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A mon tour , je publie la réponse, par MP, de Malouplume à mon message.
Bonjour XXYYZZ !
En fait, avant-hier jâai voulu rĂ©pondre Ă la discussion que jâavais lancĂ©e sur le forum gĂ©nĂ©ral, mais je me suis aperçue que ça ne fonctionnait pas avec mon ordinateur braille car quand je clique sur « Envoyer », il ne se passe rien. Câest dĂ» au fait que jâaie un navigateur trĂšs ancien qui nâest plus du tout adaptĂ©, et donc beaucoup de choses ne fonctionnent pas correctement sur Internet. Je peux crĂ©er des discussions, mais visiblement pas y rĂ©pondre Ă cause de cet ordi peu Ă©voluĂ©, alors je te rĂ©ponds par message privĂ©, parce que ça ça marche. Jâaurais Ă©videmment prĂ©fĂ©rĂ© pouvoir Ă©changer avec tout le monde sur le forum, mais bon ce nâest pas grave, jâai quand mĂȘme un moyen de vous rĂ©pondre.
Alors pour commencer, je tenais Ă te dire un trĂšs grand merci pour ta rĂ©ponse dĂ©taillĂ©e, câest vraiment trĂšs gentil !
Je ne mâattendais pas vraiment Ă recevoir des messages aussi positifs en plus, donc ça me fait Ă©normĂ©ment plaisir !
Oh je suis contente que le sujet tâintĂ©resse !
Oui, justement câest principalement le cĂŽtĂ© relationnel qui mâattire dans lâanimation, les Ă©changes, le partage, le fait de vivre avec dâautres personnes et dâapprendre peu Ă peu Ă mieux les connaĂźtre, de sâenrichir personnellement grĂące aux singularitĂ©s de chacun, de vivre des moments forts ensemble, de sâĂ©couter, de rire, de jouer, de se soutenir, de sâapporter mutuellement des choses en crĂ©ant au fil des jours une bonne dynamique de groupe, dâen apprendre plus sur soi-mĂȘme Ă©galement⊠Et ce qui mâintĂ©resse aussi, câest de pouvoir collaborer avec les autres membres de lâĂ©quipe, de rĂ©flĂ©chir Ă ses pratiques et de les remettre en question dans le but commun de faire au mieux pour tous les enfants, de leur permettre de se divertir et de sâamuser dans un climat chaleureux et sĂ©curisant, de leur apporter un peu de bonheur durant leur temps de loisirs, dâessayer de faire en sorte quâils puissent sâĂ©panouir au contact des autres sans se croire indispensables bien sĂ»r et en nâoubliant pas lâimportance de laisser aussi les enfants entre eux, de leur faire dĂ©couvrir de nouvelles choses, dâĂ©voluer ensemble pour savoir comment ĂȘtre avec chacun sans se fixer sur un fonctionnement entiĂšrement Ă©crit Ă lâavance, de tout faire pÂŽour que tous les enfants accueillis se sentent bien et retirent quelque chose de cet accueil⊠Enfin je ne sais pas trop si mes mots retranscrivent prĂ©cisĂ©ment mes motivations, câest assez difficile dâexprimer ça je trouveâŠ
Oui, tu as raison, câest vrai quâĂȘtre aveugle nâempĂȘche pas dâanimer des activitĂ©s et quâil y a Ă©normĂ©ment de choses quâon peut proposer aux enfants sans y voir. Dâailleurs, je mâĂ©tais prĂ©parĂ© une trĂšs lÂŽongues liste dâanimations qui me plaisaient bien et qui me semblaient rĂ©alisables par une personne non-voyante il y a quelques temps, et il y a tout plein de possibilitĂ©s, le nombre est infini, il faut juste bien rĂ©flĂ©chir.
Pour ce qui est de mon degrĂ© dâautonomie, jâavoue que je me pose pas mal de questions au sujet des dĂ©placements⊠à lâintĂ©rieur je pourrai ĂȘtre totalement autonome je pense, parce que dans lâALSH oĂč jâai fait mon stage, durant les premiers jours jâai pris des repĂšres dans les locaux avec mon AVS (la personne qui sâoccupait de moi au lycĂ©e, qui me transcrivais les cours en braille etc) et les anims, puis au bout de quelques temps jâai su me dĂ©placer seule sans aucun problĂšme, je savais oĂč se trouvait chaque piĂšce et comment lâespace Ă©tait organisĂ© Ă lâintĂ©rieur etc. Mais ce qui me soucie un peu, ce sont les dĂ©placements Ă lâextĂ©rieur, parce que si on va sur la route, ça risque dâĂȘtre un peu compliquĂ© pour moi et ça obligera quelquâun Ă me tenir la main comme Ă une enfant⊠Quand on allait chercher les enfants Ă lâĂ©cole le soir pendant cette semaine de stage, mon AVS devait me donner la main pour Ă©viter que je me fasse Ă©craser⊠Par contre, sâil nây a pas de danger dehors et quâon est dans un endroit oĂč il nây a pas trop de voitures, je peux suivre les gens Ă la voix sans aucun souci. Mais je vais habiter Ă Bordeaux Ă partir de septembre, et pour y ĂȘtre allĂ©e plusieurs fois dĂ©jĂ , je crois savoir quâil y a Ă©normĂ©ment de circulation, dans tous les sensâŠ
Pour le fait que la privation dâun sens permettrait de mieux dĂ©velopper les autres, câest vrai quâon me le dit souvent, et jâavoue que je ne sais jamais trop quoi rĂ©pondre⊠Il est certain que le toucher est trĂšs dĂ©veloppĂ© chez une personne non-voyante puisquâelle doit lire le braille avec ses doigts et ĂȘtre capable de distinguer les diffĂ©rentes combinaisons de points. Du coup, comme jâai dĂ» tout particuliĂšrement dĂ©velopper ce sens, je peux reconnaĂźtre les gens que je connais en touchant leurs mains en gĂ©nĂ©ral. Pour lâodorat, je ne sais pas sâil est plus dĂ©veloppĂ© chez les aveugles ou pas, je pense surtout que ça dĂ©pend des personnes. Câest vrai que je reconnais facilement une personne grĂące Ă son parfum ou un lieu Ă son odeur, mais je pense que ça doit ĂȘtre aussi le cas pour beaucoup de dâautres gens. Pour le goĂ»t je ne sais pas du tout par contre, et pour lâouĂŻe, il est vrai que je fais trĂšs attention Ă ce que jâentends du coup puisque je nây vois pas, et donc je dois reconnaĂźtre les personnes Ă leur voix. Et quand je suis prĂšs dâune porte, dâun mur, de quelquâun ou de quelque chose dâassez haut, câest un peu Ă©trange mais je peux le percevoir avec mon oreille. Mais je pense que tout ça, câest juste parce que je dois beaucoup utiliser mes autres sens, mais il y a trĂšs certainement des personnes qui sont aussi des sens trĂšs dĂ©veloppĂ©s, un masseur, un testeur de parfums ou de nourriture, un musicien par exempleâŠ
Oui, je suis effectivement trĂšs motivĂ©e, câest vraiment mon rĂȘve de travailler dans lâanimation !
Oui, tu as raison, il sera important que je mentionne mon stage dans mes futurs entretiens dâembauche si je me lance dans lâanimation. Ah quand jâai Ă©crit « en troisiĂšme », je voulais dire que jâai effectuĂ© ce stage quand jâĂ©tais en classe de troisiĂšme au collĂšge, jâavais 14 ans.
Merci, câest trĂšs gentil de me dire que je ne serais pas un fardeau pour lâĂ©quipe si jâĂ©tais anim, câest trĂšs rassurant. Oui, jâimagine quâun animateur qui ne fait rien et nâĂ©coute aucun conseil, ça doit ĂȘtre un rĂ©el handicap pour tout le monde.
Oui, je me sens capable dâĂȘtre anim, enfin je pense.
Oui, câest vrai que jâai aussi un peu peur que certains parents soient un peu effrayĂ©s Ă lâidĂ©e de confier leurs enfants Ă une personne aveugle, voire le refusent carrĂ©ment, ce que je pourrais trĂšs bien comprendre⊠Mais jâespĂšre quâils sauront prendre en compte le fait quâon soit une Ă©quipe et quâon arrivera Ă leur faire comprendre que personne ne laissera jamais leurs petits sans surveillance.
Câest rĂ©confortant de lire que le handicap ne serait pas pour toi un obstacle pour recruter un animateur et que tu te baserais sur les mĂȘmes critĂšres que pour les autres !
Ah oui câest vrai pour les CVL, en fait jâai tellement Ă©tĂ© habituĂ©e Ă lire cette appellation que je lâutilise sans rĂ©flĂ©chir, mais elle nâexiste plus depuis 2008 je crois, donc il faudrait que je me mette Ă la page ^^.
Dâaccord pour les diplĂŽmes, je vais essayer de me renseigner sur les adaptations possibles.
En tout cas, merci beaucoup pour tes encouragements !
Oui, je vous tiendrai au courant de la suite, promis !
Bonne journée et à bientÎt !
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Suite Ă des des complications techniques, Malouplume a pu m’envoyer un message privĂ© pour rĂ©ponse que je copie ici :
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Bonjour Shaaa !
Hier jâai voulu rĂ©pondre au sujet que jâavais crĂ©Ă© sur le forum gĂ©nĂ©ral lâautre jour, mais ça ne fonctionne pas avec mon ordi. En fait, câest un ordinateur braille qui a un navigateur trĂšs ancien et beaucoup de choses ne marchent pas avec sur Internet. LĂ , rien ne se passe lorsque je clique sur « Envoyer », donc apparemment je peux crĂ©er des discussions mais pas y rĂ©pondre Ă cause de cet ordi peu Ă©voluĂ©. Je vais donc essayer de tâĂ©crire une rĂ©ponse par message privĂ© en espĂ©rant que ça fonctionne, puis je ferai de mĂȘme pour les autres personnes qui mâont rĂ©pondu. Bon ce nâest pas lâidĂ©al pour un vĂ©ritable Ă©change collectif, mais câest quand mĂȘme mieux que rien et je tiens vraiment Ă vous rĂ©pondre.
DĂ©jĂ , je te remercie Ă©normĂ©ment dâavoir pris le temps de me rĂ©pondre, câest trĂšs trĂšs gentil ! Je ne mâattendais pas vraiment Ă recevoir des rĂ©ponses aussi positives en plus, donc jâai Ă©tĂ© super heureuse de te lire, et ça me rassure beaucoup de savoir que tu as connu des personnes dans le mĂȘme cas que moi et de constater que câest par consĂ©quent tout Ă fait possible de travailler dans lâanimation en Ă©tant aveugle !
Sinon, en fait, ce qui mâattire surtout dans lâanimation, ce sont justement les relations quâon peut tisser avec les enfants et Ă©galement avec les collĂšgues, les Ă©changes, le partage, la complicitĂ© quâon peut avoir, lâĂ©coute quâon peut sâoffrir, et aussi le fait dâĂ©voluer, de grandir au contact des autres, de sâapprendre et de sâapporter mutuellement des choses, de sâenrichir personnellement grĂące Ă la diversitĂ© humaine, de remettre ses pratiques en question et de collaborer et Ă©changer des idĂ©es et des points de vue diffĂ©rents en Ă©quipe dans lâintĂ©rĂȘt de tous les enfants dans le but de pouvoir faire ce quâon peut faire de meilleur pour eux et leur apporter un peu de bonheur si possible pendant le temps quâils passent au centre ou en colo, de toujours se questionner, sâajuster et se renouveler pour rĂ©pondre du mieux possible Ă chaque situation quâon rencontre, de rire et de jouer avec les enfants Ă©galement, de crĂ©er une dynamique de groupe agrĂ©able tous ensemble etc, enfin je pourrais Ă©crire un roman lĂ -dessus !
Câest vrai que dans mon message sur le forum, jâai principalement mis lâaccent sur les activitĂ©s, sur les projets dâanimation, sur la mĂ©thodologie de projet etc (enfin je ne sais plus si jâai parlĂ© de ça mais bon), parce que plusieurs personnes mâont dit que si je voulais avoir une chance de travailler dans lâanimation, il ne fallait pas que je me contente de dire que jâaimais le contact avec les enfants et avec lâĂȘtre humain en gĂ©nĂ©ral, mais que je devais surtout montrer que jâĂ©tais motivĂ©e pour proposer tout plein dâactivitĂ©s intĂ©ressantes pour amuser les enfants en ayant des intentions et des objectifs pĂ©dagogiques et Ă©ducatifs prĂ©cis, que câĂ©tait le plus important. Mais je suis trĂšs contente de voir quâil y a aussi des animateurs qui accordent autant, voir plus dâimportance aux relations humaines quâaux activitĂ©s dans leur mĂ©tier, ça me fait plaisir de lire ça !
En fait, je mâintĂ©resse tout particuliĂšrement Ă lâaccompagnement bienveillant des enfants et Ă la non-violence Ă©ducative depuis trĂšs longtemps, câest dâailleurs sur ce sujet-lĂ que jâai commencĂ© Ă me « documenter » quand je me suis dit que je voulais devenir maman plus tard et travailler dans le milieu de lâenfance il y a 6 ans. Câest peut-ĂȘtre un peu Ă©trange comme passion pour une enfant, mais je passais tout le temps que je pouvais Ă lire des choses lĂ -dessus, et je le fais toujours dâailleurs. Puis jâai voulu ĂȘtre enseignante et je me suis intĂ©ressĂ©e aux pĂ©dagogies actives centrĂ©es sur le respect des besoins et du rythme de lâenfant, jâai notamment Ă©tĂ© conquise par certains des aspects des pĂ©dagogies Freinet, Montessori, Steiner, de la pĂ©dagogie de projet, de lâapprentissage par les pairs, de la classe inversĂ©e etc, enfin je prenais ce qui correspondait Ă mes convictions, pas tout bien sĂ»r. Mais je me suis rendue compte que ce qui mâattirait vraiment ne rĂ©sidait pas tellement dans la transmission de savoirs, mais plutĂŽt dans le partage et la rencontre avec lâautre justement mais pas dans un contexte scolaire, jâen ai donc conclu que je souhaitais plutĂŽt aller vers le social. Jâai alors voulu devenir Ă©ducatrice spĂ©cialisĂ©e pour pouvoir aider des enfants et des familles dans le besoin Ă aller mieux et Ă mieux vivre, jâai fait beaucoup de recherches et ça mâa appris plein de choses. Jâai aussi un peu pensĂ© au mĂ©tier dâassistante sociale dans la protection de lâenfance. Mais je me suis assez vite rendue compte que lĂ encore, il me manquait quelque chose quand je me projetais dans lâavenir, et quâau-delĂ de lâaspect socio-Ă©ducatif et le fait de vouloir aider les autres et ĂȘtre utile, il y avait aussi autre chose qui mâintĂ©ressait. En fait, je voulais exercer un mĂ©tier plus « lĂ©ger » en quelque sorte, un mĂ©tier oĂč le rĂȘve et le divertissement avaient vraiment une place au premier plan, et puis assistante sociale, ça aurait Ă©tĂ© trop dur pour moi psychologiquement je pense. Jâai alors songĂ© au mĂ©tier dâanimatrice, je me suis beaucoup renseignĂ©e et jâai vraiment vu que câĂ©tait ça que je voulais faire, essayer de permettre Ă des enfants tous diffĂ©rents de se divertir, de sâĂ©clater, de nouer des relations positives avec les autres et de sâĂ©panouir Ă leur contact, de rĂȘver, dâimaginer, de construire, de crĂ©er, dâapprendre, de dĂ©couvrir de nouvelles choses pendant leur temps de loisirs, et tout ça dans un milieu le plus chaleureux, dynamique et bienveillant possible oĂč tout est fait pour quâils se sentent bien et heureux. Et je ne dĂ©mords pas de cet objectif !
Bon, bien sĂ»r câest sans doute une vision trĂšs idĂ©alisĂ©e de ce quâest lâanimation et je suppose que ça ne doit pas toujours ĂȘtre si simple sur le terrain et quâil doit souvent ĂȘtre trĂšs difficile de transformer ses beaux idĂ©aux en actes et je ne sais pas si je serai toujours aussi optimiste dans 10 ans si je me lance dans lâanimation, mais bon je crois que je ne me verrais pas travailler dans le social sans ĂȘtre un peu idĂ©aliste ^^.
Oui, câest sĂ»r quâĂȘtre anim doit demander un investissement Ă©motionnel, relationnel et personnel immense et que si on veut faire au mieux il doit sĂ»rement falloir donner beaucoup de soi, et jâimagine aussi que ça ne doit pas ĂȘtre trĂšs facile de garder la distance qui incombe au mĂ©tier, de rester Ă sa place dâanim par rapport aux problĂšmes des enfants par exemple sans trop sâimmiscer dans leur vie tout en restant suffisamment disponible et proche dâeux pour pouvoir crĂ©er avec eux un climat de confiance et de pouvoir leur offrir toute lâĂ©coute et lâattention dont ils ont besoin, et jâimagine aussi que prendre du recul doit ĂȘtre compliquĂ© parfois, surtout quand on nâa pas beaucoup dâexpĂ©rience comme tu le dis. Mais je crois que câest ça qui mâattire aussi, les dĂ©fis, le fait de sâinvestir⊠Mais câest sĂ»r que ça doit ĂȘtre assez dur par moments, mĂȘme avec de la bouteille.
Merci beaucoup pour tous ces renseignements sur les diplĂŽmes, câest rassurant ! Jâai trĂšs envie de passer le BAFA dĂ©jĂ , la formation mâattire vraiment, mĂȘme si je sais quâelle est courte.
Ah bon ? Je ne savais pas du tout que le ministĂšre de la jeunesse et des sports nâexistait plus, tu me lâapprends !
La direction ne mâattire pas trop trop pour lâinstant en fait, peut-ĂȘtre plus tard quand jâaurai de lâexpĂ©rience, mais bon lĂ je prĂ©fĂšrerais ĂȘtre anim, mĂȘme si jâimagine quâun directeur peut aussi participer aux animations sâil a le temps. Toi tu es directeur/trice ?
Oui tu as raison, câest vrai quâon peut proposer tout plein dâactivitĂ©s et de jeux sans y voir. Je crois que ce qui mâinquiĂšte surtout câest quâil y ait un accident « Ă cause de moi », dans le cas oĂč un enfant se mettrait en danger par exemple. Mais ça me rassure de voir que tu penses quâil est possible de sâorganiser en Ă©quipe pour que la non-voyance dâun anim ne cause aucun souci Ă personne !
Voilà , encore merci pour ta réponse et bonne soirée !
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Je suis toute nouvelle sur le site, et je viens vers vous pour solliciter vos avis sur une question que je me pose maintenant depuis de nombreuses annĂ©es et Ă laquelle jâai jusquâĂ prĂ©sent obtenu des rĂ©ponses trĂšs contradictoires.;
;Comme les deux autres intervenants je trouve ce sujet super intĂ©ressant. D’abord merci de l’avoir lancĂ©.
Je vais essayer de donner mes avis, bien que je n’ai jamais eu dans les sĂ©jours et Accueils que j’ai dirigĂ©, des animateurs aveugles. Un fois cependant, une animatrice qui avait les deux bras atrophiĂ©s.
Je vais tenter d’ĂȘtre le plus franc possible sans dĂ©magogie.. MĂȘme si mes propos sont un peu en vrac.
Comme l’a bien dit Shaaa, dans le travail d’animateur, il n’y appas que les activitĂ©s. le cotĂ© relationnel, avec les enfants et les autres membres de l’Ă©quipe est aussi important.
De plus je pense que ton handicap ne t’empĂȘches pas de pratiques certaines activitĂ©s. Tout dĂ©pend de ton degrĂ© d’autonomie, et de ta motivation.
J’ai entendu dire que lorsque une personne est privĂ© d’un sens ( dans ton cas la vue) les autres sens sont beaucoup plus dĂ©veloppĂ©s. Est ce vrai ??
;Ce que je trouve positif est qu’une grande partie de ton message montre ton immense motivation. C’est un atout important.
;Jâai effectuĂ© un stage dâobservation pendant une semaine dans un centre de loisirs en troisiĂšme, dans le groupe des grands (entre 6 et 11 ans),. Tout sâest trĂšs bien dĂ©roulĂ©
Puisque tout s’est bien dĂ©roulĂ©, tu va pouvoir Ă©videment faire valoir cette expĂ©rience pour une autre embauche et pour entrer en formation BAFA. Ceci me semble trĂšs important et devrait t’encourager .
Par contre ,que veux tu dire par en troisiĂšme ?? Je ne comprends pas.
Mais le problĂšme, câest que je ne suis pas sĂ»re du tout que mon handicap soit compatible avec ce mĂ©tier ? Jâimagine que je serais un vĂ©ritable « fardeau » pour lâĂ©quipe;je pense lĂ que tu exagĂšres un peu et mĂȘme un peu beaucoup. Il n’y a aucune raison que tu sois un “fardeau” dans la mesure oĂč tu es motivĂ© et tu veux faire de ton mieux. Le fardeau c’est lorsque un animateur ne fout rien et n’Ă©coute rien. J’en ai malheureusement connu.
 donc les rĂ©glementations concernant le nombre dâanimateurs requis par nombre dâenfants ne seraient pas respectĂ©es,
;La rĂšglementation concernant le nombre d’animateurs, ;n’a rien Ă voir la dedans.
forcĂ©ment, mon entourage me donne des points de vue trĂšs divergeants⊠Ma conseillĂšre dâorientation mâa dit que câĂ©tait certainement possible, quâen pensez-vous ?
Je pense que ta conseillĂšre d’orientation te connais mieux que moi. Mais le plus important est ce que toi tu te sebns capable de faire.
Pour ĂȘtre tout Ă fait franc, avec toi, je pense que la principale difficultĂ© risque de venir des parents des enfants. Mais depuis quelques annĂ©es certaines perceptions ont Ă©voluĂ© dans le bon sens.
En tant que directeurs, recruteriez-vous un anim aveugle ?
Chaque fois que j’ai engagĂ© un anim ou une anim, que je ne connaissait pas, j’ai eu un entretien avec la personne. Je ferais la mĂȘme chose avec un animateur aveugle ou porteur d’un autre handicap.. La dĂ©cision serait, bien sur, prise Ă la fin de l’entretien. Dionc franchement, il m’est impossible de te rĂ©pondre avec sui peu d’Ă©lĂ©ment.
;Et je me demande aussi, tout simplement, si une personne aveugle peut ou non obtenir les diplĂŽmes du BAFA, du BAFD, du BPJEPS, du DEFA, du BEATEP.
Ce que je sais est que pour pratiquement tous les brevets , diplÎmes ou autres il y a des adaptations possibles. Mais je ne connais pas les détails.
J’aimerai aussi faire un CVL mais cela serait plus compliqu” q’un  ALSH
La il y a une erreur.
Les CVL n’existent plus.
Il y a ( en gros et en simplifiant) les SĂ©jours de vacances avec hĂ©bergement; les Accueils de loisirs sans hĂ©bergements. L’ensemble des deux, avec quelques autres, sont les ACM( Accueils Collectifs de Mineurs).
;Pour conclure, si tu en a envie; allez lance toi.
aussi j’aimerai bien connaĂźtre la suite. Merci.
Hola Malouplume !
Ton message soulĂšve plein de questions intĂ©ressantes. J’essaye d’y rĂ©pondre prenant en compte mon expĂ©rience personnelle.
J’ai Ă©tĂ© anim pendant quelques annĂ©es (je compte revenir bientĂŽt Ă l’animation) et je ne trouve pas en quoi cela pourrait ĂȘtre un obstacle. Je suis assez d’accord avec Shaaa sur le fait que l’essentiel, ce sur quoi tout repose, c’est la relation humaine avec les autres, que ce soit l’Ă©quipe ou les personnes que l’on met Ă la place du “public” (entendant par lĂ que c’est nous qui faisons le spectacle, mais bon, ça c’est une autre pair de manches et c’est pas le moment).
Mais mĂȘme, si l’on prend en compte l’activitĂ©, il y a certainement des tas de choses qui te passionnent et qui pourront faire le pont entre toi et les autres sans besoin de te/vous mettre dans des situations impossibles, je sais pas, une premiĂšre pensĂ©e m’amĂšne Ă tout ce qui tourne autour du conte, au jeu, Ă l’expression dramatique… bref, y a des centaines de choses dans lesquelles la vue n’est pas indispensable pour animer, Ă mon avis.
Au niveau du fonctionnement d’une Ă©quipe il me semble que, comme plein d’autres caractĂ©ristiques ou conditions, la cĂ©citĂ© demande juste d’imaginer la meilleure maniĂšre de composer avec ce que l’on est, chacun, chacune, avec nos limites et nos points forts. Personnellement, je pense qu’un fonctionnement sain repose sur ce principe indĂ©pendamment de qui est concernĂ©, je considĂšre qu’il est indispensable de ne pas partir sur un fonctionnement fixe qui s’impose Ă toutes les personnes qui viennent -encore une fois, qu’elles soient partie de l’Ă©quipe ou du “public”- et qui doivent rentrer dans ces cases immuables. D’aprĂšs moi, pour bien faire marcher un truc il faut le concevoir de maniĂšre fluctuante, adaptable, vivante et construite avec ces personnes-lĂ . Malheureusement, ce n’est pas le cas partout -c’est plutĂŽt assez rare, bien des lieux ont un fonctionnement qui rassemble Ă l’usine- mais tu pourras peut-ĂȘtre trouver des endroits et des personnes qui seront prĂȘtes Ă travailler selon ces bases.
Je me risque Ă faire un parallĂšle avec ma situation qui est tout Ă fait diffĂ©rente, mais elle se rapproche sur certains points. Je suis espagnole et je suis arrivĂ©e en France il y a bientĂŽt six ans (ohlalĂ aaa le temps passe vite !). Ă mon arrivĂ©e, je baragouinais un français plutĂŽt basique et scolaire, et je me suis lancĂ©e dans l’animation (que je faisais dĂ©jĂ dans mon chez moi d’origine). Ma trĂšs relative maĂźtrise de la langue pouvait ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un handicap dans ce milieu : incapacitĂ© Ă bien saisir ce que les gosses se racontent entre eux (et notamment, Ă distinguer un insulte d’une parole d’amour), Ă bien comprendre ce qu’ils et elles attendaient de moi ou me demandaient Ă certains moments, Ă bien communiquer avec mon Ă©quipe et avec les parents qui demandent des infos sur la journĂ©e ou prĂ©viennent de certains trucs, Ă gĂ©rer des situations d’urgence… bref, pour faire un peu dans la caricature : comment tu vas ĂȘtre anim’ si tu sais mĂȘme pas comment les engueuler ?!! Loin d’ĂȘtre un obstacle, je considĂšre que cela a Ă©tĂ© positif dans l’ensemble : au niveau des premiĂšres Ă©quipes oĂč j’ai travaillĂ© je pense qu’il y a eu une rĂ©flexion plus poussĂ©e sur la maniĂšre dont on se repartit les tĂąches et comment on prend le relais entre nous quand quelqu’un est en difficultĂ© ; au niveau des parents, ça a permis aussi de penser aux maniĂšres et moyens de communiquer avec ceux et celles qui ne parlent pas français ou avec qui on retrouvait d’autres soucis de communication -genre, une prĂ©sence minimale ou peu d’attention Ă ce qui se passe dans l’accueil de loisirs ou la colo- ; par rapport aux enfants et aux jeunes, je crois que cela a apportĂ© un plus Ă notre relation. Loin d’ĂȘtre l’animatrice superpuissante qui sait tout (et du coup Ă des kilomĂštres de distance de l’enfant qui ne sait rien) ils voyaient qu’ils pouvaient m’apporter, m’apprendre plein de trucs et ĂȘtre aussi dans la position de “celui qui sait”. Certes, ils m’ont jouĂ© des centaines de tours mais on a bien rigolĂ© la plupart des fois, et quand il s’agissait de tours carrĂ©ment pas sympas on a profitĂ© pour essayer d’en “discuter” (je le mets entre guillemets parce que franchement, je suis pas sĂ»re qu’il s’agissait d’une discussion vu que la parole Ă©tait trĂšs basique…). Par ailleurs, ça m’a permis aussi de travailler sur des aspects que je n’avais pas expĂ©rimentĂ© jusque-lĂ et que j’ai dĂ©couvert Ă l’occasion. Je pense que la rĂ©ciprocitĂ© dans la relation, le fait de ne pas ĂȘtre tout le temps celle qui dĂ©tient le pouvoir, nous a fait beaucoup de bien.
Du coup, le conseil que je peux te donner c’est le mĂȘme que je donne Ă tous les autres anims que je croise : vas-y, fonce, avec des personnes et dans des endroits oĂč il y a une volontĂ© de rĂ©flĂ©chir ensemble et d’agencer avec ce que chacun et chacune peut apporter, oĂč rien (ou trĂšs peu) n’est Ă©crit Ă l’avance et que tu peux trouver ta place avec les autres, oĂč l’on te donne le temps d’avoir des repĂšres et de t’investir avec ce que tu es. Certes, ça nĂ©cessite un peu de temps, parfois on croit que dans un endroit oĂč ça va marcher et puis non, mais quand ça marche oh que c’est beau !
Et enfin, je pense que c’est clair mais je serais tout Ă fait partante pour bosser avec une personne aveugle, avec toi mĂȘme, tant que tu es sur cette longueur d’onde et qu’on partage une conception rapprochĂ©e de ce qu’ĂȘtre anim… bref, comme avec les autres đ
Tiens-nous au courant de la suite de tes aventures !
Alors, en voilĂ des questions intĂ©ressantes et d’emblĂ©e, ma rĂ©ponse est affirmative. Et au-delĂ de mon point de vue, j’ai pu cĂŽtoyer une personne aveugle pendant une session de formation BAFA – qu’elle a obtenu avec brio – ainsi que parmi un organisateur de sĂ©jours qui tenait aussi Ă embaucher des personnes aux capacitĂ©s diversifiĂ©es.
Ensuite, de ce que j’ai compris de tes documentations, il convient de noter que parmi l’ensemble de la journĂ©e d’un centre de loisirs, les activitĂ©s restent une part parfois ridicule du travail au niveau quantitatif. La majeure partie du temps est remplie par des discussions et des Ă©changes avec les enfants. Ce travail relationnel, trop souvent invisible et peu valorisĂ©, n’est pas toujours Ă©vident Ă rĂ©aliser parce que Ă©minemment “subjectif”, dans l’interaction. Et, que l’on soit aveugle ou non, c’est humainement prenant ou pesant. Parfois, on croit que l’animation ou animer consiste Ă mener des activitĂ©s, et c’est ce qui est valorisĂ© partout, mais, m’est avis qu’on se fourvoie.
Au-delĂ du bruit, du stress et autres prĂ©occupations de surveillance, il y a une certaine charge Ă©motionnelle Ă gĂ©rer : des rires Ă partager, un sourire Ă donner, du rĂ©confort Ă distribuer, des pleurs Ă essuyer mais aussi des agacements Ă dĂ©passer, des Ă©nervements Ă taire, des colĂšres Ă ravaler, des sanglots Ă cacher… Or, des jeunes animatrices et animateurs que j’ai rencontrĂ©, leur juvĂ©nilitĂ© ne le soutenait pas toujours pour prendre un peu de “recul”. Par contre, celles ou ceux qui avaient “vĂ©cu”, “bourlinguĂ©”, de l’expĂ©rience – terme qui est pratique pour rĂ©sumer – pouvaient prendre plus facilement de la “distance” avec leur rĂŽle et leurs Ă©motions. Il y a des passerelles avec les professionnelles de la petite enfance qui accueillent et prennent soin de jeunes enfants. Reste Ă savoir comment tu abordes ou approches ta situation mais, ton message, m’en donne un aperçu.
Concernant la rĂ©glementation et le fameux ratio, le fait que tu sois aveugle ne change en rien le calcul ni la part du travail des collĂšgues. Cela reste une question d’organisation de l’Ă©quipe et de rĂ©partition du travail en considĂ©rant l’ensemble des personnes. De mĂȘme pour les diplĂŽmes, la dĂ©nomination du ministĂšre n’engage en rien de l’emploi occupĂ© ou des qualitĂ©s requises. Actuellement, il n’existe plus de ministĂšre “jeunesse et sports” donc on peut ĂȘtre rassurĂ©s. đ GĂ©nĂ©ralement, le BAFA est une premiĂšre entrĂ©e accessible pour travailler dans de nombreuses conditions et, si jamais un employeur est prĂȘt Ă financer le coĂ»t exorbitant, le BPJEPS reste un diplĂŽme reconnu par les employeurs. Le BAPAAT est en pleine refonte tandis que le DE(S)JEPS renvoient Ă des niveaux coordination et de direction qui s’Ă©loignent de l’animation et des enfants. Ce qui est plus calme, en apparence. đ
Bonjour !
Je suis toute nouvelle sur le site, et je viens vers vous pour solliciter vos avis sur une question que je me pose maintenant depuis de nombreuses annĂ©es et Ă laquelle j’ai jusqu’Ă prĂ©sent obtenu des rĂ©ponses trĂšs contradictoires.
VoilĂ , j’ai 18 ans et je suis aveugle de naissance. Or, depuis trĂšs longtemps, l’un de mes plus grands rĂȘves est de devenir animatrice Ă l’annĂ©e dans un centre de loisirs. Je pars Ă la fac en septembre et j’aime Ă©videmment beaucoup la filiĂšre que j’ai choisie (la philo), mais j’avoue que travailler dans ce domaine plus tard ne me fait aucune envie. Moi, ce Ă quoi j’aspire vraiment, c’est d’exercer dans l’animation et d’Ă©voluer au contact d’enfants de tous horizons.
Depuis l’Ăąge de 12 ans environ, je passe une grande partie de mon temps libre Ă me documenter sur le sujet de l’animation, sur les rĂŽles de l’animateur, sur les diffĂ©rents types d’activitĂ©s qu’il est possible de proposer aux enfants et sur leur implication pĂ©dagogique, sur la maniĂšre de prĂ©parer et de mettre en place ces activitĂ©s, sur le fonctionnement des structures de loisirs, sur le dĂ©veloppement moteur, sensoriel, social et affectif de l’enfant et de l’adolescent, sur les neurosciences cognitives et affectives etc. J’ai aussi lu beaucoup de tĂ©moignages d’animateurs, de formateurs, de directeurs, de projets Ă©ducatifs et pĂ©dagogiques… Enfin bref, comme vous pouvez le voir, c’est une vĂ©ritable passion pour moi !
J’ai effectuĂ© un stage d’observation pendant une semaine dans un centre de loisirs en troisiĂšme, dans le groupe des grands (entre 6 et 11 ans), et cette expĂ©rience n’a fait qu’accroĂźtre ma motivation, le stage m’ayant Ă©normĂ©mÂŽent plu et intĂ©ressĂ©e. Tout s’est trĂšs bien dĂ©roulĂ© et j’ai vraiment Ă©tĂ© attirĂ©e comme un aimant par le monde de l’animation et sa philosophie visant Ă favoriser le bien-ĂȘtre et l’Ă©panouissement des enfants en leur apportant tout plein de choses via le contact humain et les activitĂ©s proposĂ©es.
Mais le problĂšme, c’est que je ne suis pas sĂ»re du tout que mon handicap soit compatible avec ce mĂ©tier… Enfin je veux dire, comment un animateur aveugle pourrait-il assurer pleinement la sĂ©curitĂ© physique d’un groupe d’enfants ? C’est impossible. J’imagine que je serais un vĂ©ritable « fardeau » pour l’Ă©quipe qui serait obligĂ©e de surveiller les enfants Ă ma place, et donc les rĂ©glementations concernant le nombre d’animateurs requis par nombre d’enfants ne seraient pas respectĂ©es, puisque je ne pourrais pas effectuer toute ma part du travail. Je pourrais aussi difficilement animer des activitĂ©s visuelles ou sportives, et encore moins encadrer des sorties Ă l’extĂ©rieur du centre…
Je n’ai donc jamais rĂ©ellement envisagĂ© la possibilitĂ© de devenir animatrice, et si je lis autant de choses au sujet de l’animation, c’est uniquement par passion. Mais je viens quand mĂȘme vous demander ce que vous pensez de ma situation, Ă vous qui travaillez sur le terrain, car forcĂ©ment, mon entourage me donne des points de vue trĂšs divergeants… Ma conseillĂšre d’orientation m’a dit que c’Ă©tait certainement possible, qu’en pensez-vous ?
Auriez-vous par hasard dĂ©jĂ travaillĂ© avec des collĂšgues aveugles ? Et si ce n’est pas le cas, cela vous dĂ©rangerait-il ? En tant que directeurs, recruteriez-vous un anim aveugle ?
Et je me demande aussi, tout simplement, si une personne aveugle peut ou non obtenir les diplĂŽmes du BAFA, du BAFD, du BPJEPS, du DEFA, du BEATEP ou autres, Ă©tant donnĂ© que si je ne dis pas de bĂȘtise, tout ou partie de ces diplĂŽmes sont dĂ©livrĂ©s par le ministĂšre de la jeunesse et des sports et que ça serait compliquĂ© pour moi de faire du sport, et donc de valider tous les acquis ?
Ăvidemment, vous n’ĂȘtes pas obligĂ©s de rĂ©pondre Ă mes nombreuses questions hein ^^ !
L’animation en CVL m’intĂ©resse aussi Ă©normĂ©ment, mais lĂ je crois que ça serait encore plus compliquĂ© pour moi qu’en CLSH…
VoilĂ , un trĂšs grand merci d’avance pour votre lecture et vos rĂ©ponses !
Bonne soirée !