Cette chanson… tout comme le film ” nos jours heureux” rapelle bcp de choses vécues par les anims et les minots… mais n’oublions pas que chacun interprete vis a vis de son vécu
et que c notre déformation professionnelle qui nous fait penser tt celà… NEMPECHE QUE heureusement ke ca néxisté po
Salut XXXYYYZZZ (tu pourrais pas donner un prénom, ça serait plus simple)
J’ai connu une partie de ce que tu racontes (notamment ces siestes interminables jusqu’à l’âge de 11 ans ! )
Mais en y regardant de plus prés, nombre des faits que tu relates existent encore dans notre société :
sieste obligatoire : pour avoir bossé en maternelle, j’ai vu pas mal d’enfants qui rejoignaient la salle de sieste non pas parce que leur corps le réclamait, mais parce que les ASEM (aujourd’hui ATSEM) se débarassaient d’eux, ne faisant pas la différence entre les enfants. Qu’ils fassent ou pas la sieste chez eux.
tout un dortoir privé de dessert : voir topic pas si lointain sur “la punition” collective que certains ici revendiquent encore.
Pour ceux qui s’intéressent aux première colo :
http://colonies-vacances.over-blog.com/categorie-291064.html
ou ici :
http://www.animnet.com/version5/histoire.php?id=1b26d41b336d6c8fe63fc9550dd409b8
ou encore plein d’uatres adresses à partir de google
ah les colos ! j’en ai juste fait une comme colon allemagne, en forêt noire début 80 et je me souviens désagréablement de la sieste obligatoire encore, et agréablement des histoirse qui font peur le soir dans nos cabanes fabriquées par nos soins (cf topic sur ce thème), d’un mono qui jouait de la trompette pendant les veillées et d’une monitrice aux cheveux blonds frisés que j’aimais follement mais c’était une vieille de 17 ans…
Salut Moilapa
J’ai été colon en 55 ou 56 et anim pour la première fois en 1962.
Bien évidemment les colos ont évolué.Je me souviens de sieste obligatoire.Il fallait dormir. Du lever aux couleurs le matin. Tout un dortoir privé de dessert etc en 55 ou 56. Dans kes années 62 à 65,il fallait absolument se déplacer par deux même dans la cour de l’école.
Mais bien évidemment rien à voir avec la chanson de Pierre Perret.Pour faire rire il faut exagérer, donc le chanteur exagère.
Ceci dit il y a eu à l’époque des réactions. Des anims de la colos d’une commune se relayaient au téléphone, toute la nuit, pour l’empécher de dormir. Un de ses concerts à même été perturbé.
Le pourcentage d’incapable parmi les anims moins élevé qu’aujourdhui ? Je ne pense pas. D’abord les tâches étaient différentes.Et surtout il y a toujours eu des anims compétants et dévoués et … les autres.
Moi j’ignore totalement si c’était la vérité.
L’an dernier j’ai rencontré un vieil instit qui a dirigé des colos une bonne partie de sa vie, et on a parlé de cette chanson. Il m’a dit que quand elle est sortie, ça a beaucoup fait gueuler les gens qui s’engageaient dans la voie des colos éducatives, parce que cette chanson sortait des clichés qui donnaient une mauvaise image de “l’animation”.
Donc même si ce n’est pas vrai, il y a des gens qui ont pensé quand la chanson est sortie que les candides concernés (parents, enfants) allaient prendre cette chanson pour plus ou moins vraie.
Que les choses que Perret décrit soient fausses, c’est probablement le cas. Mais les thèmes choisis, eux, ne le sont pas forcément autant.
Le refrain : manifestement ceux qui sont allés en colo veulent y retourner.
Le 1er couplet : les doutes sur l’état de santé des enfants et l’attention qui y est réellement portée.
Le2è couplet : la bouffe de la cantine n’est pas bonne, les moniteurs… les surveillants (lol) boivent de l’alcool et ne sont pas toujours en état de travailler.
Le 3è couplet : un gamin se blesse, un des surveillants est un sadique.
Le 4è couplet : on en revient aux adultes irresponsables, et aux doutes sur la santé des enfants.
Le 5è couplet : on finit toujours sur les amours, mais Perret en rajoute avec un zeste de colonialisme. C’était peut-être pas voulu, mais je trouve ça gros, on parle tout de même de colonie à Tanger…
Tiens sinon Moilapa tu pourras peut-être m’éclairer sur l’histoire :
Il me semble que vers les années 1940, les colonies ou l’équivalent (les patronages peut-être?) devaient permettre aux jeunes de mieux faire la guerre. Les molassons pas assez virils -ayant trop profité du confort de la ville, de la décadence de la morale, de la dégradation de la qualité de l’enseignement patriotique- étaient en partie responsables de la défaite en ’14.
Après guerre il y a eu un renversement, mais comment s’est-il déroulé dans les faits?
Manifestement, les colos d’après-guerre ont gardé l’objectif “se ressourcer” et “se revigorer”, ça pour moi ça vient directement de ce que les nationalistes français avaient souhaité en 40, et ils avaient eu des modèles de choix avec les jeunesses Hitlérienne.
Dans les années 60 si je ne dis pas de bêtise, des enseignants proposaient d’envoyer bénévolement en vacances des enfants. Je pense que ça c’était le point de départ de l’après guerre de l’éducation populaire ayant pour but l’épanouissement individuel. Non?
Mais comment s’est faite la transition? Doucement? Par absorption? (cad est-ce que les enseignants militants sont aussi partis faire des colos revigorantes au départ?)
Ou bien est-ce que la chanson de Pierre Perret est en fait conservatrice, symtômatique d’une dégradation des colonies revigorantes, dégradation à laquelle les militants de l’éducation nouvelle ont fait face en lançant leurs propres mouvements?
Ca a existé. mais je devais pas être né.
Pour répondre à “pourquoi continuons nous ainsi”
Je ne peux donner que mon humble avis.
Autour de moi gravitent moult directeurs et formateurs, d’un age assez avancé ( plus de 40 ans, c’est avancé en matière d’animation) et d’une expérience certaine. La passion. Voila leur point commun.
Moi je continue parce que le bonheur et le bien être des anfants me parait plus important que mon enrichissement (financier) personnel. Bien sur, j’ai conscience qu’auprés de pas mal d’adultes je passe pour un inconscient, qui ne pense pas à sa retraite… eh bien oui. ils ont raison.
En outre le monde de l’animation se renouvelle sans cesse. dificille donc de fédérer, d’intéresser des animateurs, de sensibiliser sur l’importance de notre action. 1 an ! c’est la durée de vie moyenne d’un animateur. les vieux renards sont trop peu nombreux pour avoir un poids politique.
argent, trop cher….
Bonjour,
J’aurai envie de dire dans un premier temps : biensûr que non.
C’est comme le film : “Nos jours heureux”, ca n’existe pas telquel, mais c’est bel & bien une caricature, poussée ou presque pas dans certains cas…, qu’il faut prendre au second degré mais si on lit entre les lignes: qui n’a jamais vu cela?
Secles
moilapa a écrit:
Une différence ? Oui : le pourcentage d’incapables parmi les animateurs était bien moins élevé qu’aujourdhui.
Pourquoi?
Parcequ’on multiplie les séjours
Et donc il faut plus d’anim parceque plus d’enfants, donc on forme plus d’animateurs à la va vite donc on a plus de chance de trouver des animateurs incapables
Pourquoi?
Parceque ça rapporte gros
Quand je pense à tout le fric que se mettent les organismes de formations surtout ceux qui ne sont que des boites à former.
Puis les organisateurs (quelques uns au mieux) qui s’en foutent (d’autres plus que la moyenne au pire)
Pourquoi?
Là je bloque !
Pourquoi continuons tous ainsi?
Et ne me demandez pas d’aller voir d’autres sujets sur le forum sous prétexte qu’on en a parlé moult fois, j’imprimerai le sujet et je vous le ferez manger car on a jamais répondu à cette question.
On a juste étalé notre sciences et nos avis.
D’où l’intérêt d’échanger nos sources (parcqu’il ne suffit pas de dire “avant c’était mieux qu’aujourd’hui) mais d’argumenter.
Et moi je n’ai pas tous les éléments.
RDV Tchat
“Avec le recul” dis-tu… T’es sûr ?
C’est une blague ta question ?
Tu veux savoir quoi ? Si dans les années soixante les gamins se baignaient dans les égouts ? Jouaient près des usines dans des décharges publics ? Si les animateurs étaient toujours ivres ? Si les enfants étaient livrés à eux-mêmes et les animateurs (moniteurs) des incapables ?
Tu sais, si tu vas voir au cinéma “Indépendance Day”, ou Oui-Oui au théâtre, c’est pas tout vrai ce qu’il y a dedans. C’est une oeuvre, une fiction.
Et dans le cas de cette chanson, une caricature, un pastiche. Celle d’un enfant qui raconterait à ses parents toutes les catastrophes possibles ; on pourrait l’écrire aujourd’hui.
Bien évidement que les conditions d’hébergement ont évolués, l’hygiène dans les cuisines, les mentalités…
Cherche du côté de la naissance de ces colos bien avant ces années-là, l’histoire du scoutisme, et de l’après-guerre, des raisons qui faisaient qu’on envoyait les enfants “au grand air”, les grandes tentes alignés…
Sinon, est-ce que les gamins de l’époque faisaient des bêtises ? Est-ce qu’il arrivait qu’un gamin se fasse un bobo ? D’après toi ?
Une différence ? Oui : le pourcentage d’incapables parmi les animateurs était bien moins élevé qu’aujourdhui.
perso, je pense qu’il y a du vrai mais pierre p est un grand rigolo (d ailleurs vient de sortir un livre de cuisine pour les nuls et un album de chanson pillarde….) il a disons adaptée la chanson au année 60 et avec delectation trippé sur 2 , 3 choses…
on peut se poser la meme question:” vous serez tout tout tout sur le zizi…..”au final la chanson c’est souvent du délir dérivant d’une certaine réalité…
Coucou tout le monde j’ai réécouté il n’y a pas longtemps les jolies colonies de vacances de Pierre Perret. Avec le recul j’ai beaucoup ri car aujourd’hui les colos ca ne ressemblent vraiment pas à ca(a part peut être en ce qui concerne son amoureuse…). Cependant j’aurais aimé savoir si les colonies qu’il décrit ont vraiment existé, j’en appelle donc aux plus anciens présents sur ce forum aussi bien en tant qu’anim qu’en tant qu’ancien colon. Merci d’avance
PS: Pour mémoire, les jolies colonies de vacances ont été écrites en 1966 et voici les paroles:
Les jolies colonies de vacances
Merci maman, merci papa
Tous les ans, je voudrais que ça r’commence
You kaïdi aïdi aïda.
J’vous écris une petite bafouille
Pour pas qu’vous vous fassiez d’mouron
Ici on est aux p’tits oignons
J’ai que huit ans mais je m’débrouille
J’tousse un peu à cause qu’on avale
La fumée d’l’usine d’à côté
Mais c’est en face qu’on va jouer
Dans la décharge municipale.
{Au refrain}
Pour becqu’ter on nous met à l’aise
C’est vraiment comme à la maison
Les fayots c’est du vrai béton
J’ai l’estomac comme une falaise
L’matin on va faire les poubelles
Les surveillants sont pas méchants
Ils ronflent les trois quarts du temps
Vu qu’y sont ronds comme des queues d’pelles.
{Au refrain}
Hier, j’ai glissé de sur une chaise
En f’sant pipi dans l’lavabo
J’ai l’menton en guidon d’vélo
Et trois canines au Père Lachaise
Les punitions sont plutôt dures
Le pion il a pas son pareil
Y nous attache en plein soleil
Tout nus barbouillés d’confiture.
{Au refrain}
Pour se baigner c’est l’coin tranquille
On est les seuls personne y va
On va s’tremper dans un p’tit bras
Où sortent les égouts d’la ville
Paraît qu’on a tous le typhusse
On a l’pétrus tout boutonneux
Et l’soir avant d’se mettre au pieu
On compte à çui qu’en aura l’plusse
{Au refrain}
J’vous envoie mes chers père et mère
Mes baisers les plus distingués
J’vous quitte là j’vais voir ma fiancée
Une vieille qu’a au moins ses dix berges
Les p’tits on n’a vraiment pas d’chance
On nous fait jamais voyager
Mais les grandes filles vont à Tanger
Dans l’autre colonie d’vacances.
{Au refrain}