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oui, il faut une équipe soudée dont les membres ne se contredisent pas, sinon jamais on arrive à les éduquer ces gamins ! C’est la baaaaase…
Ah ca veut dire que si TOUTE l équipe d’animation force les enfants à manger avec des méthodes draconiennes… c est bon?
Pour ma part, lorsqu’un enfant me dit qu’il n’aime pas, je lui en met un petit peu dans son assiette (parfois la dose peut paraître ridicule) et je lui dis de la manger.
Mais il faut savoir qu’un enfant, sauf si problème nutritif, ne se laissera pas mourir de faim et j’ai connu nombres d’enfants se “forçant” a manger car ils ne souhaitaient pas ne rien manger.
Bref chacun son avis sur le fait de goûter, je pense que cela dépend de ton équipe d’animation, mais le plus important reste encore que TOUTE l’équipe fasse la même chose avec TOUS les enfants.
Salut à tous!
Je viens de passe une bonne demi heure à lire ce sujet, étant moi même confrontée à ce problème dans mon centre.
Cela fait en effet deux semaines que je suis en conflit avec un collègue qui n’avait travaillé qu’en cantine dans des écoles avant d’etre embauché en tant qu’anim et qui est persuadé que nos pitchounes vont finir par tomber dans les pommes s’il ne les force pas à manger.
On bosse avec les 3-5 ans, certes à cet age nos gouts ne sont pas définitifs mais je ne croit pas que nous ayons le droit ni le devoir de forcer des gamins à manger, encore moins en utilisant le chantage du style “si tu manges pas ton plat tu n’auras pas de gouter”. Je trouve cela aberrant et ça commence à sérieusement me peser.
On a ce gamin qui se porte très bien et que je connais depuis quelques mois. Il ne mange jamais de fruits et n’aime pas les tomates (c’est la mode y parait), pourtant ce petit est loin de ne rien manger, au contraire. Et jamais à ma table il n’a refusé de gouter un aliment. Pourtant à la table de ce collègue il s’est retrouvé en pleurs, et ce n’est pas le seul.
Mes autres collègues ont aussi commencé à adopter cette méthode infructueuse et je finis par aller les décharger voyant bien qu’elles vont finir par craquer dans ce rapport de force qu’elles se sont créées.
J’en ai parlé à ma directrice mine de rien en lui demandant juste si il y’avait dans le projet péda un passage qui expliciterais la position du centre à ce sujet et quel était son point de vue sur la question.
Elle a a d’ailleurs pris un temps en réunion pour mettre les choses au clair. (elle est du meme avis, on ne force pas un enfant.)
Même après cela je continue d’entendre des choses aberrantes chaque midi.
Alors en vous lisant je me dis que je suis pas la seule à défendre cette idée mais aussi qu’il y’aura toujours des personnes persuadées qu’elles ont le savoir absolu et qui ne comprennent pas la différence entre débattre et imposer.
Ca me mine parce que ça risque de foutre notre cohésion à la poubelle et les gamins vont commencer à se rendre compte qu’on est pas sur la même longueur d’ondes.
Mais je me dis aussi que c’est le genre de choses qui change d’un anim à l’autre et que j’ai pas le droit de me mêler de ça.
Si vous avez des conseil ou des expériences similaires résolues je suis preneuse 🙂
Au plaisir de vous lire.
En tout cas il y en a qui ont choisi leur camp :
A noter que par son entêtement le jeune n’a pas pu participer à l’activité “scoubidou/bracelet brésilien de l’après-midi“. Ça force le respect de ne pas avoir cédé devant une telle pression !
Bonjour,
A mon avis, cet enfant de 11 ans n’a aucun problème avec l’aliment notamment l’épinard. Juste qu’elle n’a pas apprécier l’obligation.
moi je leur fait tous gouter “une mini goute” comme je dis aux enfants et après cest toi qui choisis si tu en veux ou pas! et bien j’ai eu des bonnes surprises du genre “huuum, mais c est bon, oui j’en veux ils seront étonnés chez moi quand je vais leur dire que j’en mange!!” et puis un autre enfant qui le regardait émerveillé me tendant son assiette “moi aussi j’en veux !” et les autres jours “hé t’as vu j’ai pas mangé à ta table mais j’en ai mangé!” ça fait plaisir
Hey!
Désolée du retard mais je ne sais pas ce que je fous de mes 24h par jour, j’ai le temps de rien!
Alors je n’ai pas bosser à la cantine depuis mais pendant les vacances de février j’ai travaillé avec le personnel de cantine et au détour d’une discussion autour du chariot repas, j’ai glissé un petit “on leur demande s’ils veulent goûter, mais on insiste pas s’ils ne veulent pas…” et c’est bien passé, je pensent même qu’elles étaient plutôt d’accord… De là à ce que ça soit appliqué à la cantine, c’est un peu tôt pour le dire mais je pense que c’est envisageable…
Bref, le dialogue, il y a que ça de vrai 😉
t’en es ou blablabla ?
Sinon, une assiette par jour en mars 2013 ici, par exemple :
Blablabla a écrit :
Oui, faut déjà que je mette au clair mes arguments…
Et c’est moins ma position “cul entre deux chaises” que la qualité du temps de repas qui m’intéresse, même si c’était pas vraiment explicite…
Si ça l’était, enfin en tout cas je l’ai compris comme ça, d’où ma réponse.
En gros c’est la qualité du repas qui t’intéresse, le règlement intérieur te parait (sur ce point) aller dans le mauvais sens, il faut donc que tu le “négocies” avec la municipalité qui t’emploie, en leur expliquant pourquoi leur système te parait peu pertinent, si toi même tu penses comme ça peut-être qu’eux aussi.
Peut-être aussi que le règlement stipule tout simplement un truc bateau du style qu’il faut “sensibiliser les enfants aux aliments en encourageant la dégustation […]” que certains ont pu traduire, par habitude, par facilité en “Tout le monde goûte de tout, tout le temps…” auquel cas c’est un problème de moyens, pas d’objectifs éducatifs, et sur cette partie tu as toute légitimité.
Bref ton point de vue est tout à fait tenable, et il n’y a a priori aucune raison qui pourrait pousser tes interlocuteurs à le rejeter incontinent.
En conclusion, tu l’as déjà dit, il faut que tu mettes au clair tes arguments et que tu arrives avec un truc déjà bien clair dans ta tête.
Oui, faut déjà que je mette au clair mes arguments…
Et c’est moins ma position “cul entre deux chaises” que la qualité du temps de repas qui m’intéresse, même si c’était pas vraiment explicite…
Si tu es plutôt diplomate, ça peut au contraire t’aider à apaiser les tensions.
Tu peux aller tout simplement expliquer en mairie qu’a nouveau directeur, nouvelles règles.
Tu prends un temps pour discuter avec les responsables d’une possible réécriture du règlement intérieur, afin de voir avec eux tes points de convergence (et de divergence), ce qui peut-être négocié et ce qui doit être changé, conservé. En faisant attention comme tu dis à ne pas mettre les pieds dans le plat comme si tu voulais tout chambouler, explique d’emblée pour la rassurer qu’au final l’idée n’est que de discuter certains points afin de créer un nouveau climat de confiance au sein de l’équipe de cantine. Que tu souhaitais les voir pour mettre au clair avec eux ce qui pouvait être discuté, ce qui est négociable, et ce qui pourrait/devrait être rajouté.
Avec le personnel arranges toi pour mener le temps de façon à ce que chacun soit écouté, entendu, et les remarques prises en compte réellement. Explique d’entrée de jeu les points sur lesquels portent les débats, afin de ne pas passer trop de temps sur ce que la mairie juge non négociable.
A toi de porter ton changement sur la non obligation de goûter, d’abord avec le CM, ensuite avec les employés, si tu t’en sens la capacité (et si tu penses que ça peut passer).
En gros cette motivation de départ ne serait au final qu’un point de détail d’un processus plus général, ça veut dire que tu ne le présentes plus comme une requête mais bien comme une avancée pour tous, à toi de voir si tu te sens prête à le défendre et surtout si en le prenant sous cet angle ce changement reste pertinent (dans ton cas je ne pense pas que cela soit trop compliqué !).
Et si tu allais leur parler du truc en ayant réfléchi un peu la situation pour leur proposer des solutions (dans lesquelles probablement tu t’impliqueras au moins en partie) plutôt que d’aller leur demander ça comme une faveur qui t’arrangerait toi ?
Autrement dit : mets toi à leur place pour voir si les contraintes du scolaire sont les mêmes ou pas que celles des séjours autour du repas. Ou bien demande leur comment ça marche avant de demander un changement.
Oui, c’est probablement la meilleure solution mais il s’avère que c’est un peu le feu au niveau du personnel de cantine (beaucoup de gamins, disputes entre les employés, coups bas…) et du coup j’ai peur de mettre de l’huile sur le feu…
Etant la petite nouvelle je veux faire les choses en douceur…
Rapproche toi du conseil municipal de ta commune pour déjà essayer de voir à quel point ils te semblent rigides, des modifications sont peut-être envisageables.
Bonjour à tous!
Alors en tant que nouvelle sur ce site, j’ai voulu lire l’ensemble des réponses faites……
Je me suis arrêtée à la page 25… (désolée pour les autres!)
Je travaille depuis un mois comme directrice d’un centre de loisirs et, en tant qu’employée municipale, je suis amenée à faire des remplacements à la cantine scolaire…
Mon soucis est que les règles entre la cantine et les repas pris au centre sont complètement opposées.
A la cantine, les enfants sont forcés à goûter de tout alors qu’au centre on propose et l’enfant fait ce qu’il veut… D’où mon problème : faire respecter mon point de vue en tant que directrice/animatrice quand je suis au centre et expliquer aux enfants que lors des repas pris à la cantine, je n’ai pas mon mot à dire…
Du coup à moi le dédoublement de personnalité!!
Je ne sais pas si je suis très claire, mais après 25 pages de post. ‘suis un peu dans le néant…
Ma politique en ALSH comme en pause méridienne périscolaire, c’est d’expliquer que les goûts peuvent changer, et qu’il faut toujours goûter.Je sers tout le mode, en micro-quantité quand ils disent qu’ils n’aiment pas (un grain de riz). Je lance l’argument que s’ils trouvent vraiment ça ignoble, ils boivent un grand verre d’eau derrière, ou mangent une grosse bouchée de pain, et ils ne sentiront plus ce goût. Je pense qu’il faut jouer aussi la carte de l’humour, et dédramatiser cette situation de repas. Ca marche pour quasiment la totalité des enfants.
Après je pense qu’il est évident que ça ne sert à rien de forcer. Certains enfants ne mangent quasiment rien, et c’est aussi leur façon de dire que c’est eux qui contrôlent leur vie, et que l’adulte qui leur impose déjà énormément de choses (ils n’ont pas le choix d’être à l’école, et pas forcément le choix de venir au centre ou pas) n’a aucun pouvoir sur leur alimentation.
Je pense également que la qualité du repas et l’approche de l’alimentation sont des facteurs très important. Le problème est que bien souvent, dans les structures, les animateurs n’ont aucun pouvoir sur la qualité du repas. Quand à l’approche, je reste persuadée qu’un enfant qui a fait poussé une courgette, ou l’a cuisinée, voire les deux c’est encore mieux, va la goûter et bien souvent la trouver délicieuse alors qu’il déteste ça d’habitude.
Personnellement, jusqu’à l’âge de 16 ans, je ne mangeais quasiment rien. Bon nombre d’adultes m’ont forcé à rester devant ma soupe jusqu’à la fin du repas, mais cela n’a strictement rien changé, et quand j’avais décidé que je ne gouterai pas, je ne goutais pas.
Nul soucis de bien être de l’enfant ici, comme certains trous du cul peuvent le prétendre, quand ils parlent de “l’importance du repas, du plaisir à s’attabler…”, quand par ailleurs ils parlent d’obliger l’enfant à absorber des aliments. Toujours dans cette logique de gavage propre à l’animation en général.
Ce n’est, encore une fois, qu’une question de contrôle, contrôle totale de l’être : après avoir appris au tout petit à maîtriser son sphincter, l’adulte amène l’enfant “au monde”, à la société, via l’école où là on (on étant bien entendu des adultes) lui apprend à aller chier et pisser sur ordre, dans des temps déterminés.
On apprend aussi à ce môme quand il doit manger, et ce qu’il doit avaler. On contrôle son cul et sa bouche.
Il s’agit de maîtriser l’être, dans une boucle somme toute logique… faite de pisse, de merde et de bouffe.
De la même façon que l’autoritarisme est la solution la plus facile s’agissant de rapport à l’enfant (peut être à égaliter avec ce que l’on pourrait appeler le laxisme), s’agissant des repas et “d’éducation alimentaire”, il est plus facile de contraindre (obliger) que de chercher d’autres voies qui prennent du temps, de l’énergie, demandent de l’imagination et de l’écoute… du temps.
il est à noter que ces tripotés de trous du cul éduquants ne sont pas fichus de faire ce que le moindre mac-do fait sans problème : allier chez les enfants bouffe et plaisir ! Qui plus est en plus en leur faisant avaler de la merde…
Encore faut il ne pas prendre tout article du CNRS pour une vérité absolue non? Et exercer un oeil critique y compris sur la science…
Quant au malaise des ados, t’as raison ils sont en super forme!