[Import]

Moi je pense en tant que récent stagiaire, qu’il reste néanmoins très important d’avoir une expérience “douteuse” dans un ACM.
Je pense que le désir de proposer un environnement stérile et aseptisé aux stagiaires est légitimes. Cependant, qu’apprendrions nous au pays de candide, dans le meilleur des ACM, dans le meilleur des mondes ? Je ne dit pas que l’on ne tirera rien de cette expérience, cependant elle ne sera pas représentatif de tout ce que le stagiaire, futur animateur confirmé, pourra rencontrer.

Je pense qu’il est très intéressant de lâcher les stagiaires dans l’arène, de les laisser faire leurs bouts de chemin, et de laisser se confronter à une expérience difficile. Une expérience qui enrichira leur savoirs. Mais une expérience qui sera aussi riche, parce que des décisions importantes et une réflexion poussée aurons pu être établi dans l’un de ces ACM que tu désigne comme douteux (pour reprendre tes mots « mauvaise structure de stage/travail »!
Les théories de l’apprentissage de Piaget ou d’autres auteurs tel que Wallon vont dans ce sens … confronter l’individu à un maximum de situation, d’environnement et de culture possible afin de stimuler la création de réseaux neuronales toujours plus élaborés et efficients. C’est par l’expérience que ce fait l’apprentissage et j’irai plus loin, pour stabiliser un savoir il faut aussi répéter … alors pourquoi pas recommencer a travailler dans l’un de ces ACM !

Malheureusement, ce légitime désir de toujours proposer un environnement sain et sans problème aux apprenants est, selon moi, mal géré. A force de vouloir tout contrôler on abouti bien souvent à des dérives ! Pratiques qui existent déjà dans pas mal de structures accueillant des mineurs où les objectifs sont bien souvent clairement énoncé par certain: « Rendre aux parents l’enfant exactement comme à son arrivée quitte à l’attacher à un arbre, afin qu’il ne lui arrive aucun dommage corporelle ou moral » !

Mon discours que je tiens ici, pourrait vous semblez très douteux lui aussi, mais pour ne pas écrire des pages et des pages je suis, ici, extrêmement concis. Si mon intervention provoque une controverse, j’ouvrirai un nouveau dialogue afin d’approfondir mes pensée profondes.

[XXYYZZ]

Avé Laadna.
Il me semble qu’au départ votre démarche peut être interessante. Par contre la mise en pratique sera beaucoup plus coton.
Il y aura bien sur les problèmes d’objectivités de la part des stagiaires.
J’ai connu des cas où certains stagiaires étaient satisfait de leur stage pratique alors que d’autres n’e l’étaient pas pour le même stage.
Vous allez vous baser sur quoi ? Des témoignages écrits, les déclarations entendus en approfondissement? Autres moyens ?
De plus vous n’étes certainement pas le seul organisme de formation du département.
Autres difficultés, vous avez dit que vous parleriez uniquement des organisateurs, Bon d’accord. Mais n’oubliez pas que la qualité d’un ACM dépend aussi de son directeur et de son équipe.
Tel directeur ne respecte pas la règlementation, mais rien ne dirt que le directeur suivant feras la même chose.
Enfin une fois vos témoignage recueillis, qu’allez vous en faire, sans tomber dans la diffamation.
Personnellement il m’est arrivé de déconseiller,en privé, tel ou tel organisme ou même tel ou tel directeur. Mais avec beaucoup de prudence, et apres avoir eu plusieurs avis concordant dont souvent le mien.
Allez bon courage dans votre démarche mais soyez très prudent. Ne démarrez pas “au quart de tour”.

[Anonyme]

Dans ce cas, je propose également de créer une liste noire des formateurs, parce que là aussi il y a parfois des vedettes 😉

Oui on peut aussi produire une liste noire des entreprises, des constructeurs automobiles, des boulangers, des clubs de billards, des députés… quoique non celle-là existe déjà (http://www.deputesgodillots.info/).

Mais bon c’est pas vraiment le sujet. Libre à vous de vous lancer dans cette démarche mais ce n’est pas notre objectif.

Si l’on ne cherche pas à objectiver les informations, on tombe sous le coup de lois que les organes de presse connaissent bien, donc la question ne se pose même pas. En plus des raisons que j’ai déjà évoqué (lourdeur de la gestion tout ça…).

[Ggamer]

Bonjour,

Je rejoins Moilapa. Il apparaît dans votre discours que vous souhaitez éviter toute subjectivité mais est-ce vraiment possible ? je ne pense pas, surtout que l’objectivité d’un retour de stagiaire qui, par exemple, n’a pas vécu l’expérience qu’il attendait, peut s’avérer plus que douteuse… C’est humain…

Dans ce cas, je propose également de créer une liste noire des formateurs, parce que là aussi il y a parfois des vedettes 😉

Bonne journée.

[Anonyme]

Nous nous posons encore toutes ces questions, même si j’ai employé le passé composé.

Avec le risque de voir l’association où tu es figurer dans cette liste.

[…]

S’agissant d’une structure partie prenante du “monde de l’animation”, vendeuse de séjours, et qui “descend” des concurents puisque les organisateurs de Bafa sont aussi des vendeurs de colo ?

Notre association ne propose pas d’ACM, c’est une condition qui parait nécessaire à cette réalisation (on ne peut pas mettre à disposition un outil de jugement en étant partie prenante).

Juste : en qualité de quoi votre petit groupe auto proclamé garant de la bonne formation, aurait-il un avis plus éclairé que l’animateur lambda ? Ou que celui qui a un compte à régler avec une structure ?

Ce n’est pas l’équipe de formateurs qui se permettrait d’alimenter l’outil, quelle prétention !

Il s’agit de regrouper et mettre à disposition les retours de stages pratiques désastreux quand le même nom de structure revient 5 fois en 3 stages. Les formateurs n’interviendraient pas dans ce processus qui serait entièrement du ressort des stagiaires et animateurs.

Ensuite je n’ai pas parlé de décrire objectivement si un ACM est bon ou mauvais, mais de critères objectifs et factuels. Indiscutables quoi. Parce que justement, s’il s’agit juste pour le stagiaire de balancer un “structure naze, à éviter parce que le directeur est pourri”, à quoi ça sert ?

Par contre, savoir qu’une association ou collectivité ne respecte pas le droit du travail (dépassement d’horaires, absence de pause, etc…), n’applique pas son projet pédagogique, met en danger physique les enfants, … ce sont des éléments factuels qui sont difficilement contestable.

C’est nécessaire car un retour de stage pratique est empli de la subjectivité du stagiaire d’une part, et d’autre part car nous craignons que cet outil devienne une tribune avec attribution d’un “droit de réponse” assorti d’une gestion lourde dont nous n’avons aucune envie de nous encombrer.

Ne vous méprenez pas sur notre démarche : il ne s’agit pas de produire un espace de discussion entre responsables et acteurs d’ACM, mais d’un outil à destination des stagiaires BAFA, pensé et conçu dans ce but. La démarche que moilapa évoque est très louable mais nous n’en avons ni la légitimité ni le temps ni l’envie.

Bref, je ne suis pas venu ici pour chercher des réponses éthiques à cette question. C’est une démarche que nous effectuons en interne et qui correspond à une réalité de terrain que je n’ai ni l’envie ni le temps de développer, justifier et défendre ici. Mais encore une fois il ne s’agit pas d’une mise au pilori des structures selon l’impression qu’en a retiré le stagiaire.

[moilapa]

cette identification étant fondée sur des critères objectifs et factuels sur lesquels nous travaillons actuellement

Ca, c’est quelque chose qui m’intéresse beaucoup. Pas seulement parce que je pense que l’objectivité n’existe pas, surtout dans un métier où la matière première est l’humain…

Si je conçois qu’un individu, en toute partialité, puisse dire à des collègues où à son avis il ne faut pas aller bosser, et pourquoi (parce que ce message est par nature partial et reçu comme tel par toute personne maîtresse de sa réflexion)… quant est-il de cette démarche quand elle est instituée ? Sous quelle forme s’exprime la partialité ? Comment un individu, un groupe d’individus, peuvent prétendre à la partialité ? Cette partialité (si jamais elle existe) ne serait-elle pas un danger dans notre domaine d’intervention qui demande justement que les animateurs soient des gens capables de prendre position ? D’avoir une conscience politique ? S’agissant d’une structure partie prenante du “monde de l’animation”, vendeuse de séjours, et qui “descend” des concurents puisque les organisateurs de Bafa sont aussi des vendeurs de colo ?

Quant-est il de la question éthique que vous semblez avoir dépassés puisque vous en êtes aux considérations techniques et légales ?
Comment éviter une forme de délation ? De vengeance ? Par des coups de téléphones à l’organisme incriminé qui pourra se défendre ?
Qui sont les personnes jugent de tout cela ?

On peut se dire que dans une démarche comme la vôtre, ou on fait sa petite tambouille intérieure, ou on en fait un débat public en venant par exemple sur un forum…
Pourriez-vous participer à notre formation en expliquant l’aboutissement de votre réflexion ?

Quel est le nom de votre structure ?

Allez-vous prévenir Léo Lagrange, l’UFCV, que ais-je, que vous les avez “black-listés” ?

etes-vous prêt, après avoir donné le nom de votre structure, de participer au débat avec ceux qui viendraient ici dire du mal de votre structure ? Défendre vos idées ? quelles sont ces idées ?

[solleana]

Dans le même ordre d’idée, je suis d’accord avec Moilapa sur l’idée de venir témoigner de façon subjective d’une bonne ou mauvais expérience parce que cela permet ensuite à tout le monde de juger et de répondre… L’objectivation est la première base d’une mise en compétition, comparaison, hiérarchisation des ACM… si c’est cela qu’on veut alors allons y!

[moilapa]

Avec le risque de voir l’association où tu es figurer dans cette liste.

Si l’on se base par exemple ur mon point de vue, trouver des organisateurs de l’éducation populaire, notamment s’agissant de formation, qui ne soient pas à éviter, ça va être difficile.

Juste : en qualité de quoi votre petit groupe auto proclamé garant de la bonne formation, aurait-il un avis plus éclairé que l’animateur lambda ? Ou que celui qui a un compte à régler avec une structure ?

Ce qui me semble intéressant sur le sujet, c’est de pouvoir par exemple ici faire le récit d’une expérience. Sans être bêtement censuré. Ce qui part alors du principe que cette personne est capable ou de savoir jusuqu’où elle peut aller dans ses propos où qu’elle assume ces propos jusqu’au bout.
En ayant conscience de toutes les limites de la démarche.

[Anonyme]

[Anonyme]

Bonjour à tous,

En réunion de bilan de formateurs pour une association à portée départementale, nous nous sommes posé la question de la mise en place d’une liste noire des ACM du département, suite à plusieurs stages présentés comme catastrophiques dans les même structures. Ces organismes ont visiblement été contrôlé par JS sans incident.

L’idée n’est pas de faire de la délation ou de cloner http://www.note-tes-profs.com mais de permettre aux stagiaires d’éviter les ACM identifiés comme étant de mauvaises structures de stage/travail ; cette identification étant fondée sur des critères objectifs et factuels sur lesquels nous travaillons actuellement.

Cependant, une question se pose : dans quel cadre ceci est-il permis par la loi ? Dans l’idéal cette liste serait mise à disposition sur un site web à destination de nos stagiaires, mais public.

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