[moilapa]

Hasni :

Moi ma position la-dessus c’est qu’à force de tout théoriser et conceptualiser dans l’animation, on en arrive à ne plus arriver à communiquer, déja entre professionnels qui logiquement devraient parler le même langage, alors qu’est-ce-que ca doit être avec nos publics.
Nous ne sommes même pas d’accord sur les termes employés, alors comment dialoguer sur les méthodes.

et plus particulièrement :

Moi ma position la-dessus c’est qu’à force de tout théoriser et conceptualiser dans l’animation, on en arrive à ne plus arriver à communiquer
Entièrement d’accord avec ce constat :
Et j’y vois deux raisons principales :
– l’incapacité des animateurs à suivre une discution sur cette théorisation
– et la déconnection totale de ces théoriciens avec la réalité du terrain.

Et comment ca se fait que les animateurs qui sont si hostiles et réactifs les uns envers les autres ne bronchent pas face à un psychologue ou sociologue qui étalent des tartines toute la matinée sans apporter réellement de situations de terrain? Est-ce une forme de complexe de l’animateur?
Parce qu’ils n’en ont pas la capacité. Et que leur interlocuteur (et leur hiérarchie…), en dehors du plaisir joussif de cette situation, ne leur donne pas les moyens de participer à ce débats. En mettant ce débat, par exemple, à un niveau de connaissance qui échappe “au public”. Si il n’y a pas cette effort de vulgarisation adapté au public que l’on a, il y a de grandes chances que ce soit délibéré
Parce qu’ils n’auraient rien à gagner à faire de ce flot d’animateurs un peu couillons des gens capables de remettre en cause des pensées, des systèmes de pensées.

La solution pour les animateurs, elle est très simple : non seulement être en capacité d’être “béton” sur leur métier, sur les capacités déployés, d’être en mesure de juste faire comprendre que s’agissant d’animation, leur interlocuteur n’est juste pas en mesure d’échanger. Et côté “théorisation”, sans cesse chercher à comprendre, lire les penseurs, que ce soit sur la pédagogie, la pédo psychatrie, la socilologie, l’anthropologie…. Sans cesse se cultiver, comprendre.

Et s’agissant de la particularité de cette situation de “grandes réunions”, là aussi ça ne s’improvise pas. Le vécu est au moins aussi important que ce que l’on a à dire. L’élocance peut donner raison à celui qui à tort, si il n’a en face de lui que des gens incapables de suivre son raisonnement.

J’avoue qu’il m’arrive d’être assez “rentre dedans” dans certaines réunions, non par goût de la violence (bien que) mais parce que c’est un outil comme un autre. Et que si le “débat” que l’on nous offre est une façon non pas d’échanger mais de nous contrôler d’une façon à une autre, toute forme de réponse est bonne : en commençant par déstabiliser son interlocuteur. en passant par des basiques comme le tutoiement, l’interpellation familière ou grossière… Faire du bruit pour couvrir un discours, comprendre un minimum comment réagit une foule pour rendre incontrôle ce qui l’est trop aux yeux de vos interlocuteurs.

Pourquoi ne pas juste se réunir avant entre animateur et établir un ordre du jour de cette réunion ? Et arriver, non pas avec une proposition, mais un état de fait : voilà de quoi on va parler. Dans quel ordre.
Avec des remarques aussitôt que l’on essaie de vous voler l’échange : “Je t’arrête tout de suite, Machin. Reformules ta question de façon à ce que tout le monde comprend ton charabia. Merci”. Vous avez bien des représentants syndicaux, des gens qui ont l’expérience de la prise de parole…

Ou “Je t’arrête tout de suite, machin. Ca n’a rien à voir avec ce que l’on vient de soulever”.

Commencer par ne pas accepter cette situation de classe où vous êtes les élèves assis dans la salle, qui écoutent leurs maîtres assis là-haut sur leur estrade. Organisez -vous. Réfléchissez. Donnez-vous les moyens de prendre en main l’organisation des débats, d’être ceux qui donnent la parole, gère ce débat.

Tu as l’impression d’être pris pour grand chose ? Que c’est le cas de tous ces animateurs ? C’est parce que vous l’êtes. Et que vous voulez bien l’être.

Et comment ca se fait que ca touche notre secteur alors que les soi-disantes qualités primordiales de l’animateur sont l’écoute, la communication et la prise de recul?
Y’a un moment, faut juste arrêter d’être naïf.

[Hasni]

Bonjour,

Mardi j’ai participé à une réunion des animateurs jeunesse de la région comme il se fait souvent dans notre secteur.Elles se déroulent toujours un peu de la même façon et je me pose des questions.

Les matinées sont toujours consacrées à l’intervention d’un psychologue ou d’un sociologue sur un thème donné. Les participants absorbent les infos sans broncher et sans rien oser remettre en question.

Par contre les après-midi sont consacrés à des petits groupes de reflexion sur plusieurs thèmes, seulement entre anims et alors la ca part dans tous les sens. Dès qu’un anim prend la parole et parle de sa pratique, quasiment à chaque fois il se fait charcler sans avoir le temps de finir par des arguments plus ou moins (souvent moins) convaincants ou alors d’autres personnes se permettent de hocher la tête avec un profond mépris.

Je me pose donc des questions, j’ai l’impression que c’est un mal spécifique au monde du socio-q.
Moi ma position la-dessus c’est qu’à force de tout théoriser et conceptualiser dans l’animation, on en arrive à ne plus arriver à communiquer, déja entre professionnels qui logiquement devraient parler le même langage, alors qu’est-ce-que ca doit être avec nos publics.
Nous ne sommes même pas d’accord sur les termes employés, alors comment dialoguer sur les méthodes.

Et comment ca se fait que les animateurs qui sont si hostiles et réactifs les uns envers les autres ne bronchent pas face à un psychologue ou sociologue qui étalent des tartines toute la matinée sans apporter réellement de situations de terrain? Est-ce une forme de complexe de l’animateur?

Et comment ca se fait que ca touche notre secteur alors que les soi-disantes qualités primordiales de l’animateur sont l’écoute, la communication et la prise de recul?
Si c’est un mal qui touchent la majorité des anims, est-ce que ca ne viendrait pas des formations?

Bref je n’ai pas les réponses et au final c’est vraiment gonflant ces journées de perdues qui pourraient être vraiment bénéfiques.
Désolé mon post est un peu brouillon j’écris comme les idées me viennent

[Hasni]

Je suis d’accord mais les ressentis ou tout ce qui est du domaine de l’affectif devrait être abordé en analyse de la pratique.
Ces réunions peuvent soulager et permettent en effet de prendre du recul, mais toutes les semaines ça me parait beaucoup mais ca reste qu’un avis personnel.
Enfin au niveau de la discussion au travail c’est pas un problème chez nous étant donné qu’on est 9 dans un bureau, la cohésion d’équipe s’en retrouve très développée 🙂

[balthazaar]

Ça dépend quel genre de réunion.

Un animateur isolé craint pour sa santé mentale lorsqu’il rencontre des gens (enfants ou parents) dont le comportement est pénible à vivre.

Un animateur entouré, qui fait part de ses craintes, angoisses, doutes, etc. peut trouver du soutien chez ses collègues. Parfois il suffit de savoir qu’on n’est pas le seul pour se sentir mieux.

On dit à qui veut bien l’entendre qu’on travaille dans le social, dans l’éducation, eh bien faire de temps à autres un temps de travail en dehors de la présence du public et permettant de prendre un peu de recul par rapport à sa pratique me semble très utile.

Lorsqu’on a le temps de parler de tout ça au travail, tant mieux. Moi j’ai l’impression qu’on compte de plus en plus les heures, et les minutes de pause, et que ce n’est pas facile de “discuter” au travail.

[Ady]

Tiens, c’est vrai que les anim’ sentent souvent le besoin d’exprimer les anecdotes des enfants, ça soulage en partie surement.
Mais ça, ça devrait se faire de façon informelle, pas lors des réunions…..

[Hasni]

Balthazaar, Je me plains simplement de rester assis le cul sur une chaise en pleine “masturbation intellectuelle” comme le disait très bien XXYYZZ pendant 1 tiers de mon temps au lieu d’être sur le terrain.
Je n’ai pas de réunion le mercredi je bosse pas en centre de loisirs mais celle du mardi est hebdomadaire oui et ne dure jamais moins de 2h.
Concernant les heures sups que tu fais c’est un autre sujet, personnellement je ne sacrifierais jamais mes soirées pour faire des panneaux photo ou autre à part si ces heures sup sont payées.
Je ne crache pas sur les réunions d’analyse mais à mon sens 1 réunion tous les 2 ou 3 mois suffiraient amplement, avec possibilité d’en rajouter en situation de crise ou si certain(e)s en éprouve le besoin. Je l’ai déja fait remonté à la responsable.
Enfin les réunions de rencontre sont sympas, mais de la à sacrifier une journée entière de boulot tous les 3 mois non ça me parait pas justifié.

J’ai essayé de faire remonter tout ça à ma responsable mais elle campe sur ses positions et je me vois mal remettre en cause leur fonctionnement en réunion d’équipe, je ne suis pas expert en réunion d’équipe donc mes solutions ne seraient pas forcémment adaptés et ça risquerait d’être pris comme une mutinerie comme c’est déja arrivé auparavant.

Libertaire, c’est important pour toi comme pour ceux qui n’aiment pas perdre leur temps à mon avis.
Une réunion qui part dans tous les sens devient vite insupportable et n’avance pas. C’est humain de vouloir raconter ses petits tracas ou anecdotes sur son secteur mais c’est aussi très chiant pour les autres.
Mais c’est clairement plus courageux de passer pour un suce-boule que de faire le mouton et suivre le mouvement.

[Ady]

Je suis dans une équipe de 10 anim’ + 1 dirlo, on a 4h (2 fois 2h) de réunion par semaine, en Accueil de Loisirs Associé à l’Ecole.

4h, bien exploitées, ça peut carrément le faire.
Mais dans une équipe d’une dizaine de personne, avec certain-e-s collègues qui sont dans une routine irréfléchie depuis des années qui discutent d’autre chose… il est bien difficile de profiter de ce temps pour trouver des solutions aux différents problèmes : sanctions, autorité, liberté, aspect éducatif, ..

Finalement, je suis souvent déçu du temps perdu, du manque d’initiatives, de reflexion, de remise en question, … J’essaye de temps en temps de mettre ça en évidence pour faire un travail plus efficace mais je passe pour un suce-boules (ce que je me fiche remarque).
Cette année, j’ai un nouveau collègue, bien proche de moi. J’espère qu’en étant 2, plus la directrice, nous allons pouvoir avoir des échanges de meilleures qualités. Pas uniquement du remplissage de planning, de sorties, d’événements, d’anecdotes comme déjà dit, …

Pas facile de se faire respecter quand on est jeune et relativement nouveau par rapport aux vieux dinosaures encroutés :/ Jdevrai pas être méprisant comme ça. Je devrai essayer d’expliquer pourquoi c’est important pour moi.. mais j’ai peur qu’on me rit au nez comme souvent… alors là aussi, devrais-je aussi parler de ce que je ressens lors de ces ‘rires’…

Un monologue qui me fait réfléchir, sympa 🙂

[balthazaar]

Ils n’ont pas tort.

De quoi tu te plains, pff, y’en a qui font des pieds et des mains et qui n’arrivent pas à avoir une once de temps de boulot en dehors de la présence du public (résultat toutes les préparations se font à la maison pendant que ta copine va faire les courses toute seule).

2h30 de réunion hebdomadaire, j’aimerais bien par exemple, pour mes prépas, mes bilans, mes échanges avec le reste de l’équipe que je suis condamné à faire pendant mon temps d’animation.

Ta réunion du mercredi à priori tu ne l’as pas toutes les semaines, si? Bon ben idem j’ai bossé cet été on m’a demandé des bilans administratifs, des bilans pour le public (même style, photos, diapos, etc.) et j’ai du tout faire hors de mon temps de travail, mon employeur ne m’a pas remercié il trouve ça normal.

La réunion d’analyse, bon ben si toi t’es solide comme un roc, tant mieux, mais faut aussi savoir en profiter de ces temps-là sans cracher dessus. J’ai un collègue qui atteint le burn-out là, moi même j’en étais pas loin y’a un an, eh bien un temps institutionnel pour prendre du recul sur son moral, c’est très bien. Ça permet d’éviter ces TRES GROS problèmes (genre les suicides en masse à france télécom, ou des démissions, arrêts de travail incessants, etc.).

Une journée de rassemblement d’animateurs, dingue. J’imaginais même pas que ça puisse exister, et toi limite tu dénigres…

Fin bon changer de poste c’est peut-être pas la meilleure solution, à chaque réunion tu peux aussi proposer qu’un ordre du jour soit mieux établi et respecté, voire proposer de modifier les objectifs de réunion à long terme, ou l’organisation tout court.

[Hasni]

Content que ca sucite des réactions, ca signifie bien qu’il y a un problème à ce niveau la.
XXYYZZ tout à fait d’accord avec toi, le problème est plus au niveau de la durée et de la gestion des réunions mais je trouve que leur fréquence est aussi trop importante.

Chocoss comment as tu démontré l’inutilité de certaines réunions et qu’est ce qui a changé depuis?

Mat si ta paye ne comprend pas ces heures de réunions tu n’as pas à rester sur un centre jusqu’à minuit, c’est dur à imaginer à part si vraiment il y a eu zéro préparation avant le début du centre.

Jetty, je ne pense pas qu’il y ait de réunions qui servent strictement à rien, ce qui me dérange c’est plutôt leur côté interminable, répétitif pour certaines et obligatoire.
En exemple la semaine dernière:
– Lundi on bosse pas
– Mardi réunion d’équipe hebdomadaire de 14h à 16h30 (très productive tu apprend qu’au centre de loisirs un enfant s’est fait pipi dessus mercredi dernier, que la comptable a besoin d’un nouveau tampon et que l’intervenant informatique veut commander 8 nouveaux tapis de souris)
– Mercredi: réunion de 9h30 à 11h30 avec la MJC voisine avec qui on a bossé cet été en partenariat, pour préparer un film et un diaporama photo (celui qui touche en informatique s’amuse et les autres s’emmerdent ou ressassent les mêmes souvenirs de camp toute la matinée)
– Jeudi: Réunion d’analyse de la pratique hebdomadaire entre l’équipe d’animation Jeunesse et un psy de 14h à 15h30 ou tu peux parler du chat de ta grand-mère, de tes difficultés à dormir ou de tes petites hausses de tension quand tu rentre du boulot et que ta copine veut aller faire les courses.
– Vendredi: Journée de Rassemblement d’animateurs sur une journée à thème (l’adolescence) de 9h à 17h, on nous envoie à ce type de réunion tous les 3-4 mois. Comme d’habitude un grand psychologue qui n’a jamais bosser sur le terrain te tartine ses grandes convictions sur les ados pendant 3h toute la matinée et tu demande a ta voisine de te pincer pour te reveiller de temps en temps. Heureusement les ateliers de travail de l’après-midi sont intéressants puisque tu partage avec tous les autres professionnels de l’agglo sur un thème que tu choisis et qui t’intéresse.

Résultat soit le boulot et les projets sont au point mort à la fin de la semaine, soit on finit avec des semaines de plus de 40h et des heures de récup qu’on ne pourra pas prendre.

J’y vais en tant que salarié pq ça m’est imposé par ma hiérarchie, pour arranger les choses je leur en ai déja parler plusieurs fois mais pour eux toutes ces réunions sont nécessaires et il faut vraiment qu’on y aille tous, l’animation est un métier d’échanges et de communication blablabla, et que de toute façon si je veux bosser en solo je peux toujours aller bosser dans un autre secteur

[jetty]

Bonjour,

En tant qu’animateur volontaire, si ca se reproduit trop souvent tu peux même avec d’autres membres de l’équipe lui faire le coup : Une réunion ok par contre faut que je sois parti à telle heure pour X ou Y causes que tu lui exposes ou non.

En tant qu’animateur pro, tes heures sont rémunérées ou non? Si non même coup, échanges avec la directrice et éventuellement discussion avec un de ses supérieurs

[matw25]

Alors je vais répondre réunion qui sert à rien obligé d y aller puisque finalement c est ce qui est censé être la réunion pédagogique. Après 30 minutes de réunion constructive planing du lendemain répartition des rôles la directrice part sur une digression à propos de sa vie d’enseignante .

Qu est ce qu on a fait? L’adjoint a osé demandé à ce qu on revienne au sujet mais la directrice lui a répondu sèchement qu on avait le temps et elle a continué.

Après j avais une directrice assez spéciale aussi …

[jetty]

Hello,

Juste une question: des exemples concrets de réunion qui servent à rien?

Et puis vous y allez en tant que salarié ou bénévole?

Si c’est en tant que bénévole pourquoi y allez vous?

Si c’est en tant que salarié, qu’avez vous fait vous pour améliorer les choses?

[matw25]

Les réunions moi je connais surtout ca en centre de vacances et j en garde une image de corvée avec un speech d au moins une heure de la directrice et finalement des réunions terminant après 00h00 ce qui nous faisait de sacrés journées.

Comme ça a été dit il faut aller à l’essentiel ce qui n était pas la cas là où j étais malheureusement on avait guère notre mot à dire là dessus.

[Chocoss]

Bonsoir hasni,

Tu as tout à fait raison. La plupart des réunions ne servent vraiment à rien ! Sous prétexte qu’elles sont toutes importantes, le dirlo exige toutes les présences.

Comme tu l’as dit, très souvent c’est au détriment aux heures de choses plus importantes.

Moi je passais surtout beaucoup de temps à démontrer à la direction que ça ne servait à rien de mettre par ci par là des réunions pour faire semblant qu’on travaille. Cependant valait mieux placer quelques réunions utiles puis consacrer des heures à des temps de travail sur différents projets, préparation…

shuss hasni

[XXYYZZ]

Bonne question, comme on dit lorsque l’on est embarassé pour répondre.
La diversité est tres grande dans ce domaine Certains responsables sont atteints de réunionite et en abusent. D’autres n’en font jamais, ou tres peu.

Je pense que chaque cas est un cas particulier.
Exemple: Dans un groupe de 2 ou 3 personnes la communication peu se faire sans réunion . C’est plus complexe si on est plus nombreux.
Certains problèmes ou choix à faire, nécessite de se réunir, si on veut qu’une décision soit prise de façon démocratique. D’autres cas demande seulement des concertations avec les moyens de communications que l’on qualifie encore de moderne (texto, GSM, internet, webcam etc).

Mais, à mon sens, il y a un point où les choses peuvent être énormément améliorés, c’est la durée des réunions. La, l’animateur de réunion joue un grand role : eviter les bavardages inutiles, éviter “le ping-pong” entre intervenants, éviter les disgressions, calmer celui qui prends le groupe pour un auditoire et qui défend, la veuve et l’orphelin, les animaux, le petit commerce, les plantes, la soupe etc. Se méfier aussi de celui qui raconte sa vie’ (j’en ai connu).
ALLER A L’ESSENTIEL.
Certains réunions deviennent de “la masturbation intellectuelle” ou de “la sodomisation de diptéres” et le temps passe et on avance pas.

Voila ,mon message est un peu long pour quelqu’un qui préconise des réunions courtes; mais j’habite et vit à La REUNION, depuis 40 ans. A La Réunion nous avons beaucoup de réunions.
😆 :hammer:

[Hasni]

[Hasni]

Bonjour,

Je sais pas si ce sujet a déja été abordé mais je me lance, je voudrais avoir votre avis sur l’utilité de la tonne de réunions qui pululent sur l’agenda d’un animateur.

Il arrive de monter jusqu’à 15h de réunion par semaine entre les réunions d’équipe (indispensables mais longues car l’ordre du jour est peu souvent respecté et ça ressemble finalement plus à une succession d’anecdotes et des petits problèmes de chacun), les réunions avec les partenaires, les journées-réunions à thème (intéressant mais interminables) etc…

Attention je suis bien conscient que dans notre boulot la communication, les échanges mutuels et le travail d’équipe sont indispensables et certaines réunions sont bien nécessaires.

Mais la c’est trop on se retrouve parfois dans des réunions interminables alors que les projets avancent pas et la salle jeunes est fermée.
La responsable nous envoie à chaque fois toute l’équipe à chaque réunion alors qu’on pourrait tourner.

Enfin voila je trouve qu’il y a de l’abus sur les réunions dans ce boulot et souvent au détriment du travail bien fait

[Auteur]

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