Motif possible de renvoi : aide à un enfant qui a la jambe en sang

  • Ce sujet contient 10 réponses, 4 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Coutable, le il y a 11 années et 3 mois.
11 sujets de 1 à 11 (sur un total de 11)
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    Messages
  • #53590
    Al-Batros
      @al-batros

      RMR31

      Dans tous les cas annoncer à quelqu’un qui prend ce type de décision sans prévenir sa hiérarchie qu’on “aurait fait pareil” est une connerie.

      Qu’elle sache ou non, ça ne change rien pour la sécurité des gosses.

      Moi, j’aurais fait ça, par solidarité, c’est bien une des valeurs phare des PE? Non?

      Toi, t’oublies les grandes valeurs pour défendre ton TOI, ton confort interne pour pas risquer de voir TA responsabilité engagée? Quelle image tu donnes aux gosses au regard des valeurs que tu dois partager par ton action pédagogique?

      Je rappelle les questions de Floriane 72:
      ” Pensez-vous que la situation était dramatique au point d’être un motif de renvoi ??”

      Quand je vois le K qu’à cité Lapin pour un licenciement: “Dans cette affaire, la société X, qui gère un centre de loisirs en Martinique, avait embauché une animatrice sous contrat d’engagement éducatif (CEE) pour les vacances d’été et les mercredis. L’animatrice décida unilatéralement de réduire son temps de travail de moitié et fût licenciée (légal). Elle réclama diverses indemnités aux prud’hommes qui lui donnèrent raison. Mêmes conclusions en appel.”

      Je me dis que si le dirlo avait licencié l’anim, y’aurait des soucis pour l’oeuvre si l’anim avait entamé une procédure.
      Dans les CEE, il y a toujours des pbs aux niveaux de:
      – La durée du contrat, le nombre de jours travaillés prévus,
      – Le programme indicatif des jours travaillés,
      – Les conditions de rupture anticipée du contrat”
      Comme ça a été le K dans la justification de la cour d’appel.

      Alors, bien chers camarades dirlo, avant de faire des licenciement tous azimuts, je vous recommande l’acquisition GRATUITE du doc de Lapin qui a une nouveauté intéressante: La faute du salarié et la sanction disciplinaire p 36.

      Qu’auriez-vous fait à ma place ?

      Comme toi.

      Mdr. T’as déjà vu un hémophile se faire une coupure importante ?

      Ca peut le faire.
      J’ai eu un K de maladie Wilbrant (K d’hémophilie), j’ai prévu un pansement hémostatique dans la pharmacie. Pour rien, mais, il y était. Pour moi, prudence avant tout

      Al

      PS: “Pour moi c’est la première chose à faire, si il arrive un imprévu qui change totalement la donne au niveau de l’organisation du séjour, que ça m’amène à faire un truc que je ne suis pas censé faire en temps normal, et que j’ai 5mns devant moi, je téléphone direct à mon supérieur pour lui faire part de la chose, lui donner mon avis, et lui demander ce qu’il en pense.”

      ==> Moi, j’envisage et c’est écrit dans mon PéPé qu’on ait pas ces 5 mns. Donc, je demande officiellement à mes anims de régler l’urgence et de me prévenir APRES.

      #53597
      RMR31
        @rmr31

        Ton cas est intéressant Floriane, d’ailleurs je vais certainement te le piquer (si tu es ok) pour le ressortir en formation.

        Floriane72 a écrit :

        Merci pour vos réponses. Je suis justement partagée entre ces deux points de vue. Je veux juste préciser qu’il n’y a pas lieu de traiter de “con” qui que ce soit, ni de “conneries” une idée. Chacun est libre de penser je crois.

        […]

        En tout cas, ça me réconforte de savoir qu’au moins une personne aurait fait pareil en tant qu’anim, et une autre différemment en tant que directeur.

        Alors juste pour être très clair d’entrée, chacun est libre de penser oui, mais il faut aussi savoir quand on dit de grosses conneries, il n’est pas ici question uniquement de point de vue, il y a une attitude correcte et d’autres qui ne le sont pas (en allant de “moins adaptée”, à “pas du tout adaptée”).

        Je ne comprend pas le paradoxe entre “je ne pense pas que c’était nécessaire de les appeler pour la jambe du jeune, ça leur aurait coûté beaucoup de temps pour pas grand chose.” et “J’ai pensé que plus je réfléchirais, plus je perdrais du temps.“.

        Il y a forcément une grosse boulette ici. De deux choses ou l’une :
        Soit tu pensais que la situation n’était pas “urgente” et dans ce cas votre (ta) bêtise n’est pas très grave. Laisser 8 ados “seuls” (même pas en plus) on s’en fiche, ne pas prévenir le dirlo, c’est chiant pour lui comme pour toi, mais pareil, rien de bien terrible.
        Soit tu jugeais la situation “urgente” et là ton erreur est grave oui, déplacer un blessé sans savoir ce qu’il à, juger sans aucune notion ce qui serait de la responsabilité des secours ou pas, l’amener au mauvais endroit (cf. l’explication de morbac), etc. Bref bêtises sur bêtises, je ne peux que le rejoindre (morbac toujours) dans son conseil sur le PSC1, je pense que toute ces notions sont développées dans cette formation.

        En vrac :

        Urgence, sensation de ne pas savoir quoi faire : le 15, ne même pas réfléchir, téléphoner au 15 ça ne veut pas forcément dire déplacer une escouade de secours, parfois ils vont juste te poser des questions et te donner des directives (par exemple : “amenez le chez le généraliste).

        Emmerder les pompiers pour rien… Chasse ce type de raisonnement de ton cerveau, ils sont là pour ça, ça ne les “embête” pas, et ce n’est pas à toi de décider surtout si tu n’as pas les capacités pour le faire.

        Perdre son sang froid, ne pas réfléchir : C’est la meilleure solution pour enchaîner les bêtises. Il vaut mieux prendre 5mns pour se calmer et poser la situation de façon claire que d’en perdre 30 ou plus en faisant des choix inconséquents. On parle bien ici d’une situation dans laquelle on peut justement se permettre de prendre ces 5Mns de réflexion.
        Malgré tout, et même si le temps de réflexion parait impossible, il faut toujours que tu gardes en tête la pertinence de ton action, l’exemple de Al’ est très bon, une noyade : Tu fais quoi ? Tu plonges sans réfléchir ? Dans quoi tu plonges en fait ? Tu es très bonne nageuse ? Il n’y a pas une longue branche pas loin ? Etc.

        Sinon, je pense qu’on sera tous d’accord sur le fait que, non seulement la réaction de ton directeur est disproportionnée, mais en plus elle n’est pas vraiment très intéressante/pertinente, franchement il y a suffisamment de bêtises à relever pour qu’on juger totalement anecdotique le fait que tu aies laissé des ados en plan dans un camping…

        Et pour finir le but n’est pas de te flageller (désolé si je parait un peu abrupt dans mes propos d’ailleurs) mais bien de faire en sorte que la prochaine fois tu prennes le temps de réagir avec un peu plus de bon sens, et moins de pression (pression qui t’a clairement je pense été transmise par les autres animateurs, circonstance grandement atténuante pour le coup).

        Floriane72 a écrit :

        Je voudrais juste revenir là-dessus :

        Personnellement je serais plus gêné et dubitatif quant à ce que cette histoire montre de ta relation avec moi (ou de ta relation à la hiérarchie en général) qu’autre chose.

        Qu’est-ce que ça veut dire ? Je ne vois pas le rapport avec la relation de mon directeur ? 😮

        Disons que je n’avais pas perçu la sensation d’urgence qui était la tienne sur le moment en fait. Et je ne suis pas sur que ça soit très clair maintenant encore (suite au paradoxe que je relève dans la première partie). Je partais du principe, comme tu n’avais pas prévenu les secours, que tu avais déplacé l’enfant, que tu l’amenais chez un généraliste, etc. que vous n’étiez pas complètement en stress en fait. C’est là que je n’arrive pas à comprendre comment tu pouvais ne pas avoir prévenu le directeur.
        Pour moi c’est la première chose à faire, si il arrive un imprévu qui change totalement la donne au niveau de l’organisation du séjour, que ça m’amène à faire un truc que je ne suis pas censé faire en temps normal, et que j’ai 5mns devant moi, je téléphone direct à mon supérieur pour lui faire part de la chose, lui donner mon avis, et lui demander ce qu’il en pense. Dans le cas que tu décris ça me parait vraiment la première chose à faire et oui ça m’interroge sur la relation que le directeur peut avoir avec toi. Ça me questionne d’ailleurs plus pour lui que pour toi en fait.

        Mais si jamais, comme cela semble avoir été le cas, tu étais complètement perdue et stressée alors je peux comprendre que tu n’aies pas pensé à le prévenir de suite.

        #53613
        Import
          @import

          Salut Floriane,

          La réaction de ton dirlo est peut être un peu disproportionnée mais je rejoins RMR sur le fait qu’un appel au 15 t’aurait évité tous ces questionnements. Ils auraient pu évaluer la situation et t’envoyer les secours ou te conseiller de te rendre chez le médecin.
          Si le gamin avait été réellement grièvement blessé, en l’emmenant chez le médecin tu fais perdre du temps aux secours. Ce n’est pas là qu’un problème de compétences mais bien plutôt de matériel à disposition (que vont avoir les pompiers, les ambulances, le SAMU, mais rarement un médecin…)

          Il existe par ailleurs vraiment peu de lieux en France qui ne soient accessibles aux secours dans un délais raisonnable et ce même dans les coins paumés.

          Sinon HS mais as tu pensé à te former aux premiers secours ?

          Al-Batros a écrit :
          Selon moi, c’est non, il n’y a pas de faute lourde. J’aurais fait pareil. Tu n’as pas créé une situation de grave insécurité pour tes gosses.

          Pour les gosses dont elle avait la charge probablement pas mais pour le gamin qu’elle a transporté sans aucune notion de la gravité ?

          Al-Batros a écrit :
          Sinon, tu balades avec 12 gosses au bord d’une rivière, y’a un gars qui se noie et crie: “Help! Help!”
          Tu fais quoi? Tu laisses tes gosses seuls en disant: “Musée Grévin.” et tu évites la noyade. Non!

          Et comme ça au lieu d’y avoir un noyé tu en as deux…
          L’assistance à personne en danger ne consiste pas à faire n’importe quoi mais juste à porter secours dans la mesure de tes moyens.

          Al-Batros a écrit :
          Et si on a un cas d’hémophilie?

          Raison de plus pour faire appel à des pros…

          #53634
          Coutable
            @coutable

            Merci pour vos réponses. Je suis justement partagée entre ces deux points de vue. Je veux juste préciser qu’il n’y a pas lieu de traiter de “con” qui que ce soit, ni de “conneries” une idée. Chacun est libre de penser je crois.

            Concernant les pompiers, nous étions dans un village perdu, je ne pense pas que c’était nécessaire de les appeler pour la jambe du jeune, ça leur aurait coûté beaucoup de temps pour pas grand chose.
            Au niveau de la jambe, on ne voyait justement rien car elle était couverte de sang à partir du dessous du genoux. J’ai pensé que plus je réfléchirais, plus je perdrais du temps. Tout s’est passé très vite, j’ai perdu mon sang froid sur le coup. Il m’a demandé, j’ai dit oui, j’ai téléphoné à mes collègues et on est partis.
            Au final, il s’agissait d’une ampoule qui avait explosé suite à une chute et s’était ouverte, la peau étant fragilisée à cet endroit. Le jeune est revenu avec un bandage autour du mollet, des béquilles et interdiction de sport pour le reste du séjour.

            En tout cas, ça me réconforte de savoir qu’au moins une personne aurait fait pareil en tant qu’anim, et une autre différemment en tant que directeur.

            Je voudrais juste revenir là-dessus :

            Personnellement je serais plus gêné et dubitatif quant à ce que cette histoire montre de ta relation avec moi (ou de ta relation à la hiérarchie en général) qu’autre chose.

            Qu’est-ce que ça veut dire ? Je ne vois pas le rapport avec la relation de mon directeur ? 😮

            #53642
            RMR31
              @rmr31

              Al-Batros a écrit :

              On sait rien sur la blessure, alors, ton “légère”, tu l’oublies.

              Bof si ils ont décidé de déplacer le jeune et de l’amener chez le médecin, soit la blessure est incontestablement légère, soit ils sont inconséquents (blessure grave = on ne déplace pas + samu/pompier).

              Dans tous les cas annoncer à quelqu’un qui prend ce type de décision sans prévenir sa hiérarchie qu’on “aurait fait pareil” est une connerie.

              Al-Batros a écrit :

              Et si on a un cas d’hémophilie?

              Mdr. T’as déjà vu un hémophile se faire une coupure importante ? C’est la différence entre une “urgence” et le cas qui nous occupe.

              Sinon pour te répondre, on ne l’amène pas chez un généraliste.

              Al-Batros a écrit :

              Tu veux risquer le délit de non assistance à personne en danger pour que tu puisses dire: “J’ai bien respecté l’encadrement réglementaire de MON groupe.

              Je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas les appuyer, juste que sa réaction n’est pas adéquate. Rien de grave, pas de mise en danger, pas d’inconséquence.

              Al-Batros a écrit :

              Tu aurais fait tout ça:
              “J’aurais téléphoné au 15.

              J’aurais dédramatisé la situation, si cet enfant est parti chez le médecin et non directement aux urgence, c’est certainement que cela n’en été pas une.

              J’aurais cherché à savoir qui était le directeur du séjour d’à côté.
              J’aurais téléphoné à mon directeur, puis, sans réponse de sa part à l’organisateur (N° d’astreinte, etc.), pour le mettre en relation avec l’autre dirlo à la limite, ou lui demander quoi faire.

              Etc”

              Elle a passé moins de temps en faisant ce qu’elle a fait.

              Non. Ils se sont demandé qui allait conduire, qui allait s’occuper des jeunes, etc. Bref ils ont eux aussi réfléchi 5mns avant d’agir, car la situation n’était pas urgente. Ça ne m’aurait pas pris plus de temps de passer deux coup de fil.
              Ils se sont juste posé les mauvaise questions.

              #53645
              Al-Batros
                @al-batros

                RMR31

                Je vois mal l’intérêt de comparer une blessure légère à une noyade potentielle.

                On sait rien sur la blessure, alors, ton “légère”, tu l’oublies.
                Ce qu’on sait, c’est: “la jambe qui saigne abondamment”.

                Et si on a un cas d’hémophilie?

                Alors, mon point de vue, c’est la loi, la prudence qui est mis en avant.

                Tu veux risquer le délit de non assistance à personne en danger pour que tu puisses dire: “J’ai bien respecté l’encadrement réglementaire de MON groupe.

                Tu aurais fait tout ça:
                “J’aurais téléphoné au 15.

                J’aurais dédramatisé la situation, si cet enfant est parti chez le médecin et non directement aux urgence, c’est certainement que cela n’en été pas une.

                J’aurais cherché à savoir qui était le directeur du séjour d’à côté.
                J’aurais téléphoné à mon directeur, puis, sans réponse de sa part à l’organisateur (N° d’astreinte, etc.), pour le mettre en relation avec l’autre dirlo à la limite, ou lui demander quoi faire.

                Etc”

                Elle a passé moins de temps en faisant ce qu’elle a fait.

                Al

                #53649
                RMR31
                  @rmr31

                  Al-Batros a écrit :

                  Sinon, tu balades avec 12 gosses au bord d’une rivière, y’a un gars qui se noie et crie: “Help! Help!”
                  Tu fais quoi? Tu laisses tes gosses seuls en disant: “Musée Grévin.” et tu évites la noyade. Non!

                  Je vois mal l’intérêt de comparer une blessure légère à une noyade potentielle.

                  #53651
                  Al-Batros
                    @al-batros

                    Floriane72

                    Pensez-vous que la situation était dramatique au point d’être un motif de renvoi ?? Qu’auriez-vous fait à ma place ?

                    Selon moi, c’est non, il n’y a pas de faute lourde. J’aurais fait pareil. Tu n’as pas créé une situation de grave insécurité pour tes gosses.

                    Sinon, tu balades avec 12 gosses au bord d’une rivière, y’a un gars qui se noie et crie: “Help! Help!”
                    Tu fais quoi? Tu laisses tes gosses seuls en disant: “Musée Grévin.” et tu évites la noyade. Non!

                    Ton dirlo est un gros c… de t’avoir dit ça.

                    Al

                    #53654
                    RMR31
                      @rmr31

                      Floriane72 a écrit :

                      Pensez-vous que la situation était dramatique au point d’être un motif de renvoi ?? Qu’auriez-vous fait à ma place ?

                      J’aurais téléphoné au 15.

                      J’aurais dédramatisé la situation, si cet enfant est parti chez le médecin et non directement aux urgence, c’est certainement que cela n’en été pas une.

                      J’aurais cherché à savoir qui était le directeur du séjour d’à côté.
                      J’aurais téléphoné à mon directeur, puis, sans réponse de sa part à l’organisateur (N° d’astreinte, etc.), pour le mettre en relation avec l’autre dirlo à la limite, ou lui demander quoi faire.

                      Etc.

                      Mais si j’avais été ton directeur je n’y aurais sans doute pas été aussi fort. Je t’aurais juste rappelé ce que je viens de te dire au dessus, et j’aurais surtout essayé de comprendre pour quelle raison tu ne m’avais pas téléphoné (manque de confiance, oubli, stress, etc.).
                      J’aurais aussi insisté sur le fait qu’il faut parfois savoir réagir vite, mais qu’il faut aussi savoir garder la tête froide. Ce n’était pas, semble-t-il, un cas d’urgence à laquelle votre solution été adaptée.
                      Donc oui tu as clairement fais des erreurs au vu de la situation telle que tu la décris mais rien de grave. 8 ados seuls (avec un adulte en plus), pendant ce court laps de temps ça ne relève pas de l’inconscience ou de l’erreur grave.

                      Personnellement je serais plus gêné et dubitatif quant à ce que cette histoire montre de ta relation avec moi (ou de ta relation à la hiérarchie en général) qu’autre chose.

                      #16878
                      Coutable
                        @coutable
                        #53656
                        Coutable
                          @coutable

                          Bonjour,
                          Je suis animatrice saisonnière depuis 5 ans.
                          Une petite chose me tracasse depuis cet été.
                          Je travaillais en CLSH, mais je n’ai fait que des mini camps. Nous partions à 3 animateurs pour une vingtaine de préados pour 5 jours, le directeur restant sur la structure.
                          Lors de ma première semaine de mini camps, nous sommes arrivés sur un camping où une autre colo était installé, nous étions donc 2 colos sur le même camping. Il a donc fallu établir un roulement pour l’utilisation des douches. Je me suis occupée de ça et ai donc fait rapidement connaissance avec les animateurs de l’autre colo pour s’organiser. L’autre colo ne faisait que du sport, et ne possédait pour tout véhicule que des vélos.

                          Le 4ème jour, vers 17h, je reviens en minibus avec 8 jeunes. Les deux autres animatrices sont en kayak avec le reste des jeunes, je suis donc seule avec ces 8 préados.
                          A peine arrivée au campement, un animateur de la colo d’en face vient me voir, paniqué, car l’un de ses jeunes a la jambe qui saigne abondament. Il faut l’emmener chez le médecin qui est à 5min en voiture, il a donc besoin d’un véhicule (le médecin ne peut pas se déplacer). L’animateur ne peut prendre mon minibus puisque je suis seule assurée dessus. Je décide d’y aller avec lui et le jeune. L’une des animatrices de leur colo vient me remplacer le temps que j’aille chez le médecin, donc je lui confie mes jeunes. Je préviens mes deux collègues et mes jeunes, et dépose l’animateur et le jeune qui saigne chez le médecin.

                          Je rentre, 10min plus tard à peine. Rien ne s’est passé, les enfants sont restés sages, ils avaient compris l’urgence de la situation. Je remercie l’animatrice qui me remplaçait, qui repart vers son campement.

                          En fin de semaine, mon directeur me convoque. Il connait l’histoire, et me dit que j’ai été totalement irresponsable de n’avoir pas vérifié les diplômes des animateurs d’en face, que je ne connaissais pas, et que mes jeunes devaient être ma priorité. J’aurais du laisser les anim se débrouiller avec leur enfant qui saignait ; ils auraient dû savoir gérer eux-même la situation, appeler les pompiers etc.
                          Il me dit “Tu as de la chance que c’est ta première semaine et que tu voulais bien faire, mais sache que cette conduite pourrait être un motif de renvoi. J’espère que tu vas nettement t’améliorer au niveau de la sécurité des jeunes au cours de l’été”.

                          Pensez-vous que la situation était dramatique au point d’être un motif de renvoi ?? Qu’auriez-vous fait à ma place ?

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