l’article 227-25 du code pĂ©nal ne me semble pas avoir de rapport avec la sexualitĂ© des mineurs entre eux(mais je peux me tromper).
De plus par rapport au texte de la convention: il parle d’ immixtion illĂ©gale dans la vie privĂ©e… Hors la on est bien dans le cadre lĂ©gal…
Si les parents sont explicitement au courant que la relation sexuelle n’est pas interdite alors ok… car la toute plainte devient impossible… Je ne pense pas que le non dit ( c’est a dire comme disent certains: si l’organisateur ne s’est pas avance sur l’interdit…. ) soit une solution sĂ»re et recevable devant les tribunaux…
Et attention nous parlons de relations sexuelles et pas de sexualitĂ© qui je suis d’accord est un besoin…
Ok mais la convention des droits de l’enfants ne fait pas office de loi…
Je suis d’accord avec toi sur le risque de ist ou grossesse et sur notre rĂŽle de prĂ©vention et jongler avec ça et le cadre rĂ©glementaire n’est pas facile…
Le texte que je cite n’est pas de moi mais Ă©mane de jeunesse et sports… Ce qui sous entends que si je ne met pas de façon explicite l’interdit sur les sĂ©jours ( ou que je la met et ferme les yeux) si cela se produit et que les parents portent l’affaire devant les tribunaux je suis pĂ©nalement responsable et si il y a ist ou grossesse en plus je suis pĂ©nalement et civilement responsable…
C pour ça je pense que les organisateurs se couvrent de plus en plus en ajoutant l’interdit dans leurs rĂšglements, charte… Il suffit de parcourir le net pour s’en apercevoir… Et moi mĂȘme dans la pratique je l’ai constate… Et la pas de nĂ©gociation possible et en signant mon contrat je m’engage a appliquer cela!
xav43 a Ă©crit:
AprĂšs quelques recherches… Car le dĂ©bat m’a fait me poser des questions… Le texte suivant issus de jeunesse et sports me conforte dans ma position… :
“Toutes relations sexuelles en centres de vacances et de loisirs sont interdites :
explicitement pour les mineurs de 15 ans (voir art 227-25 du code pénal),
et implicitement entre un animateur (et bien entendu un directeur) et un mineur de plus de 15 ans. En effet ces personnes sont Ă lâĂ©vidence considĂ©rĂ©es comme dĂ©positaires de lâautoritĂ© sur ce mineur (cette interdiction, voir art 227-26 et 227-27, concerne les actes commis sans violence voire avec lâaccord dâun mineur non Ă©mancipĂ©).
Il va de soi que tout rapport commis avec violences sera qualifié de viol.
Sur ce point je suis entiĂšrement d’accord avec toi. Il est Ă©vident qu’un animateur ou un directeur est dĂ©positaire de l’autoritĂ© sur un mineur qu’il soit agĂ© de plus ,ou de moins de 15 ans.
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Les rapports sexuels entre mineurs de plus de 15 ans doivent ĂȘtre, bien Ă©videmment, interdits, et cela mĂȘme dans le cadre de sĂ©jours dâadolescents proches de lâĂąge de la majoritĂ©.
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MĂȘme si le « flirt » est parfois « un des bons souvenirs de la colo », il est nĂ©cessaire, pour ces jeunes, dâimposer le respect de cette rĂšgle de conduite.
Un « laisser faire » pourrait ĂȘtre pĂ©nalement sanctionnĂ© lors de lâinstruction dâune plainte des reprĂ©sentants lĂ©gaux dâun (ou des) enfants.Donc il semblerait donc que dans le cadre de nos sĂ©jours la rĂšgle interdisant les relations et les moyens de la faire respecter soit de mise! Non?
Par contre la, je suis moins d’accord. Bien sur, il ne s’agit pas de favoriser les rapports sexuels entres ados; mais de la, Ă interdire complĂ©tement, il y a une marge.
je prĂ©fĂ©re donner un prĂ©servatif Ă un ou une ados qui le demande, plutĂŽt que de prendre le risque d’une grossesse ou d’une maladie appelĂ© vĂ©nĂ©rienne.
Cela n’empĂȘche pas d’ĂȘtre vigilant.
Et cela ?
C’est un article de la convention des droits de l’enfant:
Article 16
1. Nul enfant ne fera l’objet d’immixtions arbitraires ou illĂ©gales dans sa vie privĂ©e, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes illĂ©gales Ă son honneur et Ă sa rĂ©putation.
La sexualité ne fait elle pas partie de la vie privée? Et le droit à disposer librement de son corps?
Tout cela montre bien qu’on ne respecte ni les enfants, ni les jeunes… La sexualitĂ© n’est elle pas aussi un besoin?
AprĂšs quelques recherches… Car le dĂ©bat m’a fait me poser des questions… Le texte suivant issus de jeunesse et sports me conforte dans ma position… :
“Toutes relations sexuelles en centres de vacances et de loisirs sont interdites :
explicitement pour les mineurs de 15 ans (voir art 227-25 du code pénal),
et implicitement entre un animateur (et bien entendu un directeur) et un mineur de plus de 15 ans. En effet ces personnes sont Ă lâĂ©vidence considĂ©rĂ©es comme dĂ©positaires de lâautoritĂ© sur ce mineur (cette interdiction, voir art 227-26 et 227-27, concerne les actes commis sans violence voire avec lâaccord dâun mineur non Ă©mancipĂ©).
Il va de soi que tout rapport commis avec violences sera qualifié de viol.
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Les rapports sexuels entre mineurs de plus de 15 ans doivent ĂȘtre, bien Ă©videmment, interdits, et cela mĂȘme dans le cadre de sĂ©jours dâadolescents proches de lâĂąge de la majoritĂ©.
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MĂȘme si le « flirt » est parfois « un des bons souvenirs de la colo », il est nĂ©cessaire, pour ces jeunes, dâimposer le respect de cette rĂšgle de conduite.
Un « laisser faire » pourrait ĂȘtre pĂ©nalement sanctionnĂ© lors de lâinstruction dâune plainte des reprĂ©sentants lĂ©gaux dâun (ou des) enfants.
Donc il semblerait donc que dans le cadre de nos séjours la rÚgle interdisant les relations et les moyens de la faire respecter soit de mise! Non?
En ce qui concerne les relations sexuelles entre deux jeunes de moins de 15 ans, la loi reste floue. En fait, le problĂšme est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ© comme relevant de lâĂ©ducation parentale et nâarrive que trĂšs rarement devant les tribunaux. En France, les relations sexuelles entre mineurs sont de plus en plus mal acceptĂ©es. Si pour la plupart elles se rĂ©sument en simples attouchements entre enfants, les parents nâhĂ©sitent plus Ă saisir la police. Bien entendu ces plaintes, en forte augmentation, nâaboutissent pas devant les tribunaux mais se concluent par un rappel Ă la loi ou une enquĂȘte sociale pour les cas les plus « graves ».
La majoritĂ© sexuelle fixĂ©e Ă 15 ans a pour but de protĂ©ger contre des Ă©vĂ©nements traumatisants et de garantir un dĂ©veloppement serein, jusquâĂ atteindre la maturitĂ© suffisante pour consentir de maniĂšre responsable Ă des actes dâordre sexuel.
Quel que soit lâĂąge Ă partir duquel la loi autorise Ă avoir des premiers rapports, il est important de se sentir prĂȘt. Il nây a pas dâurgence Ă avoir de relation sexuelle dĂšs 15 ans ! Le but recherchĂ© de ces mesures est dâĂȘtre libre dans sa dĂ©cision lorsque lâon a une relation sexuelle et que cette dĂ©cision soit en accord avec le degrĂ© de maturitĂ©.
Donc d’accord avec toi, si l’aspect relation sexuelle entre les jeunes est aborde ( autorise, interdit, a partir de quel Ăąge…) explicitement dans les documents fournis aux parents avant l’inscription et qu’ils sont d’accord alors pourquoi pas… Mais en aucun cas en sous Marin ( pour permettre aux jeunes de faire ce qui lui est interdit par ses parents… Et la ce n’est pas a nous de juger l’Ă©ducation des parents et leurs choix a ce sujet…) car la c’est bien la responsabilitĂ© pĂ©nale ( voir civile en cas de dommage…) de l’organisateur ou du directeur qui sera mis en cause si les parents portent plainte… Obligation de moyen… ( bien entendu le rĂ©sultat n’es pas garanti… Si toutes les rĂšgles mises en ace dans un centre Ă©taient respecter a 100% ça se saurait… LOL) … D’ailleurs de plus en plus d’organisateur aborde le sujet dans leurs projets Ă©ducatifs… Et pose l’interdit pour prĂ©venir tous risques… A nous directeur de mettre les moyens en place pour prĂ©venir… Tache ardue…!
Mais attention a ne pas fermer les yeux et occulter le sujet… Sur des sĂ©jours il m’est arrive d’avoir les recommandations trĂšs explicites de parents concernant le sujet par rapport a leurs filles.
A plus!
Juste pour prĂ©ciser la responsabilitĂ© civile ne nĂ©cessite pas une faute mais un dommage corporel ou matĂ©riel pour ĂȘtre engage… (cf article de lapin) en cas de faute c’est la responsabilitĂ© pĂ©nale… Et cela peut ĂȘtre celle de l’organisateur comme celle du directeur selon la personne qui commet cette faute… L’organisateur et le directeur si ils n’ont pas l’obligation de rĂ©sultat, ont une obligation de moyen et se doivent de respecter la loi et de tout mettre en Ćuvre pour la protection des mineurs et le respect de la loi….
Pour revenir au sujet, sans philosopher et faire un debat d’idĂ©es… ( chacun sa conception des choses en terme de sexualitĂ©) je fais mon mea culpa… Effectivement la loi n’interdit pas la relation sexuelle entre mineur de 15ans… Elle ne dis rien:
Relations sexuelles entre deux mineurs
Les rapports sexuels hĂ©tĂ©rosexuels ou homosexuels librement consentis entre mineurs de moins de 15 ans ne sont pas prĂ©vus par la loi. Le problĂšme est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ© comme relevant de l’Ă©ducation et de la responsabilitĂ© parentale.
Les rapports sexuels hétérosexuels ou homosexuels librement consentis entre mineurs de plus de 15 ans ne sont pas pénalement répréhensibles.
NB / Au regard de la loi française, la majorité sexuelle est fixée à 15 ans.
Toutefois, sur le plan civil, les parents du mineur peuvent s’y opposer, conformĂ©ment aux dispositions de l’article 375 du Code Civil, s’ils estiment que la « santĂ©, la sĂ©curitĂ©, ou la moralitĂ© du mineur non Ă©mancipĂ© sont en danger ou si les conditions de son Ă©ducation sont gravement compromises ». Des mesures Ă©ducatives peuvent ĂȘtre prononcĂ©es.
Bonjour Ă tous.
Super débat qui reprend (décidément, sexe, drogues et rock and roll sont des sujets toujours autant palpitants !). Je trouve que ce topic cerne bien quelques aspects de la questions, à savoir :
Liberté légale des mineurs
Comme cela a Ă©tĂ© dit (Boubou07 post #14 et #22, et Fg63 posts #25 et #29) l’interprĂ©tation Ă contrario de l’article 227-25 du Code PĂ©nal le lĂ©gislateur a souhaitĂ© laisser aux enfants la libertĂ© de leur vie sexuelle. Entre deux mineurs de plus de 15 ans, entre deux mineurs de moins de 15 ans, entre un mineur de plus de 15 ans et un mineur de moins de 15 ans, les relation sexuelles consenties sont donc libres.
Dans le mĂȘme registre, la loi 2001-588 du 4 juillet 2001 relative Ă l’IVG et Ă la contraception a confirmĂ© l’indĂ©pendance la libertĂ© sexuelle des mineures en leur permettant de garder le secret (par rapport Ă leur parents) en cas d’IVG.
Deux bémols cependant :
– Un mineur demeure en droit sous l’autoritĂ© de ses parents jusqu’Ă 18 ans (sauf Ă©mancipation). Ceux-ci peuvent donc lui interdire ou lui limiter sa sexualitĂ©.
– Dans ce cas d’un mineur ayant autoritĂ© sur un autre, quelque soit leurs Ăąges (exemple d’un stagiaire bafa de 17 ans), mon avis est que le juge retiendra tout de mĂȘme l’article 227-27 du Code PĂ©nal.
ResponsabilitĂ© civile dĂ©lictuelle de l’organisateur
XXYYZZ a Ă©crit:
NĂ©anmoins je me permets de rappeller que le dirlo est responsable des mineurs qui lui sont confiĂ©. Si une ados tombe en ceinte, ou une fille ou un garçon attrape une maladie, qualifiĂ©e de honteuse il ya quelques annĂ©es, la responsabilitĂ© civile du dirlo et de l’oeuvre est engagĂ©e.
Deux petites prĂ©cisions : l’organisateur est responsable civilement et la responsabilitĂ© civile de l’organisateur (et pas du dirlo) pourrait ĂȘtre engagĂ©e.
En effet, pour rappel, pour que la responsabilitĂ© civile de l’organisateur soit engagĂ©e, il faut qu’il y ait dommage et faute… Pas facile.
Au passage : surprenant que le volatile ne se soit pas encore exprimĂ© sur son terrain favori…
Mon interprĂ©tation : tant que l’organisateur se s’engage pas sur l’absence de relations sexuelles entre mineurs (projets Ă©ducatifs et pĂ©da, par exemple), on est tranquiles…
Le lieu pour faire du sexe
Pour de nombreuses personnes (par exemple : Boubou07 post #3, fg63 post#10, BobTheSponde post #11) : “ce n’est pas l’endroit idĂ©al en colo”. Discours trĂšs classique.
Il y’a un endroit idĂ©al pour faire l’amour quand on a 16 ans ? Chez papa et maman et je flippe qu’il rentrent ? A l’hĂŽtel faut coucher parce que j’ai pas raquĂ© 100 balles pour rien ? Au lycĂ©e ? Dehors ??
Si la colo est l’endroit oĂč j’ai “un grand frĂšre” ou “une grande soeur” avec qui je peux en parler, qui peut me dire comment c’est, Ă©ventuellement comment ce sera le lendemain (pour les filles)… Alors la colo serait peut-ĂȘtre un endroit “plus idĂ©al”
Les prĂ©servatifs et “l’incitation Ă la dĂ©bauche”
Autre grand classique. Pour certains, la frontiĂšre entre “prĂ©caussion et incitation est trĂšs faible” (Ludou post #9, Nigivir post #13). Il n’en est rien.
Le lĂ©gislateur a remplacĂ© en 1994 le terme “excitation (et non “incitation”) de mineurs Ă la dĂ©bauche” par “favoriser la corruption de mineurs” codifiĂ© Ă l’article 227-22 du Code PĂ©nal dans une partie qui s’intitule “mise en pĂ©ril des mineurs”.
Cet article permet de condamner, par exemple, le fait pour un majeur de visionner et de mettre Ă disposition d’un mineur des films porno, de tenter de le caresser, de lui envoyer une saucisse dans un prĂ©servatif (CA de Pau 17/02/2005).
C’est clair. Absolument rien Ă voir avec le fait de distribuer Ă tout va des capotes.
La pudeur
Evidemment, comme dans l’exemple de Campingou (post #33), il est du devoir des adultes, il me semble, d’expliquer et de contraindre Ă la pudeur.
Ăa, c’est puni par la loi. Cela peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme de l’exhibition, c’est Ă dire une agression sexuelle (article 222-32 du Code PĂ©nal)
Les moments individuels en colo
Ludou a Ă©crit:
Dans ce cas-lĂ , Paul-BenoĂźt qui adoooooore sa console pourra-t-il avoir des moments particuliers pour se retrouver avec elle dans l’intimitĂ© ? Marie-BĂ©rĂ©nice qui kiffe jouer au yoyo toute seule dans le noir pourra-t-elle prĂ©tendre Ă assouvir sa passion comme bon lui semble ?
J’espĂšre !
La colo c’est pas 100% avec les autres tout de mĂȘme ?!
Cependant, Ă mon sens, ce dĂ©bat Ă oubliĂ© l’essentiel :
Le plaisir !
Vassrohm a Ă©crit (15/11/2005 ici, pseudo au84972)
Personnellement, je trouve que les relations sexuelles librement consenties sont un grand plaisir et se rĂ©vĂšlent ĂȘtre d’une grande jouissance et ce Ă tout Ăąge! Avoir des relations sexuelles est assez sain pour la jeunesse cela met en jeu de nombreuses dimensions de l’ĂȘtre qu’on a pas forcĂ©ment l’habitude de vivre! Et ne pourrait on pas penser aussi que le CV peut ĂȘtre le lieu d’une sexualitĂ© libĂ©rĂ©e des pressions familiales ou des injonctions normatives qui peuevnt avoir lieu dans le milieu familial, c’est ça aussi l’Ă©ducation non, Ă©duquer au dĂ©sir?
(…)
Des relations protĂ©ges entre ados, ou les deux sont consentants et oĂč ils se dĂ©sirent sont de purs moments de plaisir et de jouissance qui n’ont pas Ă ĂȘtre puni!
“D’autre part dans le cadre de la protection des mineurs et du droit des parents sur les enfants jusqu’Ă leurs 18ans il me semble que cet interdit doit ĂȘtre mis pour tous les mineurs….”
Tu as raison de dire “il me semble”.
Je ne partage pas ton avis.
J’estime que si les projet pĂ©dagogique aborde la question et laisse clairement entendre que, sans faire d’incitation, l’Ă©quipe ne nie pas l’existence d’une sexualitĂ© chez les adolescents et que le cas Ă©chĂ©ant il sera possible, voir facile, d’accĂ©der Ă des prĂ©servatifs, alors les parents exercent pleinement leur autoritĂ© et leurs responsabilitĂ©s au moment oĂč ils choisissent d’inscrire ou non leur enfant dans le centre.
Reste que moi si j’Ă©tais un parent devant inscrire son enfant dans une colo, je prĂ©fĂšrerai un projet qui m’explique (et qui me semble sincĂšre et rĂ©aliste) que les adultes seront disponibles, ouverts au dialogue, attentifs et pas seulement portĂ©s sur l’acte technique mais aussi sur la dimension affective plutĂŽt qu’un projet qui se contente de me dire que des capotes seront Ă disposition…
Mais il s’agit d’une question de confiance, qui peut ĂȘtre façonnĂ©e aussi Ă travers des questions posĂ©es Ă l’organisateur et/ou l’Ă©quipe pĂ©dagogique (au cours d’une rĂ©union, par courrier, mail, tĂ©lĂ©phone, …).
la loi n’autorisant la relation sexuelle que a partir de 15ans pour les autres l’interdit pur et simple s’impose…
La loi n’interdit pas les relations sexuelles aux mineurs de moins de 15 ans
Vaste sujet que la sexualitĂ© en sĂ©jours de vacances… On parle bien des plus de quinze ans… Car la loi n’autorisant la relation sexuelle que a partir de 15ans pour les autres l’interdit pur et simple s’impose… D’autre part dans le cadre de la protection des mineurs et du droit des parents sur les enfants jusqu’Ă leurs 18ans il me semble que cet interdit doit ĂȘtre mis pour tous les mineurs…. L’interdit doit donc ĂȘtre pose et explique et nous devons mettre en place les moyens nĂ©cessaire… Donc distribuer ou mettre a dispo des capotes revient a autoriser l’interdit…. Cependant le risque 0 n’existe pas et on ne peut pas ĂȘtre derriĂšre chaque ados … Soyons attentif et pĂ©dagogue et a chacun de trouver la solution pour prĂ©venir le risque sans dĂ©roger au rĂšglement…. Et pour la situation dans le car la loi interdit formellement l’acte sexuel en public donc pas possible de laisser l’acte sans rĂ©ponse…
“LĂ le problĂšme n’Ă©tait pas si il avait le droit d’avoir des rapports sexuels, mais plutot le droit de les avoir dans le fond d’un car avec 25 ados Ă l’intĂ©rieur.”
Oui, mais lĂ la question que tu soulevais Ă©tait plutĂŽt de savoir si les jeunes en question (enfin tu parle du garçon toi, mais ils devaient bien ĂȘtre 2, non ?) pensaient vraiment que cela n’Ă©tait peut-ĂȘtre pas interdit.
AprĂšs tout, les rĂšgles et les us et coutume d’une sociĂ©tĂ© ne sont pas innĂ©es… On peut donc supposer que peut-ĂȘtre ils ont vraiment Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©s. Y’a bien de jeunes adultes qui sont Ă©tonnĂ©s d’apprendre que sĂ©questrer et torturer une personne vaut 15 Ă 20 ans de prison alors qu’ils pensaient que cela n’en valait que 3 ou 4…
fg63 a Ă©crit:
campingou a Ă©crit:
StoppĂ© et discution. Pas immĂ©diate tout de suite, il lui a laissĂ© le temps de se refroquer. :content: mais dans la demi heure qui a suivi.RĂ©ponse de l’ado: bah quoi ?? je savais pas qu’on avait pas le droit !! đź đ
Ben la rĂ©ponse de l’ado n’est pas surprenante : lui avait-on au moins dit que c’Ă©tait interdit ?
A part la loi sur l’exhibitionnisme, je ne vois pas quel texte le lui aurait interdit… Et franchement, rien d’Ă©tonnant Ă ce qu’un ado ne connaisse pas trop ce texte.
La rĂšgle avait-elle Ă©tĂ© posĂ©e, ou est-on parti du principe que c’Ă©tait une rĂšgle universelle (qui visiblement ne l’est pas) ?
Pas vraiment eu le temps d’aborder le sujet avant, vu que c’Ă©tait pendant le voyage aller du sĂ©jour.
LĂ le problĂšme n’Ă©tait pas si il avait le droit d’avoir des rapports sexuels, mais plutot le droit de les avoir dans le fond d’un car avec 25 ados Ă l’intĂ©rieur.
D’ailleurs, pourquoi n’a-t-on pas le droit ?
Si la raison est mauvaise Ă la base, l’explication derriĂšre ne portera pas beaucoup, forcĂ©ment.
Par exemple si la raison est que “c’est sale” ou “ça ne se fait pas”… Ben moi je trouve que ça ne tient pas la route.
Si la raison est “il y a une loi qui demande de ne pas faire l’amour en public, ça pourrait choquer certaines personnes et donc le fond du car n’est pas le lieu adaptĂ© pour une relation sexuelle”, lĂ c’est dĂ©jĂ un peu mieux.
campingou a Ă©crit:
StoppĂ© et discution. Pas immĂ©diate tout de suite, il lui a laissĂ© le temps de se refroquer. :content: mais dans la demi heure qui a suivi.RĂ©ponse de l’ado: bah quoi ?? je savais pas qu’on avait pas le droit !! đź đ
Ben la rĂ©ponse de l’ado n’est pas surprenante : lui avait-on au moins dit que c’Ă©tait interdit ?
A part la loi sur l’exhibitionnisme, je ne vois pas quel texte le lui aurait interdit… Et franchement, rien d’Ă©tonnant Ă ce qu’un ado ne connaisse pas trop ce texte.
La rĂšgle avait-elle Ă©tĂ© posĂ©e, ou est-on parti du principe que c’Ă©tait une rĂšgle universelle (qui visiblement ne l’est pas) ?
Stoppé et discution. Pas immédiate tout de suite, il lui a laissé le temps de se refroquer. :content: mais dans la demi heure qui a suivi.
RĂ©ponse de l’ado: bah quoi ?? je savais pas qu’on avait pas le droit !! đź đ
Il les a stopper puis immédiatement discuter avec eux ?
Ou parler le lendemain ?
Sermonné ? Engueulé ?
Enfin, c’Ă©tait pas toi, donc possible que tu ne saches pas ^^
Les ados n’ont pas besoin de se cacher !!
Petite anecdote: un directeur que je connais en a chopĂ© 2 dans le fond du car lors d’un voyage de nuit direction l’Espagne alors que tout le monde dormais.
Là il a été ferme car faire ça à 5 metres des copains. :non:
Pharmacie = distributeur en libre accĂšs… Donc la gĂšne est amoindrie, surtout si on est dans un ptit coin tranquille, avec un distributeur isolĂ© et que le quartier libre ne se fait pas en plein aprĂšs-midi d’afluence touristique. đ
Et ce n’est qu’un moyen, pas LE moyen. đ