Tout d’abord merci de ta réponse Hanu. Ensuite il est vrai que dit comme sa ca peut etre l’air pas très fun ^^ mais j’ai précisé dans l’écriture de la fiche d’animation que ca permet une approche justement très différente de ce que propose l’école primaire, il est vrai que je devrais écrire un objectif plus fun.
Si j’ai choisi une activité musique c’est qu’il n’y a pas d’activité musique sur le centre ni d’école de musique sur la commune, moi étant musicien depuis 10 ans je me suis dit que ca tombait bien ^^ j’organise régulièrement des activités création et interprétation de chansons en colo et en général ca marche très bien, vu que c’est une activité assez rare je me suis dit que c’était bien de la réalisé dans le cadre BPJEPS.
Le déroulement de l’activité (grosso modo) est que les enfants créés par groupe des couplets selon une rime et un thème donné. Ensuite on créé le refrain tous ensemble. On chante la chanson et le résultat est filmé et visionné ensuite pour valoriser (l’explication est aussi pas très fun mais je m’arrange pour que sa soit le plus ludique possible et la magie de la guitare m’aide à les faire s’évader dans le monde de la musique ^^.)
Un des objectifs du projet péda est : Profiter des activités pour découvrir, expérimenter.
Je pensais donc après réflexion comme objectif général :
– Favoriser la découverte d’une activité musical
Objectif intermediaire :
– Permettre au public de créer une oeuvre musicale
Objectifs opérationnels :
– Permettre au public d’écrire une chanson
– Permettre au public d’interpréter une chanson
Est ce que sa vous semble cohérent? Et si t’as une idée pour les rendre plus fun… c’est vrai que je me prend énormement la tête sur ces objectifs mais les évaluateurs sont vraiment insistant la dessus.
Merci pour vos réponses 🙂
Outre le fait que ton objectif ne permet pas d’évaluation précise (qualitative ou quantitative) ce qui me gêne encore plus c’est le sens que tu y met. Nous sommes dans un contexte de loisirs, qu’est ce que les enfants recherchent avant tout ? Passer un bon moment librement sans avoir la même chose qu’en classe, de s’amuser, de se retrouver entre pairs…
La création d’une chanson est-ce fun ? Là comme ça non… Après tout dépend comment tu l’imagines… Personnellement faire quelque chose autour de la musique je verrai plutôt un espace permanent karaoké, ou un autre espace permanent avec des instruments de musique où les enfants peuvent manipuler, tester, délirer, apprendre la technique si ils le souhaitent. L’écriture d’une chanson ça peut rentrer la dedans si la demande est là mais ça ne doit pas être l’objet d’un projet. Sachant que les enfants ne t’attendront pas pour le faire si ils en ont envie. Pour moi, de l’animation musicale il faut déjà un animateur qui gère suffisamment la musique et le chant pour emballer tout ce petit monde. La suite ça se fait au feeling. Pour moi un projet interessant ca serait l’aménagement d’un espace permanent musical.
Comme objectif général j’y verrai (même si j’aime pas les objectifs bidons qui sont demandés en bpjeps) un truc genre “Créer de l’animation musicale au sein de l’accueil.” Comme objectif opérationnel je mettrai “Donner vie à un coin permanent cabaret” “Donner vie à un coin permanent Instrument de musique”. Après à toi de définir des critères d’évaluation qui permettent par exemple de mesurer la fréquentation de ces lieux ou autres… Il faut surtout bien veiller à évaluer les ateliers en eux-mêmes (l’attraction qu’ils génèrent) ou encore ta place d’animateur, et non pas les bénéfices qu’en tire les enfants, car ton but c’est de permettre l’amusement, le fun, la liberté (chose qui est difficilement évaluable objectivement) et non pas de développer une quelconque aptitude ou compétence chez l’enfant.
Si tu as des questions supplémentaires n’hésites pas.
Eh bien après je me suis déjà posé toutes ces questions et je me torture pas mal le cerveau sur les réponses lol. Je souhaite faire découvrir cette activité aux jeunes et j’ai pensé à cette objectif général : permettre aux enfants de participer à la création et à l’interpretation d’une chanson. Mais j’ai bien peur que ce soit mal formulé, qu’en pensez vous?
Et si tu définissais d’abord ce que – à tes yeux – signifie :
– un objectif général
– un objectif intermédiaire
– un objectif opérationnel
Pourquoi tu veux mettre en place un atelier Creation de Chanson ? Qu’est ce que tu as envie de transmettre aux jeunes par un tel atelier ? Comment tu veux le construire cet atelier ? Quels sont les étapes à franchir ?
Toutes ces questions dans le but de t’aider à construire une réflexion sur le “pourquoi” … en reponse à ta question sur la formalisation de tes objectifs.
Bonjour à tous, je suis actuellement en BPJEPS Loisirs Tous Public, je dois réaliser une fiche d’animation mais j’ai du mal à écrire les objectifs :
le projet péda vise à profiter des activités pour découvrir, expérimenter.
Le constat est qu’il n’y a pas d’activité musical sur le centre je souhaite donc mettre une activité création d’une chanson.
Quels sont les exemples d’objectifs général, intermediaire et opérationnels que je pourrais écrire?? Merci de votre aide
Bonjour à tous, je suis actuellement en BPJEPS Loisirs Tous Public, je dois réaliser une fiche d’animation mais j’ai du mal à écrire les objectifs :
le projet péda vise à profiter des activités pour découvrir, expérimenter.
Le constat est qu’il n’y a pas d’activité musical sur le centre je souhaite donc mettre une activité création d’une chanson.
Quels sont les exemples d’objectifs général, intermediaire et opérationnels que je pourrais écrire?? Merci de votre aide
Heu… au fait, Vick76, t’es toujours là ?
hum…
T’en penses quoi de tout ça, vu au travers de ta formation BAPAAT ?
*
Michmuch,
Tu n as pas bien lu ce que j ai écris…
Je n ai pas dis dans la methodologie de projet mais dans une demarche de projet: j ai un objectif, un but et je met en place des actions pour y arriver…
Pourquoi s evertuer a faire dire au gens ce qu ils n ont pas dis…
Méthodologie : méthode, démarche comme Moyens pour arriver a l atteinte des objectifs lies a cette méthodologie….
Objectifs de la méthodologie de projet: construire et formaliser un projet
démarche: partir des finalités,des buts et décliner en objectifs pour arriver a l actions et aux moyens… A partir du contexte de départ…
Cette méthodologie est un outil de la démarche de projet dont je parle pas une finalité…
Peut être existe t il d’ autre méthodologie sur ce sujet… Mais cette méthodologie permet de formaliser de façon explicite… Notemment écrite la démarche du projet que l on veut mettre en place… Ce n est pas une fin en soi…
Si tu lis bien je ne relie pas les actes, les actions a la methodologie de projet mais a la notion de projet…
Tout acte dépend d’ une intention, d’ un but… Donc est la traduction de projet…
xav43 a écrit :
Michmuch dans ton discours sur ce que doit être un stage , une colo et ce que tu vas faire pour y arriver… N es tu pas dans cette même démarche de projet?
Tu cherches désespérément à nous faire rentrer dans ta case méthodologie de projet…
Effectivement, cette méthodologie cherche à construire de la maitrise de tout, cherche à objectivité, à découper en actions, en actes, à mettre une logique de temps et de résultat… Tout ceci s’appelle de l’efficacité, de la rentabilité et le productivité. Cette méthodologie a amené les outils type diagramme de GANTT ou de PERTT qui construise la planification des tâches… Il faut voir ce que cette application amène sur les terrains et notamment dans les collectivités ou ce type de démarche et d’outils sont rabâchés en formation initiale de cadre.
Le problème est cette méthodologie cherche à maitriser l’immaitrisable et à objectiver l’inobjectivable. Cela rassure simplement le “chef de projet” et le “financeur du projet”. Elle devient la logique de tout, la pensée de tout… Je redis c’est un avatar libéralo-technico-productiviste des travaux de John Dewey. C’est la dictature du projet que l’on retrouve dans les appels à projet, les CEL, les CTL, les projets sociaux.
Comme le dit Shaaa, le projet amène une technicisation de l’action, un découpage en actes, et surtout l’apparition d’une norme et de procédure permettant d’entrée dans la norme. L’une des fonctions de l’animateur est “construire une relation de qualité”, je vous demande comment découper cela en objectifs et en action sans rendre la relation normée… Construire cela, c’est croire que l’on va tendre vers l’objectivation mais en fait c’est construire une norme basée sur des comportements stéréotypés (c’est construire s’il se passe un fait A, je réagis par un acte A voire B mais surtout pas C. Ex dans l’animation : un enfant me dit qu’il se fait taper par son père, je dois appeler le 119 ou écrire un signalement. Et pourtant dans la grande majorité des situations, faire cela c’est juste objectiver la protection et se protéger soi-même mais en aucun cas construire une relation d’aide de qualité).
Xav43, si j’utilise une méthodologie ce n’est en tout pas celle du projet. Si j’utilise une méthodologie, j’utiliserai celle du co-changement. Mais rien même que le mot méthodologie me gène. Dans le cadre d’un mémoire de recherche de Master en science de l’éducation, je rédige un mémoire qui reprend une recherche-action réalisé en colo et dans lequel j’essaie de construire une pédagogie de la co-réalisation… Et quel est la réponse de l’enseignant : votre méthodologie de recherche n’est pas précisé et pas juste… Evidemment Ducon, aurais-je envie de lui dire, la pédagogie n’est pas une “science” de l’éducation qui produit des théories mais une série d’expérimentations concrètes qui ne pourront être généralisées mais un champ poétique qui resteront liées au contexte, à la personne, etc… Je parlerais alors de pédagogie du co-changement.
Shaa,
pas facile de suivre et de répondre car tu pars sur plusieurs sujets…
– le droit de ne pas participer a l activité…
– le travail de l animateur base sur le relationnel plus que de l activité…
– le fait de prendre en compte les envies, les demandes de l enfant s en s enfermer dans le “programme” et tout ramener au projet…
Thèmes abordes dans différents fils ou je me suis exprimes et ou je vais totalement dans le sens que tu dis…
D’ ailleurs en reprenant la teneur de mes propos tu a zappe la partie ou j exprime la dérive de trop être centre, polarise sur cette notion de méthodologie de projet…
Méthodologie n étant pas une finalité mais une méthode( d’ ou le nom méthodologie), permettant de formaliser par écrit nos projets conduisant a nos actions… Le projet écrit étant un moyen de communiquer…
D’ autre part sur le point que tu reprend de les propos je me suis certainement mal exprime… Je ne dis pas que nos actes doivent passer par cette méthodologie, par ce découpage mais qu inconsciemment même si c est du très court terme ( entre la naissance du projet et l action, meme si les objectifs sont “simples” et pas nécessairement de l ordre de l éducatif/ pédagogique), noS actes sont la concrétisation d une pensée qui inclu cette notion, cette démarche de projet ( au sens large) de façon spontanée…
Partir en vacances: le fait de partir, d’ aller vers telle ou telle destination, de faire telle ou telle chose, de choisir telle ou telle mode de transport, telle ou telle mode d’ hébergement… Cela se construit sur cette pensée de projet… Meme si ces projets sont spontanées, rapidement mis en place, a très court terme et se succède les uns aux autres…
Quand tu pars en vacances: tu pars en vacances parce que….? Non?
Je sais pas si je suis très clair…
Et quand on dit mon objectif c est que les enfants s amusent… On est bien dans le projet…
Que cela soit mal vue, je trouve ça abberant, cet objectif est des plus louable et meme primordiale mais qui ne satisfait pas les grands penseurs de l animation… Car ils veulent de l éducatifs disent ils…
Or pour moi, si on veut conceptualiser cet objectif, vouloir faire en sorte que l enfant s amuse s est répondre a un besoin de plaisir, de jeu qui doit être pris en compte a tout moments dans le cadre de l animation…
Et sur l exemple de moilapa sur l évaluation: cette pratique qu il décrit est bien dans le processus de l evaluation au cours de l action permettant de réajuster son action… ( but de l evaluation de l action en cours d’ action) et ce qu il décrit c est bien les moyens d’ évaluation…. Sans le dire, sans l avoir formalise il est dans la démarche de l évaluation…)
non?
L importance du relationnel dans le travail de l animateur: pourquoi? Dans ta reflexion sur le sujet n est tu pas dans une démarche de projet…?
Non, xav43, je ne fais pas de projet.
On peut nier les concepts, les mots, la méthodologie…. Etc…
Mais inconsciemment ou pas d’ ailleurs chacune de nos actions, de nos actes que ce soit en animation ou dans la vie n est il pas une résultante inconsciente, non formalise de cette méthodologie de projet…?
Si quelqu’un avant de partir en vacances réalise un projet de façon méthodique, je partirai pas avec lui. Vous imaginez partir avec quelques qui définit a priori ses intentions, ses visées à long terme et des valeurs qui les sous-tendent pour décliner le tout en objectifs éducatifs/pédagogiques-opérationnelles avec une programmation d’action échéancées et évaluées ?
En termes de psychanalyse, y a de quoi rire. On est bien sur une volonté de tout prévoir, tout organiser, tout maîtriser pour limiter aux maximums les imprévus-surprises… Et la chère évaluation vient là pour assurer l’efficacité-efficience-rentabilité-productivité d’une action et du “projet”… (voir ce qu’explique michmuch). Derrière, il y a aussi cette “injonction à la créativité/innovation” dont nous fait part Vicky. Il faut toujours faire de nouveaux projets avec de nouveaux objectifs quelle que soit l’évaluation, d’ailleurs. Ça en devient tyrannique.
“Comme t’as déjà fait “perles”, mais tu peux pas refaire à part si c’est un nouveau projet.”
Ou ça me fait penser à un exemple d’un autre gus (pu le nom). Deux gamines viennent voir une animatrice.
– on peut rester dans la cour ?
– Nan, cour, c’est pas prévu aujourd’hui. Vous avez biblio, sport co et…
– Ah zut.
Du coup, elles vont à la biblio, prennent des bouquins (obligées) et font semblant de lire mais discutent entre elles.
La chercheuse va voir l’animatrice et lui demande pourquoi il n’y a pas “cour”. Elle lui répond qu’il aurait fallu faire un projet… Désespérant, hein ? 😀
Regardez Lepage encore une fois. https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?start=70&topic_id=12801&viewmode=flat&order=ASC&type=&mode=0
On est aussi sur un rapport au temps. Dans quelle mesure je peux prendre ce temps ? Aucune, le projet dicte mes actions. Et dans ce monde actuel de l’urgence, il me semble primordial de ne rien prévoir et de ne rien projeter.
Je vous invite à vous pencher sur les travaux de Jean-Pierre Boutinet qui a étudié le projet et son anthropologie. Si vous avez 20€ (et quelques neurones) à perdre. Il parle notamment d’autres façons d’agir et il est important de bien différencier ce qui relève du projet ou d’autres choses.
Un exemple, tout frais, en plus :
moilapa dans les sujets des conseils d’enfants
J’en ai discuté lors de ma discution avec le jury VAE, qui m’a posé la question : mais comment évalues-tu cette activité après ? Quel bilan ?
Mais cette “évaluation” elle a pas lieu après. Mon travail est un “réajustement” en direct. C’est par l’écoute du groupe que je sais où j’en suis, “en direct”. Le temps que le groupe a mis en place, je n’en ai pas déterminé avant le “cheminement” : c’est au fur et à mesure que ce temps se construit.
Qu’est ce qu’il se serait passer si j’avais prévu aux 5 minutes près ce que je devais faire/ ce que devait faire les mômes et mon objectif à atteindre ? Bah, vous pouvez oublier la relation qui se construit forcément dans l’instant, le direct. Et Jacqueline qui en a rien foutre de développer sa motricité fine, et bien elle peut aller discuter avec sa copine dans le coin “coussin” notamment parce qu’elle est dans son temps de loisir ! Et comme le dit matim, “permettre aux mômes de s’amuser”, ça passe moins bien comme objectif. Bizarre… 😀
Enfin, pour ma part, l’animation ne relève pas d’une approche technique de telle ou telle activité formalisée dans un beau projet. Des animateurs-techniciens, y en a déjà plein qui font faire du foot/danse/théâtre/etc. par contre des animateurs centrés sur la relation, j’en ai pas vu beaucoup.
Vicky, manque de pot, (ou la chance, tu nous diras) t’es tombé sur quelques affreux qui apprécie pas vraiment le projet. Et à ta place, j’irais mettre mes formateurs au boulot ; tu payes pour ça.
(vous écrivez partout, moilapa, c’est pas évident de vous suivre :-D)
Encore une fois merci MichMuch pout ton post… cela fait pusieurs interventions de toi ou de Shaaa qui me font me repencher sur mes “écrits de travail”, ceux qui accompagnent mon métier d’animateur…
xav43 a écrit :
Sans trahir un secret du mp que Vicky m a envoyé, sa demande est faite dans le cadre de sa formation bapaat…
Information oh combien importante et que tu aurais du apporter dès le début !!
Tu vois, en lisant sa demande je croyais qu’elle n’avait aucune formation ou au mieux un bout de BAFA..
Mais là, sachant qu’elle est en formation BAPAAT…
Vick76, tes formateurs doivent (DEVOIR) t’accompagner dans ta compréhension des commandes et dans la découverte de cette méthodologie.
Les formateurs doivent se positionner en relation d’aide -> va les chercher et pose leur ta question.
J’imagine que tu viens de démarrer ta formation ?
Ton tuteur est là aussi pour faire le lien entre les exigences du terrain et les apports théoriques. Qui est ton tuteur ? il a un rôle primordial.
Je rappelle que le BAPAAT est articulé autour de 18 domaines de compétences censés recouvrir l’ensemble des compétences demandées sur du niveau 5.
Parmi ceux-ci il y a la compréhension de la pédagogie et la gestion de projet.
Pour info les voici tous :
* Pratique d’une activité
* Pédagogie
* Environnement social et humain
* Environnement sportif et socioculturel
* Connaissance et compréhension des publics
* Incidences biologiques de la pratique d’une activité
* Connaissance de soi / relations aux autres
* Techniques de communication
* Comptabilité
* Droit
* Gestion de projets
* Qualité
* Logistique
* Expression écrite et orale
* Statistiques
* Secrétariat et documentation
* Anglais
* Audiovisuel
Tu es en formation il faut donc solliciter tes formateurs et remuer la pulpe qui est au fond ..!
**
Crevette76,
en fait tu repose un peu les questions que j avais pose au debut mais qui peu a peu ce sont noyés dans le débat sur l inutilité des objectifs… Etc…
Sans trahir un secret du mp que Vicky m a envoyé, sa demande est faite dans le cadre de sa formation bapaat… Mais comme je disais on manque un peu d’ élément pour vraiment répondre a sa demande d’ aide….
Sinon, je vois que tu taquine encore ( cette fois g eu le smiley)… Projet politique si tu veu, tout depent de la finalité, du but, des objectifs et de l action..( ou acte)… Tes actes ou actions ne serait t ils que politique pour que tu penses que je parle politique… LOL …Oups j aurai peut être du répondre en mp…
petit hors sujet en passant, j’espère que ma congénère du 76 me pardonnera (pardon vicky76) :
— ceci n’est pas une attaque, ceci est une question ouverte. Elle ne demande pas nécessairement de réponse sur ce fil —
xav43 a écrit :
Mais inconsciemment ou pas d’ ailleurs chacune de nos actions, de nos actes que ce soit en animation ou dans la vie n est il pas une résultante inconsciente, non formalise de cette méthodologie de projet…?
parlerais-tu de projet politique ? 🙄
Sinon pour vicky76 : y’a un truc qui m’échappe (j’ai peut-être mal lu en ce moment j’ai des soucis de connexion), c’est ton dirlo qui veut des objectifs non ?
Mais ton dirlo ne t’as pas donné un document (parfois bossé en partie avec les anims) qui décline des objectifs vers lesquels doit tendre l’accueil où tu bosses ?
et un autre truc que j’ai pas bien pigé : tu cherches des objectifs, bon. Mais tu as déjà tes (idées d’) animations ou pas ?
Qu’est-ce qui amène quoi dans le cas présent ?
On peut nier les concepts, les mots, la méthodologie…. Etc…
Mais inconsciemment ou pas d’ ailleurs chacune de nos actions, de nos actes que ce soit en animation ou dans la vie n est il pas une résultante inconsciente, non formalise de cette méthodologie de projet…?
Maintenant effectivement la ou je bous rejoint a trop réfléchir, a trop conceptualiser cette notion de projet en s encrant dans la méthodologie emmene a la dérive inverse… A une perte de spontanéité, de créativité… Et on fini a force de vouloir donner du sens aux choses a ne plus en donner reelement…
Michmuch dans ton discours sur ce que doit être un stage , une colo et ce que tu vas faire pour y arriver… N es tu pas dans cette même démarche de projet?
Moins il y aura de projets (façon méthodiques) et plus il y aura d’animation. Je développerai plus tard.
Rappelons qu’un projet n’est pas forcément tout cette sacro-sainte méthodo-truc-machin de projet : finalités – buts – objectifs – objectifs secondaires – objectifs opérationnels – moyens – évaluations – critère d’évaluation – indicateurs. Cette déclinaison est un jargon “scientifique” descendant et traduit des travaux de John Dewey. Ce que nous tentons de mettre en place est aujourd’hui un joujou qui se décline partout et surtout dans l’entreprise. Il s’agit de reprendre des méthodes et non une pédagogie issue de travaux indiquant que pour s’accomplir, il faut des projets que l’on va réaliser et qui vont permettre à chacun de l’épanouir donc d’obtenir la plénitude (on retrouve Maslow). La déclinaison en formation d’animateur tend à normer les attentes en compétences et en capacités… On revient ici sur le savoir-faire et donc on comprend mieux que l’objectif est d’être productif, l’efficacité, on pourrait dire la rentabilité de l’être humain, ici l’animateur… La méthodologie de projet est l’avatar productiviste et bien-pensant des pédagogies actives appliquées au monde marchand et rentable… Or la relation n’est pas rentable…
Relisez John Dewey pour comprendre que ce qu’il dit n’est pas tout à fait cela… Pour résumer donc pour être schématique : Il parle de l’enfant-citoyen, de l’enfant-acteur, dans ses travaux John DEWEY lient étroitement démocratie et éducation. Il précise que “l’éducation devra donner à l’enfant la possession de lui-même, l’indépendance, la possibilité de s’adapter aux modifications du milieu, mais aussi celle de créer et d’utiliser les modifications nécessaires” et que la démocratie est “la nécessité pour tout être humain adulte de participer à la formation des valeurs qui sont les règles de la vie des hommes en commun, ce qui est nécessaire au point de vue du bien-être général de la société et au point de vue du développement des êtres humains en tant qu’individus”. Pour John DEWEY, il faut amener l’enfant à expérimenter cette démocratie. Il construit une socialisation via un processus d’individualisation pas un processus individuel centré sur l’objectif à atteindre via des méthodes et moyens mis en place.
Construire un projet en pédagogie, c’est construire, non pas un programme, des critères et autres trucs, mais un environnement permettant au stagiaire d’expérimenter sans risquer grand chose. En colo ou AL, c’est construire un espace de liberté permettant à l’enfant d’expérimenter et notamment d’expérimenter la démocratie. Idem en stage, c’est à dire s’exprimer librement, se voir retoquer par d’autres, écouter et construire du commun… Voilà pour moi ce que doit être une colo ou un stage (qui est finalement une grosse colo !!!). L’évaluation est un épiphénomène permettant la valorisation du stagiaire, elle se fait non pas sur des capacités, sur l’acquisition de compétences ou de développement de compétence mais surtout sur les échanges ayant lieu durant le stage et sur la relation construite ou pas par le stagiaire avec les autres.
Tout ceci me fait penser à mes travailleurs sociaux a qui ont à bourrer le mou avec cette méthodologie et ce mythe du projet et qui demande à une jeune fille violenté par ces parents : “maintenant que tu as dit tout ça, c’est quoi ton projet?”… A la place de la jeune fille, je répondrais : “de mettre mon point dans la figure…”
Je pense que tout ca va beaucoup aider de lui dire que ce qu on lui demande ne sert a rien …
La problematique c est qu elle a une demande a satisfaire dans le cadre de sa formation bapaat…
Effectivement une des problématiques c est comment cela se fait que le cadre de sa formation ne lui permette pas la réflexion, la démarche pour dégager des objectifs de ses activités…
L autre problématique c est que dans cette methodologie on inverse le processus de pensée…. Car l activité doit plutôt se placer comme le moyen de répondre a des objectifs… Les objectifs vises devant être ce qui va induire d’ une part le choix de l activité ainsi que la façon de l amener, de la mener… La méthode…
Mais la on lui demande l inverse… Soit… Alors certes on peut lui filer une liste d’ objectif ou plutôt lui permettre de trouver la réflexion l amenant a trouver les objectifs qui peuvent y correspondre…
Je ne pense pas que vos grands discours puissent l aider a part a se trouver en situation d’ échec dans sa formation bapaat… Essayons aussi de se mettre a niveau dans nos discours…
Et pour se qui rejette la méthodologie de projet, je trouve étonnant vis discours alors que vous prôner le fait de faire des activités avec sens, la défense de certaines valeures éducatives, ou voir politique…
Mais a un moment il faut bien sortir des grandes idées, finalités pour arriver progressivement a des actions ( actes politiques) qui permettront d’ atteindre vos finalités…
Sinon on reste dans l ideologie et le conceptuel… Dans le blablatage… Dans je refais le monde Avec mes potes confortablement installes en buvant une bière…
La méthodologie de projet ( naturelle pour certains dans le mode de pensée) et bien le moyen d’ arriver a l action… Et surtout de pouvoir en parralele pouvoir evaluer de façon concrète l atteinte ( ou la bonne voie d’ atteinte) de nos objectifs…
Alors oui on passe ( en y mettant les termes ou pas) par ces concepts de finalités, buts, objectifs généraux, objectifs opérationnel, moyens, évaluation…. Que vous le vouliez ou non… Sinon vos démarches n ont aucun sens…
En attendant d’ avoir des nouvelles de Vicky pour pouvoir lui apporter notre aide…
solleana a écrit :
Oui , je suis d’accord, c’est évident que tout n’est pas objectivable ni évaluable mais tout peut se comprendre et s’écrire
Parfaitement d’accord mais pas dans les termes proposés: objectifs opérationnels, compétence, durée de la séance, …
Oui, mais tu sais bien que ça c’est de la soupe donnée sur les stages BAFA..
Maintenant pour beaucoup d’animateurs ça peut être une base pour passer à cette étape de l’ecrit.
Je crois que tu as une exigence louable mais trop importante et tu oublies qui sont ces personnes à qui on demande d’écrire.
Disons que cette technique peut être une clé d’entrée , une sorte de “début vers ..”.
Mais en aucun cas c’est une finalité oui.
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