Hou là là : d’accord : ce n’est pas ce que je ne dis : je ne dis pas “ne tient pas compte de ce qu’ils te disent”.
Dis autrement :
Plus que Donc j’ai plutôt intérêt a faire ce qu’on me dit ^^.
c’est :
donc j’ai intérêt à faire ce qu’on attend de moi.
Et :
En dehors de la fiche que tu vas écrire en elle-même, et du jour où les “examniateurs” vont venir te voir sur le terrain, c’est sur l’ensemble de ce que tu as fait durant le “processus BPJEPS” que les gens apprécient ce que tu as démontrer là.
De la même façon qu’il ne faut pas bloquer sur cet écrit, il ne faut pas bloquer sur l’optention ou pas du diplôme : voilà ce que je dis dans la vraie vie aux genses : soit toi-même, fait ton taf sérieusement, honnêtement, avec les armes qui sont les tiennes : c’est tout le parcours qui est “examiné” (si tant est que les formateurs aient réellement “suivis” chaque personne, son parcours)
Pense logique : bien entendu que pour ton écrit tu vas t’appuyer sur le modèle que t-ont proposé les formateurs. Juste dans la continuité de tout ce que tu as fait et démontrer tout au long de ta formation.
Pour ma part, j’intègre dans ce “processus”, le “droit” pour un stagiaire de se “planter” le jour J : ce “jour J ne devrait être qu’une donnée d’un “tout” : on ne peut pas réduire un parcours (une personne) sur une seule situation “hors réalité” (parce qu’un anim’ ne sera pas lui-même bien souvent quand il sait le regard du maître porté sur lui, notamment)
et la discution avec la directrice du centre DEVRAIT être une donnée incontournable pour les “examinateurs”.
Il faut juste prendre du plaisir à ce que l’on fait, mettre à distance cette formation sur le côté “noté, juste faire consciencieusement son boulot.
Il me semble difficile alors de se retrouver réllement en difficulté.
Cela voudrait dire que l’on a pas dans ce processus, ces différentes étapes (parce que la difficulté n’apparait pas subitement à ce moment là) était capable d’aller chercher la personne -référente, chercher à comprendre et à passer telle “difficulté” (et ça, là encore, de mon point de vue, ça fait partie du processus de ce BPJEPS, ce que l’on peut attendre d’un stagiaire BPJEPS)
A ba oui mais sachant par exemple que les évaluateurs vont notés ma fiche d’animation 2 mois avant que je réalise l’activité, ils noteront ce qu’il voit sur la fiche mais ils pourront pas savoir si je suis un bon animateur ou non.
J’aurais beau être cohérent dans ma tête, eux ils noteront ce qu’il voit sur la fiche d’animation (3 UC sont évalués sur cette fiche et 2 pour la pratique). Donc j’ai plutôt intérêt a faire ce qu’on me dit ^^.
J’aurais préféré que ce soit la directrice qui me valide mon BPJEPS ou non !
Pseudo 31 : Je comprends aisément que tu te sentes attaquer quand je portraitise ces bouses… et je comprends que tu puisses enrager quand tu compares tes capacités aux miennes…
Il faut que tu apprennes à t’accepter : tu est une bouse, d’accord. Et alors ? Il faut que tu arrives à vivre avec ça.
A t’accepter tel que tu es. Tu ne vas pas passer toute ta vie à envier les autres et ceux qu’ils ont que tu n’as pas…
Prends par exemple tes interventions sur le forum, la dernière notamment : tu es incapable d’élaborer un début d’idée, de proposer, participer à l’échange : tu ne te situes que par rapport à ceux que tu hais-admires… qui ne peuvent rien pour toi.
Essaie de t’accepter, de penser par toi-même : certes ce ne sera pas facile et sans doute que les forumeurs seront tentés de se moquer de ces tentatives lamentables au début… mais fais-en fi : accepte-toi.
Ne vit pas continuellement à travers les autres : certes j’ai bien compris que toi aussi tu voudrais que je m’intéresse un peu à toi… mais je ne suis pas médecin : vas voir tes éducateurs, ton papa, des gens en qui tu as confiance : dis-leur ton mal être…
Bon courage.
Nator :
Le bon : je dirais que cette formation te remet perpetuellement en question sur tes pratiques, et te permet de prendre plus conscience l’impact qu’on tes animations sur les enfants.
ca, c’est déjà plus que pas mal, non ?
L’idée est qu’ensuite cette logique “du doute”, de la remise en question, devient un réflexe tout au long de sa vie d’animateur… un outil de travail. Le premier.
C’est la logique que je m’applique tout le temps, partout dans mon travail (ce qui implique aussi, qu’ils le veuillent ou non mes collègues) : il ne s’agit pas de remettre en question pour le plaisir de remettre en question, tout, y compris ce qui nous semblait pourtant “aller de soi”, être intangible : il s’agit justement de fortifier tout cet “environnement” de travail : le fonctionnement du centre, l’enchaînement de temps, la gestion de ces différents temps, tout, jusqu’au rapport aux enfants… Si ces pratiques sont logiques, cohérentes, adaptées à la situation, elles n’ont rien à craindre de la remise en question : puisqu’elles s’imposeront comme des logiques, retrouveront leur place,
Mais souvent, ce que l’on pensait immuable, logique… s’avère au mieux superflu.
Le mauvais : comme tu dis, c’est très paradoxal, le BPJEPS propose de former des animateurs en t’apportant un grand nombre d’outils mais il te précise que c’est à nous de se construire avec ses outils ou pas…
Ca aussi, c’est déjà pas mal comme discours… Alors effectivement, il faut que cette idée aille réellement jusqu’au bout de sa logique dans la formation, que chaque animateur construise sa formation, ce dont il a besoin. Qu’il ait vraiment conscience que ce qu’il fait il le fait pour lui et non pour “plaire” ou correspondre à ce que ses formateurs attendent de lui (puisqu’il va aller à l’animation avec ce qu’il est). Sans doute la meilleur manière de passer cette “épreuve” “obligée” de l’évaluation des “compétences” au vu du diplôme défendu… En justement ne focalisant pas sur l’optention du diplôme, ça, cela arrivera logiquement si la démarche du stagiaire est logique, cohérente, en adéquation à ce qu’il envisage quand il sera “seul” sur le terrain. Cela se fera “tout naturellement” : évidemment que telle personne a le diplôme : la question ne se pose même pas : on est au bout d’un processus logique, cohérent : il ne s’agit pas de dire oui ou non : c’est la fin d’un processus et telle personne a le diplôme. Elle-même devrait le savoir déjà et ne pas à avoir à attendre un temps couperet où le formateur se fait plaisir en profitant de son qurt de seconde de jouissance…
(tout cela pose la question de qui sont ces formateurs BPJEPS)
Pour faire simple : l’exact contraire du premier post.
Bienvenu(e) dans la technicisation de l’animation par les formations et ses effets normatifs. 😀
Maintenant, tu sais comment écrire le dossier qui te permettra d’être certifié. Rien ne dit que tu le feras “réellement” en pratique.
Ce n’est qu’une logique particulière héritée de la PPO (Pédagogie Par Objectifs) qui n’a pas fait que des heureux. Reste à maîtriser un jargon particulier (la flopée d’objectifs et leurs déclinaisons) et leurs évaluations.
Parenthèse pour pseudo31. C’est beaucoup plus complexe de permettre à tous les mômes de jouer que d’écrire une fiche d’activité (ou des centaines). D’ailleurs, on devrait faire comme les surréalistes en créant une matrice d’objectifs àlakon. 😀
Bon je voulais pas faire ca pour le dernier message ^^
Juste pour dire que je suis d’accord avec toi crevette 76 c’est assez paradoxal… y’a des bons et des mauvais côté sur cette formation.
Le bon : je dirais que cette formation te remet perpetuellement en question sur tes pratiques, et te permet de prendre plus conscience l’impact qu’on tes animations sur les enfants.
Le mauvais : comme tu dis, c’est très paradoxal, le BPJEPS propose de former des animateurs en t’apportant un grand nombre d’outils mais il te précise que c’est à nous de se construire avec ses outils ou pas… mais durant les évaluations il t’oblige à les utiliser même si on est pas d’accord avec ses méthodes.
Là ça donne un animateur qui a une idée qui peut être sympa (activité musicale, création de chanson, avec un instrument, et visiblement IL A DEJA MENE AVEC SUCCES ce temps dans un autre contexte) ; on change le contexte : l’animation sera notée, c’est l’épreuve de l’UC du BP ; donc on est OBLIGE d’y trouver des objectifs… et on essaie donc de faire entrer notre animation dans la case objectifs… on est bloqué par un OUTIL, alors que la séance on l’a déjà vécue, déjà menée, déjà réussie !!!
ça c’est paradoxal, ça c’est révélateur qu’il y a en effet un truc pas logique dans ce à quoi on forme les gens, ça c’est un peu flippant…[/quote]
Pour en revenir à mes supers objectifs j’ai un peu avancé en prenant compte de vos avis, j’ai laissé le déroulement de l’activité tel qu’il était et j’ai revu les objectifs :
Objectif général : Favoriser la coopération tout en découvrant une activité musicale.
Objectif intermédiaire : Permettre aux enfants de participer à la réalisation d’une oeuvre commune
Objectifs opérationnels :
– S’impliquer dans la réalisation de la chanson.
– Créer une chanson
– Interpréter ensemble l’oeuvre réaliser.
J’ai pris en compte le plaisir des enfants dans les critères (les enfants ont t’ils pris plaisir à chanter la chanson?).
J’ai vu avec la directrice, ca parait pas trop mal ^^
Merci de votre aide en tout cas, et si vous avez des choses à redire n’hésitez pas ça me permet d’avancer !
Salut pseudo31… bienvenue sur planetanim.
Tu veux qu’on t’ouvres un fil spécial pour faire de l’attaque personnelle sans argumentation ou bien là tu penses que t’as fini ?
Le forum c’est fait pour discuter autour d’animation, débattre d’idées, voir la charte, alors si tu voulais bien soit argumenter en quoi tu trouves la pratique de moilapa inappropriée, soit discuter autour de la fiche d’activité (en argumentant) puisque c’est l’objet de ce fil, soit t’abstenir de poster et plutôt aller courir au bord de la mer si le but est de te défouler, ça serait je pense mieux pour tout le monde.
Non ? 🙄
Cet aparté étant clos, je ne peux que (re)constater avec un certain effroi que ce qui devrait être un outil pour aider l’animateur est effectivement un frein à sa pratique dans bien des cas ; que le fait d’imposer cette démarche de poser sur papier des objectifs intermédiaires et opérationnels à tout (et accessoirement dans le cas présent à un temps d’animation qui sera évalué d’une manière bien scolaire), plutôt que de donner une base de travail à l’animateur risque de le brider…
C’est “rigolo”, ça me rappelle un truc, pas vous ?
Un thème imposé ça donne quoi… ce qui se voudrait un outil, un fil conducteur pour aider, ça finit souvent en animateur en détresse qui n’arrive pas à “rentrer dans les cases du thème”.
Et là ?
Là ça donne un animateur qui a une idée qui peut être sympa (activité musicale, création de chanson, avec un instrument, et visiblement IL A DEJA MENE AVEC SUCCES ce temps dans un autre contexte) ; on change le contexte : l’animation sera notée, c’est l’épreuve de l’UC du BP ; donc on est OBLIGE d’y trouver des objectifs… et on essaie donc de faire entrer notre animation dans la case objectifs… on est bloqué par un OUTIL, alors que la séance on l’a déjà vécue, déjà menée, déjà réussie !!!
ça c’est paradoxal, ça c’est révélateur qu’il y a en effet un truc pas logique dans ce à quoi on forme les gens, ça c’est un peu flippant…
tout cela est tellement difficile à transmettre, à expliquer, et à la fois tellement simple à vivre : j’arrive sur la cours : comment se fait-il que 50 gamins viennent me voir, me saluer, me demande ce que je propose, me dire ce que je pourrais proposer, juste me dire “je suis là, j’existe encore aujourd’hui”
parce que tu es trop fort. C’est trés simple
– T’as de belles chaussurres, X : elles doivent aller super vite. et faire plein de dérapage !
Bingo : je suis le premier à mettre aperçu que X (qui est en train de me faire une démonstration de fumée en courant comme un fadas dans la cours) avait de nouvelles chaussures acheté par papa qu’il n’avait pas vu depuis 3 semaines.
Bingo : j’ai fini mon travail d’animateur pour aujourd’hui.
Voila tu as misà jour le machiavélisme de ce père à toi toi tous seul.
[/quote]
Et demain ?
[/quote]
Demain ce sera au tour de maman non ?
On verra bien : je vais à l’animation avec ce que je suis : pourquoi mes collègues autour de moi ont des difficultés à réunir 3 enfants pour leur activité ?
En dehors de cette idée de “faire vivre l’animation avant meêm qu’elle n’ait eu lieu (sans même parler de la réflexion sur quelle animation ? Pourquoi ? pour qui , ) parce qu’ils sont arrivés dans la cour avec toutes ces barrières, ces croyances socio-cul inculqués…
Oui tu es le le plus beau et le plus fort.
Mais bon malgré çà tu travailles toujours avec des grosses bouses qui n’ont rien compris à l’animation.
Alors pourquoi le” pourfendeur de l’animation” n’arrive pas à faire évoluer ses propres collègues.
Ne serait tu pas qu’un illuminé crachant sa haine de l’animation sur un forum mais incapable de faire évoluer quoi que ce soit dans la “vraie vie”.
Ha oui c’est vrai tu sais “laisser jouer les enfants”.
C’est effectivement très fort.
Quand deux autres anim’ garçons de ce même claé arrivent les mains dans les poches, mais les sortent dés qu’ils arrivent dans la cour pour attrapper au vol les pitchounettes amoureuses secrètes de l’animateur, de celui qui, de celle qui…
La question n’est même pas à ce moment leur capapcité à mettre en place de l’animation, à avoir un maximum des bagages s’agissant de jeux, animations manuelles : là, ces 5 premières minutes, il s’agit de tout autre chose : c’est ce qu’il fait qu’ils pourront amener ces enfants là où ils voudront.
Prenne cher tes anims. Fais gaffe un de ces jours à la sortie il t’arrivera des bricoles.
l’animation c’est avant tout quelque chose qui se vit;
viendra ensuite pour eux le temps d’évoluer; à leur rythme.
Si encore qu’ils évoluent. C’est tellement con ces animateurs.
Est ce qu’avant la fin de leur vie ils arriveront à comprendre le dixième de ce que Mr moilapa à déjà assimilé.
certains anim’s du claé passent leur temps à ruminer entre eux, parler de “avant que David arrive”… quand d’autres n’hésitent pas à me chiper telle idée qui a bien marché….
C’est la rançon de la gloire. Tu es tellement fort que tous le monde se sens obligé de te copier.
On a va à l’animation avec ce que l’on est.
Une fiche d’activité ? (bon, c’est un peu le post quand même) ou tout autre outil : bin pourquoi pas si l’animateur en a besoin ?
Oui il en a besoin. C’est normal il est bête à la base.
Mais bon pour laisser “jouer” les enfants, pas besoin de fiche d’activité il est vrai.
Moilapas président, moilapa président
Oui : je me permets de rebondir, mon temps étant écoulé sur mon post précédent en pleine rédaction… tant pis…
remettre au centre de ce métier ce rapport entre les individus, oubliés derrière des amoncellement de pratiques et “logiques” rassurantes pour les adultes (rassurante au vu de ce qu’est réellement ce métier : ce travail sur soi) et inutiles.
Toute ce fatras inutile que l’on retrouve sur les formations (et donc sur le terrain) , qui s’est accumulé au fil des deceenies d’animation, parce que l’on a voulu “professionnalisé le métier, parce qu’on s’e’st acharné à vouloir “faire sérieux, en faisant comme (comme l’éducation scolaire par exemple, en utilisant leur jargeon, comme le “sérieux du monde l’entreprise, en en reprenant le jargon inhumain) tout qui crée une distance entre les animateurs et le public quelle qu’il soit.
Quand il ne s’agit d’abord juste que d’être.
tout cela est tellement difficile à transmettre, à expliquer, et à la fois tellement simple à vivre : j’arrive sur la cours : comment se fait-il que 50 gamins viennent me voir, me saluer, me demande ce que je propose, me dire ce que je pourrais proposer, juste me dire “je suis là, j’existe encore aujourd’hui”
– T’as de belles chaussurres, X : elles doivent aller super vite. et faire plein de dérapage !
Bingo : je suis le premier à mettre aperçu que X (qui est en train de me faire une démonstration de fumée en courant comme un fadas dans la cours) avait de nouvelles chaussures acheté par papa qu’il n’avait pas vu depuis 3 semaines.
Bingo : j’ai fini mon travail d’animateur pour aujourd’hui.
Et demain ?
On verra bien : je vais à l’animation avec ce que je suis : pourquoi mes collègues autour de moi ont des difficultés à réunir 3 enfants pour leur activité ?
En dehors de cette idée de “faire vivre l’animation avant meêm qu’elle n’ait eu lieu (sans même parler de la réflexion sur quelle animation ? Pourquoi ? pour qui , ) parce qu’ils sont arrivés dans la cour avec toutes ces barrières, ces croyances socio-cul inculqués…
Quand deux autres anim’ garçons de ce même claé arrivent les mains dans les poches, mais les sortent dés qu’ils arrivent dans la cour pour attrapper au vol les pitchounettes amoureuses secrètes de l’animateur, de celui qui, de celle qui…
La question n’est même pas à ce moment leur capapcité à mettre en place de l’animation, à avoir un maximum des bagages s’agissant de jeux, animations manuelles : là, ces 5 premières minutes, il s’agit de tout autre chose : c’est ce qu’il fait qu’ils pourront amener ces enfants là où ils voudront.
l’animation c’est avant tout quelque chose qui se vit;
viendra ensuite pour eux le temps d’évoluer; à leur rythme.
certains anim’s du claé passent leur temps à ruminer entre eux, parler de “avant que David arrive”… quand d’autres n’hésitent pas à me chiper telle idée qui a bien marché….
On a va à l’animation avec ce que l’on est.
Une fiche d’activité ? (bon, c’est un peu le post quand même) ou tout autre outil : bin pourquoi pas si l’animateur en a besoin ?
Mais pourquoi diable demander à un animateur une fiche d’activité quand il n’en a pas besoin, crée et met en place des animations sans cela ???? Comme si chaque individu était construit sur la même logique….
Tous ces outils qui peuvent avoir une raison d’être, à partir du moment où on prétend les généralisés, en faire des passages obligés, dans un travail sur l’humain, cela n’a plus de sens.
que faut -il à un animateur pour que son activité reussise.
Entre autre il faudrait déjà déconstruire cette notion “d’activité” comme quelque chose de formel et de prédéfini. De ne plus être dans ce sentiment d’obligation de saturer les journées des enfants et de laisser l’entre-enfants se faire… de rester dans la spontanéité des relations humaines.
si je comprends bien tu pense qu’il suffit que les enfants soient contents poutr qu’une animation soit reussi
non, ce n’est pas ce que je dis ici.
Mais oui, je pense qu’il n’y a rien au dessus de cet objectif de faire que des enfants jouent ensemble; absolument rien. C’est l’essence de notre métier. Et c’est tellement difficile à atteindre, il est tellement difficile de trouver sa place par exemple dans un entre enfants, comprendre ce qui se jouent dans ces groupes humains, dans ces micro-société toutes différentes les unes des autres, de par les individus qui les composent, l’histoire de ces lieux àlà, cette cours de récréation, la culture propre à ce lieu précis… Savoir quand intervenir, comment, quand disparaître, comment gérer les interactions que sont les adultes venus eux aussi d’horizons différents, de vécus, de cultures différentes… avec leurs attentes qui leurs sont prpores, les raisons différentes qu’ils ont chacun à être là…
je souhaiterai savoir que faut -il à un animateur pour que son activité reussise.
Très très vaste question non ?
D’une certaine façon, j’y réponds (j’essaie d’y répondre) tout au long de mes 6000 posts sur le forum (si on enlève les quelques messages où je rabroue gentiement le chalant)
faut il analyser ses pratiques si oui sur quelles bases ???? Car d’aprés certains comentaires seul l’expérience du terrain te permet d’animer.
faut-il analyser ses pratiques , Bien entendu… La question est à quelle étape ?
est-ce que de simples animateurs en formation BPJEPS sont en capacité pour ça ? après seulement 3, 5 ou 10 ans “d’animation de terrain” de confrontation à la réalité (aux réalités) de ce qu’est l’animation (déjà ça, c’est la première énorme limite de ses formations : comment prétendre proposer une même formation à des gens qui viennent d’horizons et d’expériences si différentes, quand chacun de ces individus est lui-même un horizon et une expérience différente ?
Pour pouvoir analyser ses pratiques… il faut avoir vécu ! Pour avoir quelque chose à analyser… non ? Ca me semble tellement évident s’agissant de métiers de l’humain…
Sur un BPJEPS, on peut tout au plus donner les outils qui permettront éventuellement plus tard à l’individu de passer cette étape. A chacun son rythme (ce qui rend certains objectifs de ces formations complètement à l’Ouest)
On donne ces outils, mais on ne devrait rien attendre de ces stagiaires de ce point de vue.
On va à l’animation avec ce que l’on est. Que l’on sorte du bafa ou de 30 ans d’animation de terrain.
Et ce que l’on est, c’est ce que l’on offre dans cette confrontation aux enfants (aux ados, aux adultes…)
C’est sur ça que l’on doit travailler : tout ce que l’on comprend, toutes les lectures sur par exemple la socio-anthropologie que l’on confronte à ses propres expériences, à ses propres réflexions, écrits, tous les échanges avec d’autres praticiens-multi-spécialistes que sont les animateurs… tout cela n’a qu’un seul but : enrichir celui qu’on est : et non correspondre au moule sorties-BPJEPS ou au moule animation socio-cul attendu. tout ce que l’on vit fait l’animateur que l’on est. C’est aussi bête que ça !
C’est sur l’être que l’on travaille quand on devient animateur, c’est sur ce que l’on est : aucun apprentissage théorique obligatoire n’apportera rien à ce que l’on est si cela ne vient de soi, d’une envie, d’un besoin, si cela ne “résonne pas” en la personne. Même d’une toute petite part : ce qui permettra plus tard quand “l’heure sera venue” que la personne s’intéresse à ce que peut être par exemple les phénomènes de groupes, les travaux de Delalande s’agissant d’entre-enfants, ceux de Sherry Amestein pour aller plus loins dans une réflexion sur la participation réelle des enfants, les travaux sur le jeu tant de fois cités sur le site, les “grands précurseurs” de la cause des enfants… la psycho, la socio, l’histoire, la politique…
Et puis les matières : le bois, le métal, les matières synthéitques et leurs interactions, les colles…
Et puis les jeux, et puis les sports, les arts, les disciplines culturelles en tous genres, ce qu’est et ce que veut dire conter, etc, etc : on n’en finit jamais d’être animateur… Comment une formation pourrait-elle prétendre faire des animateurs !!!!!!! !!!!!
C’est d’une prétention monstrueuse.
Et je n’ai pas cette prétention quand j’encadre une formation animateurs.
C’est tout cela qu’il faut doucement amener à ces stagiaires : leur dire que leur travail de formation, il commencera quand ils auront aobtenu ce BPJEPS : qu’ils ne doivent pas être dans un rapport avec moi “formateur” dans ce rôle scolaire ou “face au père” : ils ne doivent pas essayer de me convaincre, essayer de me prouver quoi que ce soit : ils doivent travailler sur eux-mêmes : personne ne peut le faire à leur place : personne ne peut savoir à leur place de quoi ils ont besoin pour se construire, construire l’individu qu’ils deviennent… et l’animateur qu’ils sont et seront.
Comment ces formations formatées pourraient-elles répondrent à tout cela ? Quand on retrouve les mêmes documents partout, les mêmes programmes…
et si cette personne-là, ce dont elle a besoin, c’est par exemple d’écouter de la musique classique, regarder des classiques du cinéma, apprendre une partie de l’histoire de tel peuple ? Qu’est ce que ces formations peuvent pour cet animateur ?
Laquelle de ces formations par exemple donne des “cours de tact” ? laquelle prétendrait “apprendre” à un individu l’attention portée à l’autre ?
si je comprends bien tu pense qu’il suffit que les enfants soient contents poutr qu’une animation soit reussi je souhaiterai savoir que faut -il à un animateur pour que son activité reussise. faut il analyser ses pratiques si oui sur quelles bases ???? Car d’aprés certains comentaires seul l’expérience du terrain te permet d’animer.
Bin non : erreur : ‘faut pas penser enfants : ‘faut penser “qu’est ce qu’attendent de moi ces “examinateurs” . et cette situation “d’examen” n’est pas de l’animation, mais un “et si on faisait comme à l’école, ils ont l’air d’avoir des idées fachement compliqués, ça doit être bien, et si on disait à ces connards d’animateurs qu’ils sont encore à l’école (ça les rassurera) et que nous on serait des maîtres qui savent et qui notent… Bon d’accord, on a jamais fait d’animation, mlais si on commence à s’arrêter à des détails…
A noter : en tant qu’animateur avec un peu de bouteille, et engagé (plus pour longtemps) dans ces formations BPJEPS, j’ai refusé d’être l’un de “ces examinateurs” (qui ne sont pas les formateurs)
On pensera enfants après avoir eu le diplôme.
là on parle BPJEPS, pseudo scientifique, analyse à la con, “réflexion-projet”.
il sera bien le temps de s’intéresser aux enfants et à l’animation lorsque l’on sera sur le terrain.
Ne remet rien en cause, comme te le propose Hanu !!!
Je propose pas spécialement une remise en cause… Je propose plus ou moins la même chose que toi en essayant que ce soit le moins pénible possible pour les enfants. Après oui tu as sans doute raison, dans l’analyse, qu’il dise ce qu’il veut ça sera la même au final. Même si perso je préférerai parler de ça franchement…
La seule question qui devrait se poser, c’est : “Est-ce que les enfants ont pris du plaisir à ce temps échangé ?”
Le reste, c’est de l’enculage de mouches qui ne sert qu’aux incapables qui ne peuvent faire de l’animation, qui camouflent leur médicorité derrière des termes pseudo scientifiques. Et qui confrontés à la réalité du terrain (et d’animateurs qui leur mettent le nez dans leur merde) ne sont ne sont plus que des riens que les enfants fuient quand ils en ont la possibilité.
Toute l’animation socio-cul est construite sur ce système de médiocrité. Où on coopte des nazes encore plus nazes que soit qui ne remettront pas en cause notre propre nullité.
Une faste fumisterie.
Dans le cas de ta formation, fais ce que l’on te demande… Ne remet rien en cause, comme te le propose Hanu !!! et oublie vite toute cette soupe une fois que tu as ton diplôme.
Quand à cette évaluation, ne t’inquiète pas : les gens qui vont t’évaluer n’ont sans doute jamais fait d’animation.
Quand je voie les “productions” des animateurs en cette occasion, je peux dire à tous les “évalués” : soyez sereins.
Pour toi permettre au public d’écrire une chanson n’est pas évaluable? Si je met comme critères :
– Est ce que la chanson est terminé?
– Est ce que les enfants ont échangés lors de la création?
-Est ce que la chanson est terminée ? Situation : “l’animateur à écrit toute la chanson sous les yeux ennuyés des gamins”, et bien l’objectif est rempli bien ouej…
-Est ce que les enfants ont échangés lors de la création ? Un enfant à dit à un autre “je me fais chier dans cet atelier, vais jouer au foot”, et bien les enfants ont échangés bien ouej une seconde fois.
Mais sérieux, quel sens met tu à ta formation BPJEPS alors que tu dis que sans cette méthodologie bidon c’est super, et ça marche ! Pourquoi n’essaies tu pas de réfléchir plus loin ? Tu vois bien que cette méthode est juste une contrainte inutile pour toi ?
Pourquoi ne pas fixer rdv à ton évaluateur sur un temps d’une heure ou tu as prévu de proposer quelque chose aux enfants sur ce coin permanent. Alors oui c’est du sans filet, si y a pas d’enfants tu es dans la merdouille. Mais c’est ça l’animation, c’est du sans filet, du spontané, de l’humain… Mais si tu analyses tout bien en détail, que tu expliques ta méthode, que tu expliques par argumentation qu’une démarche académique c’est de la merde et si ton jury est pas trop con, et bien ça doit marcher.
Alors je vois bien ce que tu veux dire Hanu au niveau de l’approche ! Mais comme le dit si bien moilapa le BPJEPS est un diplome très académique.
En colo, il m’arrive de me poser dans un coin avec la gratte et les enfants viennent de leur propre iniative, et parfois ils créent eux même une chanson ! Dans ces cas là c’est génial, pas besoin de réflechir à des objectifs 2 mois à l’avance.
Mais dans le cadre du BPJEPS je dois réflechir à la fiche d’animation et la rendre 2 mois avant de faire l’activité.
L’activité dure 1h et un évaluateur sera présent, donc pas de place à l’improvisation, il faut que ce soit bien ficelé ( ce qui m’embête, pour moi l’animation c’est aussi ce côté impro 😉 ).
C’est pour sa que le déroulement doit etre très clair ainsi que les objectifs.
Pour toi permettre au public d’écrire une chanson n’est pas évaluable? Si je met comme critères :
– Est ce que la chanson est terminé?
– Est ce que les enfants ont échangés lors de la création?
etc…
Ca va pas?
Casse tête 🙁
Tes objectifs ne sont pas mesurables, il manque des critères pour mesurer précisément la réussite et l’échec de chaque objectif.
Un petit exemple qui n’a rien à voir avec l’animation :
-Générer un minimum de un million de dollars au guichet pour chaque nouveau film mis sur le marché.
C’est clair, net et précis. On sait quand l’objectif est rempli, quand il ne l’est pas.
(Et c’est assez gerbant de devoir mesurer des temps d’animation enfance de cette manière commerciale…)
Concernant l’animation, l’approche que tu proposes me gène toujours. La musique c’est une super idée ! Mais pourquoi rendre académique un moyen de relâchement et d’évasion tel que la musique ?
que c’était bien de la réalisé dans le cadre BPJEPS.
Il serait pas mal que tu essaies de voir ce que ton action apporte à la globalité de l’accueil et non pas uniquement à un ou deux groupes d’enfants. Combien d’enfants sont susceptibles d’être touchés par l’animation d’un coin permanent musical (quel que soit son contenu) ? Combien d’enfants auraient la possibilité d’y écrire une chanson de manière totalement autonome vu que tu n’interviendrai sans doute pas (ou très peu) dans sa création ?
Essaie de mesurer la différence qu’il y a entre un projet ou tu proposes à un instant donné, d’écrire une chanson, de telle forme, sur tel sujet (de la même manière que le ferait un enseignant au final). Je me rappel encore l’été dernier, nous avions installé une scène cabaret dans une salle, avec du déguisement et quelques petits instruments de musique, un poste radio et des cd. Nous avions au bas mot 4 pièces de théâtre, 6 chorégraphies, 2 défilés de mannequin et 8 chansons par jour et ce sans le pilotage d’un animateur.
Toi tu gère la guitare, pose toi dans l’espace permanent, joue, chante, fait un show sans rien calculer de plus. Tu verras l’attroupement des enfants autour de toi. Les idées émergeront des enfants à foison et si ton coin permanent est suffisamment adapté, et bien il devrait être possible de gérer tout ça. Toi tu reste sur le coin, et tu animes, tu fais le spectacle, tu es un soutien aux envies des enfants, tu es un guitariste vacataire, baryton à tes heures, comédien au chômage, bref un accompagnateur artistique… Tout ça en respectant la liberté des enfants vu qu’ils sont libres de faire ça ou totalement autre chose.
J’espère que je suis bien clair dans ce que je te présente.
Voilà un très bon exemple qui fait que cette “animation” socio-culturelle ne produit plus que de l’idiotie.
On a une jeune fille qui sans doute pourrait sans mal (ou en se plantant, peut importe, l’animation mise en place en elle-même importe moins que ce qu’il s’est passé entre les individus durant un temps donné) mettre en place une activité musicale auprès des enfants, mais qui bloque parce que des andouilles lui demandent de “théoriser” (entre paranthèse parce que foutaises) ce que pourrait être ce temps à partir “d’outils” qui n’ont aucun sens ici. Situation de formation ou pas (c’est d’ailleurs sur ce noeud que je bloque en ce moment dans mon investissement dans les formations BPJEPS : et qui font ces bpjeps tout juste pondues arrivés sur le terrain de l’animation en ne sachant juste pas animés, d’où perte de temps à leur enlever de la tête cette “rééducation” façon pol pôte…)
C’est cette “scientification” du rapport à l’autre (à l’enfant…) qui fait cette animation pourrie : des gens juste incapables d’animer. Qui crée une barrière avec l’autre (l’enfant) juste parce que des “supérieurs” leur ont demandé…
Au lieu d’être dans l’intelligence des rapports humains, dans l’écoute, l’chnage, ils se mettent dans un rôle qu’ils ne sont pas capables d’assumer (et qui d’ailleurs n’est pas le leur, en tant qu’animateurs)
Les démonstrations de Michmuch sur “d’où qu’on a pondu ces conneries” me semblent pour le moins pertinentes. Cette tentative de rentabiliser, normaliser les rapports humains, C’EST l’aberration socio-cul.
Des gens inutiles (un comble au vue de cette idée rentabilisation ! ) quand on en vient à animer, à même penser l’animation (il n’y a qu’à lire les tentatives cahotiques de ceux qui ici essaient tant bien que mal de “défendre” ces logiques incohérentes)
Ce ne sont que rarement des gens en capacité d’écouter, puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de remettre en cause toutes les bêtises qui font leurs certitudes. Que ce soit ici sur un forum, ou lors de réunions.
Par contre, “sur le terrain”, dans cette confrontation directe aux enfants, (si tant est qu’ils ne soient pas entourés que de clones d’eux mêmes, formés aux mêmes stupidités) là ils prennent des claques terribles dans la gueule : au fil du temps par exemple, ils se retrouvent sans enfants autour d’eux, totalement démunis par exemple quand un collègue ne leur permet plus d’utiliser “la force du statut d’adulte” pour obliger les enfants, les amener à eux :
c’est une expérience certainement très violente, mais dont tout le bénéfice va aux enfants…
Dans le meilleur des cas, ces personnes peu à peu renoncent à toutes ces andouilleries, réapprennent à se baisser à hauteur de l’enfant, à juste écouter.
Vivre ensemble ne demande aucune compétence “scientifique”.
Et pour ce qui est de mieux comprendre son métier d’animateur, cela se fait à la lumière de ce que l’on a vécu, de ce que l’on vit : les écrits, les études, les réflexions, n’ont d’utilités qu’à ce moment : un animateur doit avoir d’abord vécu (l’animation) avant d’essayer de comprendre ce qui a pu se passer…
Dans le cas de cette logique complètement conne du socio-cul, on fait exactement l’inverse (avec des outils stupides qui plus est)
Et évidemment d’accord que pour faire de l’animation de qualité, on a absolument pas besoin de ces démarches-projets : on peut très bien vivre avec les autres sans se référer à ces “démarches-projets.
Mieux : On vit mieux le rapport aux autres sans ces barrières idiotes.