[Import]

bonjour
la question qui meturlupine c’est
comment être objectif sans jamais dévier sur la personne?
la ddjs nous le demande et l’on se base sur les critères pour pouvoir évaluer mais une personne qui pose ses fesses durant les temps de formation et qui ne dit rien on dit quoi?
n’a pas participer soit
la ddjs te renvoit mais qu’est que vous avez mis en place pour lui permettre de parler?

la même chose pour de nombreux points
au final j’entends mes collègues qui se dise résigné les NS sont trop contraignants donc on valide avec une appréciation pourrie
super!
si tout le monde fait ça à quoi bon être formateur…

[jacques Coutoux]

déjà le premier critère est qu’il ne se mette pas en danger et qu’il ne mette pas en danger un groupe d’enfant…
Je vous paretagerais donc ma dernière expériience qque j’ai eu “petit scarab”, le dernière semaine d’octobre sur un un base animateur. effectivement depuis trois ans les stagiaires sont très scolaires et manquent cruellement de prises d’initiatives, d’où notre sentiment de médiorité par rapport à ce que l’on voyait avant. cele implique peut-être sur la forme notre manière de fonctionner.
Donc sur ce stage, nous gérions un club de jeunes plutôt que de futurs animateurs (manque de respect sur beaucoup de choses, certains n’avaient aucunes notions de vied en collectivité, je ne parlerai même pas du trovail en équipe), et pourtant tous on eu leur stage (certains avec des mentions styles “stages moyens”, ou “devra se forcer à prendre sa place dans une équipe” et je vous en passe des meilleurs…
Il faut avoir en tant que respoonsablkes de stage des outils que l’on peut sortir pour faire ce que j’appelerai ” de l’éducation”, puis faire des “évaluation individuelles” en petits groupes de 6 à 8 stagiaires en demandant à chaque stagiairte une capacité à s’évaluer et à évaluer les autres dans une démarche de critiques constructives…
Je dois dire que sur ce stage ça à commencer à la faire au bout du quatrième jour, quand certains on eu des évaluations pas piquées des anetons et qu’ils se sont inquiété pour leur stage, malgré certaines de nos remarques verbales !!!
ps : le stage s’est fini dimanche 30, dimanche matin à 3 heures nous étions encore entre formateurs pour savoir s’il fallait valider deux stagiaires (punaise, quel stage !) 😮 😀 😀

[Efface-le-7-avril-2014-sur-demande]

salut frytjip,

tu énumères les critères d’évluation j&s, que voici:
– participation à tous les temps de la formation
– intégration dans la vie collective
– participation au travail en équipe
– organisation et conduite de séquences d’animation

le premier est une facile question d’assiduité, donc
le second une question de sociabilité
le troisième une question d’implication
le troisième de compétences

je ne trouve pas les deux derniers points aussi houleux que toi| quoiqu’il en soit, le premier point me laisse de marbre… de toute évidence, la participation à tous les temps de formation est chose nécessaire, mais qu’en est-il de celui qui, tombant malade, aurait besoin d’une matinée de repos pour reprendre la session en forme? selon j&s, il n’a pas le choix: endurer sa crêve ou quitter le stage, ce qui est absurde, car une matinée de formation loupée, toute importante soit-elle, n’est pas non plus handicapante au point de ruiner 3OO euros d’investissement financier, et surtout, surtout, huit jours de formation!

bon: je me fais le défenseur des critères d’appréciation de mon équipe, d’accord, et elle place la lucidité là où j&s se contente de l’assiduité| la lucidité est bien plus importante, et c’est une question de lucidité que d’être présent à tous les temps de formation, avec cela de plus que le formateur doit clairement prendre en compte la pertinence des remarques, questions, propositions et positions du stagiaire dans tous types de contexte, ce que ne mettent pas en évidence les critères j&s, et que nous devons pourtant prendre tous en compte, en tant que formateurs

il y a donc carrence au niveau des critères j&s, même si nous sommes tous conscients de l’importance qu’a la clarté d’esprit d’un stagiaire, car elle conditionne son degré de responsabilité

bien à toi,
jeremy

[RANCHON]

A la lecture de ton dernier message je comprends donc que tu ne te mets pas dans le lot de se que j’appelerai des formateurs irresponsables… Désolé alors car en lisant ton précédent message j’en avais l’impression, et c’est pour ça que j’ai réagi si vivement…

A+

[Import]

Je comprends tout à fait que tu n’en crois pas tes oreilles mais c’est une réalité.
Le permis de conduire n’est pas donné loin de là et peut être que le Bafa l’ai peut être trop facilement(donné) pour les raisons que j’ai évoqué.
Ca demande à réfléchir, à ce que les formateurs prennent du recul par rapport à leur manière d’évaluer et dans quel cadre se développe leur appréciation.

[RANCHON]

frytjip a écrit :

Mais de toute façon, c’est toujours difficile de vraiment refuser de ne pas valider un stagiaire parce qu’on le sent non capable. En dehors de cas extrêmes(problèmes illégaux dans la plupart des cas, irresponsabilité flagrante, absentéisme)tout le monde a le Bafa.
Un parce que le Bafa coûte cher et tout le monde en est conscient et en prend compte.
Deux parce que ne pas valider signifie faire un rapport comprenant des raisons très explicites de ce choix à communiquer à la DDJS. Et que c’est elle qui a le dernier mot.
Voilà petite piste de réflexion.

Comment ça c’est difficile un formateur doit aussi prendre ses responsabilités… Et oui s’il y a session non satisfaisante les formateurs se doivent de rédiger un rapport. Est ce si difficile ???

Le coût de la formation ne rentre pas du tout en compte d’une session stisfaisante ou non… je n’en crois pas mes yeux en lisant ceci… Et le permis de conduire il est donné peut être ???

[Import]

Les critères que t’énumère sont bien entendu les critères d’avaluation de ton équipe. Il se rajoutant et ne substituent pas aux critères définis par Jeunesse et Sport. C’est vrai que c’est intéressant sur quel point va vouloir davantage accentuer l’équipe de formateurs.

Critères J&S quel que soit l’organisme:

– participation à tous les temps de la formation
– intégration dans la vie collective
– participation au travail en équipe
– organisation et conduite de séquences d’animation

A y regarder de plus près, vous remarquerez sans aucun doute que les plannings des formations Bafa se construisent sur ces quatre axes.
En général, le premier critère et le deuxième sont largement atteints à moins que nous soyons face à des individus non responsables. Mais en réfléchissant, les deux suivants sont beaucoup plus complexes à comprendre. C’est donc aussi intéressant de savoir qu’est ce qu’entendent développer comme moyen d’évaluation et jusqu’à quel niveau d’appréciation de ces critères vont accéder les formateurs.

Car en simplifiant, si je suis tout le temps là, que je ne m’isole pas, que j’interviens aux discussions dans les traveaux en équipe et enfin que je prépare et amène une activité(bien que l’animation soulignons le ne s’arrête pas aux activités)c’est bon j’ai mon Bafa.
Mais de toute façon, c’est toujours difficile de vraiment refuser de ne pas valider un stagiaire parce qu’on le sent non capable. En dehors de cas extrêmes(problèmes illégaux dans la plupart des cas, irresponsabilité flagrante, absentéisme)tout le monde a le Bafa.
Un parce que le Bafa coûte cher et tout le monde en est conscient et en prend compte.
Deux parce que ne pas valider signifie faire un rapport comprenant des raisons très explicites de ce choix à communiquer à la DDJS. Et que c’est elle qui a le dernier mot.
Voilà petite piste de réflexion.

[Efface-le-7-avril-2014-sur-demande]

Salut à chacun,

Voilà un an que ce sujet n’a plus été alimenté, mais comme je m’interrogeais sur ce qui se pratique ailleurs, une recherche à suffit à m’amener ici… 😛

Mon expérience personnelle de l’évaluation semble moins délicate que les vôtres, et cette simplicité dans l’évaluation n’est absolument pas due à un quelconque laxisme. Parce que la simplicité n’exclut pas la peine, l’effort, la difficulté.

(la difficulté s’oppose à la facilité, la complexité à la simplicité)

L’évaluation est simple, parce qu’elle se fait sur la base de quatre critères génériques fondamentaux, d’où l’affectif est absent (les humains que nous sommes en apportent déjà assez…).

La lucidité, qui est la capacité à saisir une situation efficacement, le discernement, et donc la responsabilité, les prises de rique et les prises de position. Pour l’estimer, le formateur estime la justesse (adéquation à la situation) et la pertinence (richesse de l’apport) des jugements émis par le stagiaire.

La compétence, qui correspond à la capacité de répondre efficacement à une situation par des actes. Au niveau de l’animation, il s’agit évidemment de l’utilisation du matériel (usage, bricolage, créativité), de l’aménagement de l’espace (sécurité physique), de l’encadrement (gestion du public) et de la maîtrise (gestion de l’activité).

L’implication, qui est révélée très simplement par l’engagement, la spontanéité et le volontarisme.

La sociabilité, qui conditionne les relations dans le groupe. Le formateur l’évalue en constatant le degré d’intégration du stagiaire dans l’ensemble du groupe, d’où la nécessité de connaître et de mettre en pratique des rudiments de sociologie, afin de discerner le meneur (qui en impose rarement physiquement, et que l’on remarque à cela que les autres stagiaires prennent ses dires pour valables sans remise en cause), les moteurs (qui prennent des valeurs ici pour les retransmettre là), les clowns (qui en impose souvent physiquement – gestuelle, mimiques, faciès, prosodie de la voix, etc. – mais superficiels dans leur démarche), les provocateurs (qui n’ont rien à faire sur un stage, et qui doivent être recadrer efficacement), les suiveurs (la grande majorité), les absents (doués pour dormir les yeux ouverts) et les souffre-douleur (réceptacles malheureux de la violence du groupe et bouc-émissaires). Au terme d’un stage d’appro, l’équipe de formation dans laquelle je travaille propose souvent aux meneurs et moteurs de devenir formateurs.

Ainsi, ces quatre critères permettent une évaluation simple et efficace, d’où l’affectif est dégagé. En conseil de session, si un formateur s’engage dans des considérations affectives, les autres soulignent très rapidement que ça n’a rien à voir avec les critères, et le conseil se poursuit efficacement.

Quoiqu’il en soit, l’équipe dont je fais partie refuse d’attribuer un formateur pour l’évaluation de tant de stagiaires : c’est une hérésie d’un point de vue affectif d’abord (on a pas d’atomes crochus avec tout le monde) et évaluatif ensuite (un seul homme ne peut pas tout voir).

Du reste, si un stagiaire doit être recadré, conseillé, boosté ou simplement rassuré, nous n’hésitons pas à en discuter avec eux, soit après consertation, soit selon une démarche individuelle, selon notre ressenti personnel, et ceci dans le respect de l’autre et avec des réserves quant à notre jugement solo.

Pour cela, des sessions de formation à la formation sont précieuses, car elles permettent d’aborder les pédagogies suggestives (à ne pas confondre avec de la manipulation !!!) qui permettent au formateur de laisser le stagiaire découvrir par lui-même une chose en le guidant simplement, d’acquérir des rudiments utiles de psycho et de socio, et tout simplement de se retrouver entre formateurs 😛

Voilà de quoi il retourne dans mon équipe 🙂

Bien à vous,
Jérémy.

[cubitus]

ah ouf !!
j’avais lu la réglementation hier et je n’avais rien trouvé !! je me disais…
🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂
cubitus

[Import]

surtout dis-le à ton dirlo et conseille lui de s’informer avant de comuniquer !

[s3phirot]

Je tenais l’info de mon dernier directeur de session qui a d’ailleurs fait passé l’info à tous les stagiaires.
Je viens de faire une recherche rapide sur internet et c’est vrai que ça n’apparait nulle part.
C’est donc de l’intox….. 😛

Olivier

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la vie est dangeureuse, la preuve on en meurt

[Lapin]

Où est-il écrit qu’il faut être majeur pour être diplômé bafa ?
Ce n’est ni dans la présentation de Jeunesse et Sports, ni dans la règlementation.
Donc, il faut vérifier l’exactitude de cette information.

Sinon, bafa en 4 mois, bravo !! 😀

[cubitus]

C’est vrai ça? que JS ne délivrent le bafa qu’au plus de 18 ans ?!?!?!
Alors moi j’ai fini ma formation à 17 ans et 4 mois, je pensais que j’aurais mon diplôme pour cet été… vous me faites peur là!!! Ne me l’aurait-on jamais dit ?
😮 😮 😮 😮 😮 😮 😮 😮 😮 😮 😮 😮

cubitus

[s3phirot]

Enfin, dans la pratique ça n’arrive jamais.

Un jury BAFA, c’est plusieurs centaines de dossiers en une après-midi. Ca consiste essentiellement à :
1) verifier que t’avais bien 17 ans le 1er jour de ta formation
2) verifier que ton stage pratique a bien duré 15 jours
3) vérifier la “mention satisfaisante” sur tous tes stages
4) vérifier l’agréement J&S pour tes 3 stages
5) vérifier que t’as bien 18 ans le jour du jury (puisque le bafa n’est délivré qu’aux plus de 18 ans)

Soit moins de 2 min par personne……

Olivier

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la vie est dangeureuse, la preuve on en meurt

[Julie Rothiot]

Oui, evidemment, qu’il peut.

[Import]

Bon je pose la question sur ce sujet sans vouloir trop m’atarder.

Le jury J&S peut se permetre de contacter les formateurs ou directeurs pour validé un dossier?

PS: Ce n’est pas une question de parano ou de psychose, c’est jutse bon à savoir. 😀

[Julie Rothiot]

Très souvent, surtout en base. J’estime en effet qu’avec l’expérience, le stagiaire pourra faire bien mieux qu’a son base 🙂
Quand on passe son BAFA, c’est pour s’améliorer ensuite, non ?

Mais on ne le formule pas comme ça, evidemment. C’est plutôt du genre “L’expérience du stage pratique permettra sûrment à Machin d’améliorer ses qualités” ou bien (mais là, c’est moins top) “Machin devra à l’avenir s’impliquer davantage dans la préparation des animations”

Ce ne sont que des exemples…

[Import]

Vous avez déjà mis peu mieux faire?

[Julie Rothiot]

Oui, c’est difficile à éclairer, ce “ressenti exterieur”. C’est pourquoi on ne le considère pas comme un critère d’évaluation au sens propre, mais que c’est plus “un truc en plus”.
Il faut aussi savoir que notre jugement personnel influe sur l’évaluation des stagioaires (même si on essaye d’etre le plos objectif possible).

On essaye aussi d’être assez proches des stagiaires, de partager aussi des moments “informels” avec eux : certains ne se couchent pas tout de suite après la veillée, et on peut donc papoter, faire des jeux (jungle speed, louprs garous,…) avec eux,…

Nous on se met au clair là dessus : on evalue ce qu’on voit. Et on n’evalue pas vraiment ce que le stagiaire est. C’est pour ça qu’a mon avis, les trois stages sont importants : selon le groupe, selon la periode de l’année, selon la “conjecture affective/familiale/scolaire/…” du stagaire, et selon les travaux à faires (reflexion theorique ou mise en pratque), les stagaires ne reagissent, n’agissent pas de la même façon. Et on le sait.
On peut juste par exemple, dans une apréciation de stage theorique, signaler “stagaire souriant” ou bien sur un pratique “a l’aise avec les enfants”.
Mais ce genre de commentaire sur “l’état d’être” du stagaire n’est mis dans le commentaire de stage que si c’est positif, que ça complete bien le reste du commentaire, et que si tous les formateurs sont d’accord.

Mais bon, c’est une chose difficile à expliquer : ça se vit dnas une equipe de formation, mais l’expliquer sur un forum, c’est moins simple…
😛

Bon, en gros, il faut quand même retenir qu’on ne met jamis “fait tout le temps la tête” ou “est timide”.

[Lapin]

Voilà,
c’est très intérréssant, parceque plus le temps passe, plus j’ai l’impression que nous avons des démarches semblables. Je m’immaginais (il y’a seulement un an), que tout changait d’un organisme à un autre ! Comme j’ai pu être naïf … 🙄

Je me retrouve tout à fait dans les propos de saltimbanque :

Dès le premier jour nous jouons franc jeu et nous leur expliquons les règles du jeu […]
notre but et qu’ils puissent tous avoir la possibilité de partir avec une session satisfaisante […]
Les évaluations se font sur le suivi des objectifs et des critères fixés le premier jour du stage…

et ceux de spaceruler :

Au sein de l’equipe, onf ait un bilan chaque soir de chaque stagaire. On note sur une petite fiche ce qu’il a fait pendant la journée (PA, trucs positifs, trucs négatifs, remarques, attitude,…). Bref, tout ce qui va nous servir pour l’apréciation de fin de stage

Pour avoir pratiqué 2 ou 3 ou 4 entretients individuels par stage, je crois que cela dépend surtout des objectifs de l’équipe. Je préfère quand il n’y a pas trop d’entretients, car sinon, j’ai l’impression de ne pas avoir grand chose à dire au stagiaire (et vice – versa), et l’entretients tourne vite à l’affectif : Et ça, je maitrise moins !

Le critère ” le ressenti exterieur” doit être difficile à évaluer, spaceruler. Nous ne sommes tout de même pas en permanence avec les stagiaires. Difficile de savoir si le timide en temps de travail n’est pas le bout-en-train de sa chambre !
Comment faîtes-vous ? 😕

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