[XXYYZZ]

Avé shaaa

J’ai toujours pensé que tout le monde n’interprétait pas les textes de la même façon; cela se confirme une fois de plus.

L’article 2 précise parmi les fonctions :

Encadrer et animer la vie quotidienne et les activités.
Accompagner les mineurs dans la rélisation de leurs projets.

L’article 3, lui dit : la session de formatiion générale permet d’acquérir les éléments fondamentaux pour assurer les fonctions précitées .

Doc il me semble, et je ne suis pas le seul, que pour acquérir la maitrise d’une séquence d’activité, il faut mieux pratiquer.
On peut ,bien sur, ratiquer devant d’autres stagiaires, mais aussi, si l’occasion se présente, et si c’est bien préparé, pratiquer devant des enfants.

Voila mon interprétation. Libre à d’autres d’interpréter autrement.

[Shaaa]

Article 12 du de l’arrêté du 22 juin 2007

Le directeur de chacune des sessions théoriques mentionnées à l’article 3 émet une appréciation, après consultation de l’équipe pédagogique, sur les acquis du candidat durant la session de formation au regard des objectifs de chacune des sessions définis dans ce même article et au regard de son assiduité et de son aptitude à s’intégrer dans la vie collective et à travailler en équipe.

Le directeur départemental de la jeunesse, des sports et de la vie associative du département où est organisée la session, au vu de l’avis motivé du directeur de la session de formation, peut valider la session ou inviter le candidat à participer à une nouvelle session.

La validation de la session de formation générale confère au candidat la qualité d’animateur stagiaire.

Seuls les candidats ayant obtenu cette qualité peuvent effectuer le stage pratique.

Dans notre région, la J&S a défini ses 3 critères. L’objectif de la session étant défini par l’article 3.

Article 3
Pour atteindre ces objectifs, la formation est constituée de trois étapes alternant théorie et pratique :
– la session de formation générale permet d’acquérir les éléments fondamentaux pour assurer les fonctions précitées ;
– le stage pratique en permet la mise en oeuvre et l’expérimentation ;
– la session d’approfondissement ou de qualification permet d’approfondir, de compléter et d’analyser les acquis de formation.
A l’issue de chaque étape, le stagiaire établit un bilan pour préparer l’étape suivante.
Seules les sessions d’approfondissement ou de qualification peuvent se dérouler à l’étranger.

Enfin, les fonctions précitées sont définies dans l’article 2.

La formation au brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA) a pour objectif de préparer l’animateur à exercer les fonctions suivantes conformément aux dispositions de l’article 2 du décret du 28 août 1987 susvisé :

– assurer la sécurité physique et morale des mineurs ;
– participer, au sein d’une équipe, à la mise en oeuvre d’un projet pédagogique en cohérence avec le projet éducatif dans le respect du cadre réglementaire des accueils collectifs de mineurs ;
– construire une relation de qualité avec les mineurs qu’elle soit individuelle ou collective ;
– participer à l’accueil, la communication et le développement des relations entre les différents acteurs ;
– encadrer et animer la vie quotidienne et les activités ;
– accompagner les mineurs dans la réalisation de leurs projets.

Et donc le critère sur l’animation d’une séquence a été retiré depuis. Du coup, par rapport à la question posée, j’en réfère à l’objectif du stage pratique défini dans l’article 3.

La formation générale a pour rôle d’apporter l’outil projet. Le stage pratique doit permettre son expérimentation.

[Lapin]

Bonjour à tous.

Si j’ai bien compris :

Le pour :

Pour les enfants :
– Possibilité de grande animation (babibulle post #3, dirlo2007 post#6)
– Nouveauté, nouvelles personnes (Lau post #6)
– Savent qu’ils peuvent tomber sur des tocards, y sont même habitués (moilapa post #13)

Pour les stagiaires
– Meilleure perception de la réalité de l’animation (babibulle post #3, Lau post #6, XXYYZZ post #12)
– Plus facile pour les timides que face aux adultes (babibulle post #3, lolotte 77 post #4)
– Évaluation possible par les enfants, autre retour (moilapa post #13)
– Fête, nouveauté qui donne envie (moilapa post #13)

Pour les formateurs et le cadre du stage
– Plus proche d’une situation réelle, donc évaluation plus fiable (lolotte77 post #4)
– Mettre des “stagiaires moyens” en situation de réussite (babibulle post #7)
– Possible pour 20 stagiaires (moilapa post #13)

Le contre :

Pour les enfants
– Image enfant = “rat de labo / cobaye” (dirlo2007 posts #2 et #6)
– Risque que l’animation soit ratée, ou pire (Lau post #8, fg63 post #11)
– Cohérence avec équipe en place sur le centre (crevette76 post #10)

Pour les stagiaires
– Risque d’ingérence de la part des formateurs (babibulle post #9, fg63 post #11)
– Ce n’est pas une situation réelle, intérêt limité (fg63 post #11)
– Arrivée comme un “cheveux sur la soupe” : plus dur (xav43 post#14)

Pour les formateurs et le cadre du stage
– Très difficile à mettre en place pour tous les stagiaires, donc pas d’impartialité de l’évaluation (crevette76 post #10, fg63 post#11)
– Pas la fonction d’une FG (fg63 post#11, l’inspectrice J&S du post #12 de XXYYZZ, canard67 post #16)
– Trop dur pour les formateurs (moilapa post #13 et babidule post #15)
– Les formateurs n’ont pas le temps nécessaire (Shaaa post #18)
– L’évaluation certificative ne porterait pas sur la menée d’animations (Shaaa post #18, mais c’est faux comme l’a montré XXYYZZ post #19)

Est-ce bien résumé ?

Je rajouterais dans les avantages :

Pour l’équipe en place :
– Possibilité de souffler avec des anims qui prennent le relais sur l’animation
– Etre bousculé par une super animation menée par de “simples stagiaires”

Pour les stagiaires :
– Sentiment d’utilité, valorisation (si ça marche)

… et dans les inconvénients

Pour les formateurs et le cadre du stage
– Difficile à gérer le jour J car trois encadrants pour l’enfant : stagiaire / vrai anim / formateur : risque de confusion

[XXYYZZ]

Shaaa a écrit:
Contre.

Plusieurs raisons à ça.

Le stage pratique est le lieu défini par la loi pour se faire la main comme vous dites. Par contre, il faut peut-être requestionner la réalité de ce stage aujourd’hui et dans quelle mesure il reste un stage de formation !
Au risque de dénaturer la nature formative de ce stage et d’attendre directement après le stage de formation générale des animateurs diplômés.

Je ne vois pas en quoi les arguments que tu développes dans cette partie empêchent des stagiaires d’être en situation reelle avec des enfants.

En terme de temps aussi. L’équipe de formateurs a 80 heures. Je me vois mal en consacrer une paire pour réaliser quelquechose qui ne saurait être la réalité (situation biaisée comme l’explique fg63) alors que les stagiaires auront 14 jours pour le faire.

Tu penses vraiment que cela n’est pas plus la réalité avec des enfants ?
Que les menées d’activités soit faites devant les enfants ou devant les autres stagiaires, le temps que l’on va y consacré restera le même.

Sur la question du projet d’activité-animation. Je préfère autant qu’ils comprennent la démarche de “je m’adapte à chaque situation que je rencontre” i.e. animer des stagiaires et des enfants en vacances, ce n’est pas pareil avec le droit à l’erreur plutôt qu’ils prennent pour exemple une situation vécue avec des enfants durant un stage de formation générale.

Mais la démarche et les objectifs sont aussi expliqués si l’activité est faite devant les enfants.
D’ailleurs le directeur du séjour est présent dans la préparation.

Enfin sur l’évaluation. Le stage de formation générale a un objectif incontournable défini par J&S :
Permettre aux stagiaires d’acquérir les éléments fondamentaux pour être animateur stagire.
Et 3 critères de validation (minimum). Assiduité, intégration à la vie collective et capacité à travailler en équipe.

D’où, la menée d’une activité n’est pas un passage obligé vers la validation.

Non, l’arrété du 22 juin définis les objectifs de la formation BAFA, pour répondre aux fonctions d’un animateur d’ACM.
Parmi ces fonctions il y a :
encadrer et animer la vie quotidienne et les activités.
Aider les mineursdans la réalisation de ce projet.

De plus dans une discussion entre Jeunesse et sport et tous les organismes de formation de ma région, tous étaient d’accord que la menée d’activité et son évaluation était un critère obligé. C’est même le plus important.

Personne n’était au courant du texte qui définis les 3 critères minimun. 4 oui ,mais pas trois.

Allez bye et A+

[Shaaa]

Contre.

Plusieurs raisons à ça.

Le stage pratique est le lieu défini par la loi pour se faire la main comme vous dites. Par contre, il faut peut-être requestionner la réalité de ce stage aujourd’hui et dans quelle mesure il reste un stage de formation !
Au risque de dénaturer la nature formative de ce stage et d’attendre directement après le stage de formation générale des animateurs diplômés.

En terme de temps aussi. L’équipe de formateurs a 80 heures. Je me vois mal en consacrer une paire pour réaliser quelquechose qui ne saurait être la réalité (situation biaisée comme l’explique fg63) alors que les stagiaires auront 14 jours pour le faire.

Sur la question du projet d’activité-animation. Je préfère autant qu’ils comprennent la démarche de “je m’adapte à chaque situation que je rencontre” i.e. animer des stagiaires et des enfants en vacances, ce n’est pas pareil avec le droit à l’erreur plutôt qu’ils prennent pour exemple une situation vécue avec des enfants durant un stage de formation générale.

Enfin sur l’évaluation. Le stage de formation générale a un objectif incontournable défini par J&S :
Permettre aux stagiaires d’acquérir les éléments fondamentaux pour être animateur stagire.
Et 3 critères de validation (minimum). Assiduité, intégration à la vie collective et capacité à travailler en équipe.

D’où, la menée d’une activité n’est pas un passage obligé vers la validation. De plus, l’évaluation ne peut se faire que sur les 8 jours effectuées et on ne peut pas imaginer ce que le stagiaire deviendra par la suite.
La formation est personnelle et il appartient à chacun de se l’approprier à son rythme. Les formateurs n’ont aucun pouvoir de prédisposer des suites des aventures du stagiare.
Il existe de nombreux exemples de leaders en stage qui sur le terrain n’ont pas la même aisance.

Par contre, réfléchir à quels indicateurs pour chaque critère qui nous permet de valider chaque stagiaire, c’est plus intéressant. (Attention toutefois à dissocier évaluation formative et certificative.)

Après sur le coup des enfants “rats de laboratoire”, je crois que dans certains centres, c’est déjà le cas. 😀

[moilapa]

On pourrait plus ou moins imaginer que cette situation serait la séance de “rattrapage”

Ca, par contre, je trouve que c’est une très mauvaise idée.

Au contraire de ce que tu dis, bien sûr que ce temps doit être une fête pour les stagiaires ! L’animation c’est avant tout du plaisir à animer ! C’est justement ce que je trouve intéressant ici : donner l’occasion à des stagiaires de voir à un moment que l’on peut prendre du plaisir à faire de l’animation de qualité (d’où le problème formateurs) Après viendra le temps d’un retour au niveau des capacités de ces anim’ débutants. C’est l’occasion de faire ce qui ne se fait pas sur le terrain.

Le stage pratique n’est il pas fait pour cela…?
Depuis quand le stage pratique répond t-il réellement à ce à quoi il est fait ??? Tu dis toi-même que tu es formateur Bafa. Tu sais donc très bien ce qu’il en est.

”Je suis également formateur BAFA/BAFD à l’UFCV…Je m’interroge toujours sur cette volonté de vouloir a toux prix permettre à des stagiaires d’être en “situation réelle”. Le stage pratique n’est il pas fait pour cela…? pourquoi vouloir précipiter les choses…? Personnellement je crois à l’équilibre réflexion/pratique… je pense même que s’est essentiel…N’oublions pas que les stagiaires ne sont pas des “cobayes”…”

En quoi seront-ils moins cobayes entre les mains de formateurs qui ont plus ou moins eux aussi les capacités à comprendre ce qu’est l’animation, que dans cette situation où ils peuvent s’éclater à faire de l’animation ?

Pour ces animateurs débutants, on en est pas au stade de créer une capacité à appréhender intellectuellement les animations qui proposent. Et d’ailleurs peu de leurs formateurs en sont capables. Pas plus que ne le sont la plupart des BPJEPS, des Bafd…
Donnons leur déjà les moyens de prendre du plaisir à faire de l’animation (ce qui n’existe pas aujourd’hui sur le terrain).
Plus quelques bases qui vous sembleront nécessaires mais qui ne le sont pas tant que ça.
Qu’y a t-il de réellement nécessaire à ces animateurs débutants ? Qui ne soit pas juste des réflexions certes très utiles pour des gens qui ont vécu l’animation, qui ont ce retour, cette capacité de retour sur soi, sur ses actions ?
Prenons tout ce que vous proposez durant ces Bafa, mettons-les de côté pour un temps plus tard où ils auront une signification pour l’animateur.

La réflexion viendra ensuite, au fil des années, au fil des expériences.
Ce n’est en 4 ou 5 ans d’animation que l’on peut être capable d’avoir une réelle réflexion sur son travail, sur les enfants, sur ses rapports aux enfants.

On en est absolument pas à ce stade où l’on peut demander à ces animateurs une réflexion : commençons déjà par leur donner juste envie : ça serait aujourd’hui déjà ENORME vis à vis de ce qu’est l’animation sur le terrain aujourd’hui.

[canard67]

Bonjour,

Je suis également formateur BAFA/BAFD à l’UFCV…Je m’interroge toujours sur cette volonté de vouloir a toux prix permettre à des stagiaires d’être en “situation réelle”. Le stage pratique n’est il pas fait pour cela…? pourquoi vouloir précipiter les choses…? Personnellement je crois à l’équilibre réflexion/pratique… je pense même que s’est essentiel…N’oublions pas que les stagiaires ne sont pas des “cobayes”…

Cordialement

[Badibulle]

ce qui est bien dans ce débat c’est que les avis restent partagés.

Déroulement du stage:

X groupes de 4/5 stagiaires à proposer leur PA.

Au final, on a encore des doutes sur Y stagiaires pour diverses raisons, dont certaines que j’ai déjà expliqué.

Ce serait donc ces Y stagiaires qui selon moi devraient plus s’investir (que ce ne soit pas le meneur habituel du groupe qui prenne les rennes et ainsi de suite) mais de voir les situations évolués (celà étant bien entendu très clairement explicité aux concernés). Mais sans pour autant dire “aux meneurs” de ne rien faire et de juste suivre peu importe ce que les autres vont proposer…..

On pourrait plus ou moins imaginer que cette situation serait la séance de “rattrapage” pour ces Y stagiaires, mais que pour les autres, elle fait partie intégrante de la formation, que rien n’est acquis jusque là est qu’une erreur qui surviendrait à ce moment peut bien entendu leur être préjudiciable. Vous voyez ou pas ?

Mais un tel projet m’interroge plus sur les capacités des formateurs que celles des animateurs.

C’est bien pour cela que j’essaye de vraiment penser ce projet concrètement et que ce ne soit pas juste considéré comme un jeu par les stagiaires…. Et que ce ne soit pas non plus un début de stage pratique…..
Honnêtement je ne sais pas si j’en suis capable vu que je ne l’ai jamais fait…. Etre formateur est aussi une formation pour moi….

[xav43]

Juste un point a ne pas oublier dans ce cadre la ( a savoir emmener des stagiaires a réaliser une animation avec des enfants d’un centre voisin)… Les stagiaires intervenants ponctuellements sur un centre avec un groupe sur une animation arrivent parfois un peu comme un cheveux sur la soupe.. Ils n’ont pas eu le temps de créer un relationnel, une proximité avec les enfants… Ce qui rend la tache plus ardue… Le facteur affectif n’est pas a néglige dans l’animation!

[moilapa]

Sur certains des Bafa que j’encadrais (notamment cirque et spectacle) on avait cette rencontre mais sous une forme différente, moins directe : les stagiaires jouaient le spectacle qu’ils avaient préparé pour ce public précis. Ca a toujours été des journées très intéressantes. Côté retours, côté observations. Côté “plaisir à faire une animation d’envergure dans laquelle les enfants (et anim’) ont pris du plaisir. Faire l’expérience du plaisir à faire de l’animation, ce qu’ils ne vont pas forcément rencontrer sur le terrain. S’agissant de certains types de structures : voir très peu de chance de rencontrer, notamment sur les claé)
Cela sous-entend que les formateurs aient donné (aient la capacité de donner) les billes nécessaires aux stagiaires.

Mais là on est dans un cas de figure un peu différent.

Pour ce qui est du côté rat de laboratoire, notamment pour les enfants qui tombent sur un anim’ pourri qui fait des animations qui vont avec : Déjà l’enfant connait cela avec ses animateurs.
E les enfants sont plus fins qu’on ne le croit : ils savent déjà au moment où leur sera proposer le deal qu’ils ont des chances de tomber sur un tocart.
Les anim’ imposés aux enfants tout au long du centre n’ont pas plus de capacité que ces stagiaires. Les stagiaires ont même un petit avantage : celui del’idée de bien faire (puisqu’observer) , ce que l’on ne retrouve que rarement sur le terrain. Pourquoi ne pas continuer à faire de la merde puisque tout le monde autour de mpi fait de la merde et que les enfants ne disent rien, puisque leur étalonnage c’est la merde des autres animateurs ?
donc je ne m’en fais pas trop pour les enfants.

Impossible avec 20 stagiaires ? Je suis pas du même avis : pas besoin de 10 gamins par anim’. Pas besoin d’animation très longues. En fait, il suffit, comme sur le terrain, d’adapter ce que l’on fait à la situation que l’on a.
Par contre, au delà… je ne suis jamais retrouvé dans ce cas de figure. Difficile de répondre.

L’idée d’une kermesse me semble intéressante, mais va peut être être violente pour certains anim’ : à partir du moment où on laisse le choix à l’enfant de participer au stand qu’il veut…

Un grand jeu aussi me semble intéressant.

“Et ils auraient toujours ce sentiment d’être évalués”
Evalués par les enfants pour la qualité de ce qu’ils ont proposé et la réflexion qui a amené cet atelier , C’est plutôt une bonne chose, non ?
Quand on pense un atelier, on pense à la cible de cet atelier. Sans l’évaluation du public, pas de retour possible sur son travail.
Si il y avait plus ce réflexe d’évaluation (auto évaluation) vis à vis des “productions” d’animateurs, on aurait peut être un petit peu moins de déchets (j’entends par déchets l’animation en générale, celle qui est mise en place sur le terrain)

Mais un tel projet m’interroge plus sur les capacités des formateurs que celles des animateurs.

[XXYYZZ]

J’ai déjà pratiqué plusieurs fois cette méthode. Chaque fois cela s’est bien passé.
Naturellement la préparation s’est faite avec les formateurs du stage les stagiaires et bien l’encadrement des enfants concernés.
En formation générale cela s’est bien sur passé vers la fin du stage, dans le cadre d’un projet d’activité.C’est vraiment un exercice reel, qui montre aux stagiares ce qui les attends. Lesenfants ne sont pas des cobayes si l’encadrement du stage et du séjour de vacance font bien leur boulot et travaile en concertation.
Une seule personne a critiqué cele. L’inspectrice de la DDJS, qui a donné comme argument que cela n’entrait pas dans les objectifs d’une formation générale et qu’il y avait le stage pratique pour cela. Je lui ai dit que ses arguments ne m’ont pas convaincu et j’ai refait la même chose dans d’autres stages.
Bien sur ce n’est pas toujours possible.

J’ai aussi pratiqué des moments de travail commun entre stagiaire BAFA et stagiaire BAFD. Dans ce cas la , la DDJS a approuvé.

[Utilisateur anonyme 37304]

Je répond juste au message d’origine (ma connexion rame trop pour que j’ai eu le temps de tout lire).

– Ce genre de pratiques a déjà été largement testée et est encore mise en pratique sur certains stages (base et appro).

– Il est impossible de permettre à 20 ou 40 stagiaires de vraiment vivre cette expérience… L’intérêt se trouve de fait fortement limité, ou alors on est à cent lieux de l’animation “réelle” de terrain et on fausse tout en faisant des enfants de simples cobayes.

– Lorsqu’on arrive à mettre en place ce fonctionnement, on ne met pas du tout les stagiaires dans une situation réelle… Ils ne vont pas vivre le travail de l’équipe d’animation et encore moins la relation complète avec les enfants.
Ils vont juste intervenir ponctuellement (avec plus ou moins de préparation et de contacts avec les anims et enfants bien entendu) et pas du tout au niveau des animateurs réguliers du centre… Ils seront plus dans une situation de prestataires ou d’intervenant extérieurs.

—–

Du coup je ne crois pas du tout aux arguments qui prétendraient détecter les futurs “mauvais” animateurs par ce genre de pratiques.

On n’aurait qu’une vision tronquée et partielle des capacités des stagiaires… Et ils auraient toujours ce sentiment d’être évalués (à juste titre) qui pourrait fausser leur pratique (en bien comme en mal).

—–

Autre argument : soit les enfants sont des cobayes et il y a des risques réels pour eux, soit les formateurs s’assurent de contrôler suffisamment les choses pour que les enfants vivent toujours une animation correcte, et dans ce cas le côté formateur et réaliste du projet tombe à l’eau à cause d’une trop grande ingérence des formateurs.

—–

Que sur un stage avec une dominante forte (donc plutôt un stage d’appro) on aille proposer une prestation à l’accueil de loisirs du coin, ça ne me gêne pas du tout (par exemple des stagiaires sur un appro “petite enfance” qui montent un spectacle qui sera présenté au petit de l’AL voisin, ou alors un stage “séjours à la neige” où on va proposer un grand jeu original à la colo ski du coin).

Ça peut même constituer un exercice très intéressant pour les stagiaires, mais pas dfans le sens d’une mise en situation réaliste et très importante pour la validation de leur stage… C’est plutôt une manière de concrétiser les réalisations collectives du groupe de stagiaires… Mais avec le risque que si le groupe n’est pas à la hauteur, on aura pris un engagement difficilement tenable auprès de l’AL… et dans ce cas-là les formateurs vont devoir jongler entre formation des stagiaires et animation auprès des enfants (pas terrible).

[crevette76]

(moi d’la formation j’en fait pas, à part sur le terrain, et donc en pratique-note)
Deux p’tites remarques comme ça en passant, j’sais pas, dites moi si j’me goure :

badibulle a écrit:
le pchitt:

C’est là où est mon interrogation: Dans quelle mesure on peut impliques ces stagiaires en difficulrés sans en faire pâtir les enfants qui, eux, viennent là pour s’amuser. Il se fiche de savoir que les 30 guss en fasse d’eux ne sont pas “vraiment” animateurs…..

la question n’est-elle pas “dans quelle mesure on peut proposer et/ou imposer ce “test” aux gamins qui ont déjà leurs animateurs dans leur centre ?

Si on fait de l’ingérence dans leur projet, le risque est qu’il ne puisse pas réaliser ce qu’ils souhaitaient à la base. je pense que le droit d’intrusion est obligatoire sur la sécurité, cela va de soi, et pour la qualité des animations… plus dur…

pourquoi ne pas créer des binômes un fort/un faible (schéma volontaire) en explicitant clairement lesquels on veut voir en action ? A creuser encore….

ce que tu décris là, ce ne serait pas en gros le principe du stage pratique ?
(nombre de stagiaire limité par rapport à l’effectif global, mômes qui se fichent de savoir si l’anim est “bafa” ou pas…)

le gars qui gère:
Je reste dans la cadre de la formation générale. Il gére. donc pourquoi continuer à l’évaluer sur la semaine ? Après c’est sur qu’il peut se planter sur le terrain et perdre son assurance, mais la on est en dehors du cadre de la FG.

donc pas de test en live pour celui qui gère la théorie, mais test en live pour celui qui la gère pas…
quid de l’impartialité de l’évaluation (truc déjà dur à approcher si on confronte tout le monde aux mêmes choses, non ?) ?

et dernier doute : on dirait que pour toi la mise en situation réelle sort du cadre de la formation générale si elle s’adresse aux bons, mais en fait partie intégrante si elle s’adresse aux moins bons/douteux…
Ben là je ne comprend pas : soit ça en fait partie, soit pas ; mais pour tout le monde pareil, non ?

[Badibulle]

le pchitt:

C’est là où est mon interrogation: Dans quelle mesure on peut impliques ces stagiaires en difficulrés sans en faire pâtir les enfants qui, eux, viennent là pour s’amuser. Il se fiche de savoir que les 30 guss en fasse d’eux ne sont pas “vraiment” animateurs…..

Si on fait de l’ingérence dans leur projet, le risque est qu’il ne puisse pas réaliser ce qu’ils souhaitaient à la base. je pense que le droit d’intrusion est obligatoire sur la sécurité, cela va de soi, et pour la qualité des animations… plus dur…

pourquoi ne pas créer des binômes un fort/un faible (schéma volontaire) en explicitant clairement lesquels on veut voir en action ? A creuser encore….

le gars qui gère:
Je reste dans la cadre de la formation générale. Il gére. donc pourquoi continuer à l’évaluer sur la semaine ? Après c’est sur qu’il peut se planter sur le terrain et perdre son assurance, mais la on est en dehors du cadre de la FG.

[Lau]

Puis après vient une brochette pour lesquels ont a plus de mal à savoir comment ils vont évoluer: trop timide ? trop puérile ? inapte ? inconscient ? l’initiative d’un poisson rouge ? la compréhension d’un citron pressé ?

C’est plus à cette brochette que je faisais allusion, même si tout le groupe participé à l’élaboration de cette journée, je pense qu’il peut être intéressant de mettre en première ligne ces personnes

Oui donc ce sont les stagiaires sur qui on a un doute, ceux que l’on “ne sent pas bien”. Le risque est que le PA fasse pchitt comme dirait un célèbre politicien.

pas besoin de réévaluer le leader que l’on sait qu’il gère déjà !

:non: Pas sûr.

C’est vrai dans la plupart des cas. Mais on a parfois vu des animateurs qui étaient très bons en stage théorique et beaucoup moins bon en stage pratique.

[Badibulle]

C’est vrai que réserver ce projet aux stagiaires en difficulté est un peu plus dérangeant.

C’est pas vraiment ça mon idée…

En fin de semaine on voit forcément LE leader, qui gère, qu’est au top, une gouaille d’enfer, des idées pleins la tête, puis de 2 à 6 futurs anims pour lesquels on se fait pas de souci, ils vont se révéler sur le terrain, il svont être bon. Puis ceux où l’on se dit, “bon, c’est pas si mal, ça fera des animateurs plan plan, mais au moins, ils sont au point sur la sécu, légi et cie”.

Puis après vient une brochette pour lesquels ont a plus de mal à savoir comment ils vont évoluer: trop timide ? trop puérile ? inapte ? inconscient ? l’initiative d’un poisson rouge ? la compréhension d’un citron pressé ?

C’est plus à cette brochette que je faisais allusion, même si tout le groupe participé à l’élaboration de cette journée, je pense qu’il peut être intéressant de mettre en première ligne ces personnes qui peut être se révèleront au cours de ce PA. pas besoin de réévaluer le leader que l’on sait qu’il gère déjà !

[Lau]

Salut Badibulle :coucou:

Il y a des stages BAFA où ce genre de chose est faite fréquemment. En général ça se passe bien et ça permet aux stagiaires d’avoir une expérience “authentique”. C’est souvent très intéressant pour tout le monde, y compris pour les enfants qui voient d’autres personnes. :cass:

C’est vrai que réserver ce projet aux stagiaires en difficulté est un peu plus dérangeant. 🙄

là comme ça, à chaud, la position des gosses me fait penser à des cobayes, on leur refourgue des anims en observation et on regarde ce qu’il se passe… un arrière goût de rats de laboratoire, où les mioches sont ceux qui “subissent” puisqu’on leur impose de fait ce cadre expérimental.

:non: Lorsqu’on a des stagiaires en stage pratique, c’est pareil. Ils font leurs armes sur les enfants et le directeur est sensé observer ce qui ce passe. On fait aussi la même chose dans l’éducation nationale. 😮

[dirlo2007]

badibulle a écrit:

Mais lorsqu’un stagiaire (stage pratique)se retrouve avec un groupe, là aussi on pourrait dire que le groupe subit le testing de ce nouvel animateur en devenir, non ? Et il en est de même pour tout les autres anims en formation qui ont un jury qui vient les observer en situation d’animation. En extrapolant, il en est de même pour des élèves qui voient venir dans leur classe “l’inspecteur” qui est là pour juger l’instit ou le prof….

dans mon idée cette mise en situation se justifie par le fait que très souvent, malgré les différents projets d’anims mis en place, la tendance de certain de jouer à l’enfant (qui par définition ne sera jamais réel) peut être un frein quant la manière de faire, d’agir, de réagir du stagiaire. Cette mise en situation réelle peut lui permettre de plus s’exprimer, de plus “voir” (apercevoir…) ce que cela veut dire qu’être animateur.

Je pense aussi aux plus timides, qui ont “honte” devant des gens de leur âge à animer un groupe.

oui, à la différence près que là tous les acteurs sont au fait de ce qui se passe, qu’il ya observation, évaluation, etc.
Là c’est le côté “on utilise les gamins pour expérimenter quelquechose” qui me gêne un peu… Même si effectivement, avoir un tel vivier d’anims peut booster leur a-midi grand jeu !

Pour le second point, 100% d’accord avec toi, ça fausse tout d’animer pour des adultes, et pour les timides c’est carrément l’horreur !

[lolotte77]

Non moi au contraire, je suis a 100 % pour

ca éviterait les boulets sur le terrain et ca serait un avant gout de ce qui les attend …..

et effectivement présenter un jeu préparé a la base pour 3/6 à des adultes n a pas le meme impact que si tu le présente à son vrai ” public”

Trés bonne initiative

[Badibulle]

ca peut être également pour les enfants l’occasion de vivre un grand jeu/kermesse/casino comme rarement il peut leur être proposé dans le cadre d’un AL (de part le nombre d’animateurs et leur motivation lors d’un stage de base).

L’idée de “rats de laboratoire” ne m’était pas venu à l’idée… peut être trop naïf…

Mais lorsqu’un stagiaire (stage pratique)se retrouve avec un groupe, là aussi on pourrait dire que le groupe subit le testing de ce nouvel animateur en devenir, non ? Et il en est de même pour tout les autres anims en formation qui ont un jury qui vient les observer en situation d’animation. En extrapolant, il en est de même pour des élèves qui voient venir dans leur classe “l’inspecteur” qui est là pour juger l’instit ou le prof….

dans mon idée cette mise en situation se justifie par le fait que très souvent, malgré les différents projets d’anims mis en place, la tendance de certain de jouer à l’enfant (qui par définition ne sera jamais réel) peut être un frein quant la manière de faire, d’agir, de réagir du stagiaire. Cette mise en situation réelle peut lui permettre de plus s’exprimer, de plus “voir” (apercevoir…) ce que cela veut dire qu’être animateur.

Je pense aussi aux plus timides, qui ont “honte” devant des gens de leur âge à animer un groupe.

[Auteur]

Messages