les thèmes

  • Ce sujet contient 99 réponses, 17 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par oriolise, le il y a 11 années et 9 mois.
20 sujets de 61 à 80 (sur un total de 100)
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  • #89740
    selinger
      @selinger

      situla

      Sartre et Simone de Beauvoir ont été accusés de pédophilie, mais il sont toujours présents dans les programmes scolaires

      A supposer que cela soit vrai, tu mets sur le même niveau Sartre et Céline ? Je ne partage pas du tout ton opinion.

      Par ailleurs si effectivement Sartre est au programme de l’éduc, il est enseigné à des ados en terminale – comme d’autres philosophes de l’Antiquité à la période contemporaine – mais encadrés par des profs agrégés et non par des BAFA/BAFD.

      Dans ce conteste l’étude de Sartre comme celle de Platon, Aristote, Epicure, Augustin, Averroès, Thomas d’Aquin, Machiavel, Montaigne, Hobbes, Descartes, Pascal, Spinoza, Montesquieu, Rousseau, Diderot, Kant, Hegel, Schopenhauer, Tocqueville, Comte, Cournot, Marx, Nietzsche, Freud, Husserl, Bergson, Alain, Bachelard, Heidegger, Arendt etc .. s’inscrit dans une formation des élèves au questionnement, à l’analyse et à l’argumentation philosophiques.

      La finalité de cet exercice n’est pas que ces élèves adhérent à telle ou telle philosophie ou rejoignent le fan club de tel ou tel philosophe, mais à travers cette initiation philosophique de leur garantir une autonomie de la pensée qui est le fondement même de la vie démocratique.

      alexis Selinger

      #89741
      moilapa
        @moilapa

        Oui : effectivement : le débat sur Céline a déjà eu lieu… Et en général sur “l’érivain ou l’homme ?”

        Sinon ” faut il que les animateurs soient les passeurs de cette culture là ?
        Cette culture sans doute pas, puisque eux mêmes n’ont peut être pas accés à “cette” culture. Mais eux même sont-ils dans cette logique de vouloir “s’élever” ? Découvrir de nouveaux “univers culturels” ? Où sont-ils dans cette “logique stagnante” de l’accés facile ?
        Qui fait que “loisirs” a remplacé “culture”.

        Comment pourraient-ils prétendre faire ce travail auprès d’enfants quand eux même en sont incapables ?
        Comment on répond alors à ces familles qui envoient leur enfant sur le centre de loisirs parce que c’est la seule possibilité de loisirs-culture pour leur enfant ? Donc “Quelle culture” ?

        Cette “culture là” pas forcément : il s’agit d’étapes, d’un cheminement personnel progressif : tout au long de sa vie.
        Et ces accueils enfants pourraient justement permettre de gravir quelques étages : vis à vis de ces “enfants du peuple” par exemple. Ou seuelement laisser voir qu’il existe d’autres étapes, ce qui serait déjà énorme.

        Je ne parle pas ici d’une programmation qui se voudrait élitiste, qui prétendrait dire ce qui bien et ce qui est mal. Notamment parce que c’est le sentiment dominant chez “ces élites”. Je ne dis pas qu”il faut essayer d'”arracher” ces mômes au rap : je dis qu”en tant qu’animateur on peut leur montrer qu’il existe autre chose, leur donner la possibilité de savoir qu’il existe autre chose : parce que ce pas, c’est à eux ensuite de le faire. C’est un choix personnel.
        Mais pour que ce choix soit possible, il faut offrir ce choix. Et non l’imposer. Par étapes, en fonction de la personne que l’on a en face de soi, pas seulement son âge.
        Faire un thème Disney, ça ne permet de gravir rien du tout.
        Et il faut que le passeur surtout soit en capacité de faire passer : une sortie au musée avec des animateurs qui râlent parce “ça fait chier de marcher”, n’aura pas forcément de sens.

        “Mon” animation est avant tout pensé “loisirs”, amusement… mais c’est aussi “créativité”, “rencontre de l’autre”… Et elle est teintée de ma propre culture. Celle que je peux vouloir faire partager. Comme tel pré-ados qui me fera écouter sur son portable la musique à la mode.
        On est dans une idée d’échange. Et non de désir de ralier l’autre à “la bonne culture”.

        Même dans le cadre d’un camping où on nous demande pas de “faire du culturel” (même si tout est culture), où les enfants viennent vers moi d’abord pour s’amuser.
        On va construire le dernier jouet à la mode, résultat du matraquage légal… Ca ne me pose pas de problème : parce que par exemple pour construire ce jouet, il va falloir faire appel à des savoirs, des techniques, se confronter par exemple à ce que peut être la sculpture… utiliser d’autres “circuit” , une autre logique pour obtenir ce jouet.
        Et parce que ma semaine ne tourne pas autour de ce jouet-matraquage : que le plaisir ressenti dans ce temps d’échange, il va permettre peut être d’être plus ambitieux sur le prochain temps.

        Sinon en total accord avec le portrait que tire Solleana de la réalité “thèmes en accueils enfants”.

        #89743
        solleana
          @solleana

          C’est bine un problème majeur qui se pose dans les ACM à savoir la qualité de la culture qui y est diffusée. Sans parler de la possibilité de travailler en ACM sur des œuvres de peintres, d’auteurs, de photographes, etc. il n’y a déjà même pas ou très peu de connaissances d’autres supports.
          Quand les ACM sortent au ciné, ils vont voir un Disney ou le dernier Cars alors qu’il existe, par exemple, une production de films et courts-métrages pour enfants déjà particulièrement intéressante. Ce ne sont pas des chefs d’oeuvre du 7ème art mais déjà un peu plus original que l’ambiance Disney…
          De même, en musique lorsque l’on sort des sentiers battus c’est au mieux pour mettre Aldebert alors que de la même façon les bibliothèques sont remplies de CD pour enfants et d’autres qui ne leurs sont pas destinés mais valorisent d’autres types d’écoute que la régression binaire de Chérie Coco.
          L’argument utilisé c’est évidemment celui de laisser le choix aux gosses puisque c’est leur choix de musique sans aucune analyse pourtant peu poussée à faire de ce que les choix des enfants ne sont évidemment que des choix faits avant eux, sans eux et contre eux. L’autre argument plus masqué celui là c’est évidemment que les animateurs et directeurs ne connaissent rien d’autre et aiment ce genre de musique par exemple.
          SInon, il ne faudrait pas oublier le rôle du sport dans la formation de cette sous-culture crasse, il n’y a pas que Koh Lanta qui diffuse l’idée de l’élimination de l’autre mais le sport aussi et alors là pour trouver des animateurs s’y opposant il faut s’accrocher…

          Pour le côté imaginatif des thèmes c’est une sacré connerie encore car comment peut-on prétendre défendre l’imagination alors que l’on se fixe dans un cadre précis, limité et normalisant puisque les rôles, les personnages et même leurs relations sont déjà ordonnées par le support même. L’utilisation des thèmes est d’abord faite pour les parents parce qu’on ne discute pas avec eux et qu’on est incapable de leur expliquer que leurs gosses vont quand même faire quelque chose sur le séjour ou sur le centre mais qui sera déterminé par leurs envies, les compétences des anims et autres…
          La deuxième raison de l’utilisation du thème c’est l’incompétence des animateurs et du directeur qui sont incapables de pouvoir réagir aux envies des gosses, qui flippent de devoir vivre avec eux et réagir à ce qu’ils demandent. Le thème permet de limiter tout cela, de brider l’imaginaire et d’éviter que cela se déroule autrement que comme on l’a prévu.
          La troisième raison est que le thème permet de créer l’illusion du travail, le directeur se donne bonne conscience en foutant ses anims au boulot sur un thème et se démet comme cela de ses obligations de formation en terme de savoir-faire ou en terme d’intelligence pour trouver une équipe compétente.

          #89746
          situla
            @desmier-2

            sosvoyages a écrit :
            Céline ????….. Tu me déçois beaucoup …Dans le style bouse antisémite monomaniaque « imprecative »

            certes mais quel écrivain !
            et Sartre et Simone de Beauvoir ont été accusés de pédophilie, mais il sont toujours présents dans les programmes scolaires
            et……

            alors il vaut mieux séparer l’homme de l’écrivain sinon nos bibliothèques seraient amputées de nombreux chef-d’œuvre 😕

            #89748
            selinger
              @selinger

              moilapa

              Encore faut-il que pour ces mômes, quelqu’un à un moment, leur a dit qu’il existait peut être quelque chose d’autre : Bach, Céline, Picasso…

              Céline ????….. Tu me déçois beaucoup …Dans le style bouse antisémite monomaniaque « imprecative » il y a mieux ….Par exemple Robert Brasillach ,c’est tout aussi fun mais les images sont plus littéraire …Quoiqu’il en soit faut il que les animateurs soient les passeurs de cette culture là ?

              alexis Selinger

              #89766
              moilapa
                @moilapa

                Stipula : ton exemple est effectivement complètement HS !

                Ton père de famille qui s’est construit sa maison, il peut certainement être fière de son travail, son savoir-faire. Fier de sa condition d’ouvrier… tout en souhaitant pour ses enfants autre chose !!!!! Que cette condition d’ouvrier ! De celui qui obéit à d’autres qui savent, sont les donneurs d’ordre !!!
                Sans rien renier de ce qu’il est ! Sans que l’on soupçonne ceux qui veulent tirer ces enfants vers le haut de mépriser le père !!!
                Comme le père peut avoir un jour envie (et les moyens) de continuer exactement le même métier mais en étant son propre patron !!!

                Qu’est-ce qui fait la culture d’une personne, d’un enfant (sa personnalité au delà) ? Qui se participe à le fabriquer, à faire ce qu’il est ? Qui particpe à son éducation ?

                Si dans les premiers temps de sa vie, la famille puis l’école ont quasiment le monopole… plus le gamin grandit, plus il trouve d’autres “sources de socilisation”, d’apprentissage : dés la pré-adolescence, les pairs et les médias prennent dans cette éducation une part primordiale. Une place centrale pour les plus défavorisés : plus les enfants sont de milieux pauvres, plus c’est le cas ! Et des émissions comme kho lanta participent de la culture de ces enfants, la façon dont ils pensent, de ce qu’ils deviennent !!!
                Un enfant n’a pas l’histoire et les références d’un adulte : quand a 8 ans il apprend, grâce à son émission favorite, que pour gagner, il faut éliminer les autres (!!!!) en les trahissant, en leur marchant sur la gueule, si il n’a pas auprès de lui des adultes mesurés et intelligents capables de filtrer et tempérer cette parole divine TF1, l’enfant se forge avec cette morale. Ces émissions façon star académies modèlent la façon dont ces enfants pensent l’autre : notamment parce qu’ils n’ont pas de vécu de ces situations et qu’il prend pour argent comptant !
                Dans les milieux favorisés, les enfants ont accés à toute une culture qui les ouvrent sur autre chose ! Participe de l’enrichissement de leur personne ! Leur donne les armes pour décider ce que sera leur vie !

                C’est ça l’enjeu des accueils enfants ! (enfin ce qu’ils devraient être : une chance pour tous)

                Ne serait-ce que par respect pour cet ouvrier qui s’est construit sa maison, on se doit de respecter ses enfants : ces enfants sur les accueils, puisque les enfants de pauvres y sont majoritaires…

                Et proposer du Disney comme thème, sur une semaine, un mois, une année, ce n’est certainement pas les respecter. Leur donner une change de s’élever.

                Mais que faire quand ceux qui sont censés passer cette culture sont eux même aculturés ? Nourris de sport à la télé, de marques en tous genres, du dernier téléphone portable, , ne sont même même pas capables de poser de questions sur leur société ?

                #89767
                moilapa
                  @moilapa

                  Edophoenix, ton texte est très drôle par endroits.
                  Et moins sympathique à d’autres :

                  Petite rectification : ce n’est pas la culture dont on pense qu’ils pourraient avoir besoin, c’est juste ce qu’ils (re)demandent. On leur vend ce qu’ils veulent acheter, c’est tout

                  Au delà du débat sur “est-ce que c’est réellement ce que “le peuple” réclame ou ce qu’on lui a appris à réclamer… (je consomme donc je suis, je ne consomme pas : je ne suis rien)”. l’idée de la confrontation à la culture, c’est une idée d’émancipation, désir d’élévation. surtout s’agissant de classes, de luttes de classes ! C’est toute l’histoire notamment de l’éducation populaire… (et qui me fait dire qu’aujourd’hui de ces belles idées on en arrive à des animateurs (passeurs de quoi ?) qui imposent du disney une semaine ou un mois à des gosses de pauvres, dont on peut penser que certains parents les avaient evoyer là pour qu’ils puissent quand même avoir accés aux loisirs et à la culture… (voir autre post parallèle où je parle de l’étude de l’OVLEJ)

                  Et que nous donc, animateurs, nous ayons cette volonté d’amener ces enfants vers “cette autre culture”, même s’ils ne la réclament pas, même si ils réclament de la mini moto et de la sortie au pintball.
                  Quand j’avais dix ans, la musique classique ça me barbait, les sorties au musée avec l’école j’en avais rien à secouer… mais si enfants on ne m’avait pas confronté à cette culture, petit à petit, sans doute que je me contenterais de cette sous-culture comme seul horizon.

                  Or, aujourd’hui, la culture, pour “le peuple”, se confond entièrement avec “loisirs”. Ce n’est que consommation immédiate ne demandant aucun effort : le rap, les émissions de télé de TF1, la musique qui passe à la radio, les films tous public, internet, etc… Culture et loisirs se confondent dans ce gavage de l’immédiateté.

                  PArce que moi, je trouve ça franchement fendard, le “thème Disney”. On peut faire de la sociologie et de l’anthropologie dessus”
                  Au delà du côté humoristique de ton intervention, qui est “on” ? Qui peut avoir le recul nécessaire sur cet empire du loisirs ? Qui peut se permettre le second degré où l’analyse réelle sur sa propre consommation de cette “culture d’accés facile” ?
                  Les mômes des ouvriers dans les centres de loisirs (dont on a vu pourquoi les parents eut être les envoyaient en centre de loisirs, en dehors de l’idée première du mode de garderie ?

                  Comme déjà écrit : pourquoi pas bouffer de temps en temps au macdo ? Aller au cinéma voir un film de super-héros, regarder la série de tf1 avec la naine (non quand même pas)
                  L’important, c’est qu’il ne faut pas que ce soit pour “les enfants du peuple”, la seule sortie possible au restau, que leur culture dans le domaine ne se limite à cette bouffe pré digérée ! Idem pour tout ce qui fait leur culture !
                  Que chez vous on regarde le foot à la télé, ko lanta, ce n’est pas une fatalité ! Ce n’est pas remettre en cause ses parents, ce n’est pas renier sa famille, que de prétendre à autre chose ! Encore faut-il vouloir prétendre à autre chose !
                  Encore faut-il que pour ces mômes, quelqu’un à un moment, leur a dit qu’il existait peut être quelque chose d’autre : Bach, Céline, Picasso…
                  C’est là que les anim’ peuvent être passeurs ! C’est là que leurs actions peuvent avoir un début de sens…
                  Au lieu de ça, on offre à ces mômes de côtoyer des jeunes qui sucent leur téléphone portable toute la journée, arrivent à peine à s’exprimer par écrit, et s’enorgueillissent de proposer à bouffer à ces mômes du disney pour la semaine !!!

                  D’accord avec ce que dit Bourricot. Je rétorquerais juste, aux arguments de ceux qui défendent ce fonctionnement par thèmes parce que “ça permettrait aux animateurs de se creuser la tête” (!!!), que ces pauvres animateurs ont déjà bien assez de mal à réfléchir une animation de qualité, pour dire qu’un thème limitant leurs possibles les aidera !!! Cela tient de l’escroquerie intellectuelle (pour ne pas utiliser un terme plus cru)

                  #89809
                  situla
                    @desmier-2

                    heu… pourquoi y a un problème avec les “e” , ça facilite pas la lecture désolée, j’ai merdé quelque part

                    #89810
                    situla
                      @desmier-2

                      moilapa a écrit :
                      Situla : Ne confond pas culture venue du peuple, des gens qui par leur naïveté et leur génie ont su parfois créer sans “armes académiques”, des Douaniers Rousseau et autres étincelles… et le vomis que “les élites” destinent au peuple, parce ce c’est ce dont elles imaginent que le peuple a besoin. Du Kho lanta et autres merdes. Et dont elles (ces élites) protègent leurs propres enfants.

                      alors là moilapa tu me fais beaucoup de peine.
                      je n’ai pas vraiment développé et si jamais je l’avais fait, j’aurais à peu près tenu le même discours que toi, je ne m’en suis pas donnée la peine vu que tu l’as déjà bien fait dans un post relatif au rap, je crois
                      Jamais, au grand jamais je n’ai fait la confusion, j’ai juste réagi de façon impulsive aux propos de solleana pour la raison suivante :
                      avant, il y a longtemps, j’ai travaillé dans le “social”, plus particulièrement dans le domaine de la lutte contre l’illettrisme qui en était alors dans ses premiers balbutiements dans les années 80-90.
                      J’ai commencé avec beaucoup de naïveté et de prétention, je l’avoue, convaincue de remédier rapidement à l’incompétence de l’éducation Nationale enfin je nétais pas la seule puisque tous étaient à la recherche du pourquoi et du comment.
                      Après multiples formations , débats, lectures (très nombreuses), engueulades, désillusions et remises en cause que je ne détaillerai pas, j’en étais à faire de l’animation cad animer avec des familles des ateliers cuisine, manuels, achats en supermarché, n’importe quoi de concret et surtout rien qui rappelle l’école, et surtout agir avec les enfants en amont et il est arrivé la chose suivante :
                      je suis intervenue avec une famille où parents et enfants étaient illettrés, seule une petite fille de 6 ans en cp parvenait à déchiffrer les mots des instits ou les annonces de l’Assoc des Parents d’élèves, il fallait les voir tous groupés autour de cette petite attendant la révélation.
                      Je suis arrivée chez eux et c’était un vrai désert culturel, aucun écrit évidemment, rien sur les murs, pas de radio ni lecteurs cassettes, une maison vide, rien de ce qui révèle partout un certain référentiel culturel ne serait-ce qu’une reproduction de l’Angélus ou un dessin de mickey .
                      bref, ce que je faisais avec eux, ce sont des jeux de société. Faut dire qu’en matière de jouets, il y avait pistolets et petites voitures pour les garçons et poupées pour les filles, point.
                      les jeux de société furent une révélation pour les enfants ( l’alibi pour s’introduire dans la maison) …et les parents qui furent des plus acharnés à jouer, ce fut un des plus grands plaisirs de mes diverses vies professionnelles je dois dire. et aussi ça a déclenché une vraie motivation pour la famille sauf pour le gamin qui �tait en fait la cause de mon intervention et qui avait besoin de soins médicaux .
                      Je suis un peu longue là, je le sens et quel rapport avec le post ,
                      le rapport c’est ça :
                      un jour je dis au père “vous avez vraiment une belle maison” et je le pensais et me demandais comment ils ont fait pour avoir un baraque pareille, 9a a du couter la peau des fesses… et là, il me répond ” c’est moi qui l’ai faite ”
                      …. ????!!!!
                      le gars était maçon, travaillait dans une entreprise et s’était construit sa maison, pas façon facteur Cheval ni pavillon de banlieue hein, non le truc poutres en bois, mezzanine et crépi et tout et tout
                      alors moi comme une conne
                      – votre patron vous a aid2 pour les plans et tout ça ?
                      et il me répond offusqué :
                      -eh oh je sais quand c’est carré !
                      cad qu’ il pouvait dessiner un angle droit sans en avoir la connaissance mathématique, juste le concept abstrait.
                      comment ce gars là, qui ne savait pas lire un plan, l’heure non plus, qui avait eu un vie tr7s difficile, soi-disant en 2chec total, avait pu tout seul construire une maison ! alors chapeau !!!
                      ce fut une belle le9on et je me suis dit : jamais plus je ne pourrai accepter la moindre allusion méprisante à ceux qui n’ont pas ” d’instruction”, fait d’études etc, etc …. et qui néanmoins construisent leurs rêves.

                      Bon, je suis certainement hors-sujet là mais j’adore raconter

                      d’ailleurs je ne résisterais pas à l’envie d’en raconter un autre plus brève pour montrer que les américains n’ont pas le monopole de la morale et de la bienséance.
                      Il fut décidé dans ma région de créer une route du fromage et pour cela de créer un logo pour des panneaux indicateurs. L’affaire fut confiée à un bureau d’études parisiennes vu qu’ici en Deux-Sèvres nous ne sommes qu’un ramassis de ploucs illettrés, ce qui couta fort lourd aux finances départementales, qu’importe! il y a des financements pour le tourisme et la culture, faut bien les utiliser.
                      ce bureau choisit d’utiliser une petite chèvre à la mamelle triomphante et la queue impertinente, dessinée par des graveurs très talentueux du coin (ah! tout de même http://shjean.pagesperso-orange.fr/) et après moult allers et retours paris-province, restaurants, hôtels et brainstormings nos braves parisiens s’en furent trouver les artistes pour leur demander s’ils pouvaient supprimer la mamelle et rabaisser la queue parce que ça faisait euh… un peu trop sexuel 😆 😆 😆
                      finalement je crois que la chèvre a été modifiée http://www.lanouvellerepublique.fr/de … plutot-que-les-Bigoudenes


                      édité pour placer les balises de citation et rétablir les caractères spéciaux.

                      #89814
                      Simon
                      Administrateur
                        @simon

                        Sur les thèmes, ce que je trouve le plus préoccupant, c’est le sacré qui va de pair avec. Ce n’est même pas une question de méthode issue d’un choix. Cela apparaît par défaut comme un dogme. A tel point que même sont légion les organisateurs qui vont thématiser leurs séjours et en définir largement le contenu sans que même soit consulté le potentiel directeur. Qui ne sera embauché qu’après bien sûr. Alors les anims…. Il y a une sorte d’acception abrutie assez affligeante.

                        Pour ce qui est dit précédemment, certains animateurs s’en dépêtreront parfaitement bien que ce soit par occultation du thème tout simplement ou l’expérience aidant, en étant capable d’improviser ou d’organiser des animations très abouties. Le problème c’est pas eux, minoritaires qu’ils sont. C’est des nouveaux anims ou anims-particules (loin du noyau dur, des occasionnels au sens pur du terme)qui bien plus nombreux là vont galérer avec ça. Ce qui traduit par exemple ce grand nombre de sujets sur le forum ‘Help’. Et qui vont finir par proposer des anims pas terribles parce que coincés par cette contrainte stupide.

                        Alors qu’ils pourraient s’avérer doués, très doués. Mais ce thème, la réunion interminable va tuer toute spontanéité, va distiller des doutes sur sa compétence. En fait, le directeur est un frein aux animateurs. Il faut l’écouter distraitement et n’écouter que sa raison et son coeur.

                        #89818
                        michmuch
                          @michmuch

                          sosvoyages a écrit :
                          La parabole que tu cites ne nie pas qu’il y ait de l’ivraie mais prudemment elle estime qu’il est préférable d’attendre la maturation de 2 graminées pour faire le tri de peur qu’en ramassant prématurément l’ivraie les serviteurs dans leur zèle ne déracine le blé et le bien supposé procuré par l’arrachage de l’ivraie ne génère un mal pire : le déracinement du blé annulant ainsi tout espoir de récolte.

                          A cette parabole je préfère celle « c’est au fruit que l’on juge la qualité de l’arbre »

                          Après l’histoire approximative de l’éducation populaire, maintenant tu te lance dans la théologie de comptoir… Mais t’arrêteras-tu?

                          Le Club Med a inventé un autre style de vacances que la loc balnéaire en appart ou hôtel.c’est en ce sens qu’il est un modèle culturel tout autant que les colos .
                          Gilbert Trigano qui fut militant du PC et rédacteur de l’Avant Garde journal de la jeunesse communiste a inventé dans les années 60 une sorte de communauté éphémère ou le tutoiement était obligatoire alors qu’à l’époque celui-ci n’avait cours que dans les mouvements de jeunesse, les partis ou les syndicats.
                          Comme toutes les activités ludiques et sportives étaient incluses dans le prix du séjour, cela permettait de ne pas discriminer les GM entre eux et donnaient a ces derniers le sentiment de faire un break des normes établies par la société de l’époque.

                          Le Club Med d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec le club med d’hier… L’ancien président Bourguignon a grandement transformé le club en une entreprise de service comme les autres et cela en lien avec le groupe Accor et Fiat… Aujourd’hui dirigé par le fils Giscard, le club n’est plus que le “nom” de son passé… Nous sortir Trigano et son militantisme PC n’indique rien sur l’actualité du club med… Une chose reste de l’époque : on vient au club pour boire et pour “culbuter” quelques filles… Là encore mon cher SosVoyages, je sais de quoi je parle pour avoir des amis actuellement GO ou BE-sport dans les clubs européens… On pourra parler des conditions de travail, des salaires et des dépenses “obligatoires” des salariés du club, les 8h de récupération entre deux prises de postes, du repos hebdomadaires, etc… Mais tu refuses de répondre…

                          Et pourquoi ne pas se faire ensemble un macdo , cela me donnerait l’occasion de t’expliquer ma thèse sur le mensonge originel de l’éducation populaire.
                          Les pères fondateurs des patronages et colonies de vacances n’avaient pas comme l’affirme leurs « hagiographes » le souci altruiste d’améliorer la santé des enfants des quartiers pauvres grâce aux bienfaits du grand air, de l’hygiène et d’une meilleure alimentation mais de les utiliser afin de pénétrer dans le foyer familial et clientéliser les parents.
                          Les uns avec l’ambition de rechristianiser les classe dites dangereuses, les autres avec celle de changer l’ordre social.

                          Tout ceci est un ramassis de connerie, tu devrais lire le lire de Laura Lee Dawns sur l’histoire des colos… Tu devrais lire les écrits de Mme de Pressensé ou de R. Cottinet, les livres de J-A Rey-Herme… Ce ne sont pas des hagiographies mais réellement des travaux riches et complets… D’ailleurs, il te donnerais d’autres arguments bien plus valide.

                          Je ne défends aucun modèle, ni de vacances ni sociétal et pour moi tous les modèles sont crétinisant c’est leurs fonctions
                          Qui plus est je ne pense pas que repêcher un modèle dans les poubelles de l’histoire fusse en le dépoussiérant soit la solution pour résoudre les problèmes de la société en général et de l’éducation des mineurs en particulier.

                          Tu ne défends aucun modèle… Bin merde alors… pourtant toutes tes interventions font références au marché, à la possibilité que le marché régule tout même l’éducation, tes références sont uniquement le chiffre d’affaire et le nombre de clients, l’utilisation même du vocabulaire que tu utilises est emprunt d’idéologie et du modèle libéral… Merde, assume un peu tes positions, tes propos… Toutes contradictions est renvoyée vers la case “idéologie”, “crétinerie”, etc… Je voudrais bien t’entendre sur tes propositions éducatives, sur tes solutions pour régler les problèmes de la société, Qu’est ce qu’il faut faire?… Parce que autant certains sur ce forum propose des actions, des “projets”, des idées, mais toi, tu ne proposes pas grand chose à part cracher sur l’éduc pop, sur le CEE et prendre Disney, Mac Do, ou le club med comme référence… D’ailleurs ces trois entreprises n’auraient-elles pas le même modèle économique et des stratégies de développement proches?

                          Au fait tu parles de “thèse” sur l’éduc pop… Mais tu l’as écrite cette thèse, peut être même est-elle publiée, on pourrait la lire…

                          #89827
                          edophoenix
                            @edouard-l-j

                            moilapa a écrit :
                            Situla : Ne confond pas culture venue du peuple, des gens qui par leur naïveté et leur génie ont su parfois créer sans “armes académiques”, des Douaniers Rousseau et autres étincelles… et le vomis que “les élites” destinent au peuple, parce ce c’est ce dont elles imaginent que le peuple a besoin. Du Kho lanta et autres merdes. Et dont elles (ces élites) protègent leurs propres enfants.

                            Petite rectification : ce n’est pas la culture dont on pense qu’ils pourraient avoir besoin, c’est juste ce qu’ils (re)demandent. On leur vend ce qu’ils veulent acheter, c’est tout. Quoique… En même temps, ils sont “formés” pour en avoir envie de ces trucs qui sont peu coûteux à produire et chers à l’emballage.

                            Mais bon. Je suis ici pour dire que contrairement à d’habitude, je ne suis pas d’accord avec Moilapa. Et oui : pour une fois, je ne vais pas dire Amen à ce qu’il a pu exposer précédemment.

                            PArce que moi, je trouve ça franchement fendard, le “thème Disney”. On peut faire de la sociologie et de l’anthropologie dessus, voire même étudier les moeurs des différentes périodes du XXe siècle :

                            par exemple, étude des modes cinématographiques (attention, ce passage s’adresse aux lecteurs avertis et majeurs !) :

                            comparons Blanche-Neige et les Sept Nains (produit en 1936 et sorti en décembre 1937 en salle), avec Aladdin (produit en ’91 et sorti en salle en 1992.)
                            Si on observe la poitrine de l’héroïne du premier film, on constate qu’elle est prépubère, pour des raisons de censure non seulement sociale mais aussi institutionnelle.
                            Observons ensuite la poitrine de la princesse dans Aladdin. On s’aperçoit que on content d’être spectaculairement proéminente, les dessinateurs des animes Disney l’ont caractérisé d’un mouvement de suspension qui autorise le spectateur à comparer cette poitrine avec un outil bien connu des automobilistes : le pare-chocs.
                            On se rend compte que les normes de la censure sociale (car la censure institutionnelle, pour sa part, est devenue symbolique, bien qu’on prétende qu’elle existe encore.) ont évolué de manière radicale.

                            Il faut dire que l’image de la féminité se vend bien – et même de mieux en mieux à mesure que les femmes se sont enfin décidées à ne plus se laisser faire et à revendiquer leur place légitime dans la société. A croire que cela remplit les mecs de nostalgie pour la société d’autrefois, quand chaque chose était à sa place… hum… Quoique dans la plupart des films que les jeunes mâles pré/postpubères regardent dorénavant, les femmes sont plus souvent armées de flingues que d’un balai et d’une casserole. Et en général, elles savent s’en servir pour tout casser sur leur passage, elles allument méchamment leurs adversaires. Le public masculin d’aujourd’hui doit, a priori, constituer une demande forte en matière d’allumeuses.

                            Ce n’est pas tout :
                            (et les personnes sensibles peuvent reprendre leur lecture à partir d’ici.) :
                            Disney a, depuis lors, commis quelques autres chefs d’oeuvre, du genre de Le Monde de Nemo ou encore Cars (dont le deuxième est sorti récemment, tiens…) dont on peut dire que les images sont magnifiques mais qu’aucune intrigue ne se cache derrière l’histoire. Par exemple, et c’est ce que je trouve tout-à-fait fascinant chez les films Disney du XXIe siècle – et qui entrent en contradiction totale avec ce qu’ils faisaient au siècle précédent – si on regarde Cars, on s’apercevra que, pour un motif totalement farfelu – après tout on s’en fiche, l’important c’est qu’il s’y retrouve -, l’engin pétaradant se retrouve coincé dans un trou perdu et pour une quelconque raison il va s’efforcer pendant un heure de séduire la belle sport intérieur cuir, tout en faisant semblant de tenter de s’évader de ce trou perdu – c’est vrai, quoi, à la fin, c’est une star, une bolide de course, un pur-sang fait pour l’action, en un mot c’est une bête de course, et pas un vulgaire tracteur (a référence au tracteur n’étant pas anodine.)

                            Tout cela pour nous apprendre finalement que l’amitié, l’amour, le fair play et le respect de la parole donnée sont plus importants que la gloire de la victoire sur les champs de courses.
                            Tout va bien : on a droit à la morale bidon à la fin du film, le tradition Disney a donc bien été -apparemment- respectée.
                            Sauf que ça donne quand même méchamment l’impression qu’ils ne savent plus trop quoi inventer, que leur imagination s’essouffle et que, ayant épuisé le stock de contes mis à leur disposition, ils ont décidé de faire comme les autres cinéastes : nous vendre de belles images bien empaquetés pour qu’on ne voit pas trop qu’elles ne racontent plus rien.

                            J’adore la culture Disney.
                            Toutefois, l’honnêteté intellectuelle 😀 m’oblige à mentionner le cas exceptionnel de deux des dernières productions Disney, la Princesse et la Grenouille, et Raiponce, dans lesquelles Disney semble vouloir renouer avec une certaine qualité qu’elle semblait pourtant avoir égarée quelque part, en cours de route.
                            Espérons que ça dure. Mais j’en doute.

                            On peut encore, du point de vue économique, étudier pour quelle raison Disney a préféré abandonner l’adaptation et le portage au grand écran d’un chef d’oeuvre littéraire (celui de C.S. Lewis pour que ceux qui connaissent comprenne bien de quoi je veux parler.) pour se concentrer sur un minable navet bas de gamme constitué d’une suite de trois films totalement navrants à un Pirates des Caraïbes dont on peut dire que si le 1 était absolument magnifique, les trois suivants prouvent par l’exemple que l’incommensurable talent d’un grand acteur (Depp, pour ne pas le nommer) bien que gâché par le manque total de conviction d’un acteur qui n’a que le physique pour lui (pas de nom, je ne veux pas me faire poursuivre en diffamation, merci.) ne suffit -hélas- pas pour un grand film.

                            Est-ce que j’ai déjà dit que j’adorais la culture Disney ? 😀

                            Comme le disait Alexis Selinger :

                            Toutefois comme les producteurs ont le génie du packaging ils n’est pas rare que des idées de petits bourges passéistes, réac ,agressifs et aigris soient recyclées en de prétendus radicalismes révolutionnaires.

                            Ceci étant, pour revenir au sujet initial

                            En général les thèmes qu’on choisit sont plus ou moins inspirés des sorties de la semaine qui étaient fixées par mes directrices. Le thème disney était choisi parce qu’on allait voir un film disney à la fin de la semaine.. Donc dans la semaine on lisait beaucoup de petites histoires genre contes de Grimm (pas disney mais dans le même genre d’imaginaire), album de jeunesse durant les temps calme, on dansait sur le musique de Lilo et stitch, les activités manuelles pouvaient être variées, on avait des supers décors aussi, des beaux dessins que les enfants adoraient.

                            Par exemple moi j’avais mis en scène le conte de blanche neige en version théâtrale, on a fabriqué les décors, les costumes, inventer les dialogues, on a appris à s’exprimer fort, à monter un “spectacle”, on a appris ce qu’était le théâtre…
                            Perso je trouve que c’est constructif malgré un thème que beaucoup semble bouder. Après tout dépend de ce qu’on en fait et comment.

                            Ca n’empêche pas qu’on peut faire exactement pareil sans thème imposé. Quel avantage le thème donne t-il ? Les jeunes ont-ils conscience du lien prétendument tissé entre les activités par le thème ? Et cela leur importe t-il ?

                            Je veux dire, à part si le thème c’est l’équitation ou l’astronomie, – et encore, au cas où le jeune aurait envie, pendant ses vacances d’observer les étoiles au télescope, mais bon, je ne suis pas sûr que ça soit le menu principal du séjour -, est-ce que le thème, ça les intéresse ?
                            A part rassurer les parents qui du coup, s’imaginent que le camp est mieux organisé et qu’on sait mieux ce qu’on va faire quand on en a un, quel est l’intérêt du thème ?

                            Ceci dit, Caramiel donne des arguments intéressants…

                            caramiel a écrit :

                            Moi j’aime bien les thèmes, c’est mon avis. Je respecte l’avis de ceux qui sont plus réservés sur le sujet sans pour autant les agresser … On peut ouvrir le débat sans soucis tout en ayant du respect pour les avis contradictoires..

                            Et est-ce qu’on peut avoir les arguments défendant ce choix?

                            Le côté créatif, imaginatif, l’ambiance qui peut-être créée, le cadrage que ça peut donner (surtout pour des centres qui n’ont jamais les mêmes anims cela permet selon moi de ne pas toujours avoir les mêmes activités), ça oblige parfois un peu à se casser la tête… Après il ne faut pas tomber dans l’excès..

                            J’avoue que pour ma part, je m’étais bien poêlé à créer le sagamore Naruto (qui est dispo je ne sais plus où sur le forum, mais ça m’ennuie de lui faire de la pub’, par paresse, donc si ça vous intéresse, un conseil ! cherchez-le vous-mêmes, je ne mettrais pas le lien ici, j’ai la flemme, et merci d’avoir lu cette parenthèse complètement inutile puisqu’elle ne sert à rien – et, de plus, redondante.)

                            Je ne l’aurais jamais fait si on ne nous avait pas “proposé” le thème Ninja pour le camp des ACE d’il y a trois mois.
                            L’argument reste maigre, mais enfin, c’est un fait que je ne peut pas contredire.

                            Sur ce, bonne soirée à tous !
                            edoph’

                            édité pour mise en forme du texte. Merci de ne pas utiliser les balises /code mais /quote.

                            #89829
                            ludou
                              @ludou

                              oh que c’est bon tout ça ! 😀

                              Et pourquoi ne pas se faire ensemble un macdo , cela me donnerait l’occasion de t’expliquer ma thèse sur le mensonge originel de l’éducation populaire.

                              ah, ça, ça m’intéresse !

                              Les pères fondateurs des patronages et colonies de vacances n’avaient pas comme l’affirme leurs « hagiographes » le souci altruiste d’améliorer la santé des enfants des quartiers pauvres grâce aux bienfaits du grand air, de l’hygiène et d’une meilleure alimentation mais de les utiliser afin de pénétrer dans le foyer familial et clientéliser les parents.

                              Les uns avec l’ambition de rechristianiser les classe dites dangereuses, les autres avec celle de changer l’ordre social.

                              qui sont-ils ? D’où viennent-ils ?
                              Tu parles de ta thèse, et comme tu le sais sans doute, une thèse s’appuie sur des éléments. Je suis intéressé par le partage de tes sources et de tes recherches.

                              Je ne défends aucun modèle, ni de vacances ni sociétal et pour moi tous les modèles sont crétinisant c’est leurs fonctions

                              ça a le mérite d’être clair.

                              Qui plus est je ne pense pas que repêcher un modèle dans les poubelles de l’histoire fusse en le dépoussiérant soit la solution pour résoudre les problèmes de la société en général et de l’éducation des mineurs en particulier.

                              en quoi ça t’intéresse puisque tu viens de dire que tu ne défendais aucun modèle ?

                              Et pour te rassurer, la plupart des personnes qui parlent ici font évoluer les “modèles” dont tu parles, voire en créent de nouveau (et pas nécessairement dans le but de crétiniser je pense, m’enfin, j’peux m’tromper hein!).

                              Tu vois Moilapa, ça vaut le coup de relancer systématiquement après un message de monsieur sos, on va finir par avoir le fond de sa pensée (on a déjà un aperçu de sa thèse). Tout vient à point à qui sait attendre.

                              #89832
                              selinger
                                @selinger

                                solleana

                                trier le vrai du faux, le bon grain de l’ivraie

                                Qui t’a nommé juge ? sur quel critère veux-tu trier le vrai du faux ? Je te trouve bien présomptueuse de penser détenir la vérité.

                                La parabole que tu cites ne nie pas qu’il y ait de l’ivraie mais prudemment elle estime qu’il est préférable d’attendre la maturation de 2 graminées pour faire le tri de peur qu’en ramassant prématurément l’ivraie les serviteurs dans leur zèle ne déracine le blé et le bien supposé procuré par l’arrachage de l’ivraie ne génère un mal pire : le déracinement du blé annulant ainsi tout espoir de récolte.

                                A cette parabole je préfère celle « c’est au fruit que l’on juge la qualité de l’arbre »

                                les dessins de ma concierge au Louvre

                                Ton utilisation du possessif « MA » concierge, révèle un rapport inconscient à l’altérité pour le moins inquiétant dès lors où tu prétends militer pour une éducation alternative.

                                Quant à l’éventuel intérêt artistique des dessins dont cette concierge pourrait être l’auteur depuis le carré noir sur fond blanc de Malevitch (1915) la notion de l’art pictural a changé du tout au tout même si tu sembles en être resté à un académisme, qui sans doute par manque de repère, t’es plus compréhensible.

                                C’est avec raison que Situla cite l’art brut comme une expression artistique à part entière.

                                Tout ça ce n’est pas encore du macdo mais bon…quoiqu’ils aient peut-être installés des fours à bois pour les burgers non?

                                Chaque culture a son « en cas » qui généralement est associé avec une pâte à base de blé, de riz, maïs etc… Sauf à faire de l’anti-améracanisme primaire, bouffer comme tu dis des Macdo n’est ni mieux ni pire que bouffer du pain bagnat, des nems, des rouleaux de printemps, des tacos, des falafel ou des bricks.

                                Parvenir à gagner du fric dans une société marchande, tu avoueras qu’il y a plus difficile à réaliser non?

                                Au vu de tous ceux qui n’en gagnent pas et qui vivent avec les minimas sociaux ou ceux qui en gagnent peu et sont dans la précarité, il apparaît que c’est plus difficile que tu ne le dis de gagner de l’argent même dans une société marchande.

                                La particularité de celle-ci est que le client ou l’employeur potentiel est libre de choisir à sa convenance le produit, le service ou le collaborateur qui lui semble être le plus compétitif qualitativement et financièrement.

                                Suffit d’être opportuniste, requin, avoir du réseau, un passé, un capital… bon c’est vrai ce n’est pas à la portée de tout le monde…

                                L’opportuniste n’est pas à mon sens un défaut mais une qualité.

                                Contrairement à ce que tu penses il n’implique pas le fayotage ou de marcher sur le tête des autres, mais de faire des choix selon ses intérêts bien compris en saisissant sa chance (l’opportunité) au moment où elle se présente.

                                Malheureusement de nombreuses personnes sont timorées et incapables de saisir les opportunités qui peuvent se présenter.

                                Elles, ne savent pas demander et encore moins exiger leur dû.

                                Comme de surcroit elles ne savent pas se vendre pour expliquer leur manque de réussite, il leur est plus facile de se parer de vertu qu’elle n’ont pas.

                                Effectivement avoir du réseau ça sert, mais comme dans les promotions canapés faut-il encore que le ou la promue ait les qualités professionnelles correspondant au poste

                                Si le capital aide à s’établir il peut tout aussi facilement se perdre. Tous les ans des milliers d’entreprises déposent le bilan et leurs dirigeants perdent le capital investi.

                                Je remarque par contre que tu oublies un élément essentiel de la réussite, le talent, qui peut être une source de profits très importante pour ceux qui en possède. Précision le talent dont je parle ne concerne pas uniquement l’art ou le sport mais l’ensemble des professions fussent-elles manuelles.

                                Or le talent c’est 5% d’inspiration «géniale» et 95% de travail pour accéder à la perfection. Qu’y-a-t-il d’amoral que cette perfection soit largement rétribuée ?

                                Pour rester dans l’alimentaire, si je veux un gâteau je peux l’acheter chez le boulanger du coin pour 1,50 euros ou chez Pierre Hermé pour 6,50 euros. C’est vrai ce n’est pas le même prix mais comme ce n’est pas la même saveur je paie le talent http://www.pierreherme.com/products/patisseries.html

                                Le club merde un modèle culturel… arrête j’arrive plus à écrire sur mon ordi…

                                Le Club Med a inventé un autre style de vacances que la loc balnéaire en appart ou hôtel.c’est en ce sens qu’il est un modèle culturel tout autantque les colos .

                                Gilbert Trigano qui fut militant du PC et rédacteur de l’Avant Garde journal de la jeunesse communiste a inventé dans les années 60 une sorte de communauté éphémère ou le tutoiement était obligatoire alors qu’à l’époque celui-ci n’avait cours que dans les mouvements de jeunesse, les partis ou les syndicats.

                                Comme toutes les activités ludiques et sportives étaient incluses dans le prix du séjour, cela permettait de ne pas discriminer les GM entre eux et donnaient a ces derniers le sentiment de faire un break des normes établies par la société de l’époque.

                                les soirées doivent être animées avec toi… on se fait un macdo?

                                Et pourquoi ne pas se faire ensemble un macdo , cela me donnerait l’occasion de t’expliquer ma thèse sur le mensonge originel de l’éducation populaire.

                                Les pères fondateurs des patronages et colonies de vacances n’avaient pas comme l’affirme leurs « hagiographes » le souci altruiste d’améliorer la santé des enfants des quartiers pauvres grâce aux bienfaits du grand air, de l’hygiène et d’une meilleure alimentation mais de les utiliser afin de pénétrer dans le foyer familial et clientéliser les parents.

                                Les uns avec l’ambition de rechristianiser les classe dites dangereuses, les autres avec celle de changer l’ordre social.

                                Et que la défense des voyageurs-consommateurs ne soit en fait que la promotion déguisée d’un modèle crétinisant…

                                Je ne défends aucun modèle, ni de vacances ni sociétal et pour moi tous les modèles sont crétinisant c’est leurs fonctions

                                Qui plus est je ne pense pas que repêcher un modèle dans les poubelles de l’histoire fusse en le dépoussiérant soit la solution pour résoudre les problèmes de la société en général et de l’éducation des mineurs en particulier.

                                alexis Selinger

                                #89842
                                moilapa
                                  @moilapa

                                  Situla : Ne confond pas culture venue du peuple, des gens qui par leur naïveté et leur génie ont su parfois créer sans “armes académiques”, des Douaniers Rousseau et autres étincelles… et le vomis que “les élites” destinent au peuple, parce ce c’est ce dont elles imaginent que le peuple a besoin. Du Kho lanta et autres merdes. Et dont elles (ces élites) protègent leurs propres enfants.

                                  Cette sous culture, cette culture d’accés facile, dans laquelle on pourrait reprocher au peuple de se complaire, avec fénéantise…

                                  De la même façon qu’il faut se garder de voir de l’art forcément dans ce que peut produire “culturellement” le “peuple” : le rap français en général est bon exemple de ce que cette “aculturation” à l’oeuvre peut donner. De vide.
                                  C’est le résultat même de ce qui est à l’oeuvre.
                                  Non pas que le rap est un problème : c’est très couillon et sans aucun risque révolutionnaire… pas plus que le ketchup où charlotte aux fraises… le problème, c’est quand le rap est le seul horizon culturel. Quand tf1, le foot, est le seul horizon culturel. Là est le problème.

                                  C’est ce qui donne : Caramiel qui ne comprend même pas ce que l’on pourrait reprocher à un thème disney ici : la vision de l’homme que l’on y a, à travers l’un des symboles qu’est disney (on pourrait rajouter coca, macdo, nike…) ancêtre d’une mondialisation inhumaine, à l’opposée totale de la vision de l’homme telle qu’on la pense (on a pu la penser) historiquement dans ce qui a été l’éducation populaire. De ce qui pourrait faire l’animation socioculturelle. De ce qui pourrait faire que l’on fait de l’animation !!!!! (pauvres gosses entre vos mains)

                                  Où l’on pourrait parler de morale, d’idéologie, de politique forcément quand on parle animation sociocul…

                                  Le problème : cette sousculture crasseuse qui fait de plus en plus la culture générale : comment débattre avec quelqu’un qui n’a pas ces références, ces connaissances minimales, de l’histoire de l’éducation populaire, des penseurs qui ont fait la sociologie de l’enfance… ? Et qui évidemment ne voit pas où est le problème de faire bouffer du Disney une semaine durant à des mômes !

                                  S’agissant de Disney et par exemple cette culture du matraquage, d’une globalisation du nivellement par le bas : le problème n’est pas que la capacité de divertissement de cette mutinationale est formidablement efficace, que voir un disney ne comporte aucun danger pour les “élites”, aucune remise en cause possible de quoi que ce soit : le problème ce n’est pas d’aller de temps voir un disney avec ces mômes au cinéma, de les amener de temps en temps au macdo : l’horreur, c’est quand on offre à ces gosses QUE cet horizon ! Quand on estime que le peuple n’a besoin que de merde pour se nourrir, intellectuellement. Et que les enfants du peuple peuvent bien durant une semaine bouffer que de la merde.

                                  Le problème n’est pas que les enfants que l’on encadrent soient fans d’Aladin façon Disney ou Peter Pan façon Disney sans même savoir que ces imaginaires n’appartiennent pas à Disney : le problème c’est quand nous qui devriont permettre à ces enfants (du peuple) de s’ouvrir sur autre chose, on leur remet la tête dans la merde. Pour être bien sûr qu’ils n’en sortent pas ? Quel est le sens de ce choix Disney ?????

                                  Je faisais la différence plus haut entre un atelier où une animatrice va de son chef proposer une activité où l’on va construire par exemple des effigies d’un personnage disney… et le fait de choisir comme thème Disney !

                                  Dans un cas, il peut même y avoir démarche intellectuelle, idéologique : dire (comme je le crois) : on ne pas faire comme si cela n’existait pas : cela fait partie de la culture de ces enfants, de leurs familles (ce en quoi je ne suis pas d’accord avec Solleana) On peut utiliser ces visuels, ces univers créés.
                                  Mais ce qui pose problème, ce n’est pas la petite créature mignonne conçue par des artistes aliés à des spécialistes de l’enfance. Et qui a sans doute tout autant de légitimité que les jouets de notre enfance…Ce n’est pas la mode des zhu-zhu pet que les gamines trouvent trop mignonnes. Parce que le hamster en lui même répond effectivement à ce qu’un enfant peut attendre : ce qui pose problème, c’est le matraquage, cette logique du “je consomme donc je suis”, cette frénésie consumériste… et la situation où il n’y a pas d’autre possible.

                                  Donc (je suis un peu long) le problème ici n’est pas l’objet : on peut donc très bien imaginer cette autre logique : plutôt que de tendre la main dans le supermarché, je vais moi-même construire mon jouet. En copiant le jouet à la mode : voilà une autre logique que j’offre aux enfants. En retrouvant une autre idée du jouet, quand les enfants se construisaient les leurs… Voilà quelque chose que l’on peut offrir aux enfants en tant qu’animateur… En construisant son jouet avec par exemple du matériel de récup’ : le message ? Par exemple : de part mon pouvoir créatif, je peux à partir de ce que l’on estimait déchet, plus consommable, courcircuiter cette logique : je peux être autre chose qu’un consommateur passif : je peux être au centre ! Je peux créer…

                                  Mais que faut-il comprendre quand une équipe choisie un thème (une semaine, un mois ?) Disney ? ??
                                  Quel est leur but ? (je pose la question en sachant pertinament que ces andouilles n’ont évidemment pas eu de réflexion sur leur choix)
                                  Epauler la multinationale ? (Disney aurait-il besoin des animateurs Français ? ) Etre sûr que ces enfants durant ce temps n’auront pas l’idée de se questionner, de remettre quoi que ce soit en cause ? Se dire que de toute façon je fais un métier de merde alors autant le faire comme une merde ? N’offrir aucune porte de sortie possible à ces enfants…

                                  Quand d’autres enfants, dans un autre monde, même si eux aussi pourront voir le dernier disney, auront cours de violon le lundi, iront visiter effectivement le Louvre en famille le samedi, iront au théâtre… s’ouvriront sur le monde, quand d’autres végèteront dans leur milieu tf1-macdo-foofoot sans autre possibilité.

                                  Alors oui on a de plus en plus souvent affaire à des bataillons de crétins dans l’animation sociocul. Qui ne voient pas en quoi l’animation est toute politique. En quoi une semaine Disney peut poser le moindre problème… En quoi leur action pourrait avoir du sens, des répercutions sur la société…
                                  Qui ne seraient même pas dire pourquoi ils font ce métier (parce que j’aime bien les enfants _ Va crever, pauvre naze)
                                  Qui ne peuvent voir où est le problème a proposer un thème disney puisqu’eux-mêmes sont issus de cette sous culture stagnante…

                                  Mais est-ce une raison pour être fénéant ? Ne pas essayer de tirer ces enfants vers le haut ? De proposer autre chose que ce qui peut faire cette “culture d’accés facile” ?

                                  Est ce qu’un centre de loisirs, une colo, c’est un lieu où l’on doit aller dans le sens de cette culture du moindre, ou au contraire des lieux où l’on pourrait imaginer offrir autres choses aux mômes ? S’agissant de culture, de rapports aux autres, de créativité, … Que si effectivement lundi on est allé voir le dernier Disney, mardi on va préparer un spectacle à partir de musiques de Bach, mercredi mettre en place un grand jeu dans le but de répondre aux difficultés de communication entre garçons et filles sur notre structure…

                                  #89846
                                  situla
                                    @desmier-2

                                    on sent bien, solleana, que tu as endossé l’habit de la provocatrice agressive (ce que tu n’es peut-être pas réellement dans la vie ????) , il en faut des gens comme toi pour faire bouger les choses c’est bien. et je suis d’accord souvent sur ce que tu dis même si je l’exprimerais avec plus de “tolérance”
                                    Comme ce pauvre monsieur SOSvoyages doit se sentir seul parfois, je l’admire, je dois dire pour son obstination.

                                    mais.. il y a parfois des choses qui me dérangent…

                                    solleana a écrit :
                                    J’avais ri pour la famille Kinder du club belambra, là je me ferai presque dessus… Si tout se vaut, pas la peine de s’emmerder à tirer le vrai du faux, le bon grain de l’ivraie et foutez nous rapidement les dessins de ma concierge au Louvre et les poèmes des ateliers poésies du club merde à la BNF.

                                    …et c’est le mépris inavoué qui suinte de tes (vos) propos pour le ” français moyen” nourri au lait de walt disney et de koh-lanta
                                    j’aime la peinture, le Louvre est un endroit fantastique mais je suis aussi une fan de l’art brut, des oeuvres exécutées par des prisonniers, des gens en HP, des “petites gens”, des facteurs et des concierges. j’ai visité des dizaines de fois le musée de l’art brut à Lausanne et à chaque fois c’est la même fascination et qui te dit que ta concierge ne relève pas du même talent ? Van Gogh était à moitié fou et n’a jamais été reconnu de son vivant et pourtant ….
                                    les peintures aborigènes que j’ai admiré il y a longtemps au Musée de l’Afrique (?) étaient elles plus belles parce qu’elles venaient d’australie et pas du fond des Deux-Sèvres ( 79 France pour ceux qui ne connaissent pas) ?

                                    De même pour l’écriture (je suis bibliothécaire aussi) ! les écrits de la boulangère qui vient à l’atelier d’écriture de la bibliothèque du village valent bien ta prose! tu serais surprise de ce que les “petites gens” osent faire, écrire, rêver et espérer parfois. en quoi est-ce mal et de quel droit te permets tu de les juger ? tout effort de lecture, d’écriture et de savoir est admirable peut importe que ce ne soit pas reconnu par un foutu critique parisien !!! comme tu peux le constater, je suis à la fois défenseur de la culture sous toutes ses formes, de la culture régionale et de l’artiste anonyme
                                    🙂
                                    Quant à la BNF, il s’y trouve tous les dépôts légaux donc aussi Musso et Lévy 😆 alors pourquoi pas les poèmes de mon voisin, il les vaut bien !

                                    pareil pour la cuisine, n’est-elle bonne que si elle est française ?
                                    je ne crache pas sur un bon kebab ou un bon chinois si les produits sont frais et bien cuisinés, même en fast food. Hélas pour les McDo, j’ai peu d’espoir quoique…. aux Etats-Unis j’ai parfois mangé de bons hamburgers (produits frais et de qualité une fois de plus)

                                    j’ai regardé tous les walt disney avec mes enfants qui sont adultes maintenant, ils ont aimé et moi aussi mais pas un seul album disneyien ne pourra jamais franchir les portes de ma bibliothèque ! 😀
                                    et jamais de thème walt disney, si on veut des thèmes y’en des milliers alors pourquoi celui-là ???

                                    #89863
                                    solleana
                                      @solleana

                                      Mais c’est une référence culinaire tout comme les autres styles de cuisine que tu sembles sur-valoriser par rapport à la restauration rapide.

                                      J’avais ri pour la famille Kinder du club belambra, là je me ferai presque dessus… Si tout se vaut, pas la peine de s’emmerder à tirer le vrai du faux, le bon grain de l’ivraie et foutez nous rapidement les dessins de ma concierge au Louvre et les poèmes des ateliers poésies du club merde à la BNF.

                                      A Paris près de la gare St Lazare je vais dans un kebab top de chez top, si je ne suis pas loin de Belleville je fais un détour pour manger un casse croute tunisien, près du 13ème je m’arrête pour manger un sandwich vietnamien, près de St Michel un bol de soupe ravioli crevette, près de Montmatre un traiteur oriental fait des boulettes de poissons délicieuses, proche du 17ème ou du marais un sandwich au pastrami et dans le 18ème j’ai un plan pour manger des merguez maison cuites sur feu de bois etc…

                                      Tout ça ce n’est pas encore du macdo mais bon…quoiqu’ils aient peut-être installés des fours à bois pour les burgers non?

                                      Je te trouve particulièrement désobligeante vis à vis des clients du Club Med, ce sont pour les 3 tridents des classes moyennes lambda et pour le 5 tridents des classes moyennes plus -cadre, professions libérales, commerçants, patron de pme /pmi.

                                      Cela leur confère-t-il de facto une quelconque qualité?

                                      En ce qui concerne ce que tu nommes des parvenus, on peut tout dire sur eux mais au moins il sont parvenu à quelque chose quand beaucoup qui ont une haute opinion d’eux mêmes ne sont parvenus à rien si ce n’est tirer le diable par la queue dès le 15 du mois.

                                      Parvenir à gagner du fric dans une société marchande, tu avoueras qu’il y a plus difficile à réaliser non? Suffit d’être opportuniste, requin, avoir du réseau, un passé, un capital… bon c’est vrai ce n’est pas à la portée de tout le monde…

                                      Quant à la beaufitude d’une part on est toujours le beauf de quelqu’un, d’autre part c’est un modèle culturel au même titre que les autres.

                                      Le club merde un modèle culturel… arrête j’arrive plus à écrire sur mon ordi… les soirées doivent être animées avec toi… on se fait un macdo?

                                      Toutefois comme les producteurs ont le génie du packaging ils n’est pas rare que des idées de petits bourges passéistes, réac ,agressifs et aigris soient recyclées en de prétendus radicalismes révolutionnaires.

                                      Et que la défense des voyageurs-consommateurs ne soit en fait que la promotion déguisée d’un modèle crétinisant…

                                      #89868
                                      selinger
                                        @selinger

                                        solleana

                                        Et Macdo accueille un paquet de bouffeurs chaque jour, c’est sûrement ce qui en fait une référence dans le monde culinaire.

                                        Mais c’est une référence culinaire tout comme les autres styles de cuisine que tu sembles sur-valoriser par rapport à la restauration rapide.

                                        Si je n’ai pas envie ou pas le temps de déjeuner dans un restaurant traditionnel le choix est mince, soit un sandwich dans un bar, soit un Macdo ou toute autre formule de fooding.

                                        A Paris près de la gare St Lazare je vais dans un kebab top de chez top, si je ne suis pas loin de Belleville je fais un détour pour manger un casse croute tunisien, près du 13ème je m’arrête pour manger un sandwich vietnamien, près de St Michel un bol de soupe ravioli crevette, près de Montmatre un traiteur oriental fait des boulettes de poissons délicieuses, proche du 17ème ou du marais un sandwich au pastrami et dans le 18ème j’ai un plan pour manger des merguez maison cuites sur feu de bois etc…

                                        Non le vrai problème du Louvre c’est qu’il n’y a pas de crétins déguisés en joconde qui se baladent dans le musée, ça ferait venir les gosses pourtant! Ou encore des kebabs ou baraques à frites à l’intérieur du musée ça pourrait être cool non?

                                        Cela doit faire une éternité que tu n’as pas mis les pieds au Louvre dans l’enceinte tu as de quoi te restaurer comme du reste dans la plupart des musées ou monuments visitables ;

                                        A l’institut du monde arabe il y a un restau spécialisé en terrasse, au musée de Chaillot de même, au centre Pompidou aussi etc etc

                                        De même le club med accueille un paquet de beaufs et de parvenus chaque année, ça n’en fait pas un modèle éducatif, culturel, si?

                                        Je te trouve particulièrement désobligeante vis à vis des clients du Club Med, ce sont pour les 3 tridents des classes moyennes lambda et pour le 5 tridents des classes moyennes plus -cadre, professions libérales, commerçants, patron de pme /pmi.

                                        En ce qui concerne ce que tu nommes des parvenus, on peut tout dire sur eux mais au moins il sont parvenu à quelque chose quand beaucoup qui ont une haute opinion d’eux mêmes ne sont parvenus à rien si ce n’est tirer le diable par la queue dès le 15 du mois.

                                        Quant à la beaufitude d’une part on est toujours le beauf de quelqu’un, d’autre part c’est un modèle culturel au même titre que les autres.

                                        Tout est marchandisable, encore faut-il avoir le bon emballage

                                        Là tu viens de faire un grand pas en avant, tu viens de comprendre ce qui fait la marchandise c’est moins le produit que son emballage.

                                        Toutefois comme les producteurs ont le génie du packaging ils n’est pas rare que des idées de petits bourges passéistes, réac ,agressifs et aigris soient recyclées en de prétendus radicalismes révolutionnaires.

                                        alexis Selinger

                                        #89871
                                        caramiel
                                          @marie-18

                                          Caramiel : quelle soit la façon d’intervenir des uns ou des autres, ou la façon dont chacun reçoit ces interventions, il n’en reste pas moins que l’on peut argumenter, contre argumenter…
                                          Ce qui me dérange, pour ma part, ce sont les interventions vides, qui n’apportent rien : “moi j’aime bien”… et non l’agressivité des uns ou des autres… du moment qu’il y a du contenu, du sens, matière à réflechir, à échanger…

                                          Au moment de mon message je n’avais pas forcément l’intention de détailler puisque ce n’était pas le but du post initial.

                                          S’agit-il d’aimer ou ne pas aimer ?
                                          Tu utilises un outil (un fonctionnement d’un accueil loisirs ou vacances d’enfants à partir de thèmes) qui a du sens, qui veut dire quelque chose… En accord avec le reste d’une réflexion sur le métier. (tout cela est global : on ne peut pas se pencher sur certaines grandes idées quand on envisage ce rapport aux enfants, “sur le papier”, et tout oublier ou ne pas lier quand on en vient à la réalité du terrain)
                                          Donc, quand tu mets en place un thème “Disney”, quel est le sens ? Que veux-tu dire ? Aux enfants ? Que veux-tu leur apporter en rapport avec les différents projets, idées qui guident ton travail ?

                                          On peut ouvrir le débat sans soucis tout en ayant du respect pour les avis contradictoires..
                                          Quel respect, par exemple, vis à vis de ces enfants à qui tu imposes un thème “disney” sur une semaine, deux semaines ?

                                          Je vais plus loin : Je peux arriver en envisager qu’un animateur fasse ici une animation avec un lien avec cette multinationale du divertissement : un jeu où il utilise l’image disney d’un Peter Pan (en ignorant sans doute que Peter Pan ce n’est pas Disney) une animation manuelle où il copie le graphisme d’un personnage, parce que penser et réalisé par des spécialites du graphisme, de l’enfance. Qu’effectivement le look de tel personnage peut répondre exactement à ce qu’un enfant peut entendre (ce que l’on lui a appris à attendre)… ça ne me pose pas plus de problème que ça… Surtout si il arrive à y mettre du sens derrière (si-si : c’est possible, Solleana)

                                          Mais un thème, ç’est bien plus que le choix d’un animateur qui fait avec ses moyens : c’est un choix politique, engagé, ça a du sens, cela dit (cela devrait) quelque chose. C’est plus qu’un outil opérationnel !!!
                                          Donc : au delà du “j’aime bien le thèmes”… Qu’est-ce qui fait que tu travailles avec ce système de thème ? Quelles idées tirées des projets qui guident tes actions (ton choix de ce métier) font que tu utilises cet outil précisément ?

                                          En général les thèmes qu’on choisit sont plus ou moins inspirés des sorties de la semaine qui étaient fixées par mes directrices. Le thème disney était choisi parce qu’on allait voir un film disney à la fin de la semaine.. Donc dans la semaine on lisait beaucoup de petites histoires genre contes de Grimm (pas disney mais dans le même genre d’imaginaire), album de jeunesse durant les temps calme, on dansait sur le musique de Lilo et stitch, les activités manuelles pouvaient être variées, on avait des supers décors aussi, des beaux dessins que les enfants adoraient.

                                          Par exemple moi j’avais mis en scène le conte de blanche neige en version théâtrale, on a fabriqué les décors, les costumes, inventer les dialogues, on a appris à s’exprimer fort, à monter un “spectacle”, on a appris ce qu’était le théâtre…
                                          Perso je trouve que c’est constructif malgré un thème que beaucoup semble bouder. Après tout dépend de ce qu’on en fait et comment.

                                          #89875
                                          Shaaa
                                            @shaaa

                                            solleana a écrit :
                                            Voilà encore un qui a passé son été à faire de la garderie et qui ne comprend rien au fait que les ACM doivent être des lieux éducatifs! Éducatif on a dit, c’est clair… ça veut donc dire des thèmes sur Disney, les Jeux olympiques, les supers héros…

                                            Mince, je dois être un mauvais animateur alors, c’est ça… 😕

                                            Ça va si je fais un thème sur la sécurité routière. C’est important de l’apprendre non ? 💡

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