Bonjour à tous
Cela fait un moment que je suis l’affaire de l’accident qui a eu lieu aux USA sans intervenir. Je suis allé voir sur le site de l’association sos voyage les deux articles qui y sont consacrés.
J’ai été interpellé par la comparaison que vous faîtes entre le séjour Plein Vent et le séjour de Cousins, je suis donc allé jeter un oeil sur les deux sites et l’une des premières choses qui m’a surpris c’est que vous faîtes un comparatif entre un séjour 14 jours/12 nuits pour plein vent et un séjour 20 jours (donc 18 nuits je suppose) pour Cousins. Une partie de la différence de prix ne pourrait elle pas s’expliquer par ce fait ?
Concernant l’encadrement vous reconnaissez que l’offre plein vent ne nécessite qu’un seul encadrant alors que celle de cousins en nécessite trois (si on prend le cas du séjour accidenté) vous négligez cela en les répartissant sur ” la masse salariale, l’hébergement et la restauration” mais quelque chose m’interpelle la aussi. Qu’en est il du billet d’avion? Par pure curiosité j’ai regardé le prix d’un billet aller-retour pour Los Angeles sur la Lufthansa (l’une des compagnies utilisées par Plein Vent) et les prix “publics” ne descendent pas vraiment en dessous de 1100€ pour le mois de juillet . Même si je suis parfaitement conscient que Cousins d’Amérique ne les paye pas ce prix là je ne pense pas que les deux animateurs supplémentaires soient une dépense négligeable.
Concernant l’article que vous consacrez au choix d’une colonie par les parents je ne reviendrez pas sur les points abordés par mes collègues animateurs qui sont pertinents même si tous ne sont pas forcément possesseurs d’un diplôme professionnel de l’animation.
Le BAFA est un diplôme non professionnel permettant à des gens d’encadrer des enfants jusqu’à une limite de 80 jours par an en CEE si ma mémoire est exacte. Cela permet effectivement avec une formation “relativement” légère d’accompagner des jeunes en voyage, de leur transmettre certaines de vos passions, et (il ne faut pas se voiler la face) de se faire un peu d’argent de poche. Mais il ne faut pas oublier que toutes les colos ne sont pas forcément accès sur le consumérisme, pensez vous que les associations qui fonctionnent sur le bénévolat ou le volontariat puissent se permettre d’engager 4 ou 5 animateurs ayant chacun suivi formation professionelle type BEATEP qui vaut plusieurs milliers d’euros ?
Petit extrait d’un article que je n’avais encore pas vu sur le site de sosvoyages :
S’il est relativement facile de faire un tri dans l’offre touristique destinée aux adultes, ce n’est pas le cas pour celle dédiée aux enfants où se concurrencent sur le même segment des structures associatives sans but lucratif, des associations à but lucratif et des entreprises purement commerciales qui toutes développent un même discours à vocation pédagogique.
—–
J’ai souligné le passage qui me pose problème.
C’est quoi une association à but lucratif ?
Parce-que s’associer dans un but lucratif, ça s’appelle créer une société. Le modèle le plus simple (et le plus proche de l’idée d’association à but lucratif) c’est la SEP (société en participation) qui ne demande presqu’aucune démarche administrative et permet même de rester anonymes pour les associés dans certains cas.
—–
J’ai un peu l’impression que cette accusation facile qui est portée par l’auteur de l’article intitulé “Voyages Cousins d’Amérique : des élus et des parents abusés” reprend une formule lue par ailleurs sans en comprendre forcément le sens exact…
C’est quoi le problème ?
Qu’une association fasse un bénéfice ?
Que des gens dans une associations se fassent de l’argent grâce à elle, et ce de façon à priori illégale ?
les messages de FG63 et moi même ont été envoyé en même temps, mais reprennent pratiquement les mêmes points
je ne pense pas que ce soit par hasard
sosvoyages a écrit:
Ce que tu nommes pudiquement « le séjour tragique aux USA ». Pour nous association sos voyages ce n’est pas un séjour tragique mais une accumulation de dysfonctionnements et c’est là où le bât blesse.
dans le sujet de ce forum que j’ai ouvert lundi, on ne parle pas de ce sujet, mais de ton article “comment choisir un séjour de vacances pour nos enfants”
Il faut arrêter de faire les violons sur l’éducation populaire. Il suffit de lire d’une manière critique les blablas qui figurent sur les catalogues et sites internet pour se rendre compte qu’il s’agit d’un habillage dialectique plus ou moins adroit
ne confonds pas stp l’education populaire, toutes les associations et comités d’entreprise et CCE et Mairies organisatrices de séjour, et les marchands de soupe qui font effectivement du fric sur le dos de leurs clients – il serait trop simple de généraliser
Ce changement de perspective deviendra central au début des années 1980. C’est ce qui va conduire les gouvernements successifs à diviser par 4 les aides directes ou indirectes destinéese aux colonies de vacances au profit des CLCH, Centre de Loisirs sans Hébergement.
c’est tout à fait exact,
(clSh)
Alors que ces derniers accueillent aujourd’hui environ 4 millions d’enfants et sont effectivement un facteur de mixité sociale, les colonies de vacances ne concernent plus que 600.000 participants issus quasiment du même milieu.
non,
regarde les statistiques officielles de la JPA ou de la JS
concernant le ”même milieu”, c’est faux
Le constat lucide est qu’il s’agit d’une forme de tourisme spécifique des enfants qui ont la chance d’avoir des parents qui travaillent dans des grandes entreprises et qui peuvent ainsi bénéficier des subventions de leurs oeuvres sociales auxquelles s’ajoute la petite minorité prise en charge par la générosité active de certaines collectivités locales.
non, c’est inexact
A 2.600 euros le séjour c’est bien ce public « privilégié » issu des classes moyennes que vise Cousins d’Amérique et d’autres et non celui des enfants du lumpen proletariat, des précaires, des familles mono-parentales en encore moins ceux qui vivent dans banlieues ghetto.
[/quote]
je reprécise une nouvelle fois que telligo n’est pas le leader pour lequel il se fait passer, et qu’heureusement, tous les organisateurs, commerçant ou sociaux, ne pratiquent pas ses tarifs
Concernant ton expérience et celle de votre président, je ne vois rien dans ce que tu décris qui relève de l’éducation populaire auprès d’enfants ou de l’organisation d’ACM.
J’en viens donc à partager l’idée (qui n’est pas la mienne au départ, contrairement à tes propos issus d’une mauvaise lecture) que les notions éducatives et pédagogiques sont éloignées de votre expérience, ce qui pourrait expliquer que tu ne fasses aucune différence entre un séjour touristique et un séjour de type ACM…
Si je comprend bien ,tu souhaites en arriver à ce que les ACM disparaissent au profit des seuls structures du type des voyagistes commerciaux ?
—–
Dans le genre erreurs intéressantes : les CLCH n’existent pas, les CLSH n’existent plus depuis plus de 3 ans.
—–
D’ù sortent tes chiffres sur la fréquentation des AL et SV ?
—–
Une fois de plus, tu semble résumer en grande partie les ACM à la seule offre de Cousins d’Amérique et des sociétés de ce genre.. .Soit à une minorité des séjours existants !
Quid des colos des CE qui touvent une vrai mixité sociale, et pas que dans des entreprises géantes ?
Quid des colos associatives à 300/400 € la semaine (avant les aides éventuelles) et qui proposent des programmes très variés ?
Quid des valeurs pédagogiques qui sont affichées sur les ACM, et globalement plutôt bien mise en œuvre malgré des abus et dérives minoritaires, alors que dans les offres des TO par exemple on ne parle que de consommation ?
Quid des frais cachés dans les offres commerciales avec des “extras” à payer dans de nombreux cas ?
Quid aussi de la rareté de l’offre où les enfants peuvent partir sans leurs parents, dès le plus jeune âge (et donc sans forcer les parents à payer un séjour bien cher) ?
sosvoyages a écrit:
fg63Ta petite reflexion « voici la réponse que j’ai posté sur le forum du site qui je l’éspère sera publiée » est mal venue. Même si notre forum est modéré, à priori ton post est passé et sache que sauf cas extrême nous ne censurons pas.
Si tu prenais le temps de bien lire les messages, tu verrais que ces propos que tu me prêtes ne sont pas de moi mais de Matim.
C’est écris en gros, en gras et en couleur !!!
fg63
Ta petite reflexion « voici la réponse que j’ai posté sur le forum du site qui je l’éspère sera publiée » est mal venue. Même si notre forum est modéré, à priori ton post est passé et sache que sauf cas extrême nous ne censurons pas.
Après ta sortie sur « une prétendue bête qui aurait pu perturber la conductrice », supposition qui m’a incité de te répondre « et pourquoi pas des soucoupes volantes ou le monstre de loch Ness » tchater avec toi n’offrait plus d’intérêt, ton parti pris est évident pour ne pas dire ta mauvaise foi.
Ce que tu nommes pudiquement « le séjour tragique aux USA ». Pour nous association sos voyages ce n’est pas un séjour tragique mais une accumulation de dysfonctionnements et c’est là où le bât blesse.
Si c’était un simple accident le sujet serait clos, mais malheureusement ce n’est pas un simple accident et tant qu’une décision de justice ne sera pas rendue l’affaire sera pendante.
Dans les 2 précédents articles je me suis exprimé sur le sujet et sauf développement imprévu je n’éprouve pas le besoin d’y revenir si ce n’est qu’a partir de l’analyse des dysfonctionnements que nous dénonçons, avoir une réflexion pour que cela ne se reproduise plus.
Tu sembles être satisfait de la législation actuelle et bien nous ne le sommes pas
Sans doute sur des détails nous pouvons être imprécis, voire nous tromper, mais sur le fond notre crique rencontre l’adhésion de nos lecteurs.
Au titre de parents ils sont convaincus comme nous qu’il faut remettre à plat le secteur du tourisme dédié aux enfants et adolescents où la confusion des genres ne permet pas de contracter en toute connaissance de cause.
Toi qui parles avec condescendance de notre association, il faut quant même que je te dise que ni l’éducation ni le voyage nous sont étrangers.
Notre vice présidente est une prof et à titre bénévole elle organise pour les Petits Frères des Pauvres des séjours de vacances pour les personnes âgées, quant à moi j’étais responsable de la communication et du marketing d’un TO qui commercialisait 150.000 px/an.
Cette mise au point faite je vais répondre à ton post et comme tu sembles aimer les débats je vais en publier des extraitssur le site de l’association :
Il faut arrêter de faire les violons sur l’éducation populaire. Il suffit de lire d’une manière critique les blablas qui figurent sur les catalogues et sites internet pour se rendre compte qu’il s’agit d’un habillage dialectique plus ou moins adroit
Il est destiné à déculpabiliser les prescripteurs et les parents alors que l’objet réel de la transaction porte sur l’achat et la consommation de prestations touristiques et le plaisir qu’ils procurent.
Au regard de l’histoire des colonies de vacances, l’éducation apparaît selon Jean-Marie Bataille sociologue de l’ISCRA, Institut Social et Coopératif de Recherche Appliquée, comme une visée énoncée et partagée par les acteurs du secteur et les pouvoirs publics de 1945 au milieu des années 1960.
Des1965, date qui correspond au nombre maximum d’enfants partant l’été en colonie de vacances, il est constatable un déplacement progressif de la motivation des départs.
Ce changement de perspective deviendra central au début des années 1980. C’est ce qui va conduire les gouvernements successifs à diviser par 4 les aides directes ou indirectes destinéese aux colonies de vacances au profit des CLCH, Centre de Loisirs sans Hébergement.
Alors que ces derniers accueillent aujourd’hui environ 4 millions d’enfants et sont effectivement un facteur de mixité sociale, les colonies de vacances ne concernent plus que 600.000 participants issus quasiment du même milieu.
Le constat lucide est qu’il s’agit d’une forme de tourisme spécifique des enfants qui ont la chance d’avoir des parents qui travaillent dans des grandes entreprises et qui peuvent ainsi bénéficier des subventions de leurs oeuvres sociales auxquelles s’ajoute la petite minorité prise en charge par la générosité active de certaines collectivités locales.
A 2.600 euros le séjour c’est bien ce public « privilégié » issu des classes moyennes que vise Cousins d’Amérique et d’autres et non celui des enfants du lumpen proletariat, des précaires, des familles mono-parentales en encore moins ceux qui vivent dans banlieues ghetto.
J’ai fait la démonstration que pour un budget inférieur aux mêmes dates et sur la même destination on trouve pour des adultes des offres plus concurrentielles où on ne fait pas de camping, où on ne se prépare pas la tambouille, mais où on dort dans un hôtel et les repas sont servis au restaurant.
Quant à la sécurité, qu’il s’agisse de tourisme dédié aux adultes ou aux enfants, elle n’est pas négociable, à charge pour les organisateurs de faire le nécessaire.
alexis Selinger
MESSAGE POSTÉ PAR MATIM DANS UN AUTRE SUJET ET RECOPIÉ ICI :
Ce titre de post est mot pour mot le titre de l’article trouvé sur le site de l’association SOS voyages.
Où il s’agit pour une association qui existe depuis 1an (?) de vouloir donner des conseils et expliquer aux parents comment choisir une bonne “colo” et surtout ce qu’est l’animation, le BAFA, le BEATEP etc. (c’est ce point qui me gène le plus)
Sans compter les erreurs grossières…
Pour info c’est cette même association qui a pris position dans le post sur le séjour tragique aux USA
Voici la réponse que j’ai posté sur le forum du site (qui je l’éspère sera publiée) :
Bonjour
je voudrais réagir au sujet de votre article intitulé :
“Colo : comment choisir un séjour de vacances pour nos enfants”
Comment vouloir casser cette notion d’animation volontaire qui a permis a des milliers d’enfants de partir en vacances , et ce depuis 1/2 siècle ..?
Je comprends qu’a travers cet article on soit très très loin des notions d’éducation populaire et que seul la sécurité et l’ésprit de consommation soit présent mais dans ce cas c’est la mort de tout un pan de l’animation qui s’annonce.
Alors ok, vous souhaitez réserver le droit aux vacances aux plus riches, aux plus aisés; Vous souhaitez en finir avec ce mélange de culture et de classes économiques et basta le brassage social qui avait lieu durant les “colos”.
En clair vous proposez de laisser de coté cette idées de droit aux “loisirs pour tous” en voulant professionnaliser a tout prix l’encadrement (car qui va payer ces encadrants?).
Autre erreur : vous croyez que la personne titulaire d’un diplôme professionnel sera plus apte a assurer la sécurité ? faux. Une simple connaissance des contenus de formation aurait suffit à vous faire prendre conscience du caractère érronné de cette affirmation. Sachez que certaines formations (BPJEPS LTP) proposent la formation aux contenus BAFD pour leur permettre d’encadrer des centres de vacances ! les autres non. Le BAFD reste donc la référence en la matière.
Le BAFA est diplômant ! et les capacités d’encadrement sont évaluées selon des critères définis par le ministère de tutelle.
Enfin, pour terminer et pour apporter une autre touche de précision à l’article :
Le BAFAD n’existe pas ..
La formation BEATEP n’est plus dispensée depuis déjà 2 ans.
Cordialement
Voilà… ce n’est pas tant les bons conseils du parfait vacanciers qui me gênent mais plutot l’évocation d’une partie de l’animation qui manifestement échappe a l’auteur de l’article qui ne voit que le coté consommation-sécurité ! Qui stigmatise le BAFA. Qui tient des propos pour le moins bizarre concernant le camping :
Le camping c’est sympathique sur le papier, s’il s’agit d’un séjour itinérant monter et démonter la tente est une corvée, au cas d’intempérie une vraie galère, privilégiez les offres d’hébergement en dur même si cela représente un surcoût.
Aucun intérêt pédagogique dans le camping , c’est sale et on dort mal …c’est une corvée ! l’hôtel c’est mieux..?
A croire que ce journaliste amateur n’a jamais fait de camping, n’est jamais parti en colo et surtout n’a JAMAIS encadré le moindre séjour…
Un message renvoyant ici a été placé dans le sujet en double.
Bonjour,
L’objet de l’article me semblait louable, mais je me suis souvent méfié des techniques permettant de déceler un “bon” séjour au milieu des “mauvais”. Plusieurs choses me font réagir dans cet article :
Compte tenu qu’il n’y a pas de stage de parents ce qui n’empêche pas ceux-ci d’exercer l’autorité parentale, cette formation est mieux que rien mais c’est évidemment insuffisant pour maitriser toutes les facettes de la psychologie d’un enfant ou d’un adolescent et surtout lui apporter les réponses pertinentes et personnalisées.
Faute de mieux ils appliquent suivant leurs implications avec plus ou moins de bonheur des recettes de cuisine baptisées “programme pédagogique”.
Rappelons-le la possession du BAFA est un moyen pour les jeune gens et jeunes filles de se faire d’une manière occasionnelle ou suivie un peu d’argent de poche, environ 20 à 25 euros/jour, nourris logés et voyager en France ou à l’Etranger lorsqu’il s’agit de colonies itinérantes
Bon si je comprend bien, les animateurs sont des jeunes inconscients désireux de se faire de l’argent de poche en partant en vacances. C’est dommage, les colos ne reposent quasiment que sur eux. Cela commence mal…
Que le BAFA ne puisse faire le tour de la psychologie d’un enfant ou d’un ado me parait normal, et même souhaitable. Je ne pense pas qu’un animateur doive être un éducateur ou un psychologue. Il reste un animateur occasionnel, avec ses défauts et toute son énergie.
Quant à la recette de cuisine baptisée “programme pédagogique”, j’ai du mal à comprendre le but poursuivi par cette phrase. Est ce à dire que la pédagogie ne sert à rien et n’est qu’un artifice ? Ou faut-il comprendre qu’elle est trop souvent oublié ? Vu la tournure péjorative, j’aurais tendance à croire que pour SOS voyage il n’y a pas de différence entre un ACM et une croisière tout confort. Ce n’est pas ma conception de l’animation.
La position de l’association sos voyages est qu’il serait bon de professionnaliser le BAFA et BAFAD à travers une formation qui rapproche leurs titulaires des diplômes BEATEP / DEFA.
Euuu… Vous voulez avoir des animateurs et directeurs, qui vont faire des formations de plusieurs mois pour travailler l’été pendant deux ans ? :-s Expliquez moi comment cela peut fonctionner, cela m’intéresse…
Et puis quel rapport entre les diplômes pro et occasionnels ? Ils n’ont rien à voir, et c’est heureux.
Les chances que le séjour fixe ou itinérant se passe bien sont conditionnées par la précision de l’offre qui ne doit pas passer en second plan au profit d’un prétendu projet pédagogique.
Je trouve que cette phrase est la meilleure. Voila avec quelles bêtises on est en train de tuer l’éducation populaire. Depuis quand l’activité doit passer avant la pédagogie ?
Sur tout les séjours de notre association, nous essayons, tant bien que mal, de mettre l’activité au service du projet et non l’inverse. D’ailleurs, nos descriptifs sont volontairement vague pour que nous puissions faire ce que les enfants veulent faire, et non ce que l’adulte à décidé que l’enfant devait faire.
Quant au projet pédagogique, qui est décidément bien décrié dans cet article, il reste (ce qui n’est pas vrai chez tous les organisateurs j’en convient), un véritable squelette du séjour, bien plus que le nombre de séances d’équitation.
Lorsqu’il s’agit d’un circuit la description précise de l’itinéraire. Les visites, excursions et autres services inclus dans le forfait.
Et ça continue… Donc ça veut dire que mon groupe d’ado en séjour itinérant ne peut plus créer son circuit, le modifier en fonction de ses envie… Cela veut dire que deux ou trois ados ne peuvent pas partir 2 jours en autonomie à 50km du centre… Bref, j’ai peur que les séjours de notre associations soient bannis par sos-voyages…
Le camping c’est sympathique sur le papier, s’il s’agit d’un séjour itinérant monter et démonter la tente est une corvée, au cas d’intempérie une vraie galère, privilégiez les offres d’hébergement en dur même si cela représente un surcoût.
La encore, on voit le coté “confort” avant tout autre aspect tel la pédagogie ou le développement de l’autonomie. Pour moi monter et démonter une tente n’a jamais été une corvée lorsque l’on est auteur de ses vacances. Quant à le faire sous la pluie, ce sont mes meilleurs souvenirs de colo…
Alors pour conclure, je reste plus que songeur à la lecture de cet article. Si l’on voulait tuer les derniers séjours basée sur l’éducatif et non sur le tourisme et la consommation, on ne s’y prendrait pas autrement.
D’ailleurs, si quelqu’un de SOS-voyage peut nous éclaircir les points soulever ci dessus, je suis preneur.
Gerger
Sur le fond, donc :
Je trouve louable l’idée de vouloir proposer un outil d’aide au choix pour les parents et les organismes qui choisissent de prendre un prestataire pour organiser un ACM.
Dommage qu’on y oublie les collectivités locales ou des associations qui ont également ses pratiques.
Pour tout dire j’ai le sentiment qu’on est là face à un article écrit en réaction au seul drame survenu l’été dernier et que l’auteur ne voit donc comme prescripteurs existant que des parents ou des CE comme ce fut le cas lors de cette affaire…
—–
En lisant tout le début de l’article, j’ai comme le sentiment d’être plus face à une entreprise de décrédibilisation des diplômes et des compétences des différents acteurs plutôt qu’à une explication complète, exhaustive et neutre de ce qui existe actuellement.
Il est vrai que certains points soulevés ne sont pas à occulter, on trouve même des conseils judicieux (par exemple le rappel que certains documents administratifs sont des obligations et que l’organisateur qui les met sans cesse en avant doit amener à se poser question sur le reste de son offre).
Mais on sent un a priori négatif dans plusieurs passages, et cela me semble une fois de plus très orienté et éloigné de l’honnêteté nécessaire dans un article se voulant informatif.
Par exemple dire que “[les] organisateurs […] par nature recherchent le meilleur taux de remplissage et la meilleure rentabilité de leurs séjours France et Etranger” c’est une fois de plus oublier les CE ou collectivités (et certaines associations plus rares) qui ne cherchent ni profit ni même rentabilité sur leurs ACM, certains assumant même le fait de vendre des séjours à perte par vocation sociale.
De même, mettre en avant le fait que le BAFA et le BAFD seraient un moyen pour les jeunes de se faire de l’argent de poche et de voyager à moindre frais, c’est occulter un peu vite (volontairement ?) toute notion d’engagement de ces jeunes qui se feraient plus d’argent et voyageraient tout autant dans un village vacances ou en tenant la caisse d’un mini-golf sur la côte de leur choix.
—–
La position de l’association sos voyages est qu’il serait bon de professionnaliser le BAFA et BAFAD à travers une formation qui rapproche leurs titulaires des diplômes BEATEP / DEFA.
Qui va payer une telle formation ? Que feront les animateurs et directeurs entre 2 périodes de vacances scolaires ? Qui va les payer ? Quel employeur acceptera de les libérer pour aller assumer ce second emploi s’il n’est pas possible qu’il les fasse vivre à l’année ?
Là aussi il me semble y avoir une méconnaissance du contenu des formations professionnelles.
Il n’y ai pas vraiment question de compétences d’animations de terrain. Ce n’est pas là qu’on va apprendre à chanter, construire une cabane, organiser un grand jeu ou gérer un coucher ou des douches.
Un animateur occasionnel n’a pas besoin d’apprendre à gérer un budget ventilé ou à monter un dossier de demande de subvention CAF… Quel intérêt y aurait-il à lui faire suivre une formation théorique plus longue que celle qui existe déjà si c’est pour acquérir ce genre de compétences ?
Les formations au BAFA et au BAFD ne sont pas parfaites, mais elles me semblent mieux adaptée à la réalité du terrain que la plupart des formations scolaires ou qualifiantes qui existent.
Il est bon ici de préciser que la formation d’un animateur BAFA est censée se poursuivre tout au long de sa “carrière” puisqu’il s’agit d’une obligation des directeurs de former les animateurs qu’ils encadrent… Obligation hélas pas assez respectée par les directeurs, j’en convient volontiers.
—–
Les chances que le séjour fixe ou itinérant se passe bien sont conditionnées par la précision de l’offre qui ne doit pas passer en second plan au profit d’un prétendu projet pédagogique. Sans faire des enfants et adolescents de simples consommateurs d’une prestation touristique ce qui n’est pas acceptable dans le tourisme adulte ne doit pas l’être dans cette classe d’âge.
Il doit être indiqué dans l’offre les catégories de transports utilisés. Pour l’aérien le nom de la compagnie, pour le transport routier s’il s’agit d’autocar ou de minibus, dans le dernier cas si la conduite est à la charge des animateurs ou de chauffeurs professionnels, du nombre de conducteurs et de kilométrage journalier effectué par étapes lorsqu’il s’agit de séjours itinérants.
Je suis globalement d’accord avec ce passage.
L’information juste, loyale, complète et expliquée des familles est une chose indispensable.
Je pense d’ailleurs qu’il faut faire bien mieux que ce que proposent les professionnels du tourisme. Il faut être disponibles pour les familles, répondre à leurs questions, organiser des réunions ou communiquer par des courriers précis.
C’est d’ailleurs d’autant plus facile en AL ou AdJ.
—–
Les recommandations sur les assurances me semblent en fait les plus intéressantes de cet article.
Il y a là un très grand intérêt à (in)former les parents sur tout cela, à les aider à savoir quoi vérifier et comment le faire.
Je trouve d’autant plus regrettable que cette partie du texte soit si peu développée, présente presque comme un point anecdotique…
—–
Le dernier paragraphe, intitulé “Ne pas oublier” a un titre prometteur : on s’attend à quelques conseils synthétiques et essentiels.
Las ! On a en fait juste un avertissement sur le camping, les pique-nique et le choix de l’avion !!
Me revient alors le même sentiment qu’au début de ma lecture : on se base ici surtout sur un séjour bien particulier, qui a très mal tourné, et que l’on semble vraiment prendre comme un exemple représentatif…
Cet article me semble donc bien éloigné de ce que pourrait être un document vraiment utile, exhaustif et neutre pour des familles.
Nul doute que son auteur viendra nous éclairer, expliquer les erreurs flagrantes et argumenter sur les positions soutenues.
salut fg/moipalà/ – re crevette
oui ce qui me hérisse le poil c’est la paragraphe sur les diplômes….. voir mon # 03
(pour la petite histoire j’avais même pas vu le “BAFAD”…) ( :pint: )
Avant même de parler du fond de l’article, je note pas mal d’erreurs qui me font penser que soit l’auteur s’est mal documenté, soit il s’embrouille vite dans les informations, soit il n’est pas de la plus grande sincérité quand il prétend apporter une information de qualité.
Que la colo soit thématique, ludique, sportive ou didactique l’organisateur pour pouvoir exercer doit s’il s’agit d’une association disposer d’un agrément ou s’il s’agit d’une entreprise commerciale de la licence d’agent de voyages.
A ma connaissance, rien n’interdit à une entreprise commerciale d’organiser un ACM dans le seul cadre de la règlementation J&S, donc sans agrément de tourisme. Si je me trompe, je suis bien entendu preneur des textes règlementaires.
depuis le 28 octobre 2008, surveillance de baignade.
La qualification SB est en vigueur depuis le 1er janvier 2009 et a été définie par plusieurs textes et instructions datant de fin 2008. Il y a là une confusion entre date de sortie d’un texte et date d’entrée en vigueur… Ça me semble un peu léger pour des gens se disant spécialistes du droit.
environ 20 à 25 euros/jour
D’après mon expérience et les retours des stagiaires BAFA que je vois en appro, je situerai plutôt la moyenne à 30/35 € par jour (brut) en colo et 50/60 € en accueil de loisirs.
De toute façon il est très difficile d’établir une telle moyenne vu les écarts énormes qui existent entre le bénévolat, le minimum légal du CEE et les communes qui payent 90 € pour un mercredi d’AL…
Pour exercer la fonction de directeur il faut être titulaire du BAFAD
Jusqu’à présent le BAFD suffit. Là aussi une telle erreur sur le nom de ce diplôme (erreur répétée, donc pas une faute de frappe) me porte à m’inquiéter sur le sérieux du travail fourni par ‘lauteur.
Comparés aux titulaires des diplômes professionnels BEATEP, Brevet Etat d’Animateur Technicien de l’Education Populaire et de la jeunesse, 440 heures complétées par un stage de 2 mois à temps plein ou 4 mois à temps partiel, ou DEFA, Diplôme Etat relatif aux Fonctions d’Animation, qui se prépare sur 6 ans, ceux du BAFA et du BAFAD font figure de parents pauvres.
Le BEATEP et le DEFA ont était remplacés par le BPJEPS et le DEJEPS (on trouve aussi le DESJEPS au-dessus de tout cela). Là encore on a un diplôme inexistant (BEATEPJ ???).
Et quid du BAAPAT ou du BASE ? Et le DUT ?
Qu’il s’agisse d’associations ou d’agences de voyages spécialisées dans les séjours vacances jeunes, toutes sont soumises au Code du tourisme et de la consommation. C’est à l’aune du respect de ceux-ci que les collectivités locales, CE et parents doivent se déterminer.
Cela me semble faut… A moins qu’on ne nous sorte le texte le précisant.
Et pour les CE et collectivités locales ? Qu’en est-il ? Ils ne sont pas d’assez gros organisateurs d’ACM ?
—–
Beaucoup d’erreurs donc, c’est un fait.
Je vais répondre dans un autre message sur le contenu de fond de cet article.
Je suis d’accord avec le début de l’article La multitude d’intervenants, qui tous affirment disposer d’un encadrement hors pair et d’un programme pédagogique capable de favoriser l’éveil des enfants
Les vendeurs de colo mentent : quand ils affirment leurs animateurs sont “diplômés”, sans même parler de ce que sont réellement ces “animateurs”.
et non pas sous l’influence des arguments des organisateurs qui par nature recherchent le meilleur taux de remplissage et la meilleure rentabilité de leurs séjours France et Etranger.
Celui qu a écrit l’article ne sait peut être pas exactement ce qu’il en est des diplômes animation, mais par contre il connait bien ce marché concurentiel “colo”.
Faute de mieux ils appliquent suivant leurs implications avec plus ou moins de bonheur des recettes de cuisine baptisées “programme pédagogique”.
Tout à fait pertinent : à croire qu’il a fait des colos.
Cet article devrait être copier-coller dans tous les sites où des parents cherchent à se renseigner sur les colos.
merci Crevette pour ton pdf
(à chaque fois les liens ne fonctionnent pas sur son site)
….
bon, et vos avis ….?
“Faute de mieux ils appliquent suivant leurs implications avec plus ou moins de bonheur des recettes de cuisine baptisées “programme pédagogique”.
Rappelons-le la possession du BAFA est un moyen pour les jeune gens et jeunes filles de se faire d’une manière occasionnelle ou suivie un peu d’argent de poche, environ 20 à 25 euros/jour, nourris logés et voyager en France ou à l’Etranger lorsqu’il s’agit de colonies itinérantes.””
pas faux mais un peu partial tout de même, non ?
moilapa a écrit:
Marche pas…
moi aussi j’ai lutté, ‘faut aller dans “sommaire” et c’est le premier article en dessous.
Ou cliquer sur ma pièce jointe :
heu essaye ici:
http://www.associationsosvoyages.com/news
MA réponse à l’auteur de cet article:
(qui a oublié de signer)
> NON le BAFD et le BAFA ne sont pas des des diplômes professionels, et heureusement…..
> NON un BEATEP n’est pas la même chose qu’un BAFD, il n’a pas été créé pour ça en 1989 (et ce diplome n’existe plus)
> NON le DEFA pour diriger une colo, c’est pour faire autre chose, et il donne une dispense (et d’ailleurs il n’existe plus et très peu de personnes l’ont)
citation:
La position de l’association sos voyages est qu’il serait bon de professionnaliser le BAFA et BAFAD à travers une formation qui rapproche leurs titulaires des diplômes BEATEP / DEFA
> Eh bien Monsieur, il faudrait un peu se renseigner avant de donner des conseils, ce débat est ouvert depuis 30 ans.
Je connais des gens très bien et très responsables qui n’ont ‘qu’un’ BAFD, ou qu’un ‘BASE’ (brevet animation socio educatif) et ils valent 100 fois des titulaires de BEATEP
Qui êtes vous pour pouvoir juger les comptétences des gens sur leur formation?
la qualifiaction et la durée de formation n’ont rien à voir avec la qualité su séjour
bienvenue dans le monde de l’animation
Marche pas…
Et il n’y a pas de moteur de recherche sur sosvoyage… Difficile de trouver une page.
Pourrais-tu envoyer à nouveau le lien (à moins que ce ne soit encore mon vieux navigateur qui fait des siennes)
nouvel article paru:
“Colo : comment choisir un séjour de vacances pour nos enfants?”
vos réactions…..???!!!
Edit de fg63 : le site de l’association sosvoyages semble être configuré pour interdire l’accès à ses pages depuis un lien extérieur (on obtient un message d’erreur).
Une façon simple et efficace pour afficher la page consiste à l’ouvrir (on obtient l’erreur 403) puis à cliquer dans la barre d’adresse et valider celle-ci (ladresse qui est déjà présente) en cliquant sur [Entrée].