L’idée n’était pas de se placer sur la défensive en lancant le sujet bien au contraire. Maintenant convaincre demande de l’énergie mais aussi sûrement des éléments qui sont, aujourd’hui, manquant.
Si la promotion de l’animation alternative est encore flou pour un grand nombre, c’est qu’il faut surement en préciser les contours autour d’un écrit concernant probablement notre séjour 2008.
Cet écrit est en cours de rédaction. On rediscutera donc sur le sujet une fois celui-ci terminé.
Les choses seront peut être plus lisible et permettra d’en discuter plus sereinement.
coloandco a écrit:
C’est sur que si tu ne comprends toujours pas la démarche tu ne risques pas d’y adhérer !!
Ben c’est qu’il manque certains éléments pour tout comprendre aussi…
Dans l’absolu, ton discours me semble intéressant, mais dans le concret ça donne quoi ? Tu donnes une description très sommaire de séjour ; forcément ça pose question sur les actes et leurs raisons d’être sur le terrain. Il y a tant d’organisateurs qui posent plus ou moins les mêmes objectifs et les mêmes valeurs dans le projet papier initial, mais qui dans l’organisation et la vie au jour le jour concrète des séjours ne collent pas forcément au projet…
Les intervenants de ce fil t’ont posé des questions sur le fonctionnement auxquelles tu n’as pas (ou pas complètement) répondu, or je ne pense pas qu’il faille prendre ces questions comme une attaque ou une “mise en doute” du bien fondé de ton action, mais bien comme un échange permettant de comprendre la réalité du projet…
Je dis ça aussi car pour ma part je me suis bien rendue compte qu’un certain nombre de facteurs font qu’il n’est pas toujours simple de mettre en oeuvre comme on voudrait les projets, et que les modalités concrètes de terrain m’intéressent d’autant plus car je ne pense toujours pas avoir trouvé le système “parfait” permettant de fonctionner 100% en accord avec certaines valeurs…
Si tu y arrives mieux -ne serait-ce sur quelques points- c’est en expliquant et en répondant aux questions que tu “convaincra” aussi d’autres acteurs… pas en te plaçant sur la défensive où j’ai l’impression que tu te places 🙂
Je ne sais toujours pas en quoi ce mouvement est alternatif,
C’est sur que si tu ne comprends toujours pas la démarche tu ne risques pas d’y adhérer !!
Pour ma part, il ne suffit pas de dire “venez chez moi, je suis le meilleur” pour me convaincre.
Ce n’est pas en étant réducteur que ta compréhension des choses risque de s’améliorer !!!
coloandco a écrit:
Pas le bon moment ou jamais le moment : aille ! aille ! aille !Je ne peux me résigner à croire qu’il n’y ai qu’une infime partie d’animateurs qui pensent que l’on peut échapper au rouleau compresseur de l’animation de consommation.
Viverait on une crise… de l’animation ?????
Peut-être qu’un peu de modestie te permettrait de faire la différence entre réticences envers le mouvement que tu (re)présentes et réticences pour faire évoluer sa pratique ?
Je ne sais toujours pas en quoi ce mouvement est alternatif, tu n’as toujours pas répondu aux questions précises : coût de la colo, salaire des animateurs, gains de l’organisme…
Pour ma part, il ne suffit pas de dire “venez chez moi, je suis le meilleur” pour me convaincre.
Je trouve ce pseudo-mouvement assez prétentieux en fait et je voudrais savoir ce qui le différencie des pédagogies issues de l’éducation nouvelle?
Qu’est ce qui différencie ce que vous faites des positions des CEMEA par exemple?
Qu’est ce qui vous différencie des pédagogies institutionnelles?
Quels sont les enfants que vous accueillez?
Quels sont les rapports entre enfants et adultes au sein de la collectivité?
Je ne peux me résigner à croire qu’il n’y ai qu’une infime partie d’animateurs qui pensent que l’on peut échapper au rouleau compresseur de l’animation de consommation.
Je crois que le rouleau compresseur est déjà passé et c’est un constat que l’on peut faire que l’animation de consommation comme tu la nommes a déjà écrasé largement toutes les autres formes d’animation. Ce qui domine c’est bien l’animation commerciale y compris quand elle est organisée par les fédérations d’éducation populaire.
Suffit de regarder les séjours de Léo Lagrange, de Vacances pour tous pour voir qu’on y recherche pas une alternative ou à contrer le système dominant.
Pas le bon moment ou jamais le moment : aille ! aille ! aille !
Je ne peux me résigner à croire qu’il n’y ai qu’une infime partie d’animateurs qui pensent que l’on peut échapper au rouleau compresseur de l’animation de consommation.
Viverait on une crise… de l’animation ?????
A vrai dire j’ai lu les post un peu en transversal mais il y a là une vrai idée a creuser. Allé à contre courant n’est pas quelque chose de facile. Mais de la à voir les réactions, je suis surpris qu’il n’y ai pas plus d’enthousiasme quant à la démarche. C’est peu être pas le bon moment ou cela ne le sera peut être jamais. En tout cas je suis a fond pour une animation alternative et autant pour la création d’un mouvement d’animation alternatif. On est rebelle où on l’est pas !!!!
Je suis tout a fait d’accord sur l’idée (et pour faire du copy right à la Moilapa, qui je l’espère ne m’en tiendra pas rigueur 😀 ) qu’une activité n’a de sens que le sens qu’on lui donne : mais quel sens lui donne t’on vraiment actuellement dans les catalogue de séjour ?
Quel valeur si ce n’est dans bien des cas une part de valeur ajouter. Valeur ajouté qui amène vite à la surenchère et à une bataille concurrentielle entre organismes.
On ne gagne pas des colons aujourd’hui a faire de l’éducationnel même si c’est ce que rechercheraient dans l’idéal les parents quand ils inscrivent leur enfant en séjour.
Entre l’idéal et la réalité, il y a pour un certain nombre de parents la volonté d’avoir avant tout un retour sur investissement. Un séjour c’est de l’argent et il faut des activités à forte attractivité et cela coûte que coûte !
Bonjour à tous.
moilapa a écrit (#25) :
En donnant du sens à l’activité voile (ce qui est très facile : découverte du milieu marin via un voilier, d’un métier de la mer…) , comme on peut en donner à un jeu coopératif, un spectacle…
Oui… et avoir trop peur parce que t’as failli dessaler, puis trop fier parce que t’as choqué à temps, et trop la classe parce que t’as appris des nouveaux mots qui font de toi un vrai marin !
On n’est peut-être pas obligé de faire une activité avec de supers objectifs pédagogiques ?
coloandco a écrit (#32) :
C’est faire de l’activisme sans que cela “n’apporte rien” à l’enfant. C’est pour un animateur être seuleument un accompagnant.
Heu… du plaisir ?
coloandco a écrit:
.Il faut non pas être un einstein de l’animation pour différencier une activité de consommation et une activité éducative.
Je m’appercois surtout au travers ce forum un repli critique qui ne fait guère avancer l’objet de ma démarche.
Re coloandco
Je ne suis pas un Einstein de l’animation, mais je persiste. Suivant les objectifs, la façon de la présenter, son organisation, l’utilisation que l’on en fait; la même activité peut être de consomation ou éducative
Je rajoute que l’ ACM doit AUSSI, être pour un enfant l’occasion de pratiquer des activités qu’il ne pourrait pas pratiquer ailleurs.
J’estime être en plein dans le sujet; c’est tout de même ton association qui parle d’activité de consommation.
Ceci dit ton projet est très intéressant. Je tique sur le terme activités de consomation.
Moilapa tu ne fais une fois de plus qu’illustrer mes propos.
La question n’est pas de vouloir répondre sur l’objet de la démarche mais plus sur la dérive du sujet.
Des questions et encore des questions qui finissent par s’éloigner petit à petit du sujet initial.
J’ai beau essayé de vouloir recentrer les choses mais apparement rien n’y fait.
Je préfèrerai de loin que tu te positionnes plus sur le sujet putôt que de vouloir, quasi systématiquement, louvoyer dans un discours polimisant.
Je m’appercois surtout au travers ce forum un repli critique qui ne fait guère avancer l’objet de ma démarche.
Oui. surtout quand tu te dis incapable de répondre à des questions sur l’objet de ta démarche.
Heureusement que nous ne sommes pas les premiers ni les derniers à mettre en place une animation alternative.
Il faut non pas être un einstein de l’animation pour différencier une activité de consommation et une activité éducative.
Simplement, et pour revenir aux sources du sujet, il peut être intéressant de valoriser et diffuser ce type d’animation pour ne pas rentrer que dans une seule forme d’animation. Un espèce de modèle unique ou s’efface peu à peu l’intérêt éducatif de notre action.
En cela, nos intentions se limites en premier à notre action.
Maintenant si d’autres associations sont partantes pour échangers sur ces mêmes types de pratiques et de faire avancer, développer et diffuser quelque peu ce type d’animation qui se trouve en voie de disparition : t’nn mieux.
Je m’appercois surtout au travers ce forum un repli critique qui ne fait guère avancer l’objet de ma démarche.
Oyez oyez à toutes et à tous.
Permettez que je donne mon avis la dessus.
Je n’aborderais que deux points.
Laisser les enfants choisirs leurs activités.
Faire le planning enfants ,anims dirlo ensemble.
Laissez la possibilité de ne rien faire. ( à condition que ce dernier point ne soit pas le fil conducteur du séjour.)
Excuse moi coloandco, mais sur ce point vous n’etes ni les premiers ni les derniers à avoir pratiqué cela.
J’espère que votre assos n’a pas été créee uniquement pour cela.
Ceci dit tant mieux si les jeiunes ont été satisfait du séjour.
Ma deuxième réflèxion concerne l’expressin :”activités de consomation “. Pour moi ce terme ne veut pas dire grand chose.
Coloand co à raison de dire qu’une activité de consomation est celle qui est un bouche trou, organisée sans penser à ce qu’elle apporte à l’enfant.
Mais Moilapa a encore plus raison dans son post 5 de ce sujet.
Si vraiment tu veux donner le choix ausx enfants tu dois leur présenter des choses qu’ils ne connaissent pas.
De plus l’important est : comment est organisé l’activité et pourquoi elle est mise en place.
Je donne un exemple.
Un séjour de vacances organisé avec des enfants des “hauts ” de La Réunion. Les enfants ne vont jamais au cinèma. Et bien j’ai mis en place une séance de cinéma dans une vrai salle. Naturellement, cela a été expliqué avec les enfants: choix du film et utilisation pour d’autres activités ensuite.
Tous les enfants ont été ravis de cette activité.
Et pourtant une seance de cinéma. Horreur! Quelle méprisable activité de consommation.!
Allez salut à tous.
re-salut,
mes propos étaient en rapport avec la citation de ton post, pour ce qui est des nouveaux éléments que tu apportes, là ça diffère (le 1 anim/5 enfants). Le planning était élaboré en concertation avec les anims et les enfants, mais les animateurs ayant tout de même quelques petites choses à proposer (oui, tout de même!), leurs propositions étaient souvent suivies par les jeunes ou bien rediscutées. Mais une planification totale par les enfants, là, je vois pas 😮
pour info, c’était un centre du CCE SNCF (mais je pense que c’est loin d’être organisé de la même manière dans tous les séjours de cet organisme).
:coucou:
Aborder une activité comme une activité de consommation c’est voir l’activité comme un simple bouche trou dans un planning de semaine. C’est faire de l’activisme sans que cela “n’apporte rien” à l’enfant. C’est pour un animateur être seuleument un accompagnant.
Dire qu’il y a beaucoup d’organismes qui tournent à un animateur pour cinq enfants et qui laisse le choix de plannifier leur séjour de vacances aux enfants ca correspond à beaucoup de séjours, excuse moi mais ca m’étonne !
D’ailleurs je suis curieux de connaitre ludou avec quel organisme tu as fait un séjour similaire ?
coloandco a écrit:
C’est pour cela que notre séjour 2008 s’est construit autour de l’idée que c’était encore possible de faire des colos ou l’enfant à le choix de ne rien faire, de se lever quand il veut, de faire ce qu’il veut (ou presque).
Salut,
décrit avec ces mots, ça correspond à pas mal de séjours… cet été, j’en ai fait un où tous les mots que tu as employé s’appliquent. Et pourtant, il y a eut des activités dites de consommation.
Un truc que j’ai pas très bien compris: c’est quoi exactement “aborder une activité avant tout comme un activité de consommation”?
merci.
Effectivement, il n’y a d’activité de consommation qu’en fonction dont on l’aborde. Le problème, c’est qu’en colo on l’aborde souvent de la même façon à savoir avant tout comme une activité de consommation.
La participation est une chose pouvoir vivre son séjour en est une autre.
Il y a de moins en moins d’espace de liberté en animation pour les enfants et les animateurs. Les enfants de vivent plus l’animation (et les animateurs non plus) ils la subissent et la on se doit de se poser des questions…
…Et de se dire que devient l’animation ? ou va t’on : vers une commercialisation de masse de l’animation avec au passage une couche de technocratisation ou vers un choix qui est de voir l’animation sous un angle plus éducationnelle en réflichant un peu plus à son action ?
Ce que nous proposons c’est peut être pas quelque chose de nouveau mais c’est quelque chose qui disparait des pratiques d’animation et en cela il y a danger.
C’est pour cela que notre séjour 2008 s’est construit autour de l’idée que c’était encore possible de faire des colos ou l’enfant à le choix de ne rien faire, de se lever quand il veut, de faire ce qu’il veut (ou presque).
je pense honnetement qu’il n’y a en effet rien de nouveau et je dirais même qu’il ya une forte vision utopique dans ce séjour…
m’enfin s’il se réalise…
coloandco a écrit:
Désolé Moilapa mais je me vois dans l’immédiat dans l’incapacité cérébrale (qui à ses limites !) de pouvoir répondre aux questions philosoficoéconomicoésotérique que tu puisses te poser.
Ma question à moi est simple : quelle participation ?
Comme je suis en veine, j’ajoute : pour qui ?
pour ce qui est du philosoficoéconomicoésotérique, il me semble que en vous positionnant comme “alternatif” c’est bien que vous avez réfléchi à ça.
Je ne puis croire qu’il s’agisse d’une simple posture.