[Kevlensois]

[Import]

Tout à fait d’accord avec saltimbanque…

Le CLSH n’est pas une garderie et j&s est très clair là-dessus. Après que certaines garderies aient un agrément CLSH est un autre problème.

Pour exemple su mon centre de loisirs, nous avons réussi à conciler les deux. car il ne s’agit pas non plus de faire du collectivisme à outrance : si la maman travaille pas la lundi, et qu’elle souhaite passer une journée avec son fils, on n eva pas luis gâcher ce plaisir (éphémère) de la relation mère-enfants.

Nous avons une inscription à la semaine, à très bas prix. Et pour vraiment les inconditionnel du zapping-loisirs, une possibilité d’inscription à la journée. Mais là encore, aucune inscription unique pour les sorties : question de sécurité, comment voulez-vous qu’on parte avec 25 mômes si on n’en connait pas la moitié, c’est un coup à en oublier ! résultat, ils viennent tous entre 3 et 5 jours la semaine et c’est prévu à l’avance (aucune inscription au dernier moment, on est pas des bouches trou parce que l’amant vient ou parce qu’il faut aller faire les courses). Autre solution apportée pour les enfants qui n’ont pas envie de se lever le matin, les inscriptions à l’après-midi marchent du tonnerre et de plus en plus de gamins s’incvrivent à la semaine mais unqiuement l’après-midi (malgré un tarif plus cher).

La solution réside dans le projet d’animation et le projet d’activité… je peux te dire que les gamins quand il y a quelque chose qu’il les intéressent ils savent demander à papa-maman de venir un ou deux jours de plus. C’est sur si t’as un projet collier de perle… ça marche beaucoup moins bien !

[ben-34]

Moi, je voulais revenir sur le prix des journées :
Les plus défavorisés restent la classe moyenne, car si un seul des parents travaille (temps plein) et a un seul enfant à charge, ils ne bénéficient pas des bons CAF.
Les prix tournent généralement entre 8 et 11 € / j.

Je reviens aussi sur la position des BAFA :
Dans le cente où je bossais, au début on était tous en annexe II, et il se montait des projets terrible, car l’équipe était encadré correctement et disposait de personnes motivé. Maintenant, c’est des “pro” (au sens contrat) et ils sont lamentable, même si une partie n’a pas changé.

[RANCHON]

Que tu sois blasé une une chose… mais rien avoir la dedans. De plus je ne dis pas aux animateurs de prendre une decision mais bel et bien au directeur. Le centre dont je parle dans mon exemple précedent, les parents n’ont à mon avis pas de problème d’argent, un jour en centre leur revenant à 2€ maximum goûter compris….

Et puis c’est bien du faire du social, mais il ne faut pas confondre social et assistanat comme la France à pu le faire durant trop d’année…

De plus quand tu parles des animateurs BAFA, je pense que s’il te semble qu’ils ont mal été formés sur certains points ou qu’il y a eu des lacunes dans leur formation, sur le terrain il n’est jamlais trop tard pour y remedier…

[couette-couette]

Bonjour,

Je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi saltimbanque. Au départ moi aussi, je pensais que les parents qui viennent que pour la sortie c’était vraiment n’importe quoi.
Mais quand j’analyse le public avec lequel je travaille, je me rends compte, que les parents ont des moyens limités (même s’il existe le quotient famillial) surtout quand ils ont plusieurs enfants.

Alors pour eux, le centre de loisirs représente des acitivités ou des sorties qu’ils ne feront jamais avec leurs gamins.
C’est une des raisons pour lesquelles je pense qu’on fait de l’exclusion quand on décrète que le centre de loisirs est fait pour les enfants dont les 2 parents travaillent ou que la préinscription avec le paiement à l’avance est obligatoire.

Et puis, moi je me mets à la place d’un parent: on arrive avec nos belles valeurs éducatives mais quand on a une équipe dite “professionnelle” avec que des BAFA étudiant, et bien c’est dur de faire de la pédagogie.

Avec certains, on a déjà du mal avec la notion de sécurité morale et affective de l’enfant.

Je trouve que c’est la difficulté de notre métier: on veut être reconnu comme des professionnels et on a pas les moyens de le faire.

Voilà, moi je suis un peu blasée: au bout de 7 ans d’animation, je refais mon plan de carrière et je me réoriente vers un autre domaine.

Mais bon c’est un autre sujet

[RANCHON]

En effet les enfants que les parents emmènent au centre que les jours de sortie c’est lamentable, surtout qu’au niveau budet ça deviens selon les centres ingérables puisque la plupart des subventions tirées de contrat sont en fonction des journées/enfants (contrat temps libres, contrat enfance…). Certains directeurs désirent alors de ne plus faire d’inscription à la journée mais à la semaine (sauf cas exeptionnel de certaines familles mais les jours sont définis à l’avance par exemple le jeudi des vacances on sait que Tom n’est jamais sur le centre, ou le troisième mercredi de chaque moi Elisa est absente…) Certains me dirons que le centre n’offre alors plus les services qu’il devrait, moi je dis simplement le centre arrete de faire le pigeon, un CLSH n’est pas une garderie qu’on se le dise….

Pour ton premier point en effet tu confonds Projet Pédagogique et Projet d’Animation…. vive la session BAFA qui arrive…

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Pour etre clair:
Tout organisme agréé JS à un projet éducatif.
De là, en découlle le projet de direction, qui lui est propre à la structure.
Pour une période particulière (Ex : mercredis, vacances…), il est rédigé un projet péda directement destiné à l’équipe en place.
Par la suite, c’est les animateurs qui montent leurs projets d’animation.

Une fois en arrivé là, tes projets d’animations doivent répondrent aux objectifs du projet péda, et il te faut donc un moyen d’évaluation de ces derniers.

Pour répondre à ta question :
Si le fonctionnement de la structure ne permet que des inscription à la journée, il faut s’organiser en conséquence.

Une bonne solution est l’utilisation de thèmes à la semaine (hors contexte du projet péda et des projets d’animation) qui permet d’avoir une continuitée entre les animations.

Pour faire au mieux, prévoi tes projets d’animation pour chaques jours, en essayant de metre en place des critères d’évaluation des objectifs que tu comptais metre en avant, puis un autre moyen d’évaluation qui englobe tout les objectifs de la semaine le vendredi.
Par Ex : tu peux faire un grand jeu en fin de semaine, où sur les atteliers, il est repris les objectifs de la semaine. Tu poura donc voir si c’est bien assimilé ou pas.

Aprés ça, si les enfants ne veulent venir au centre que pour aller à la piscine, c’est pas ton problème.

[Kevlensois]

C’est bien de projet pédagogique dont je parlais, qui implique le choix d’un thème pour un séjour.

C’est ce qu’il y a de mieux à faire, en effet : faire intervenir les enfants dans un rôle moindre, à la limite.

[Import]

ok, je comprends mieux mais le malentendu venait que tu parlais de projet d’animation et pas de projet pédagogique ! En effet c’est toute la particularité et la difficulté d’un clsh ; prévoir un projet sur une longue période. Sinon il y a quand même des enfants qui viennent toutes les vacances (ou un mois complet), alors sans exclure les autres de ton projet spectacle par exemple, tu peux déjà positionner ceux-là comme le “noyau dur” (acteurs, réalisateurs…). Les autres peuvent avoir un rôle d’intervenants où ce n’est pas génant qu’ils ne soient pas là tout le temps (décor, costumes…). Comme ça tout le monde aura participé à ce spectacle sans être forcément présent le jour de la représentation. c’est juste une idée.

[Kevlensois]

En effet, la seconde remarque est en adéquation avec ce que je comptais faire comprendre aux autres animateurs.

Pour la seconde, je m’explique : ce n’est pas l’idée d’un projet pédagogique qui est difficile à mettre en place ( c’est même très facile puique rares sont les propositions )

Non, ce que je veux dire c’est que, par exemple, si tu prépares une activité théâtre et que tu répartis les rôles le 5 août, et que la représentation a lieu le 25, plus de la moitié de tes enfants seront partis, remplacés par d’autres.

Il est donc difficile de mettre en place des activités pour un spectacle, par exemple.

J’espère avoir éclairci la chose.
A bientôt.
Kévin

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salut,
pour ta première remarque, je ne comprends pas trop en fait 😕 : oui mettre en place un projet pédagogique avec les animateurs n’est pas simple mais celà vient surtout du fait qu’ils ne sont pas trop dispos en dehors des temps de vacances. je ne vois pas trés bien le rapport avec les activités et l’effectif changeant des enfants (c’est la spécifité du clsh par rapport au cv, on fait avec).
aprés nous on met en place un système de réservation par périodes, ce qui nous permet dans la mesure du possible de prévoir l’effectif.
En ce qui concerne les enfants qui ne viennent que pour les temps forts, effectivement c’est pas trop normal et on le rencontre partout. A nous d’expliquer aux parents (qui souvent sont demandeurs de ça plus que leurs enfants) notre conception du clsh et privilégier les enfants “assidus”si les places pour les sorties sont limitées.

[Kevlensois]

Animateur CLSH

Tous les animateurs l’auront au moins remarqué : il est très difficile de mettre en place un projet pédagogique, dans la mesure où toutes les activités doivent avoir un rapport entre elles, et doivent représenter une trame de fond sur tout un séjour.

Mais la difficulté est double quand on prévoit des activités sur tout une session, avec des enfants qui ne viennent que ponctuellement. On démarre le séjour avec A, B, C comme enfants et on finit avec D, E, F. Où est la continuité là dedans ?

Il est humainement impossible de mener à bien toutes ses opérations, tant l’absentéisme est grand.

Par ailleurs, il y a un autre problème qui se pose : certains enfants ne viennent que pour les temps forts ( piscines, sorties en tout genre ), et pas le reste du temps dans les locaux du centre. Je juge, avec beaucoup de collègues, que cela n’est pas normal envers le centre et les animateurs. On passe parfois, comme ça, de 50 à 9 gamins.

Que faire dans de tels cas ?
Merci d’avance
Kévin

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