[michmuch]

Continuons à défendre nos valeurs!

C’est lesquelles “nos valeurs”?

[ludou]

les animateurs étant appelés à devenir professionnels (puisqu’ils demandent à être payés comme tel), il paraît logique de leur donner des missions dont l’action se voit, est mesurable, et que celle-ci réponde à un besoin de la société.

Moi ça m’interroge mais ça ne m’étonne pas du tout…

[animation-bafa]

et ben…

désormais au planning:
lundi: pâte à sel
mardi: pratiques sexuelle à risque
mercredi: piscine
jeudi: addiction aux drogues
etc…

après avoir géré leur vie quotidienne, les avoir faits jouer, et maintenant, avoir réalisé leur éducation, il ne manque plus qu’on leur apprenne à faire du vélo et à nager, et ils pourront nous appeler papa & maman:)

sérieusement, y en a marre de payer pour les boulets, pourquoi rendre obligatoire, des pratiques qui vont encore une fois de plus dévié de leur contexte? surtout que certains mineurs sont plus calés que nous:(

Depuis que les accueils de mineurs existe, les animateurs intervienne lors de conflits, (violence, racisme, réligion, alimentaire, handicap, sexualité, financier, etc…) alors même que Jeannette n’était pas née!

Arrêtons de palier à l’abscence des parents…

Continuons à défendre nos valeurs!

[animation-bafa]

j’adore

[crevette76]

“J’fume des pêts, j’bois des verres, j’conduis…mais j’assure!!!”

[enadiras]

Pratique sexuelle a risque…

faire l’amour au bord d’une falaise ?

euh… faire l’amour sans préservatif !
ça me parait évident..

[wismo]

Ils vont être emmerdés les organismes de formation religieux, catho ou autre : ils vont devoir parler de la capote ou pire de l’homosexualité !

OK je sors…

[ANELOR49]

n’est ce pas là plustot un moyen de prévention envers les anims? (jeunes ados…)
n’y a t-il pas d’autre chose, peut être plus importante à modifier dans la formation BAFA…

[Import]

Coucou!

J’ai plus l’impression qu’elle a ouvert sa bouche pour rien dire…comme beaucoup de politiciens!
Il y a d’autres choses bien plus urgentes à changer dans l’animation.Et comme vous dites, elle ne sera plus là d’ici qql mois donc bon…

C’est marrant, j’ai pas l’impression que ni moi, ni les collègues que j’ai eu ne font que s’amuser avec les enfants comme dit qqn plus haut. On transmet déjà énormément de choses aux mômes (vie en société, respect des autres, partage, entraide, respect de la structure et des ses règles de vie…etc).Et sans compter toutes les responsabilité sur la sécurité des enfants qu’on endosse.On est déjà formé très rapidemment mais efficacement. On a un rôle essentiel auprès des enfants qui n’est pas reconnu, c’est plus là-dessus qu’il faut se pencher.

Faut pas trop s’inquiéter à mon avis…

[Matim]

XXYYZZ a écrit :

coloandco a écrit :
On retrouve déjà en formation BAFA des contenus ou des apports sur drogue, alcool, sexualité.
Concernant les notions de tolérance et discrimination elles sont abordés de manière transversale.

jE Suis assez d’accord avec ce message de coloandco.
Depuis 1980, dans tous les stages BAFA nous abordons les notions d’addictologie, m^me si à l’époque nous l’appellins alcool, zamal, ( canabis), cigarette; nous y consacrons environ 1h de temps. C’est bien sur qu’une sensibilisation.

Et bien dans ce cas où est le problème ? il s’agit donc pour Jeannette d’acter et de formaliser ce que vous faites déjà de manière informelle durant les sessions?
Tout va bien alors..
Le débat sur le rôle de l’animateur d’aborder ce sujets, ou pas, n’est donc pas en lien direct avec ce projet de rénovation, Puisque cela existait avant…

**

[XXYYZZ]

coloandco a écrit :

On est plus dans un effet d’annonce et de communication que de réels mesures de modernisation.

On retrouve déjà en formation BAFA des contenus ou des apports sur drogue, alcool, sexualité.

Concernant les notions de tolérance et discrimination elles sont abordés de manière transversale.

Il y a aujourd’hui mieux a faire que des effets de manche pour donner de la crédibilité à l’animation.

Avé à tous
jE Suis assez d’accord avec ce message de coloandco.
Depuis 1980, dans tous les stages BAFA nous abordons les notions d’addictologie, m^me si à l’époque nous l’appellins alcool, zamal, ( canabis), cigarette; nous y consacrons environ 1h de temps. C’est bien sur qu’une sensibilisation.
Pour les discrminations c’est transversal en BAFA; parcontre c’est plus ciblé lorsque, en BAFD, nous abordons la question de la laïcité et de l’éducation populaire.
Pour les dangers de la sexualité, de nombreux dirlos le place dans leurs séjours de vacances, en fonction bien sur de l’âge des enfants.
Cela n’empêche pas ,bien sur, de parler de la sexualité en formation générale BAFA, mais pas uniquement au niveau de ses dangers.

[edophoenix]

Al-Batros a écrit :

J’approuve pleinement cette dame
Les anims devrait avoir autre chose à faire que s’amuser avec les gosses.

Tout le monde se rappelle du lapsus: “Je ne me suis jamais posée la question en fait. Tant que je passais un moment chouette avec l’enfant, la vie est belle.”
Les anims n’ont souvent de cesse que de se marrer avec ou sur le dos des zenfants. Alors, si on leur dit: “Vous allez sensibiliser les gosses aux discriminations, conduites addictives, pratiques sexuelles à risque, …, ils vont pas kiffer. Cécler!

Al

J’aurais été d’accord s’il s’était agi de ça. C’est sur que les anims ont des responsabilités à charge et n’ont pas à les oublier dans l’amusement (et qu’ils le font trop souvent). Si on est payés (et je ne reviens pas sur la question des salaires ici), c’est pour accomplir une tache, pas juste pour nous amuser.

Malgré cela, je soupçonne ici que ce que l’on veut faire c’est de l’utilitarisme politique, et non de la responsabilisation des anims. Il n’y a pas lieu non plus de confondre animateurs et éducateurs sociaux.

Je ne veux pas dire que je suis en désaccord avec Matim.

(quand il dit par exemple :

(…) Sur le fond du sujet, évidemment que l’animateur ne peut pas se cacher derrière un truc du genre “je suis animateur, pas éducateur, j’ai autre chose a foutre !”.
Que l’animateur, à travers son discours ou a travers l’organisation de sa structure, puisse informer-prevenir et répondre aux questions ça ne me dérange aucunement , au contraire : Quand on à la charge d’ados on se doit d’être formé sur ces sujets.
Maintenant, qu’on en fasse un moment formel durant un séjour ce n’est pas envisageable (et contreproductif)

Aborder les pratiques à risque (y compris les addictions) dans le cadre d’un BAFA ne me choque pas.
Ceux qui s’interrogent sur cette proposition raisonnent avec leur propre vécu et leur propres connaissance mais aujourd’hui amusez-vous à parle de ça avec un gamin de 17 ans qui passe son BAFA et vous verrez comment il est sec sur le sujet…

…)

Mais comme le dit coloandco, la formation se penche déjà sur ces questions. Cela dit, ce n’est pas de la formation proprement dite que je dénigre, cela ne serait pas un mal de se pencher sur ces questions problématiques, encore plus aujourd’hui qu’hier, et sans doute moins que demain vu les tendances actuelles de notre société (et en disant cela, je ne porte aucun jugement, je reconnais simplement qu’il y a bien un enjeu derrière ces questions, ne serait-ce, comme cela a déjà été évoqué, les IVG chez les jeunes, les drogues, ou encore le sida.)

Moi, ce qui m’embête c’est que j’ai l’impression que derrière ce discours, se cache une instrumentalisation de la formation, ou plutôt, à travers cette formation, une instrumentalisation encore plus poussée des animateurs dans la lutte politique contre les problèmes sociaux actuels. Même si on y a notre rôle, si l’on veut en passer par là, cela me fait craindre que l’on transforme les futurs animateurs en autant de petits soldats républicains (et dans le mauvais sens du terme “républicain, malheureusement, pas dans le bon”.)

Alors oui, faire de la prévention sur ces questions, j’admets volontiers que ça fait partie de notre rôle, dans le temps durant lequel on a à charge les gamins. Mais ce que je crains, c’est que l’on fasse des prochains animateurs des espèces d’agents de prévention au détriment des savoirs-faire et des savoirs-être de l’animation, les relations sociales et humaines, bref, ce qui pour moi est le plus important.
Je ne dis pas qu’ils ne seront pas formés sur cela, mais qu’à force de trop bourrer le mou des anims sur ces questions, d’en faire les priorités, ils n’accordent plus autant d’importance à la dimension humaine de leur boulot.

[dir_cv]

Matim a écrit :

dir_cv a écrit :
[quote]
solleana a écrit :

J’aimerai que l’on m’explique ce qu’est une pratique sexuelle à risque…

moi aussi !!

A croire que Jeannette a fait ça pour vous 2.
Vous n’avez plus qu’a aller passer votre BAFA dans quelques mois et vous le saurez ..!
Merci qui ? Merci Jeannette.

**[/quote]

ah non Matim là t’es un peu vache avec nous….

même si je pense que Jeannette n’a pas un mauvais fond, elle reste quand même un ministre (ok une secrétaire d’état) du système sarko, auquel je suis loin d’adhérer….

[Hervé MORICE]

Modernisation du BAFA est un bien grand mot.

On est plus dans un effet d’annonce et de communication que de réels mesures de modernisation.

On retrouve déjà en formation BAFA des contenus ou des apports sur drogue, alcool, sexualité.

Concernant les notions de tolérance et discrimination elles sont abordés de manière transversale.

Il y a aujourd’hui mieux a faire que des effets de manche pour donner de la crédibilité à l’animation.

[Matim]

dir_cv a écrit :

solleana a écrit :

J’aimerai que l’on m’explique ce qu’est une pratique sexuelle à risque…

moi aussi !!

A croire que Jeannette a fait ça pour vous 2.
Vous n’avez plus qu’a aller passer votre BAFA dans quelques mois et vous le saurez ..!
Merci qui ? Merci Jeannette.
—
Sur le fond du sujet, evidemment que l’animateur ne peut pas se cacher derrière un truc du genre “je suis animateur, pas éducateur, j’ai autre chose a foutre !”.
Que l’animateur, à travers son discours ou a travers l’organisation de sa structure, puisse informer-prevenir et répondre aux questions ça ne me dérange aucunement , au contraire : Quand on à la charge d’ados on se doit d’être formé sur ces sujets.
Maintenant, qu’on en fasse un moment formel durant un séjour ce n’est pas envisageable (et contreproductif)

Aborder les pratiques à risque (y compris les addictions) dans le cadre d’un BAFA ne me choque pas.
Ceux qui s’interrogent sur cette proposition raisonnent avec leur propre vécu et leur propres connaissance mais aujourd’hui amusez-vous à parle de ça avec un gamin de 17 ans qui passe son BAFA et vous verrez comment il est sec sur le sujet…

**

[Al-Batros]

dir_cv

Solleana a écrit : J’aimerai que l’on m’explique ce qu’est une pratique sexuelle à risque…

dir_cv a écrit : moi aussi !!

Là, je suis décu.
Je suis sûr que vous savez.
Les MST, les IVG des adolescentes, ça vous parlerez pas?
J’en crois pas un mot.

Al

[Al-Batros]

solleana

Pour cette ancienne présidente de la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité, créée en décembre 2004), la fonction de l’animateur serait donc de sensibiliser les jeunes à trois dangers :

* la discrimination ;
* les conduites addictives ;
* les pratiques sexuelles à risque.

J’approuve pleinement cette dame
Les anims devrait avoir autre chose à faire que s’amuser avec les gosses.

Tout le monde se rappelle du lapsus: “Je ne me suis jamais posée la question en fait. Tant que je passais un moment chouette avec l’enfant, la vie est belle.”
Les anims n’ont souvent de cesse que de se marrer avec ou sur le dos des zenfants. Alors, si on leur dit: “Vous allez sensibiliser les gosses aux discriminations, conduites addictives, pratiques sexuelles à risque, …, ils vont pas kiffer. Cécler!

Al

[edophoenix]

Moi, ce que je voudrais savoir, c’est comment on va demander aux anims de faire ça : Comment on va nous bourrer le mou, pour qu’à notre tour, nous bourrions celui des mômes.

Mais au moins, ça montre (mais en était-il encore besoin ?) que ce n’est pas dans un bureau qu’on règlera tous les problèmes de la société.
Ce qui est dingue, et que j’aimerais qu’on m’explique à moi, c’est pourquoi les ministres se croient toujours obligé de “faire” quelque chose. Mais en fait, depuis la loi sur les budgets, il ne faut plus s’en étonner. Ce n’est plus seulement le besoin de se sentir utiles (voire indispensables), c’est aussi une question de gros sous qui sert de prétexte à ce qu’ils se montent le bourrichon.
Et à part le Bafa, je ne vois pas trop à quoi d’autre elle pourrait s’attaquer, “notre” secrétaire d’Etat : de toutes façons, les autres formations sont déjà bien assez absurde comme çà.

[dir_cv]

Shaaa a écrit :
J’ai du mal à lire autre chose qu’un coup politique pour marquer son empreinte dans le marbre législatif. Étrange… 😀

pareil, je pense comme toi – n’oublions pas que dans six mois ce sera quelqu’un d’autre à son poste…. :pint:

solleana a écrit :

J’aimerai que l’on m’explique ce qu’est une pratique sexuelle à risque…

moi aussi !! :boire:

[Shaaa]

J’ai du mal à lire autre chose qu’un coup politique pour marquer son empreinte dans le marbre législatif. Étrange… 😀

(je passe sur l’aspect politique et la dimension du loisir valorisé ainsi)

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