Sinon, j’avais tendance à jeter mes modèles manque de place… mais en fait ! c’était bien bête de ma part ! (ou peut être trop simpliste pour les garder…). BREF, un bon conseil que j’vais mettre à profil tout de suite.
              Et sinon, je n’attéris pas; t’inquiète pas. Je sais très bien qu’une grosse part du travail dans l’animation se faire sur le temps des loisirs.
              ————————

              #86188
              situla
                @desmier-2

                lalelune a écrit

                Si tous les enfants sont partenaires. Si le but est de retrouver le livre de compte. Vous le retrouvez, tous les enfants ont gagné alors ? Quels sont les perdants ?

                pour avoir pratiqué ces jeux, je dirais aussi qu’effectivement tous les participants ne sont pas gagnants et valorisés.
                même si tous sont partenaires, quand il s’agit de réfléchir et d’agir ensemble, souvent apparait naturellement un leader qui réfléchit plus vite ou comprend plus vite les mécanismes du jeu, il va se l’approprier, diriger les autres, priver du droit de proposition ou de décision, finalement créer des frustrations et du désintérêt de la part de certains joueurs qui voudront quitter le jeu. et à la fin ce leader va clamer fièrement : c’est moi qu’ai tout fait.
                c’est pour ça que moi, je suis perplexe par rapport aux jeux étiquetés “coopératifs” avec tous contre un adversaire virtuel
                exemple : j’ai joué à Pandémie (jeu de société) avec des ados et le cas de figure que j’ai cité s’est produit plusieurs fois jusqu’à transformation de la règle et là le leader a quitté la table de jeu, très frustré
                Le jeu cité par moilapa en fait, il n’y a pas vraiment d’adversaire et en fait il y des jeux dans le jeu, chaque enfant semble y trouver sa place, ce n’est pas facile à créer et ne s’improvise pas en 3 heures de réunion.

                maintenant le matos:
                tout au long de ta vie d’animatrice, tu vas fabriquer des tonnes de trucs avec les enfants, si tu es un minimum exigeante cad que pour faire un chapeau de sorcière tu vas pas te contenter de faire un truc de merde genre rondelle de carton avec un bout de crépon noir mais un chapeau qui ressemble vraiment à un chapeau de sorcière, et bien gardes tes modèles
                ainsi au long des années tu vas accumuler toutes sortes d’objets qui te serviront pour ces grands jeux complétés par tout ce que tu fabriqueras chez toi par simple plaisir ou curiosité
                🙂
                de nombreux objets peuvent être détournés de leur fonction première pour s’intégrer à un décor
                n’oublie pas que certains anims ont 20 ans de vie d’anim et que, pour peu qu’ils soient compétents, imaginatifs et se creusent la tête continuellement ils ont ce matos et toi aussi tu l’auras
                j’ai une colègue passionnée de médieval et JR qui nous fait profiter de tout son matos pour les JR grandeur nature, costumes y compris que c’en est un enchantement !

                le plus difficile à mon avis, ce sont les gros éléments genre meuble. j’ai une réserve de petits meubles tout à fait bizarroïdes mais franchement c’est la galère pour le transport et un lit ben ça j’ai jamais fait !
                moilapa semble avoir résolu le problème avec ses meubles en mousse qu’on peut construire à son idée et ça c’est génial

                de toute façon je ne crois pas qu’on puisse faire tout ça sans y consacrer une partie de son temps libre et on doit disposer de plages de temps sans animation pour y réfléchir, tant par rapport au matos qu’ à la menée des jeux ou activités qu’on veut mettre en place et pour ça quand on travaille sur les temps scolaires, les vacances sont bien pratiques !
                c’est ton cas lalelune non ?

                édit : oh ben j’avais pas vu les posts de crevette et shaa, dans le coup y a peut-être des recoupements

                #86190
                Shaaa
                  @shaaa

                  Juste, quand j’entends “il faut apprendre à perdre” ou pire, “à être bon perdant”, je ne suis pas d’accord. Si on perd, on aura appris quelque chose ; on aura appris à jouer, pas à perdre. C’est bien là l’essentiel, non ?

                  Il a appris une façon de jouer à ce jeu. Et cette façon n’a pas forcément était la bonne. 😀

                  Cette fois c’est Shaaa qui a été plus rapide que moi…

                  quoique.. j’l’avais dit y’a longtemps :titille:

                  C’est l’jeu ma pov’ lucette ! 😀

                  À la différence près, qu’il est bien plus difficile d’entrer dans le ‘jouer’ si on est forcé à faire le jeu. La contrainte est assez délicate à manier et certains animateurs s’ingénient (et toujours des trucs ‘achement puissants) pour faire passer la pilule.

                  Bah et s’il ne dit rien l’anim ?

                  Ben. Les enfants, n’ayant pas les mêmes règles ou but, risquent de jouer à d’autres jeux que celui prévu par l’animateur. Paul s’amusera à se cacher, Pierrette se barrera car elle en a rien à fout’, Georges attaquera Paulette… quand Albert ira se déguiser ou tentera de deviner qui se cache derrière le masque. L’animateur aura à loisir le plaisir de s’énerver contre les têtes en l’air ! 😀

                  (à part s’il est un brin observateur et qu’autre chose l’intéresse que son super jeu fabriqué)

                  Ou, dans ce cas précis, il peut y avoir deux dynamiques qui vont se confrontées. Celle des joueurs en compétition – parce qu’ils l’ont compris comme ça – et ceux qui cherchent tranquillement – parce qu’ils l’ont compris autrement -. Au final, il peut y avoir surprise des pressés comme des patients. Du coup, les premiers presseraient les seconds ou se plaindraient de leur manque d’entrain. Manquerait plus qu’une injustice se crée en donnant de nouveaux indices (voire la victoire) aux premiers et que les seconds se sentent lésés… Bref.

                  Faire jouer ensemble (et non pas simplement faire un jeu) demande quelques clarifications sur les relations entre les joueurs. Dans tous les cas, il y aura un probable réajustement.

                  Maintenant, si on préfère qu’ils jouent – que ce soit à un, deux ou plusieurs -, tu peux rien dire comme ne rien proposer ! 😀 (c’est parfois bien plus simple)

                  #86194
                  crevette76
                  Administrateur
                    @crevette76

                    lalelune a écrit :

                    Questionnement par rapport aux dire de moilapa :

                    Tous les participants sont gagnants et valorisés.
                    [color=000099]Bin non !! (sur le tous gagnants)[/color]

                    Si tous les enfants sont partenaires. Si le but est de retrouver le livre de compte. Vous le retrouvez, tous les enfants ont gagné alors ? Quels sont les perdants ?

                    Et si le livre n’est pas retrouvé tout le monde perd ?
                    CQFD : tous les participants ne seront pas forcément gagnants sous prétexte que le jeu est “de coopération”.
                    Est-ce que ça empêchera que Pierre trouve ça trop classe d’avoir trouvé le passage secret alors que les “grands” ils cherchaient juste un objet ailleurs et qu’ils lui disaient “mais non t’es bête y’a rien par là” ? 🙄

                    Plutôt que dans faire au mieux des schyzo, au pire des calculateurs : attention : celui qui est en apparence mon copain maintenant, peut devenir mon adversaire

                    Dans le jeu du loup-garou c’est le cas. Notamment avec la carte du voleur, ou la petite fille qui peut faire croire qu’elle est un loup garou…
                    T’aimes pas ce jeu toi?

                    Quel est le sens ?????????

                    stratégie pour certains jeux… pour certains j’ai bien dit !

                    Hu ??? Pas pigé…

                    Si on creuse un peu, la compétition n’est plus entre joueurs mais face un objectif posé par le jeu donc elle est toujours présente. Il serait plus précis de parler de jeux où il n’y a que des ‘partenaires’.
                    Est-ce qu’au minimum des réflexions comme celle-ci ne pourraient vous faire réfléchir un minimum ? Visiblement non puisque cette idée a déjà été mise en avant sur le site???

                    pourquoi visiblement non ? de quelle discussion tu parles ?

                    Le sujet a été plusieurs fois abordé sur des fils dédiés ou transversaux, par exemple dans ce fil et les liens que j’y poste

                    #86196
                    lalelune
                      @lalelune

                      Tu commences fort ton post moilapa

                      Tout comme pour le post sur “faut-il planifier”, il ne s’agit pas de se débarasser d’un dogme pour aussitôt en créer un autre… (cela vaut aussi pour la “catégoriation ddes jeux” de Shaaa)

                      Un dogme est une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible par une autorité politique, philosophique ou religieuse qui emploiera dans certains cas la force pour l’imposer. Historiquement, le dogme a été une formulation d’un article de foi, utilisé lorsque le critère de conformité à la foi devait être utilisé par le pouvoir judiciaire, lorsque le pouvoir temporel (historiquement, l’Empire romain d’orient) sanctionnait pénalement les déviations par rapport à l’orthodoxie.

                      J’suppose que c’est pour moi…Alors pour la petite réponse quand même (même si ça n’a rien à voir avec le sujet !) :
                      “Faut-il faire un planning d’activités ?” ou “c’est quoi pour vous un jeu coopératif ?”, je ne cherche pas à dire que ce n’est pas bien ces choses là et à dire qu’est-ce qui devrait en être (et inversement). Je me questionne tout simplement… parce que je ne suis pas sure du regard que je porte sur ça, … et je me permet de poser mes questions à haute voix, car sur ce forum de discussion et d’échange, j’me dis que (peut etre), j’vais trouver des idées qui me feront avancer. Et non pas, UNE réponse ULTIME.

                      Questionnement par rapport aux dire de moilapa :

                      Tous les participants sont gagnants et valorisés.
                      Bin non !! (sur le tous gagnants)

                      Si tous les enfants sont partenaires. Si le but est de retrouver le livre de compte. Vous le retrouvez, tous les enfants ont gagné alors ? Quels sont les perdants ?

                      surtout faire réfléchir les individus-animateurs sur ce qu’ils sont, sur les formatages qui les imprègnent depuis leur enfance, dont il est si difficile de se débarrasser,

                      tu as tout à fait raison moilapa. C’est pour ça qu’il faut laisser ces animateurs bé-bétes à poser des questions bé-bétes ! hein ! 😀
                      pouquoi t’es si dure avec moi tonton ? :-):-)

                      Plutôt que dans faire au mieux des schyzo, au pire des calculateurs : attention : celui qui est en apparence mon copain maintenant, peut devenir mon adversaire

                      Dans le jeu du loup-garou c’est le cas. Notamment avec la carte du voleur, ou la petite fille qui peut faire croire qu’elle est un loup garou…
                      T’aimes pas ce jeu toi?

                      Quel est le sens ?????????

                      stratégie pour certains jeux… pour certains j’ai bien dit !

                      our y trouver un indice qui nous amène à la recherce du CHAT PARDEUR. Qui finallement ne sait de l’histoire. Et ‘lon va ainsi du fragon au lapin géant, dans cette enquête-cache-cahce-à-chacun qui court dans l’école comme il a envie, ou seul, ou avec se bande de copains, ou avec des adultes…. jusqu’à la sorcière cachée dans son lit dont on ne voit que les chaussettes troués qui dépassent…

                      j’veux bien y jouer moi… tu m’appelles quand tu le refais ! 😉

                      pourriez-vous le faire ? nous expliquer la jouissance que vous ressentez à regarder les enfants s’affronter sous vos ordres ?)

                      J’vais prendre un autre contexte que le jeu avec fabu. Si tu es sur la découverte d’un nouveau sport. Tu vas leur apprendre à manier la balle/l’objet en question, des petits entrainements…etc et puis ben mis en pratique, on passe au sport en lui même. Il va y avoir affrontement au sens où deux équipes sont l’une contre l’autre. Pourtant, le score… on peut en avoir rien à faire puisque ce qui nous (les enfants et l’animateur) c’est d’essayer ce nouveau sport. Il peut y avoir un respect de l’adversaire.
                      Affrontement, mais pas acharnement.
                      Pour avoir fait des années de sports co… j’ai toujours eu ce regard (qui j’avoue n’est pas présent pour tout le monde), et j’ai jamais jouis de cette compétition… mais plutôt d’avoir fait un bon match, m’être fait plaisir (même en ayant perdu).

                      Si on creuse un peu, la compétition n’est plus entre joueurs mais face un objectif posé par le jeu donc elle est toujours présente. Il serait plus précis de parler de jeux où il n’y a que des ‘partenaires’.
                      Est-ce qu’au minimum des réflexions comme celle-ci ne pourraient vous faire réfléchir un minimum ? Visiblement non puisque cette idée a déjà été mise en avant sur le site???

                      pourquoi visiblement non ? de quelle discussion tu parles ?

                      Mouais… c’est de plus en plus frustrant cette notion de jeu de coopération…
                      Ce qui est frustant, n’est-ce pas plutôt les limites de vos capacité à penser un rapport aux autres différent ? Sur cette idée de frustration : mais bien sûr qu’il est frustant de ne pouvoir répondre à toutes ses pulsions : à commencer par celle de faire à l’autre (le croche-pied dont tu parles) Mais n’est-on pas là au coeur de notre travail d’accompagnant à la vie ? Dans ce rôkle “d’éducateur” (plutôt d’accompagnateur dans la découverte de la socialisation) ?????

                      –de “vos”…
                      j’aime bien quand tu me vouvoies ! ^^
                      — à commencer par celle de faire à l’autre (le croche-pied dont tu parles)
                      j’ai pas compris…

                      juste : le début du grand jeu : vingt minutes au moins pour les enfants dans deux salles remplies de costumes : pour choisir, mettre, enlever, je serais une princesse, je serais un pirates…. Soit presque la moitié du jeu.

                      tu sais que tu as de la chance quand même…pour tous ce matos !
                      parce que, personnellement, j’dois justifier l’utilisation des perles pour un temps d’activité ou non quand je ne l’avais pas mis sur ma feuille.
                      Bref… c’était la petite parenthèse !

                      Pour répondre aux autres…
                      ben rien du tout, j’vous lis !

                      #86197
                      crevette76
                      Administrateur
                        @crevette76

                        Shaaa a écrit :
                        En cela, il y a décision (et acceptation) par le joueur d’un enjeu (avec le risque de la défaite) qui reste minimisé par le cadre secondaire de son déroulement.

                        Maintenant, si le participant est obligé de faire le jeu, ne peut pas s’arrêter en cours de route… Il aura du mal à jouer. 😀

                        Cette fois c’est Shaaa qui a été plus rapide que moi…

                        quoique.. j’l’avais dit y’a longtemps :titille:

                        crevette76 a écrit :
                        N’y-a-t-il pas aussi une partie de l’enjeu dans la manière d’inviter/contraindre à jouer ?
                        Dans ma pratique j’ai souvent dû formuler aux enfants qu’ils n’étaient pas obligés de jouer au jeu proposé et qu’ils pouvaient faire autre chose (il suffit de savoir quel cadre proposer “à côté” pour que ce soit possible, le plus basique étant une consigne du genre “t’es pas loin”) ; j’ai l’impression quand même qu’ils sont en général assez habitués à ce que le fait d’être “au club enfants” “en colo” “au centre” soit associé pour eux à l’idée qu’il faille participer à l’activité parce que c’est comme ça…

                        Comme le disais quelqu’un plus haut, si je joue aux dames ou aux échecs, je sais que c’est un jeu de confrontation et que je vais gagner ou perdre face à un adversaire, et j’y joue -ou pas- en connaissance de cause.
                        Laisse-t-on toujours la possibilité aux enfants de prendre part ou non au jeu proposé en ayant les éléments ?
                        La confrontation n’est-elle pas parfois aussi dans le rapport animateur/animé lorsque l’animé n’a pas de choix, de maitrise, d’éléments pour oser choisir une activité ou pas ?

                        D’ailleurs Matim je crois que tu retombes sur les mêmes arguments que cette fois là, non ?

                        EDIT :
                        j’avais zappé

                        Shaaa a écrit :
                        Le jeu de Marie13 est un truc bizarroïde. Il peut même être un hold-up. On peut imaginer deux situations opposées sur cette question de la coopération. Si l’animateur précise d’entrée que tous les enfants sont ensembles et qu’on se partage en petits groupes pour aller plus vite et qu’ils auront besoin des indices de tout le monde pour réussir ou s’il dit que la première équipe qui trouve gagne l’unique trésor… 😀

                        Maintenant, certains sont tentés de créer une compétition entre les petits groupes afin de les surprendre en leur faisant remarquer qu’ils ont besoin des autres… Ce qui pourrait être “malhonnête” ou “éducatif” selon le point de vue. 😀

                        Bah et s’il ne dit rien l’anim ? 🙄

                        #86199
                        ludou
                          @ludou

                          Juste, quand j’entends “il faut apprendre à perdre” ou pire, “à être bon perdant”, je ne suis pas d’accord. Si on perd, on aura appris quelque chose ; on aura appris à jouer, pas à perdre. C’est bien là l’essentiel, non ?
                          Car, pour paraphraser la signature de quelqu’un, perdre, c’est surtout trouver des moyens de ne pas gagner 😀

                          #86201
                          Shaaa
                            @shaaa

                            Sur le coup de la défaite et des perdants, il me semble qu’il y a deux éléments importants qui manquent. Le jeu a deux caractéristiques fondatrices : le second degré et la décision (selon, Brougère, toujours). Encore faut-il qu’elles soient présentes et respectées…

                            En cela, il y a décision (et acceptation) par le joueur d’un enjeu (avec le risque de la défaite) qui reste minimisé par le cadre secondaire de son déroulement.

                            Maintenant, si le participant est obligé de faire le jeu, ne peut pas s’arrêter en cours de route… Il aura du mal à jouer. 😀

                            (ça deviendrait presque un projet d’animation, haha)

                            #86211
                            Hanu
                              @hanu

                              Effectivement le “tout le monde a gagné” c’est bien naze…

                              Apprendre à perdre ou plutôt à encaisser un échec, oui c’est important, mais je crois que le gamin aura suffisamment de situation d’échec dans sa vie scolaire et autres pour s’y habituer et si au moins on peut essayer de ne pas créer – nous adultes – pendant les loisirs des situations menant à ça je pense que c’est pas mal oui. D’autant que l’élimination pendant un jeu c’est un échec affiché devant les autres, une forme d’humiliation quoi…

                              Crevette : Oui d’accord, après il s’agit de prendre chaque situation au cas par cas… Je ne dis pas que je ne fais jamais de jeu où il y a de l’adversité entre les participants mais juste de veiller à ce que le perdre à un jeu ne soit pas ressenti comme une humiliation par le gamin. Ce qui doit certainement arriver plus souvent qu’on ne le pense. Dans le jeu compétitif j’ai tendance à préférer les jeux à scores, comme ça les participants ne sont pas condamnés à quitter le jeu en cour de route.

                              #86212
                              Shaaa
                                @shaaa

                                lalelune a écrit :

                                Tu demandais une définition, alors je définis.

                                et merci d’ailleurs !
                                en fait… j’parle à haute voix ! c’est pas pour t’embétêr que je pose ces questions, c’est pour me faire réfléchir ! 😀

                                Aucun soucis, le dialogue, ça se construit à plusieurs et il avance (la réflexion) en fonction des réponses. 😀

                                Pour revenir sur les propos de Libertaire, tout un tas de jeux prévoient cette compétition et arrivent à garder les joueurs ‘touchés’ dans le cours de la partie. Parlebas parle de jeu à compétition partageante ou excluante dans le texte précédent.

                                Bien entendu, on retrouve la compétition excluante dans les sports qui amènent à son paroxysme le principe du duel ‘le plus égalitaire’ possible. À l’inverse, les jeux traditionnels prévoient régulièrement la place des ‘eus’ par l’adversaire.
                                Selon les cas, ils deviennent les partenaires de l’adversaire (changement de rôle comme l’oiseau qui devient épervier ou la souris qui devient chat) voire ils ont un nouveau rôle qui n’est pas ‘fixé’ (le prisonnier pourra être délivré). Dans le cas des jeux paradoxaux, il n’y a ni vainqueurs ni vaincus et là, ça devient un joyeux bordel. 😀

                                (mais crevette est plus rapide que moi !)

                                Par contre, dans tout jeu, il y a un enjeu (haha). Et le moteur du jeu se retrouve dans le plaisir de l’accomplir ou la peur de ne pas réussir. La difficulté réside dans la trouvaille d’un enjeu à la taille des joueurs : trop dur, ce sera un calvaire ; trop facile, ça n’aura aucun intérêt.

                                Cet équilibre délicat, il a été mûrement construit dans les jeux traditionnels qui ont survécu aux enfants parce que, justement, ils proposaient un système bien foutu où les participants jouaient.

                                Alors, franchement, pourquoi s’emmerder à créer des jeux, hein ? 😀

                                #86214
                                Matim
                                  @matim

                                  Hanu a écrit :
                                  Ce n’est pas uniquement l’inactivité qui est problématique là mais bien le fait que l’enfant est fiché comme looseur par l’adulte. Même si il reste dans le jeu par un autre rôle le mal est fait.

                                  Est ce que perdre c’est forcement être un “looser” (connotation négative là !)
                                  Apprendre à perdre, n’est ce pas une chose qui te parait importante pour l’enfant ?
                                  Il n’y a pas de mal la dedans.

                                  Ce qui est “mal” c’est cette pseudo pédagogie de l’adulte qui dans un élan démagogique à la Jacques Martin va sortir un truc du genre “tout le monde à gagné !”
                                  La vie c’est pas l’école des fans …

                                  Faire croire à l’enfant qu’il est toujours gagnant ou pire, développer chez lui le sentiment qu’il n’y a pas de perdant c’est une erreur éducative grave. (je ne remets evidemment pas en question les jeux coopératifs mais ne proposer QUE des jeux coopératifs c’est une erreur)
                                  **

                                  #86216
                                  crevette76
                                  Administrateur
                                    @crevette76

                                    Hanu je crois que t’as pigé de travers la suggestion de Libertaire, ce système existe dans pas mal de jeux, par exemple des classiques de chez classique :

                                    * poisson-pêcheurs : quand tu te fais attraper en tant que poisson tu deviens une maille du filet des pêcheurs, assez dur de savoir qui a gagné à la fin du jeu… et d’ailleurs en général tout le monde s’en fiche total

                                    * l’épervier : les chassés attrapés deviennent chasseurs

                                    * accroche-décroche et autres jeux de “trappe trappe” : celui qui se fait attraper par le “chat” devient chat et le chat devient souris (voire même les rôles changent en pleine course pour rigoler)


                                    doit y’en avoir plein d’autres…
                                    dans ce cas y’a pas d’élimination en fait, c’est pas le bon terme.

                                    #86217
                                    Hanu
                                      @hanu

                                      j’essaye toujours de trouver un nouveau rôle aux éliminés pour qu’ils restent intégrés au jeu.

                                      Ce n’est pas uniquement l’inactivité qui est problématique là mais bien le fait que l’enfant est fiché comme looseur par l’adulte. Même si il reste dans le jeu par un autre rôle le mal est fait.

                                      #86218
                                      Ady
                                        @ady

                                        Éliminer un joueur parce qu’il a plus de difficultés qu’un autre, c’est sanctionner ses capacités en forçant un isolement temporaire. Et moi, je croyais que la sanction posé par un adulte éducateur ne concernait que des comportements, et que l’isolement temporaire pouvait permettre à l’enfant de réfléchir sur son comportement néfaste.

                                        Donc perso, pour les jeux habituels à élimination, j’essaye toujours de trouver un nouveau rôle aux éliminés pour qu’ils restent intégrés au jeu.

                                        #86220
                                        moilapa
                                          @moilapa

                                          ce temps limité pour poster, c’est vraiment mal foutu…. tant pis…

                                          juste : le début du grand jeu : vingt minutes au moins pour les enfants dans deux salles remplies de costumes : pour choisir, mettre, enlever, je serais une princesse, je serais un pirates…. Soit presque la moitié du jeu.

                                          #86223
                                          moilapa
                                            @moilapa

                                            Tout comme pour le post sur “faut-il planifier”, il ne s’agit pas de se débarasser d’un dogme pour aussitôt en créer un autre… (cela vaut aussi pour la “catégoriation ddes jeux” de Shaaa)

                                            premier post : (déjà : attention : à ne pas lire comme un ” règlement” qui nous dirait ce que doit être un jeu coopératif !!!! Ce que l’on a tendance à trop faire dans l’animation !!! Principalement par incapacité (fénéantise) de questionnement)

                                            1. Tous les participants sont gagnants et valorisés

                                            Bin non !! (sur le tous gagants)

                                            2. Il n’y a pas d’élimination, ni de mise en évidence d’un joueur

                                            bin si !!! (pour le mise en évidence) Je peux même mettre en place un jeu avec 1 seul enfant en tête, même si ils sont 100 à participer.

                                            4. les règles sont simples

                                            Ah bon ? Parce que les jeux coop s’adressent forcément à des con-cons ????
                                            Alors non : un peu où l’on prend en compte les personnes, où l’adulte ne les mets pas DELIBEREMMENT en concurence dans une société qui voudrait à tout moment qu’il existe cette concurence entre les êtres, y compris dans leur enfance, et créer un “moteur de jeu” complexe !!!

                                            6. tous les joueurs doivent avoir du plaisir et être en action
                                            Certainement le plus grand n’importe quoi de la liste : Querl dogme obligerait chaque personne “à prendre du plaisir” ????
                                            Et “être en action” ??????? Avant-hier, sur le grand jeu de la maison de la sorcière mis en place sur le service des petits (CP-CE1) certains enfants avaient déjà (la seule chose obligatoire pour ces grands jeux !!!!) la possibilité de ne pas jouer ! Soit l’obligation pour les adultes de prendre en compte la sensibilité, les envies de TOUS les individus présents. Et dans le jeu, certains enfants sont restés en retrait au début, quand il a s’agit d’entrer dans la maison bizarre, quand d’autres fouillaient déjà partout.

                                            D’autres enfants, au moment de partir à la recherche du Chat Pardeur caché quelque part dans l’immense terrain-labyrinthe qu’est cette école, sont partis seuls en courant comme des dératés; quand d’autres restaient “au chaud” collés contre les animatrices et y sont allés “sur la pointe des pieds”. D’autres avaient envies de continuer à fouiller le décor (3 heures d’installation) tant il y a avait de choses à découvrir…

                                            Post 2 :
                                            pourquoi refuser tout le temps l’élimination d’un joueur, ça fait partie de pas mal de jeux, et aussi de la vie en général…

                                            soit dit : il s’agit de justifier quelque chose par sa seule existence !!!!!! Ce qui marche pour tout : le capitalisme, le cannibalisme, et les gentils papas qui aggrandissent leur petite fille chérie.

                                            Comment peut-on juste avoir une réflexion si limitée ?
                                            donc : il existe effectivement dans une société de plus en plus inhumaine un système du “marche sur la gueule de l’autre si tu ne veux pas qu’il te marche dessus”,le faire disparaître, l’éliminer (!!!!!!!!!!!!!!!!!) nier sone xistence, de cette compétition qui veut qu’il faut éliminer l’autre, pour être le vainqueur, le dernier. Et fort de ce constat, cet animateur, qui côtoient des enfants durant leurs temps libres et leurs TEMPS DE LOISIRS, trouve qu’il est logique de continuer avec cette logique d’élimination : en y rajoutant le plus important : C’EST QUE CETTE COMPETITION ENTRE ENFANTS (DEJA BIEN RELLE) C’EST L’ADULTE-REFERANT QUI LA MET EN PLACE (ET EN JOUIE)

                                            Et d’en suite jouer (jouir) de la situation créée :

                                            pourquoi refuser tout le temps l’élimination d’un joueur, ça fait partie de pas mal de jeux, et aussi de la vie en général… Le truc c’est juste d’amener les enfants à ne pas s’en vexer ou frustrer en leur permettant par exemple de retrouver leur place par une question

                                            Donc j’ai mis cette enfant en situation d’échec, au banc du groupe, et ensuite je suppose en entrant dans sa tête qu’il n’en sera pas blessé. Et magnanime, je consens à réintégrer dans la société des hommes ce loozer SI il réussit à répondre à MA question : je suis tout pouvoir, je décide de tout, j’ai ici le pouvoir de vie et de mort : j’élimine (je fais disparaître ! “éliminer” étant un terme utiliser par exemple dans les films pour dire que l’on va tuer : éliminer, c’est faire disparaître, exclure du groupe des hommes, des vivants, des winners…)

                                            post 3 :

                                            A lire, le message je ne pense pas qu’il s’agissait de dire qu’il ne fallait faire que des jeux coopératifs. C’est plutôt l’idée de renouveler les jeux et en trotte de mettre en avant la coopération, le jeu en équipe, l’entraide. Des notions importantes à valoriser dans une société qui pousse plutôt à la compétition, au mérite et à l’individualisme. Qu’en penses-tu?

                                            Et j’ajouterais : surtout faire réfléchir les individus-animateurs sur ce qu’ils sont, sur les formatages qui les imprègnent depuis leur enfance, dont il est si difficile de se débarasser, que des ramassis d’animateurs ne voient pas en quoi mettre en concurence les enfants jusque dans leurs temps de loisirs pose un problème, en quoi ELIMINER certains de ces enfants pose un problème…

                                            post 4 :
                                            un juste équilibre entre coopération et affrontement ou confrontation en tout cas
                                            autant pour moi : on peut dire encore plus stupide visiblement…

                                            quel est le sens d’amner cette idée de coopération, de vivre ensemble en harmonie, chez les enfants, pour ensuite les faire s’affronter !!!!!!!!
                                            Mais autant ne faire que les faire s’affronter : cela aura au moins du sens : on créra des êtres totalement individualistes, totalement american psycho pour qui l’autre ne veut absolument rien dire, où il est tellement quantité négligeable que l’on peut l’éliminer.
                                            Plutôt que dans faire au mieux des schyzo, au pire des calculateurs : attention : celui qui est en apparence mon copain maintenant, peut devenir mon adversaire dans 5 minutes si les animateurs le décident : soyons fourbe…

                                            Quel est le sens ?????????

                                            post suivant :
                                            ouais, je suis totalement d’accord sur le fait que quelques jeux de confrontation sont aussi importants à mettre en place car malheureusement, si l’on n’est pas un minimum compétitif, on se fait tout de suite “bouffer”.

                                            Oui : soyons dans cette logique jusqu’au bout : si je te rencontrais dans la vraie vie, j’aimerais t’éliminer.
                                            (et tu faire du mal avant)
                                            Et apprenons cette logique aux enfants jusque dans leurs derniers refuges : ces temps de loisirs qui ne sont en rien des temps de loisirs.

                                            Avoir oui pour cette élimination vous concernant : un bon cancer ** pour vous tous.

                                            Evidemment d’accord avec le post suivant de Wismo : tient : c’est étonnant : il y aurait des gens dans l’animation qui ne seraient pas juste des décérébrés, des derniers des abrutis, des productions comme j’en produit tous les matins avant de me raser…

                                            Post suivant : d’accord avec shaa et les limites des intervenants du journal de l’animation, dont certains numéros (récents) sont d’une pauvreté à peine croyable.

                                            sur la “typologie” des jeux : à nous de créer ces jeux, par exemple basée sur l’idée que les enfants vivent une aventure, comme ils la vivraient en regardant un film au cinéma ou une pièce de théâtre : où chacun a le choix d’être spectateur ou acteur, agir quand il le souhaite, entrer ou pas dans une pièce, ou rien n’agresse sa sensibilité.
                                            Dans le grand jeu “la maison de la sorcière” d’avant hier, les enfants rencontraient un conteur : qui au moment de lire son histoire se rend compte que son livre est vide d’écrits : on a volé les contes !!! Qui ???

                                            Ne serait-ce pas dans cette étrange maison surgit de nulle part entre deux temps de classe, et que l’on entre-aperçu en allant à la cantine ? Et si onb allait y fouiller ?
                                            Pour y trouver un indice qui nous amène à la recherce du CHAT PARDEUR. Qui finallement ne sait de l’histoire. Et ‘lon va ainsi du fragon au lapin géant, dans cette enquête-cache-cahce-à-chacun qui court dans l’école comme il a envie, ou seul, ou avec se bande de copains, ou avec des adultes…. jusqu’à la sorcière cachée dans son lit dont on ne voit que les chaussettes troués qui dépassent… qui nous rend finallement les contes, parce qu’entre temps on a découvert son secret en farfouillanty (elle joue encore aux doudous : d’où la perte de ses pouvoirs ; comment quelqu’un qui joue encore aux doudous pourrait être méchant ?)

                                            De là l’histoire… et le retour dans la cour pour le passage de témoin avec les isntit’….

                                            Mais comment mettre en place des jeux qui prennent en compte les enfants, quand on pense comme tout le monde, que “c’est bien de les faire s’affronter (personne n’est venu raconter ses érections dans cette situations : pourriez-vous le faire ? nouse xpliquer la jouissance que vbous ressentez à regarder les enfants s’affronter sous vos ordres ?)

                                            Comment mettre en place des jeux intelligents dans cette animation socio-cul faîtes de débiles mentaux fénéants qui ne prendront pas ce temps de la réflexion, ce temps de la recherche, du travail , Et préfereront reprendre des jeux stupides.

                                            Si on creuse un peu, la compétition n’est plus entre joueurs mais face un objectif posé par le jeu donc elle est toujours présente. Il serait plus précis de parler de jeux où il n’y a que des ‘partenaires’.

                                            Est-ce qu’au minimum des réflexions comme celle-ci ne pourraient vous faire réfléchir un minimum ? Visiblement non puisque cette idée a déjà été mise en avant sur le site???

                                            Mouais… c’est de plus en plus frustrant cette notion de jeu de coopération…
                                            Ce qui est frustant, n’est-ce pas plutôt les limites de vos capacité à penser un rapport aux autres différent ?
                                            Sur cette idée de frustration : mais bien sûr qu’il est frustant de ne pouvoir répondre à toutes ses pulsions : à commencer par celle de faire à l’autre (le croche-pied dont tu parles) Mais n’est-on pas là au coeur de notre travail d’accompagnant à la vie ? Dans ce rôkle “d’éducateur” (plutôt d’accompagnateur dans la découverte de la socialisation) ?????

                                            Un jeu se crée A PARTIR de ce que l’on sait des personnes qui vont y jouer !!! De ce rapport de confiance que l’on crée au fil des jours avec ces enfants, de ce que l’on comprend de ce qu’ils pourraient attendre d’un jeu !!! De ce que ce jeu prend en compte chaque individu, chaque individualité, au sein d’un groupe qui va être fluctuant : de ce que chaque enfant A TOUT MOMENT , a la maîtrise de ses choix : à commencer par celui de ne pas jouer, de ne pas participer !

                                            Comment peut-on bosser autrement et se prétendre animateur ? Imaginer apporter quelque chose aux enfants ?

                                            Mais bordel : combien de fois faudra t-il le dire : à ce niveau de réflexion du rapport aux enfants, ce que vous avez de mieux à faire, c’est RIEN : pas de grand jeu plutôt que ces imbécilités “jeux en coopération” tels que vous les décrivez !
                                            Rien plutôt que lm’ineptie de vos propositions !

                                            que pourriez-vous apporter de plus à ces enfants que ce que eux-mêmes ils peuvent vivre ensemble ?????

                                            même ce grand jeu, vous en êtes les organisateurs (co-organisateurs bien entendus parce que l’on a des enfants dans l’équipe organisatrices, parmi les acteurs du jeu) et les enfants, entre deux scènes, vivent ces aventures entre eux !
                                            C’est comme sur un jeu vidéo : les “scinétiques” ce sont les parties d’acteurs joués par les anim’, comme du théâtre, et entre c’est l’aventure que les enfants vivent entre eux si ils ne veulent pas des adultes dans leur monde !!!!

                                            Ce sont des choses si simples pourtant !!!!!

                                            ârrêtez de parler de “jeux de coopération” quand ça n’a aucun sens. Allez plutôt faire du foo-foot avec les enfants : cela vaudra mieux que vos idioties.

                                            Édité par Lapin afin de supprimer une phrase et de modifier trois mots pour grossièreté.

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