mise en place de circuits

  • Ce sujet contient 53 réponses, 8 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par céline, le il y a 10 années et 2 mois.
20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 54)
  • Auteur
    Messages
  • #62775
    situla
      @desmier-2

      c’est de l’Isorel, ça m’est revenu en mémoire

      #62776
      situla
        @desmier-2

        moilapa a écrit :

        Et petite nuance : c’était pas tout à fait un tapis de sol, c’était une matière que j’ai trouvé sur place… d’un côté l’équivalent du tapis de sol, de l’autre une partie plus “rugeuse”, plus robuste…

        du tais de sol de gym quoi, du genre que j’ai vu au local sport ou ceux qu’ils utilisent pour faire dormir les petits parfois

        De mon point de vue, le modèle le plus approprié à une collectivité, c’est celui “en dure”, en bois : il y a cette sorte de plaque de bois reconstitué très fine, légère et un peu élastique, que l’on trouve par exemple en “fond” des armoires bon marché (façon Ikéa)

        ah ouais , pas con, bonne idée
        j’arrive pas à retrouver le nom
        ce qu’on trouve sur les palettes de bouteilles d’eau entre les couches dans certaines grandes surfaces

        Sinon, t’as fait quoi avec le plastazote ???

        :
        ben avec le “normal”, des éléments pour des décors de grand jeu

        par contre le hyper dense j’ai pas encore trouvé comment le couper parce que très épais mais alors c’est vraiment un matériau top , juste veiller à changer les lames de cutter régulierement pour un travail propre
        j’économise , je sais pas qu’en je pourrais en avoir d’autre

        #62777
        moilapa
          @moilapa

          alors ce we je fabrique le circuit qu’on roule avec tapis de sol
          si c’est pas terrible, j’en tiendrais personnellement responsable moilapa, après tout c’est son idée…

          bin, en fait, je n’assume rien : j’ai jamais vu ce qu’il est devenu, comment il a été utilisé (A t-il résisté à dix jours de gamins à genoux ???)

          Et petite nuance : c’était pas tout à fait un tapis de sol, c’était une matière que j’ai trouvé sur place… d’un côté l’équivalent du tapis de sol, de l’autre une partie plus “rugeuse”, plus robuste…

          De mon point de vue, le modèle le plus approprié à une collectivité, c’est celui “en dure”, en bois : il y a cette sorte de plaque de bois reconstitué très fine, légère et un peu élastique, que l’on trouve par exemple en “fond” des armoires bon marché (façon Ikéa) : ça résoud le problème du poids (qui était le gros problème sur le modèle bleu : quand je voulais le déplacer, fallais que je sois bien persuadé de l’intérêt du déplacement… )

          Sinon, t’as fait quoi avec le plastazote ???

          #62793
          crevette76
          Administrateur
            @crevette76

            situla a écrit :
            tu voudras voir le mien de circuit aussi crevette ?
            parce que je dois en faire sous peine de représailles

            Voui ! J’veux même bien que tu racontes les représailles en cas de raté ^^

            Sinon en tapis de sol ?
            Ben moi c’que j’en dis hein…

            :jesors:
            (désolée, d’humeur joueuse là :roll:)

            #62794
            situla
              @desmier-2

              tu voudras voir le mien de circuit aussi crevette ?
              parce que je dois en faire sous peine de représailles

              les mômes, l’année dernière, ont eu des petites voitures à friction dans des paquets de céréales ou chez Mc Do, j’sais plus, si quelqu’un sait ?
              ils veulent un circuit que j’ai promis et toujours pas fait parce que problème de stockage

              je rappelle que notre AL est dans la cantine et on ne peut rien y laisser bien sûr mais cette année nous disposons d’un grand local matériel enfin
              bon faut traverser la cour et comme m’a dit matéo, fils de paysan, qui m’aidait à rapporter tout le matos du dernier atelier ” te faudrait un godet”
              pour les citadins ignorants, le godet c’est une espèce de pelle devant le tracteur qui sert à , par exemple, emmener la paille pleine de bouse sur le tas de fumier 🙄

              et je voulais faire un circuit sur une planche mélaninée avec des bords en tapis de sol mais le transport bof…

              alors ce we je fabrique le circuit qu’on roule avec tapis de sol
              si c’est pas terrible, j’en tiendrais personnellement responsable moilapa, après tout c’est son idée…

              #62810
              crevette76
              Administrateur
                @crevette76

                …n’empêche… moi j’aime bien l’échange que ça fait ressortir, j’sais pas bien si j’sais expliquer pourquoi… mais lalune, avec mes petits papillons et les jeux de mots de la déesse t’as éclairé ma fin de journée 🙂

                (y’a des histoires d’interlocuteurs peut-être, mais y’a des histoires de moments aussi je pense :roll:)

                On pourra le voir ce circuit ? (s’tu veux j’te montrerais mon papillon) 😀

                Enjoy 🙂

                #62811
                situla
                  @desmier-2

                  oh bin lalelune te prends pas le chou
                  moilapa c’est pas le Grand Gourou non plus
                  il a tendance à lire un peu vite les posts et parfois les interprète mal 😉

                  #62817
                  lalelune
                    @lalelune

                    C’est quoi un jouet dans ce contexte si ce n’est la meilleur façon pour l’enfant de vivre sans l’adulte-animateur persuadé d’être indispensable ?

                    Ok. c’est ce que je souhaite. C’est la seule et unique chose que je souhaite en faisant un circuit.
                    Qu’ils puissent jouer tranquillou sans qu’on est besoin de leur proposer des choses.

                    Comment ne peut-on comprendre ça ?

                    je le comprends.

                    Cette fabrication de jouet dans le contexte de l’animation, c’est quoi ? : si chacun des obligés ateliers manuels des accueils enfants avait pour but de construire un jouet, ça serait déjà pas mal comme progression, non ? Passer de la pâte à sel – perles – scoubidous et autres m… à la réalisation d’un jouet (corde à sauter…)

                    Ils vont construire un jouet. LEUR jouet.

                    Quelle est l’alternative là aussi ? Aller acheter des jouets chez Carrefour ! tendre le bras !

                    Non. et c’est pour ça que je souhaite proposer de faire ce circuit. Plutot qu’aller prendre le porte monnaie du centre et aller acheter un circuit ou autre truc.

                    Tu ne vois donc pas l’intérêt, à l’image par exemple de certains enfants d’Amérique du Sud, d’Afrique… à ce que les enfants se construisent leur propre jouet ?

                    Je comprends l’intérêt de fabriquer un jouet et non pas de consommer à outrance les jouets du commerce et leurs “valeurs” avec.
                    Je te pose ses questions pas parce que je ne le comprends mais parce que toi tu me dis (enfin c’est ce que j’ai compris) que je n’ai pas besoin de faire fabriquer ce circuit. Parce qu’ils n’ont pas besoin de moi pour jouer.
                    Alors, je t’ai retourné la question.
                    Parce que ce jeu de circuit est pour eux, pour qu’ils aient leur espace (ben dit donc… c’est que le premier espace de jeu que je veux créer. J’espère que je n’aurais pas de questions pour les autres… “ha ha ha”).
                    Je ne veux pas l’acheter, parce que je veux que ce soient eux (avec leur volonté, leurs idées, leurs envies) qui le créent.

                    La question est d’offrir cette possibilité d’échapper à l’adulte !!!!

                    Excellent. ça tombe bien parce que c’est ce que je veux faire depuis le début…
                    J’dois pas être si sociocul que ça…

                    D’accord là dessus. La question est : que veulent les enfants ?
                    Et ensuite : que veux-tu toi, animateur ?

                    Ce qu’ils veulent vraiment, je vais le savoir plus tard.
                    Peut être que le projet va tout simplement tomber à l’eau.
                    Mais je me prépare aux possibilités si jamais ils leur plaisent.
                    Parce que, moi, je le vois comme ça : l’animateur doit se préparer en amont (après, l’expérience joue et il n’y a plus besoin de tant de temps de préparation) pour s’adapter à toutes les envies des enfants.
                    Ce que je veux moi : c’est que c’est eux qui mènent le projet. J’suis partie du constat qu’ils n’avaient pas ces espaces de jeux pour pouvoir être tranquille. Je souhaite commencer par le circuit. ça c’est mon désir d’adulte. ce que j’aimerai réellement après : c’est qu’ils jouent avec.
                    que ça leur plaisent, qu’ils aiment le construire. Et puis qu’après ce circuit, qu’ils comprennent que s’ils ont des idées ils n’ont qu’à me demander.
                    Et puis mon désir d’adulte, c’est que ça soit un jouet pour les filles et les garçons, pour les petits comme pour les grands.

                    même un animateur de merde, le dernier des connards, aura des enfants sur son atelier !!!!!

                    Je viens chercher une technique. Un échange.
                    et toi tu essayes de me faire réfléchir sur la façon d’amener mon circuit. Alors que tu ne sais rien sur comment il va être proposé, mais tu refuses tout en bloque.

                    Bin voyons : voilà qui justifie tout : ne nous posons pas de question !
                    Ainsi donc il n’existerait pas de jouets pour que les enfants puissent jouer sans adulte.

                    Quand à décider de contredire une personne… tu vas jusqu’au bout.
                    Je n’ai pas dit que de manière générale il n’existait pas de jouet sans adulte.
                    J’ai dit que dans le centre où je suis, ce n’est pas le cas.
                    Alors oui, j’exagère, il y a des trucs pour jouer sans adulte. Bien entendu, mais ils se font rare.
                    D’où mon intervention avec ce projet.

                    Parce que là ce que je retiens de tes remarques et questionnements, c’est :
                    ça ne sert à rien de faire un circuit de voiture, met un tapis par terre, casse-toi et ils seront mieux sans toi.

                    On est enfin d’accord.

                    Donc toi tu as le droit de proposer la construction de jouets pour les enfants.
                    moi pas.
                    Ok….

                    Parce que tu as en envie toi ! : que tu as 1) foutu la paix au gamins 2) refuser toutes ces “logiques” de merde sociocul, qui te place notamment au centre de tout : c’est là que na^tront enfin des “temps de rencontre” et non ces animations obligatoires pour les mômes : si les mômes sont intéréssés (ceux qui jouent et qui voudraient aller au delà de jouer avec ce ciurcuit ou d’autres) et que tu n’es pas un connard, ils viendront !!!!!

                    c’est bien ce que je dis..
                    tu réfutes la mise en place de cet atelier alors que tu ne sais pas comment il va être proposé.

                    bin non : l’idée est de permettre aux enfants d’échapper à des gens comme toi

                    heureusement que tu es là toi… merci !

                    Pour finir, j’pense que tu réponds selon la gueule de l’internaute.
                    Situla, crevette76 ou vegeteuse auraient demandé des questions techniques pour réaliser ce circuit, tu y aurais répondu tout simplement.
                    C’est quelqu’un d’autre, alors tu dis que la mise en place de l’atelier c’est de la merde et que les enfants seraient mieux sans cette animatrice sociocul…

                    Ok. Ben écoute, j’accepte ta vision de moi. Sociocul… y’a déjà l’cul. C’est pas si mal dans la vie d’avoir du cul… 😉

                    #62822
                    moilapa
                      @moilapa

                      dis autrement puisque le temps est dépassé pour mieux rédiger ce que je viens de griffoner à la va vite :
                      Il y a une différence ici : entre notre capacité à comprendre (essayer de comprendre) , à aller plus loin dans la réflexion, notamment autour de cette idée d’entre enfants, la place de l’animateur dans les loisirs de l’enfant, et ce que l’on fait.

                      Entre ce que l’on sait, et ce que l’on est.

                      #62828
                      moilapa
                        @moilapa

                        au delà de la réponse de shaaa sur cette adulte capable d’observer, (veiller ?) d’apporter de l’eau au moulin…

                        Etre animateur est une aberration : si on réfléchie réellement à sa place dans ces espaces-temps, on ne peut qu’être dans la contradiction.
                        il faut, tout en ayant conscience que ce qui se passera dans l’entre-enfants sera de toute façon plus riche que ce que l’adulte pourra apporté dans ce contexte, Et alors rendre les temps de notre présence 1) les plus intelligents possible du point de vue de la rencontre 2) faire en sorte que ces temps égoïstes préparent ( si l’on a une haute estime de ses capacités d’animateur) l’entre-enfants qui va suivre : sans cela on se plante.

                        Je m’explique par étapes (en essayant d’être pas trop confus) :
                        Toujours le premier à dire qu’il faut se retirer en tant qu’adulte, qu’il faut les laisser jouer, mettre en place des trucs pour qu’ils jouent après…Etc
                        mais à côté de ça, tu proposes “tout le temps” la fabrication de leur propre jouet

                        Peut être ne comprends-tu pas parce que ta réflexion est “courte” ? Que tu es trop imprégnée de cette “animation sociocul” qui voudrait faire croire qu’on y travaille en ayant réfléchi à ses actions, en ayant donné soit disant du sens…
                        Que cette animation elle-même aurait du sens…

                        C’est quoi un jouet dans ce contexte si ce n’est la meilleur façon pour l’enfant de vivre sans l’adulte-animateur persuadé d’être indispensable ? Quel meilleur “outil” pour l’adulte que de dire à l’enfant que dans ce contexte (son temps de loisirs, de jeu !!!) il n’a pas besoin de l’adulte ?
                        Comment ne peut-on comprendre ça ?

                        Cette fabrication de jouet dans le contexte de l’animation, c’est quoi ? : si chacun des obligés ateliers manuels des accueils enfants avait pour but de construire un jouet, ça serait déjà pas mal comme progression, non ? Passer de la pâte à sel – perles – scoubidous et autres m… à la réalisation d’un jouet (corde à sauter…)
                        Comment ne peut-on comprendre ce message ici, sur un forum lu par nombre d’animateurs, qui vont retourner demain sur le terrain où on va leur demander de remplir (gaver) le beau planning avec 1) une activité sportive, 1) atelier manuel 1) grand jeu…. (mais quelle connerie)

                        Sinon :

                        Fabrication de jouet, ça veut dire quoi ici ? Ca veut dire atelier d’abord avec l”animateur qui a alors fait son boulot, puis les enfants qui jouent ensuite seuls ou entre eux avec les jouets : le jouet le plus parlant dans ce sens en animation étant la balle rebondissante : deux minutes de fabrication et tout le reste de la journée (la récré…) sans l’adulte…
                        Sans n’empêche en rien l’enfant qui va jouer seul avec son bâton !

                        mais à côté de ça, tu proposes “tout le temps” la fabrication de leur propre jouet

                        au delà du “crettissime” “tout le temps”…
                        Quelle est l’alternative là aussi ? Aller acheter des jouets chez Carrefour ! tendre le bras !
                        Tu ne vois donc pas l’intérêt, à l’image par exemple de certains enfants d’Amérique du Sud, d’Afrique… à ce que les enfants se construisent leur propre jouet ?

                        Sur le côté le bâton qui devient poney… Bien entendu ! Bien entendu les petites brindilles, le sable doux !!! Mais l’un n’empêche pas l’autre ! C’est la même démarche ! C’est l’enfant qui s’invente son jouet. Il ne s’agit ensuite que de niveau de “complexité” de la fabrication : du simple bout de bois, à l’apport d’une ficelle qui vient tenir un second bout de bois, du tissus pour la selle, pour finallement décider de partir sur une autre matière, aller plus loin dans ce qui est autre chose : la volonté de créer, d’inventer, d’imaginer… et là l’adulte peut avoir sa place, parce que si s’agissant du jeu avec le bâton, juste une question d’imagination, de capacité à la rêverie, l’enfant n’a rien à attendre de l’adulte, qunad l’enfant se confronte à la limite de sa courte vie, les connaissances qui vont avec, l’adulte peut avoir sa place (en sachant que l’idée n’est que de mieux rentre pas indispensable l’adulte, ce que tu devrais comprendre, puisque la démarche unique de celui qui prétend éduquer…)
                        si tant est que l’adulte ait pensé une réelle place à l’enfant dans cet atelier ! Une réelle place à la créativité de l’enfant !!!

                        Jusqu’où ? Jusqu’à quel niveau de complexité ?
                        Peut importe : on pourrait dire : Jusqu’à ce que la copie (le jouet) devienne ce qu’il copie (un vrai poney, une vraie voiture…) ? Et encore : on oublierait la capacité de détournement de l’enfant. Qui peut très bien passé la journée dans une carcasse de voiture en imagiant mille monde…

                        La démarche est la même, que l’enfant ramasse lui-même un petit bout de polystirène qui trène, en fasse le rectangle qui simbolise la voiture, ou qu’il aille jusqu’à peindre sa voiture dans l’atelier : ce qui importe au delà de la construction (et de l place réelle faite à l’enfant, à sa possibilité de choix, d’improvisation, de chemin différent) , c’est ensuite ce que l’enfant va en faire, comment il va investir cet objet symbolique, vivre des aventures… Les jouets en bois que ce fabriquaient les enfants de paysans deux siècles plus tôt n’ont pas plus de valeur que ce que l’enfant d’aujourd’hui va faire seul avec un bout de mousse ou de polystirène… Tant mieux si il n’a pas besoin de l’adulte… Mais si, au delà d’un niveau de complexité, l’enfant va chercher l’adulte, tant mieux aussi ! Surtout quand la fabrication est un jouet ! Qui va rentre possible ensuite l’absence de l’adulte !!! surtout dans un contexte aussi répressif et limitatif qu’un accueil enfant !
                        La question est : est-ce l’enfant qui a été cherché l’adulte ou l’adulte qui monopolise l’enfant, se croie en mission, bride la créativité de l’enfant ?

                        Ensuite il faut penser contexte dans lequel évoluent ces enfants, ce que pourraient être leurs envies : s’agissant de ce bâton, dans lequel l’enfant s’est effectivement investi, a jouer avec plaisir… peut être a t-il envie d’aller plus loin ?
                        De pouvoir jouer avec une image plus “fidèle” d’un vrai poney… on arrive là à ce choix : Carrefour ou l’atelier créatif ? Avec peut être en plus l’idée de faire à partir de ce qu’on ne voyait que comme un déchet ?

                        Quand on vous écoute, on se demande ce que vous faites quand vous êtes animateur.
                        Parce que bon, le laisser jouer Ok.
                        Mais on dirait qu’on est là ensuite que pour être vigile/infirmière/torcheur de fesse.

                        Ca, c’est le fénéantisme intellectuel, valeur première de cette animation sociocul…
                        Penser que laisser jouer l’enfant dans ces accueils soit quelque chose qui va de soi, penser ensuite tous les enfants avec les mêmes envies, les mêmes besoins !!!

                        La question est d’offrir cette possibilité d’échapper à l’adulte !!!! Que la possibilité existe au départ ! Mais il ne s’agit pas alors d’interdire ce contact à l’enfant qui a envie d’être avec l’adulte !

                        Peut être que ce lino déjà tout peint les cadre dans le jeu. C’est peut être pour ça qu’ils ne suivent pas tout le temps les dessins.
                        Alors, une moquette plus neutre. c’est mieux ?

                        D’accord là dessus. La question est : que veulent les enfants ?
                        Et ensuite : que veux-tu toi, animateur ?
                        Ma question sur “qui voulait ce projet” : toi ou les enfants ? ne fermait pas l’idée que l’idée puisse venir de l’adulte-animateur ! lui aussi peut avoir envie ! envie de construire un circuit ! envie de jouer avec ce circuit !
                        Ce qui diffère, c’est le point de départ : faussé dans le cadre des centres de loisirs et accueils enfants tels qu’ils existent : le choix de l’enfant est inexistant !
                        même un animateur de merde, le dernier des connards, aura des enfants sur son atelier !!!!!

                        Toujours la même chose.
                        Par exemple, pourquoi as tu fait le circuit de bille ? Parce qu’avec des kapla, chaise, trous creusé dans la terre, le PQ vide qui traine… on peut faire un circuit de billes.

                        D’accord là aussi : là aussi question de contexte : le circuit bleu a été pensé pour une saison en village vacances en haute alitutde : en dehors des temps dehors (et de par exemple tout ce que permet la neige) il faut penser ces temps à l’intérieur, aménagement de la salle… d’où alors le circuit bleu, dans un contexte plus global (autres jeux en bois à côté sur la photo, lieu-cabane permanant interdit aux adultes, coins en tous genres…)
                        et puis j’avais envie de faire ce type de circuit, tout bêtement.
                        Pourquoi ce type de question gêne t-il les animateurs : ce n’est qu’une question : pour ma part, je le dis : je vais à l’animation avant tout pour moi !!!! (je chie sur les discours “on ne travaille que pour le sourire des gentils petits nenfants”)

                        Mais, être un minimum pensant, je suis aussi capable de réfléchir à ce que pourrait être le désir des enfants ! Ce qu’ils pourraient attendre de ces temps de rencontre : ces temps étant alors des temps où ce sont notamment ces envies qui se rencontrent : la seule différence dans mon cas : rien n’oblige l’enfant à partager ce que j’ai amené ! Ce qui n’est pas vrai dans le fonctionnement des acceuils enfants : l’enfant n’a aucune possibilité d’échapper aux bâtaillons de connards qui constituent l’animation socio-cul en général.

                        Qu’ils sont beaucoup a vouloir jouer dessus, mais que tout le monde rentre pas.
                        Et qu’il n’y a pas de jouets réellement pour qu’ils puissent jouer sans adultes.

                        Bin voyons : voilà qui justifie tout : ne nous posons pas de question !
                        Ainsi donc il n’existerait pas de jouets pour que les enfants puissent jouer sans adulte.
                        Dans le genre connerie, ‘pas mieux.
                        Il va être difficile d’écrire plus con un jour sur le forum…

                        Alors oui, j’pourrais prendre le porte monnaie et aller acheter un tapis, ou je ne sais quel jouet pour les voitures.
                        Mais je pense que c’est aussi là où mes compétences rentrent en jeu.

                        Heu, ça c’est quand on sait son argumentaire fragile : on fait dire à l’autre ce que l’on veut, pour mieux appuyer son raisonnement bancal.

                        Ca par contre, ça résume très bien ce que je dis :

                        Parce que là ce que je retiens de tes remarques et questionnements, c’est :
                        ça ne sert à rien de faire un circuit de voiture, met un tapis par terre, casse-toi et ils seront mieux sans toi.

                        On est enfin d’accord.
                        Maintenant que cette réalité est posée, acceptée… en parallèle de ce tapis posé, tu peux proposer alors cette construction de circuit pour toi !!!!!! Parce que tu as en envie toi ! : que tu as 1) foutu la paix au gamins 2) refuser toutes ces “logiques” de merde sociocul, qui te place notamment au centre de tout : c’est là que na^tront enfin des “temps de rencontre” et non ces animations obligatoires pour les mômes : si les mômes sont intéréssés (ceux qui jouent et qui voudraient aller au delà de jouer avec ce ciurcuit ou d’autres) et que tu n’es pas un connard, ils viendront !!!!!
                        Mais au départ, le constat est bien celui-ci : les enfants seront mieux sans toi ! entre eux.
                        C’est l’alternative qui doit être avant toutes les autres : ensuite on pense à soi, à son plaisir à soi, ce que l’on pourrait bien faire là, ce que l’on a envie de faire, d’après ce que l’on sait (ou croit savoir des enfants) : les enfants viendront ou pas : l’important c’est d’avoir cosncience qu’effectivement s’agissant de jeux, de loisirs, les temps entre enfants seront de toute façon plus riches que ceux avec des adultes. On ajoute à cela une donnée : soi, ce que l’on peut attendre de ces temps. Essayer alors que cela apporte aussi quelque chose à ces enfants… entre deux temps entre enfants.

                        Quand on vous écoute, on se demande ce que vous faites quand vous êtes animateur.
                        Parce que bon, le laisser jouer Ok.
                        Mais on dirait qu’on est là ensuite que pour être vigile/infirmière/torcheur de fesse.

                        bin non : l’idée est de permettre aux enfants d’échapper à des gens comme toi durant ces temps qui devraient leur appartenir (temps de loisirs) , de partir d’une base où l’enfant a RELLEMENT le choix : que ce contexte où il peut échapper à l’adulte existe : à partir de là, l’enfant sera libre alors de ses choix, y compris d’aller vers l’adulte !!! Mais là le jeu n’est pas pipé dés le départ : l’enfant vient quand il veut et en repart quand il veut, à son mot à dire “pendant” ! Parce qu’animal social qui a le goût de l’autre, de ce que l’autre peut avoir de richesse… même si son expérience grandissante sur ces acceuils enfants lui donne l’expérience de gens dont il aurait pu se passer…

                        A ce moment, toute animation est possible ! Tout atelier ! Pusqu’on est plus dans cette logique “animation sociocul” mais dans celle de la rencontre : comment ce temps va se construire, à chacune des personnes d’en décider : jouer sans adulte, construire des poneys avec ou sans adulte, jouer entre enfants ensuite sans l’adulte, quand d’autres enfants réclameront encore l’adulte…

                        Toute la différence est là : l’atelier en lui même peut être exactement le même : mais dans un cas on n’attend rien de l’enfant.

                        mais à côté de ça, tu proposes “tout le temps” la fabrication de leur propre jouet.
                        Ah bon ? On a donc déjà bossé ensemble ? Tu sais comment je bosse ? comment ce déroule les journées que je passe en animation ????
                        Il me semblait pourtant sur le forum expliqué en long en large et en travers que justement ce ne pouvait être là le contenu de ces journées d’animation…

                        Ne renvoie aux autres tes propres limites, en animation, côté capacité à réfléchir, à te remettre en cause.

                        La question n’est jamais celle des enfants quand il s’agit de se questionner sur ce travail d’animation, mais de soit : ce que l’on est, son rapport aux autres, sa capacité à entrer en contact avec l’autre, le laisser se déployer, ne rien en attendre…
                        La question n’est pas la place que l’on prend ou pas durant ces temps, de ce que l’on met en place, mais de la certitude qui nous accompagne que le “sans nous” est bien plus important, que tout ce que l’on fait devrait préparer à ce “sans nous”. Quelque soit la volonté avant tout égoïste de faire de l’animation.
                        De faire ce métier pour soi.

                        #62833
                        Shaaa
                          @shaaa

                          Quand on vous écoute, on se demande ce que vous faites quand vous êtes animateur.
                          Parce que bon, le laisser jouer Ok.
                          Mais on dirait qu’on est là ensuite que pour être vigile/infirmière/torcheur de fesse.

                          Je sais pas si le “vous” m’est adressé mais je tiens quand même à rajouter une fonction à ta liste : celle d’alimenteur de possibles ou de metteuse à disposition. 😀

                          La proposition ou les propositions sont toujours les bienvenues, à mon avis, tant qu’elles sont liées à des pratiques enfantines (comme celles que t’as pu observer) ou avec une culture ludique enfantine. Et, de ce côté, le circuit de voitures est un incontournable. Dans ce sens-là, je trouve tes constructions vraiment chouettes dans ce qu’elles permettent : elles ouvrent de nouveaux possibles et de nouveaux sens à des objets plus ou moins joués-ets.

                          Tant qu’il reste ce “possible”, le jeu ne sera jamais loin.

                          Après… le débat qu’on a eu sur la “fixation” du sens d’un objet : du genre si le bâton est transformé définitivement en cheval-chaussette ; il sera difficile d’en faire autre chose. Contrairement à une boîte en cartons qui sera un temps la maison du poupon puis le garage des petites voitures ou encore le château-fort des playmobiles, une arène pour les toupies… Selon la décision du moment.

                          Un enfant pouvant passer de l’un à l’autre régulièrement… c’est difficile de fixer une fois pour toute le sens d’un jouet. Cela dit, en collectivité, il y aura toujours des enfants pour jouer – pendant un moment à la durée indéterminée – avec tel ou tel type de jouets.

                          Ce léger détail peut aussi être réglé en mettant à disposition ces diverses possibilités ; tout en gardant la possibilité d’en créer d’autres et d’accepter les utilisations qu’en feront les enfants… Bref. Avec plusieurs tapis, on peut faire plusieurs circuits… Avec des centaines de boîtes, on peut créer des centaines d’objets qui pourront être joués dans différents espaces habituellement usités : la cuisine, l’école, les voitures, les constructions… voire en ajoutant des déguisements, des accessoires (lunettes de course ?), de quoi se filmer ?. Après, c’est une question de place ! 😀

                          Donc, je dirai un vigile bienveillant qui observe les jeux pour tenter d’apporter de l’eau à leurs moulins en mettant d’autres objets à dispositions selon les évolutions du moment. Parce que le délire des circuits peut aller loin… genre avec des courses de caisses à bretelles.

                          #62835
                          lalelune
                            @lalelune

                            Que malgré ce pour quoi il a été pensé, destiné, selon le “cheminement” que le concepteur a pré déterminé (la façon d’en jouir), le joueur doit avoir une “marge” de liberté, de possibles.

                            Comme je conçois pour le moment ce jeu, il y a de la liberté. Je ne vois pas en quoi ce que j’aimerais faire va à l’encontre de leur liberté de jouer.

                            Quitte à choisir, ce serait un “maximum” de possibilités comme les remarques que tu poses sur les circuits “scratchés” qui peuvent en réduire une partie.

                            je vais le redire une fois pour être sure d’être comprise.
                            Le côté velcro c’était pour la solidité.
                            Ce n’est pas pour fixer les éléments. Puisque justement si c’était scratché, ça pouvait être déplacé n’importe où et à n’importe quel moment.
                            Maintenant, en y repensant, le velcro n’est pas la meilleure solution. il vaut mieux créer solide directement. Si c’est le cas, ça tiendra tout seul.

                            #62837
                            lalelune
                              @lalelune

                              le lino “vide” de cet été suffisait largement aux enfants pour déployer leurs histoires de poursuites de polices et autres boulanger qui livre le pain…

                              N’est-ce pas un point de vue adulte que d’avoir besoin de “concrétiser” en dure ces maisons (quasi symboliques dans le cas de tapis ou lino imprimé) quand les enfants n’en ont pas besoin ? Ils suivent la route si ils en ont envie et passent par dessus les lacs et maisons quand ça les arrange…

                              La base est la moquette/lino avec dessus les routes.
                              Le décor est un plus que les enfants metteront (ou pas) s’ils le désirent.
                              Et ils le posent où ils veulent : sur les routes, sur le bord, en dehors de la moquette…

                              S’il y a une maison en 3D, ils peuvent aussi passez par dessus, ou justement, la déplacer avec la voiture…

                              J’en reviens à mes observations de la façon dont les enfants s’approprient ce type de “lieu-jeu” : à 4 pattes, toujours en déplacement autour de leur voiture… ton carton au mieux ne servira t-il pas de petit siège ?

                              je (à voir ce qu’auront envie les enfants) pensais faire un Grand circuit… et pas un circuit de taille type qu’on voit dans les commerces.
                              donc, c’est pas parce que tu mets une maison en plein milieu qu’elle va te gêner…
                              et comme je le dis, ils ne sont pas obligés de les mettre. Donc si elle se retrouve sur le jeu, c’est qu’ils l’ont voulu.

                              pourquoi vouloir donner à un circuit de voitures (avec sa façon de jouer pour les gamins, sa façon de se l’approprié…) un autre objectif-jouet, un autre public sans doute ?? Est-ce pour voir ce que la confrontation pourrait donner ?

                              Et si on le voyait dans l’autre sens ?
                              Peut être que ce lino déjà tout peint les cadre dans le jeu. C’est peut être pour ça qu’ils ne suivent pas tout le temps les dessins.
                              Alors, une moquette plus neutre. c’est mieux ?

                              le velcro j’en suis revenue. J’pensais que ça le rendrait plus solide. Mais non.

                              un autre objectif-jouet

                              pourquoi un jout n’aurait qu’un sens ?
                              pourquoi on pourrait pas y jouer de différentes manières.
                              Bien au contraire, dire que c’est un circuit de voiture et seulement de voiture, ça limite la chose.
                              On va pas faire ce jeu en disant “alors, je vous propose que ce jeu vous servent aux voitures, aux poupées, et …”.
                              Il n’a pas d’objectif jouet particulier. C’est pour ça que je vois large.

                              N’est-ce pas deux idées différentes ? qui pourraient se côtoyer ? Un tapis “vide” où la seule imagination-jeu des enfants remplie l’espace, et quelque chose plus dans le genre légo où l’on construit, bâti, détruit… ?

                              Là, ça me fait sourire par contre…
                              Dans ce cas, je te retourne la question. Pourquoi leur faire faire des jouets à tes gamins ? pourquoi leur faire faire des voitures, des poneys… etc
                              parce que bon;.. au final on prend un bâton et ça peut faire un poney. Un poney qu’on veut avec tous les détails qu’on aura dans la tête.
                              Alors bon, leur faire fabriquer un poney moilapa… tu les brides.
                              t’es toujours en train de proposer des jouets en Acti… et tu vas me dire qu’il faut mieux ne rien faire ???

                              Est-ce que cette idée de vouloir fixer (par du velcro…) ce n’est pas vouloir encadrer (si j’osais je dirais “contrôler”) ce qui n’a pas besoin de l’être ?
                              Si l’enfant a envie de mur en dure dans son parcours, ne trouvera t-il pas par lui-même toute forme utile (genre légo, briquette kapla…) ? Ou toute forme symbolique qui au final sera plus “joueuse” que ta maison bien proportionnée, avec ces fenêtres ?

                              Toujours la même chose.
                              Par exemple, pourquoi as tu fait le circuit de bille ? Parce qu’avec des kapla, chaise, trous creusé dans la terre, le PQ vide qui traine… on peut faire un circuit de billes.

                              Qui au final serviront pour faire des accidents, pour se plaisir de faire s’écrouler des bidules

                              Ben oui, et ?
                              pourquoi recréer des accidents, des accrochage ne feraient pas partie du jeu ? quel est le problème ?

                              Ce projet : est-ce le résultat d’observation des jeux et envies des enfants ou ton idée à toi adulte ?

                              C’est l’observation qu’ils jouent demandent souvent de jouer sur ce lino (je te vois venir.. “tu n’as donc pas besoin d’intervenir. ils n’ont pas besoin de toi” ).
                              Qu’ils sont beaucoup a vouloir jouer dessus, mais que tout le monde rentre pas.
                              Et qu’il n’y a pas de jouets réellement pour qu’ils puissent jouer sans adultes.

                              Alors oui, j’pourrais prendre le porte monnaie et aller acheter un tapis, ou je ne sais quel jouet pour les voitures.
                              Mais je pense que c’est aussi là où mes compétences rentrent en jeu.

                              Ou dans un cas les enfants n’ont pas besoin de toi et dans l’autre tu es là pour gérer ce projet construction ?
                              Bon, là je déconne, je te taquine… bien que… si si… non, j’déconne… ou pas… je sais plus…

                              Et je sais très bien le discours que tu tiens.
                              Mais je te trouve plus qu’oser ici.

                              Toujours le premier à dire qu’il faut se retirer en tant qu’adulte, qu’il faut les laisser jouer, mettre en place des trucs pour qu’ils jouent après…Etc
                              mais à côté de ça, tu proposes tout le temps la fabrication de leur propre jouet.

                              Quand on vous écoute, on se demande ce que vous faites quand vous êtes animateur.
                              Parce que bon, le laisser jouer Ok.
                              Mais on dirait qu’on est là ensuite que pour être vigile/infirmière/torcheur de fesse.

                              Parce que là ce que je retiens de tes remarques et questionnements, c’est :
                              ça ne sert à rien de faire un circuit de voiture, met un tapis par terre, casse-toi et ils seront mieux sans toi.

                              #62886
                              Shaaa
                                @shaaa

                                Shaaa : si tu me permets, je nuancerais ta nuance :
                                Mais ces possibilités doivent être perçues par les enfants.
                                Ces possibilités doivent pouvoir être découvertes ou inventées par les enfants.
                                C’est un espace de liberté dans le fonctionnement, la fonction du jouet : le concepteur du jouet ne fait que laisser une “interstice” dans lequel l’imagination de l’enfant doit pouvoir s’engouffrer : il n’en définit pas la fonction, l’utilisation : c’est juste un espace. Et c’est l’enfant qui va donner sens, fonction, détournement. De la même façon que l’enfant a la liberté d’utiliser le jouet tel que définie dans sa concpetion que d’en détourner l’usage, il doit pouvoir aussi jouir ou pas de ces “possibilités autres”.

                                Et non : l’enfant peut ne pas percevoir ces possibles !
                                (et sans doute qu’il abandonnera alors très vite ce “jouet” (qui pour un autre sera réellement jouet !)

                                Sans doute que le plaisir du jouet est là, dans cette appropriation, ce détournement vers son univers personnel. Une réinterprétation du jouet pour en faire Son jouet.

                                C’est possible aussi que je raconte n’importe nawak et que celui ci était plus dosé que d’habitude…

                                Je permets, je permets. 😀

                                Quand je parle de “perceptible”, ça signifie qu’il doit pouvoir les découvrir par cet objet construit s’adressera plus particulièrement aux enfants qu’à des adultes notamment parce qu’il renvoie à un imaginaire, une culture enfantine actuelle. Effectivement, à part pour certains objets (genre vrai-faux aspirateur, c’est très limité), la fonction et l’utilisation sont rarement définis et tant mieux.

                                Par exemple, pour la culture, si tu proposes un poney comme ci-dessus ou un poney empaillé ; a priori, et probablement, l’un sera plus jouable que l’autre dans le sens où l’un peut être tenu dans une main, déguisé, s’insérer dans des décors, histoires et autres… L’autre pourra servir à grimper dessus ou se faire une cabane en dessous mais après… 😀

                                Sinon, si l’objet n’utilise pas les “codes”, il est fort probable que les enfants ne perçoivent pas les “possibles” offerts par le jouet, comme tu dis. Dans ce cas-là, on peut difficilement appeler cet objet un “jouet” d’ailleurs.

                                Et je te rejoins sur le dernier message. Une des qualités de l’animateur me semble être une capacité à être affecté.

                                #62923
                                moilapa
                                  @moilapa

                                  Sinon : si l’on arrive à être d’accord sur le fait qu’un jeu n’est jeu que si (entre autres) on peut en sortir quand on veut… Que l’on choisit aussi d’y entrer et non que l’on y va parce que les animateurs ce jour-là se sont gentiment cassés le cul à préparer un grand jeu tchadé tout merdique… que le joueur doit pouvoir modifier le jeu, réinterpréter notamment à partir d’espaces (des “terrains vagues”, des bugs qui se retrouveraient au beau milieu d’un jeu vidéo et où tout serait possible, où les règles se déliteraient…) laissés volontairement par ceux qui ont pensé le jeu… Que non seulement les animateurs ne craindraient pas ses bugs, mais seraient au contraire en attente de ce que ces “aberrations” pourraient produire, en fait le réel intérêt du jeu proposé !!!

                                  bref, en foutant la paix à la moquette, et en tenant compte de ce que l’on dit ci dessus, notamment sur ce que serait un jeu…

                                  Qu’est-ce qu’une “animation” ?
                                  Pourrait-on au moins dire que ce n’est pas du travail ? Que c’est quelque chose que l’on va faire pendant un temps de loisirs… ? Par exemple dans le cas des claé : qui n’a d’autre but que de permettre à l’enfant de souffler de son état d’écolier, de son travail d’enfant ???? En s’opposant à cet autre temps qu’est la classe. Que l’on abandonnerait sa soutane et sa croyance dure comme fer que l’on a quelque chose à apprendre à ces connards de mômes !
                                  Juste de vivre le plus harmonieusement possible les uns avec les autres : absolument rien d’autre.

                                  Que cette animation serait donc du côté du loisir, du ludique, du repos, du droit 1er du citoyen à ne rien foutre, plutôt que du travail (le travail “fait” sur cet enfant consistant à l’instruire, puis plus récemment du côté de l’école à l’éduquer (rien que ça !!)

                                  Que l’on abandonne au passage tous les enfilages de conneries que des tripotés d’abrutis écrivent avec amour (projet d’animation et caetera, tout ce qu’on accole avec plaisir à “éducation”, “pédagogie”, et consort ) dans l’animation sociocul.

                                  alors :

                                  Ne pourrait-on rapprocher ces deux “idées” : pour qu’une animation soit animation, ne pourrait-on pensé que l’enfant devrait avoir EVIDEMMENT le choix ou non d’y participer, d’en sortir à tout moment, de pouvoir en avoir en partie la maîtrise ? En opposition à son travail d’enfant (écolier-fils ou fille de)
                                  Qu’il puisse en déterminer le sens, le contenu (voir l’absence)
                                  Et que sinon on n’est pas dans le cadre d’une animation : mais bien du travail de l’enfant, qui encore et encore se contente d’obéir aux adultes.
                                  Que la grande majorité de ce tous appellent “animations” ne sont en rien des animations, mais la volonté de jouer à être le maître d’école.

                                  Ce qui pose alors le problème de cet animateur, axe central du temps, qui a pensé, mis en place l’atelier, le seul maître à bord capable de voir où l’on va aller dans la réalité du terrain de l’animation… qu’y devient-il si l’enfant a son mot à dire ? Puisqu’alors ça ne colle plus avec ce qu’est un animateur aujourd’hui, partout, dans toutes sortes d’acceuil ? Que devient l’animateur si il n’est pas “l’accueillant”, le “résoudeur” de conflits, le trancheur suprême, celui qui sait, celui qui plannifie ?

                                  Et au delà, que cette idée même “d’animation” n’a pas forcément de sens ? Qu’il peut y avoir une activité nait de la rencontre (un jeu…) mais qu’il ne s’agit pas d’animation (c’est à dire qu’une personne déterminée pour cela a pensé, préparé cette acitivité)
                                  Que ce qui prime, c’est la rencontre, et non ce que l’on va faire durant ce temps ?

                                  Que ce terme “d’animateur” lui-même serait à abandonner, parce qu’il ne s’agirait pas d’animer, mais d’être ? dans ce qui n’est qu’une suite de rencontres ?

                                  #62984
                                  moilapa
                                    @moilapa

                                    Vegeteuse :
                                    Ou alors c’est que les parents ont grave envie de construire leur jouet à eux
                                    Oui, c’est effectivement une des “réactions types” de parents sur les ateliers où parents et enfants se retrouvent…

                                    Mais il est facile de répondre à ce cas de figure en lançant l’enfant en parallèle dans sa propre construction. Puisque le parent ne s’y apposera pas. C’est un cas de figure fréquent. Et l’on repart avec deux poneys dans cette famille…

                                    Plus problématique dans les cas que je cite ci dessus : il y a volonté du parent “d’exclure” l’enfant du déroulement de la construction : si tu essais de lancer l’enfant sur une autre construction, le parent va avoir ce même désir (puisque même situation ! ) de ne pas laisser à son enfant (incompétent forcément !) mener “le jeu”. Et pire : du côté de l’enfant (parce que cette logique “d’écrasement” ne vient pas juste d’apparaître, qu’elle est en dit sans doute long sur le rapport entre personnes au sein de cette famille) je remarque souvent une terrible acceptation de ce rôle “d’absent”, d’incompétent. “Je ne sais pas faire, puisque maman me le dit. Je ne sais pas faire mes lacets puisque maman me les fait tous les matins, je ne sais pas me doucher seul puisque maman… “Oh ! Mais quel empoté ce gamin !!! Certains parents écrasent leurs enfants de part leur présence !
                                    On a tous connu des gamins plein de vie, enjoués parmi ces camarades, s’éteindre complètement par exemple à l’arrive du Père..

                                    Le rôle de l’animateur (là oui on est celui qui sait, qui mène, celui qui fait autorité s’agissant de maîtrise (pas contestable) de la mousse !!!) peut avoir une importance : en disant bien fort combien la construction de ce “bon à rien” est finallement réussie, aboutie ! En faisant tout pour que cet enfant là très précisément arrive au bout de sa construction (et lui non il ne peut pas partir sans avoir fini (réussi) sa construction !!)
                                    Si j’osais un retour à la psycho-carambar, je me questionnerais sur la propre enfance du parent, sur ce qui pourrait être sa propre impression d’être une merde (dans son travail, son couple…)
                                    Mais sans aller aussi loin : dans ces ateliers où je convie les parents, je sais que je vais les mettre en difficulté pour la plupart, du fait de la difficulté de l’atelier, de ce qu’ils n’ont pas de référence vis à vis de ce que je vais leur proposer de réaliser… de plus sous les yeux de leur môme, en cotoyant d’autres parents qui eux pourraient ne pas avoir de difficulté…

                                    C’est en ça que mettre en place des ateliers familiaux et extrèmement intéressant… et funambulesque…

                                    Il ne s’agit pas tellement ici de lancer l’enfant sur une autre construction mais d’arriver à lui redonner une place dans la construction de son jouet (sans faire de parallèle psycho-carambar sur sa place dans la famille, mais travailler avec l’ensemble de la famille donne l’occasion “d’avoir accés” si ce n’est à des réponses, au moins à des petites “scènes de vie” familiale “en immersion”)

                                    Est-ce que l’animateur va se permettre de dire ? Où a t-il déjà fait son boulot quand l’enfant en question repart avec son poney plus joli que celui que maman a essayé de faire ?

                                    Des poneys de cet été sur l’un de ces ateliers :




                                    Shaaa : si tu me permets, je nuancerais ta nuance :
                                    Mais ces possibilités doivent être perçues par les enfants.
                                    Ces possibilités doivent pouvoir être découvertes ou inventées par les enfants.
                                    C’est un espace de liberté dans le fonctionnement, la fonction du jouet : le concepteur du jouet ne fait que laisser une “interstice” dans lequel l’imagination de l’enfant doit pouvoir s’engouffrer : il n’en définit pas la fonction, l’utilisation : c’est juste un espace. Et c’est l’enfant qui va donner sens, fonction, détournement. De la même façon que l’enfant a la liberté d’utiliser le jouet tel que définie dans sa concpetion que d’en détourner l’usage, il doit pouvoir aussi jouir ou pas de ces “possibilités autres”.

                                    Et non : l’enfant peut ne pas percevoir ces possibles !
                                    (et sans doute qu’il abandonnera alors très vite ce “jouet” (qui pour un autre sera réellement jouet !)

                                    Sans doute que le plaisir du jouet est là, dans cette appropriation, ce détournement vers son univers personnel. Une réinterprétation du jouet pour en faire Son jouet.

                                    C’est possible aussi que je raconte n’importe nawak et que celui ci était plus dosé que d’habitude…

                                    #62999
                                    Shaaa
                                      @shaaa

                                      moilapa a écrit :
                                      Dit autrement, à notre simple niveau d’animateurs : je dirais que le jouet doit offrir “la possibilité de”.

                                      Que malgré ce pour quoi il a été pensé, destiné, selon le “cheminement” que le concepteur a pré déterminé (la façon d’en jouir), le joueur doit avoir une “marge” de liberté, de possibles.

                                      D’accord à une nuance près. 😀
                                      Quitte à choisir, ce serait un “maximum” de possibilités comme les remarques que tu poses sur les circuits “scratchés” qui peuvent en réduire une partie.

                                      Mais ces possibilités doivent être perçues par les enfants. D’où l’importance de les inscrire dans la culture ludique enfantine. Autrement dit, construire des objets qui leur parlent avec des proportions particulières, des yeux placés à un endroit spécifique, des couleurs vives, des matières… Bref. Ça, tu le sais mieux que moi. 😀

                                      Et je me permettrais “d’ouvrir” l’idée au delà peut être au jeu :

                                      Que si on parle par exemple d’un grand jeu organisé et mis en place par des anim’, il doit permettre de s’écarter du scénario si la créativité des enfants nous amène ailleurs, leur rêverie… doit permettre de “bousculer” une règle ou un “moteur de jeu” , un événement prévu, une étape : c’est non pas le prévu qui doit primer, mais le jeu (en tant que moment vécu par le groupe, les individus, partagé, ressenti)

                                      Que l’on peut par exemple construire un scénar béton qui va amener les enfants dans une féérie totale, dans laquelle ils sont bercés… mais que ce n’est pas un jeu si l’enfant n’a pas d’action, de levier sur le déroulement : c’est alors plus proche d’un spectacle offert aux enfants que du jeu.

                                      Effectivement, je te rejoins aussi. Si pas d’incertitude, pas de décisions possibles pour les participants et donc difficultés à jouer. Une dernière citation et j’arrête. 😀

                                      “Le jeu n’est pas seulement au départ, dans le dessein qui lui donne sens, ou à l’arrivée, quand on a gagné ou perde. Il agit à tous les instants, à tous les niveaux de la suite temporelle. […] Il n’est pas simplement la découverte, la mise en œuvre du possible : il est l’exercice du possible.” (Henriot 1989, p.236)

                                      #63000
                                      Vegeteuse
                                        @vegeteuse

                                        moilapa a écrit :

                                        C’est étonnant tout ce qui se joue, les raisons qui peuvent pousser le parent : non confiance dans les capacités de son enfant ? Peur du regard extérieur sur ce que cette famille est capable de produire ??

                                        Ou alors c’est que les parents ont grave envie de construire leur jouet à eux :-). Car de ce que j’observe souvent autour de moi, quand les enfants jouent à un jeu que l’adulte estime “chiant”, les parents sont très contents de les laisser se débrouiller seuls (voire les envoient bouler :-)).

                                        #63010
                                        moilapa
                                          @moilapa

                                          Dit autrement, à notre simple niveau d’animateurs : je dirais que le jouet doit offrir “la possibilité de”.

                                          Que malgré ce pour quoi il a été pensé, destiné, selon le “cheminement” que le concepteur a pré déterminé (la façon d’en jouir), le joueur doit avoir une “marge” de liberté, de possibles.

                                          Et je me permettrais “d’ouvrir” l’idée au delà peut être au jeu :

                                          Que si on parle par exemple d’un grand jeu organisé et mis en place par des anim’, il doit permettre de s’écarter du scénario si la créativité des enfants nous amène ailleurs, leur rêverie… doit permettre de “bousculer” une règle ou un “moteur de jeu” , un événement prévu, une étape : c’est non pas le prévu qui doit primer, mais le jeu (en tant que moment vécu par le groupe, les individus, partagé, ressenti)

                                          Que l’on peut par exemple construire un scénar béton qui va amener les enfants dans une féérie totale, dans laquelle ils sont bercés… mais que ce n’est pas un jeu si l’enfant n’a pas d’action, de levier sur le déroulement : c’est alors plus proche d’un spectacle offert aux enfants que du jeu.

                                          Mais je m’égare :

                                          il faut que je retrouve du polyst. extrudé.
                                          de lalelune ici ou le :

                                          lundi dernier premiers essais avec le polystyrène extrudé
                                          ah la la ! trop l’éclate !
                                          pourquoi j’ai pas connu ça avant (je me suis bien emmerdé avant le bête polystyrène à boules)

                                          trop facile à travailler, rapide, ça se peint trop bien
                                          aaaaaaaah de longues heures de plaisir en perspective!

                                          test avec les mômes dans 15 jours, les voitures surement
                                          le temps de faire quelques modèles

                                          de Situla cette nuit dans le Nawak…

                                          Quelques modèles de mômes de cet été :



                                          Occasion de relever :
                                          C’est quelque chose que j’observe à chaque atelier familial : la difficulté pour certains parents de trouver leur place dans l’atelier : ou plus exactement : la capacité à laisser leur enfant faire !
                                          Certains parents sont juste incapables de laisser faire quoi que ce soit à leur enfant sur ce type d’atelier.

                                          C’est très étonnant à vivre : même quand je fais remarquer que l’enfant n’a rien fait (sur le mode de l’humour) dans l’objet en consctruction, certains parents n’arrivent toujours pas à laisser faire (sans doute que l’animation est un métier…)
                                          Côté enfants, il y a deux grands types de réaction : la révolte ou le bon sens terrien : maman après tout fait ça très bien et j’aurais mon jouet sans avoir à bouger le petit doigt (bien souvent l’enfant se casse et laisse le parent se démerder seul)
                                          Dans ce cas, ces parents s’aperçoivent qu’ils sont 3-4 sans enfants autour, à fabriquer, et de dire sur le ton de l’humour : “mais c’est un atelier pour les enfants où les parents ?”
                                          A quoi je fais remarquer les enfants “seuls” (sans parents) n’ont eu aucune difficulté non seulement à faire mais à finir…
                                          Là, je laisse la possibilité aux parents de réfléchir… ou pas…

                                          C’est étonnant tout ce qui se joue, les raisons qui peuvent pousser le parent : non confiance dans les capacités de son enfant ? Peur du regard extérieur sur ce que cette famille est capable de produire ??

                                          #63040
                                          Shaaa
                                            @shaaa

                                            Comme je viens de le relire il y a peu… 😀

                                            Un certain monsieur disait la chose suivante :

                                            « Le jouet est d’autant plus efficace “qu’il laisse un « jeu », un vide de détermination” (Grange 1979, p. 225) dans sa forme et sa consistance d’objet, permettant à l’enfant d’y susprendre des trames imaginaires, d’y insérer son propre jeu » (Henriot 1989, p. 95)

                                            Il y a du jeu dans un jouet sinon « l’objet est fermé sur lui-même, ne laisse aucune faille où l’enfant puisse se glisser » dirait Brougère.

                                          20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 54)
                                          • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.
                                          2
                                          0
                                          color
                                          https://archive.planetanim.fr/wp-content/themes/blake/
                                          https://archive.planetanim.fr/
                                          #febf42
                                          style1
                                          paged
                                          Chargement en cours
                                          #
                                          on
                                          none
                                          loading
                                          #
                                          Trier la galerie
                                          https://archive.planetanim.fr/wp-content/themes/blake/
                                          on
                                          yes
                                          yes
                                          off
                                          off
                                          off