Non à la labellisation!

  • Ce sujet contient 100 réponses, 17 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par solleana, le il y a 15 années.
20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 101)
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    Messages
  • #136465
    ludou
      @ludou

      Pour faire suite, voici la liste des “labels” délivrés par la DRDJS d’Île-de-France… :

      http://www.ile-de-france.jeunesse-sports.gouv.fr/jeunesse/les-services-relatifs-aux-loisirs-educatif-des-enfants/

      On peut notamment y lire :

      Des cahiers des charges souples énumérant les activités, avec les moyens humains et matériels afférents, qu’il serait pertinent de rassembler au sein d’une même unité d’accueil pour répondre à l’ensemble des besoins quotidiens du public visé sont en cours d’élaboration autour de 3 concepts qui structurent le projet des futures unités d’animation

      Lorsque ce sont les services de l’Etat qui définissent “ce qu’il faudrait faire”, le danger me semble grand! La place faite à la recherche, à la créativité, à des types de fonctionnements différents, novateurs ou non, cette place n’est pas garantie, bien au contraire!

      #143553
      DIR-PTR
        @3-2

        moilapa a écrit:

        Et encore une fois, si je respecte les bases minimales du label, pourquoi aurais-je peur du contrôle ?

        Alors c’est que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

        Je suis pas sûr que chez Huxley on avait le droit d’adhérer ou pas, ce qui change quand même un peu la donne.

        #143606
        solleana
          @solleana
          #143609
          moilapa
            @moilapa

            Et omme deux discutions se croisent et que certaines questions peuvent avoir échappé à l’attention de celui à qui elles s’adressaient, et comme tu es en ligne coloenco :

            Moilapa tu fait une légère digression de l’éduc pop à l’éducation scolaire en perdant un peu de vu le sujet.

            Je ne crois pas. Je reprends alors ce que je dis ci-dessous :

            Se poser la question des dérives de l’éducation populaire vers autre chose, c’est avant-tout se poser des questions sur l’échec de l’éducation (tout court). Avant d’essayer de honnir le réflexe de consommation ou celui d’une “éducation dure”.

            Comme s’est inquiètant de parler d’éduc pop sans en savoir l’histoire, ni en connaitre les enjeux, mais en voulant si référer.

            Pourrais-tu développer ?

            #143613
            moilapa
              @moilapa

              Quelles sont ces “structures d’animation généralistes de proximité” qui dépendent de jeunesse et sports ? Et qui apportent des “services éducatifs proposés aux enfants, aux adolescents et jeunes adultes dans leur temps libre” ?
              Où l’on va parler de “Une activité Découverte/Apprentissage dans les domaines culturel et artistique, ou sportif ou scientifique et technique
              Une activité régulière au sein de l’unité d’animation dans les domaines culturel et artistique, ou sportif, ou scientifique et technique ”

              Le centre de loisirs géré par la petite asso du coin ? Cela semble aussi correpondre, non ? Quelle est la cible ?

              Les services éducatifs proposés aux enfants, aux adolescents et jeunes adultes dans leur temps libre peuvent avoir une influence importante et parfois décisive sur leur manière d’appréhender leur avenir et sur leur capacité à s’intéresser aux grandes questions de notre devenir collectif
              Tu m’étonnes que ça intéresse l’Etat !!! Que cette éducation populaire qui a toujours échappé à la droite intéresse le gouvernement actuel. Cette influence que l’on peut avoir sur les jeunes concernant “leur manière d’appréhender leur avenir et sur leur capacité à s’intéresser aux grandes questions de notre devenir collectif” !!!!!
              Tu m’étonnes que ça l’intéresse d’avoir un contrôle sur “leur manière d’appréhender leur avenir et sur leur capacité à s’intéresser aux grandes questions de notre devenir collectif” via une labellisation !!!
              Là, il s’agit pas juste de dire que la table du centre doit avoir telle dimension, il s’agit pour l’Etat de dire ce qu’il faut proposer comme animation, avec comme idée “l’influence que l’on peut avoir sur les jeunes concerant leur manière d’appréhender leur avenir et sur leur capacité à s’intéresser aux grandes questions de notre devenir collectif” !!!!!

              De faire du futur citoyen labellisé ! C’est même très logique : ce futur citoyen labellisé qui va avec son caddie au supermarché cherché du jambon labellisé, et qui rentre chez lui avec sa voiture labellisé…

              Et encore une fois, si je respecte les bases minimales du label, pourquoi aurais-je peur du contrôle ?

              Alors c’est que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

              #143615
              DIR-PTR
                @3-2

                Re: Non à la labellisation!

                moilapa a écrit:
                je veux m’engager dans cette action, je fais le choix ou pas de demander et obtenir ce label. Je ne vois pas en quoi son existence remet en cause ma liberté et mon libre arbitre.

                Tout bêtement par le fait que le contrôle qui va avec le label sera fait par l’Etat. Il ne peut y avoir de label sans contrôle.

                Et encore une fois, si je respecte les bases minimales du label, pourquoi aurais-je peur du contrôle ?

                Le problème, c’est que cet argent (qui appartient à tous) qui va être utilisé au profit de ceux qui se soumettent à cette idée, ne pourra aller vers ceux qui s’opposent à cette logique. Si l’Etat a de l’argent à mettre dans l’EP, il y a bien d’autres façon de l’utiliser plus égalitaire. Autrement que par “si vous voulez cette argent, il va vous falloir être d’accord avec mes idées”.

                Tout d’abord, je ne suis absolument pas sûr qu’il y ait de l’argent à la clé.
                Si il y en a, il appartient effectivement à tous et il ne me semble pas anormal que l’administration en vérifie l’usage.
                Dans le cadre de ce label, il n’est pas spécialement question d’Education Populaire, mais d’accompagnement éducatif. Si des organismes s’en réclamant décident d’aller sur ce terrain, il me semble que c’est à eux de préciser pourquoi et comment. C’est par exemple le cas de la JPA Midi Pyrénées qui vient de sortir une brochure sur le sujet.

                Pour ce qui est “colos sports” : il s’agit effectivement d’une lecture un peu trop rapide de ma part.
                Alors je reformule : Qu’est-ce qui empêche cette logique de label si on l’utilise ici de l’utiliser ensuite sur une colo ?

                Parce que l’on est pas dans le même registre.

                #143621
                moilapa
                  @moilapa

                  je veux m’engager dans cette action, je fais le choix ou pas de demander et obtenir ce label. Je ne vois pas en quoi son existence remet en cause ma liberté et mon libre arbitre.

                  Tout bêtement par le fait que le contrôle qui va avec le label sera fait par l’Etat. Il ne peut y avoir de label sans contrôle.

                  Le problème, c’est que cet argent (qui appartient à tous) qui va être utilisé au profit de ceux qui se soumettent à cette idée, ne pourra aller vers ceux qui s’opposent à cette logique. Si l’Etat a de l’argent à mettre dans l’EP, il y a bien d’autres façon de l’utiliser plus égalitaire. Autrement que par “si vous voulez cette argent, il va vous falloir être d’accord avec mes idées”.

                  Pour ce qui est “colos sports” : il s’agit effectivement d’une lecture un peu trop rapide de ma part.
                  Alors je reformule : Qu’est-ce qui empêche cette logique de label si on l’utilise ici de l’utiliser ensuite sur une colo ?

                  Ou, qui dit label dit base minimale à partir de laquelle chacun est libre de construire…
                  Pas d’accord. qui dit label via l’Etat dit contrôle de l’Etat. Et une main mise de plus de celui-ci sur l’EP.

                  #143623
                  DIR-PTR
                    @3-2

                    moilapa a écrit:

                    Qui dit label, dit contrôle. Et uniformisation (les cochons doivent être nourris de telle façon…) Sinon le label n’a pas de valeur (par exemple, un producteur qui fait du jambon et qui prétend à ce label doit répondre à un cahier des charges et est contrôlé pour cela)…

                    Ou, qui dit label dit base minimale à partir de laquelle chacun est libre de construire…

                    …Et quel va être le contrôle pour vérifier que la bibliothèque n’est pas juste une pile de livres dans le garage de la colo sports ? On va envoyer des inspecteurs JetS qui vont demander aux enfant si leurs gentils animateurs leur ont fait une animation livre ?

                    Est-on bien d’accord qu’il est question de structures de proximité pour un accueil quotidien, de type péri-scolaire ?

                    Je ne pense pas être un fanatique des labels, ni vouloir leur généralisation. Cela dit, ça ne me gêne absolument pas que dans ses choix de développement d’une action une administration envisage ce type d’action. Je travaille sur ce territoire, je veux m’engager dans cette action, je fais le choix ou pas de demander et obtenir ce label. Je ne vois pas en quoi son existence remet en cause ma liberté et mon libre arbitre.

                    #143625
                    moilapa
                      @moilapa

                      Moilapa tu fait une légère digression de l’éduc pop à l’éducation scolaire en perdant un peu de vu le sujet.

                      Je ne crois pas. Je reprends alors ce que je dis ci-dessous :

                      Se poser la question des dérives de l’éducation populaire vers autre chose, c’est avant-tout se poser des questions sur l’échec de l’éducation (tout court). Avant d’essayer de honnir le réflexe de consommation ou celui d’une “éducation dure”.

                      Comme s’est inquiètant de parler d’éduc pop sans en savoir l’histoire, ni en connaitre les enjeux, mais en voulant si référer.

                      Pourrais-tu développer ?

                      #143626
                      Hervé MORICE
                        @herve-morice

                        Moilapa tu fait une légère digression de l’éduc pop à l’éducation scolaire en perdant un peu de vu le sujet.

                        Je ne pense pas être manichéen mais j’essaye simplement de marquer une oppision qui existe, s’impose, voir s’intensifie.

                        On est dans des nouveaux schémas de reflexion en animation qui suit une évolution sociétale. Deux conceptions s’affronte, l’une a tendance, aujourd’hui, à écraser de plus en plus l’autre, et je trouve cela inquiètant.

                        Comme s’est inquiètant de parler d’éduc pop sans en savoir l’histoire, ni en connaitre les enjeux, mais en voulant si référer. Mais ceci est un autre sujet (pas de digréssion, pas de digréssion 😀 ).

                        #143628
                        moilapa
                          @moilapa

                          Je ne suis pas sûr que le problème se pose d’une façon aussi manichéenne.

                          Je ne crois pas que l’éducation populaire soit juste des idées dont on pourrait se passer au profit par exemple d’un “tout commercial”. Ce sont des idées dont la société a obligatoirement besoin pour juste tourner, à partir du moment où ces idées ont été créées un jour, expérimentées, où elles font partie de notre culture.
                          Moi j’y vois plutôt des cycles où la majorité adhère à des “idées nouvelles” en réaction au système en place, en réaction à son échec réel ou pas. Comme en politique.

                          Tout comme pour l’éducation. On crée les idées d’une pédagogie nouvelles en réaction à une éducation violente dont on a compris qu’elle se trompait. On imagine donc et l’on met en place une éducation “plus douce”. Et comme l’on confond “démocratie” dans les rapports enfants-adultes et “laisser tout faire” ne pas “créer de cadre” au lieu de “réfléchir à ces barrières avec les enfants”, On se trompe sur l’idée de liberté à laisser à ces gamins.

                          Confondre “ne pas imposer de règle aux enfants” plutôt que “réfléchir à ces règles avec les enfants, ces règles qui vont permettre à l’enfant d’expérimenter la liberté de pensée par lui-même ” .
                          On a opposé “violence” et “fermeté” , et on a remplacé “violence” par “abandon”.

                          Les idées sur une “éducation nouvelle” mal interprétées, au niveau des parents, de l’école, de nous animateurs, de la société, sont, je crois, en grande partie responsable de l’état actuelle des choses vis à vis de ces “jeunes difficiles”.

                          Et ces “jeunes difficiles” rendent de plus en plus difficile le discours de cette pédagogie nouvelle. non seulement en retournant la majorité contre ces idées, mais aussi parce qu’ils ont dans leur culture la connaissance de ces idées “progressistes” à travers l’école. Même d’une façon minimale. Et que c’est là même qu’ils expérimentent le grand écart entre les idées (la parole) et les actes. Qu’ils expérimentent leur révolte, leur rage.
                          Je pense que peu à peu on va en revenir à une éducation “plus dure”. Et qu’en réaction certains réinventeront alors une “pédagogie nouvelle”, ….

                          Que l’on va entendre des jeunes “à la dérive ” (comme dans le théma de Arte) dire que c’est bien d’aller dans un centre fermé, la prison. Parce que l’on s’occupe d’eux, on leur dit quand se réveiller…

                          Parce que la prison a su leur donner ces murs dont ils ont besoin pour grandir que l’éducation a été incapable de leur offir. De là on en déduit à tort que, à l’image de la prison, il faut en revenir à une éducation “moins molle”.

                          Se poser la question des dérives de l’éducation populaire vers autre chose, c’est avant-tout se poser des questions sur l’échec de l’éducation populaire. Avant d’essayer de honnir le réflexe de consommation ou celui d’une “éducation dure”.

                          #143634
                          Hervé MORICE
                            @herve-morice

                            Existerait il une animation à deux vitesses ?

                            Labellisation contre éducation, commercialisation contre éduc pop.

                            Faite vos jeux car par rarification de participants, la première gagne du terrain et gagne en vitesse d’action en accèlèrant l’histoire relèguant la deuxième tout doucement aux pages des livres d’histoire.

                            #143658
                            moilapa
                              @moilapa

                              Tu n’aurais pas un peu l’invective facile ces temps-ci ?
                              Juste : Viens pas chialer quand c’est toi qui joue la provoque.

                              Qui dit label, dit contrôle. Et uniformisation (les cochons doivent être nourris de telle façon…) Sinon le label n’a pas de valeur (par exemple, un producteur qui fait du jambon et qui prétend à ce label doit répondre à un cahier des charges et est contrôlé pour cela). Peut on avoir cette logique pour de l’animation ? Pour le contenu des animations ??? Un label qui va venir dire aux animateurs : voilà ce que vous devez faire comme animation (voir énumération dans le lien vers le label) On ne parle plus là de projets, d’idée à défendre ! On va jusqu’à décider ce qu’il doit y avoir dans le planning!!!!!!!Peut-on accepter encore plus de contrôle de l’Etat dans l’animation ? Par exemple en ce moment où le gouvernement a des valeurs qui sont à l’opposé de bien des valeurs de l’éducation Populaire ?
                              Va t-il falloir chier sur nos valeurs pour avoir la petite pièce ?

                              Je ne développerai pas l’autre partie, tant il me paraît évident que quand une équipe arrive sur un centre le cadre organisationnel et matériel est déjà très largement posé.
                              Ah oui ? En quoi cela justifie d’en remettre une couche ?
                              en quoi cela justifie de pousser cette logique jusqu’à ce niveau où L’Etat décide ce qu’il faut mettre dans le planning d’animation ?!!!

                              Ca évitera au moins que l’on prétende faire de l’accompagnement éducatif sans bibliothèque, sans projet culturel, hors de tout réseau…
                              Et donc la solution est dans un système de labellisation ?
                              Et non dans la sensibilisation, la formation des organisateurs, des animateurs ?
                              Pourquoi, plutôt que d’utiliser un système qui permet le contrôle (le label) ne pourrait-il y avoir une politique de sensibilisation suivi d’un effort de financement pour tous les organisateurs qui en font la demande (et non pas une politique de soumission pour les seuls qui acceptent ces choix de quelques autres), un financement sous forme de dotation ? Via les millions de livres neufs que retournent les libraires et qui vont au pilon ?Une prise en charge aussi de la formation des animateurs ?
                              Et quel va être le contrôle pour vérifier que la bibliothèque n’est pas juste une pile de livres dans le garage de la colo sports ? On va envoyer des inspecteurs JetS qui vont demander aux enfant si leurs gentils animateurs leur ont fait une animation livre ? Ils vont leur demander si durant le séjour il y a bien eu une animation scientifique ou culturelle… ?

                              Par contre, j’y vois un bon côté : parmi les organisateurs pour qui j’ai bossés, il y en a qui ont une politique très engagée dans le domaine de la lecture, de l’illetrisme, le goût des livres… Une sorte de reconnaissance de leur engagement… Sauf que… Pas sûr qu’ils soient d’accord avec la philosophie de cette labellisation et de tout ce qu’il y a derrière cette idée. Dommage.

                              Tu crois vraiment avoir déjà construit le cadre organisationnel et matériel d’un séjour que tu as dirigé ?
                              Là, je suis d’accord. Et c’est bien un problème. Et c’est bien pourquoi je pense qu’il ne faut pas en rajouter une couche dans les contrôles, la dépendance à l’Etat…

                              ”Et donc, il n’usurperont plus une appellation. Et donc le label aura au moins servi à ça…”
                              Là, j’avoue que je n’ai pas compris. En quoi le label va empêcher cela ?????

                              #143668
                              DIR-PTR
                                @3-2

                                ludou a écrit:

                                peut-être qu’ils s’équiperont en effet, mais pour moi, ça ne garantie en rien la qualité de l’accompagnement éducatif. Pire encore, ces personnes qui prétendent “en faire” trouveront certainement d’autres jolis mots pour définir leur structure, des mots “non-officiels” mais qui sembleront accréditer leur sérieux…

                                Je suis donc moins optimiste que toi!

                                Et donc, il n’usurperont plus une appellation. Et donc le label aura au moins servi à ça…

                                … Et en l’occurrence, ici il s’agit plutôt de structures permanentes type accueil de loisir ou accueil de jeunes. …

                                Je parle de séjours au sens de déclaration, numéro d’habilitation JS. Dans le cas d’une structure permanente, le cadre est encore plus contraint : partenariat, institutions, dispositifs de financement… J’en passe et des meilleures.

                                #143676
                                ludou
                                  @ludou

                                  DIR-PTR a écrit:

                                  ludou a écrit:

                                  et tu crois qu’avec ce que J&S IDF a pondu, ce que tu décris ne peut pas arriver? Moi j’ai bien l’impression qu’au contraire, c’est ce qui risque de se passer…!

                                  Ca évitera au moins que l’on prétende faire de l’accompagnement éducatif sans bibliothèque, sans projet culturel, hors de tout réseau…

                                  peut-être qu’ils s’équiperont en effet, mais pour moi, ça ne garantie en rien la qualité de l’accompagnement éducatif. Pire encore, ces personnes qui prétendent “en faire” trouveront certainement d’autres jolis mots pour définir leur structure, des mots “non-officiels” mais qui sembleront accréditer leur sérieux…

                                  Je suis donc moins optimiste que toi!

                                  Rassure-toi tout seul comme tu peux. Tu crois vraiment avoir déjà construit le cadre organisationnel et matériel d’un séjour que tu as dirigé ?

                                  je n’ai jamais dirigé de séjour. Et en l’occurrence, ici il s’agit plutôt de structures permanentes type accueil de loisir ou accueil de jeunes. C’est très différent: là où un accueil temporaire (séjours) se construira autour du projet de l’organisateur, l’accueil permanent peut se permettre de faire un projet à plus ou moins long-terme et c’est alors les initiateurs du projet qui peuvent le mettre en place.

                                  Dans le premier cas (séjours), il faut adhérer aux valeurs de l’organisateur et accepter (ou être en accord avec) le “cadre organisationnel et matériel” de celui-ci. Et dans une certaine mesure, on peut participer à son élaboration (dans une bonne mesure même!).

                                  #143681
                                  DIR-PTR
                                    @3-2

                                    ludou a écrit:

                                    et tu crois qu’avec ce que J&S IDF a pondu, ce que tu décris ne peut pas arriver? Moi j’ai bien l’impression qu’au contraire, c’est ce qui risque de se passer…!

                                    Ca évitera au moins que l’on prétende faire de l’accompagnement éducatif sans bibliothèque, sans projet culturel, hors de tout réseau…

                                    ah! Rassure-moi, les bureaucrates pondent des projets et les font réaliser par d’autres, c’est bien ça? J’ose espérer que ce n’est pas le cas! 😮

                                    Rassure-toi tout seul comme tu peux. Tu crois vraiment avoir déjà construit le cadre organisationnel et matériel d’un séjour que tu as dirigé ?

                                    #143683
                                    ludou
                                      @ludou

                                      DIR-PTR a écrit:
                                      Je disais donc que je trouvais plutôt bien que tout le monde ne puisse pas dire impunément : “je fais de l’accompagnement éducatif”. J’ai pu observer ces derniers temps de multiples associations s’inscrivant sur ce créneau (encore plus que l’aide aux devoirs il y a quelques années) hors il me semble qu’un minimum est (devrait être) requis pour prétendre accompagner les enfants. Aux conditions exposées par la JS d’Ile de France, j’aurais pour ma part volontiers rajouté la formation des intervenants et la nécessaire laïcité du réseau de rattachement. Il est trop facile actuellement de revendiquer telle ou telle étiquette et de faire n’importe quoi en empochant des subventions et en trompant les parents.

                                      et tu crois qu’avec ce que J&S IDF a pondu, ce que tu décris ne peut pas arriver? Moi j’ai bien l’impression qu’au contraire, c’est ce qui risque de se passer…!

                                      Je ne développerai pas l’autre partie, tant il me paraît évident que quand une équipe arrive sur un centre le cadre organisationnel et matériel est déjà très largement posé.

                                      ah! Rassure-moi, les bureaucrates pondent des projets et les font réaliser par d’autres, c’est bien ça? J’ose espérer que ce n’est pas le cas! 😮

                                      #143687
                                      DIR-PTR
                                        @3-2

                                        moilapa a écrit:
                                        Ca sonne comme les limites des possibilités de ton raisonnement.

                                        Ou comme les limites de ton humour (ou de ta perception de celui des autres), et oui on y revient.

                                        Comme tu le dis dans une autre discussion, il y a aussi la vraie vie. Interpelé par ta demande d’éclaircissements, je souhaitais y répondre mais hélas, j’étais tenaillé par la fin… Je tenais néanmoins à signaler qu’il m’était possible de le faire et partis manger. De retour, frais et dispo, je découvre ton post et en suis un peu abasourdi.
                                        Tu n’aurais pas un peu l’invective facile ces temps-ci ?

                                        Je disais donc que je trouvais plutôt bien que tout le monde ne puisse pas dire impunément : “je fais de l’accompagnement éducatif”. J’ai pu observer ces derniers temps de multiples associations s’inscrivant sur ce créneau (encore plus que l’aide aux devoirs il y a quelques années) hors il me semble qu’un minimum est (devrait être) requis pour prétendre accompagner les enfants. Aux conditions exposées par la JS d’Ile de France, j’aurais pour ma part volontiers rajouté la formation des intervenants et la nécessaire laïcité du réseau de rattachement. Il est trop facile actuellement de revendiquer telle ou telle étiquette et de faire n’importe quoi en empochant des subventions et en trompant les parents.

                                        Je ne développerai pas l’autre partie, tant il me paraît évident que quand une équipe arrive sur un centre le cadre organisationnel et matériel est déjà très largement posé.

                                        #143700
                                        moilapa
                                          @moilapa

                                          Ca sonne comme les limites des possibilités de ton raisonnement.

                                          – Je suis pas d’accord !
                                          – Pourquoi ?
                                          – Ché pas.

                                          Personnellement, ça m’intéresse que n’importe qui ne puisse pas se gargariser de grands mots et de concept à la mode pour faire n’importe quoi.
                                          Pourrais-tu développer cette idée ?

                                          Et celle-ci :

                                          Quand tu trouveras un centre où aucun élément organisationnel et matériel n’est imposé à l’équipe, garde le précieusement.

                                          en rapport avec les objections soulevées à des tentatives de “labellisation”

                                          #143702
                                          DIR-PTR
                                            @3-2

                                            moilapa a écrit:
                                            Personnellement, ça m’intéresse que n’importe qui ne puisse pas se gargariser de grands mots et de concept à la mode pour faire n’importe quoi.

                                            Pourrais-tu développer cette idée ?

                                            Et celle-ci :

                                            Quand tu trouveras un centre où aucun élément organisationnel et matériel n’est imposé à l’équipe, garde le précieusement. !

                                            Oui, je pourrais.

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