Ca revient pourtant au même, si tu laisses faire à l’enfant ce qu’il veut (position post-68arde de l’enfant-roi), il s’identifiera à ses modèles télévisuels et autres et en voulant devenir eux il deviendra aussi maigre en ne mangeant rien, donc caprices !
J’ai côtoyé assez d’anorexiques pour en savoir assez sur leurs pensées, j’espère les avoir fait changer.
Directeurdu34 a écrit :
Ah oui c’est vrai les “nutritionnistes” ont monté la tête de tout le monde, c’est vrai que le modèle idéal de l’enfant-type doit être maigre, quasi top-modèle donc ne rien manger… ?
?!? C’est une drôle de traduction de ce que j’ai dit…
Sans parler de quantité, on doit éduquer au goût, à la découverte des nouveaux aliments et pas au “non” systématique et capricieux d’un enfant !
Directeurdu34 a écrit :
Ah ben tiens, c’est facile ça !!! Entre les hallal, les pseudo-“végétariens”, les capricieux et les procéduriers on va s’en sortir à faire un plat par enfant !!! Ça devient du grand n’importe quoi !
Je ne parlais pas du cas par cas dans les plats (quoique…), mais de respecter les gouts de chaque enfants et son choix de manger ou non un aliment. Et surtout, ne pas estimer que tous les enfants d’une école doivent manger la même quantité, aimer les mêmes choses…
Ah oui c’est vrai les “nutritionnistes” ont monté la tête de tout le monde, c’est vrai que le modèle idéal de l’enfant-type doit être maigre, quasi top-modèle donc ne rien manger… ?
Directeurdu34 a écrit :
Voilà Végéteuse qui vient renforcer mes dires… On ne peut rien changer au système, nous pauvres petits animateurs !
Je comprends pas à quoi tu fais référence.
on peut proposer (comme au secours populaire) de faire travailler les producteurs locaux, et donc d’avoir des bons produits, bios (dans le vrai sens du terme), avec un chef qui sait préparer et présenter les produits, pas trop chers puisque locaux, et les enfants les mangeront avec plaisir (ou alors là c’est vraiment preuve de caprices !)
Je pense aussi que ce serait un bon départ, des plats équilibrés, frais, bios et bien cuisinés.
Ensuite, ça n’enlève pas que la nourriture c’est quelque chose “d’intime” et qu’on ne peut forcer un enfant à manger sans qu’il y ait des conséquences (plus ou moins graves) à un moment ou un autre.
Vegeteuse a écrit :
Je serais pour faire uniquement du cas par cas. Il y a quelques enfants qui se sont plains à leurs parents, qui sont venus se plaindre au responsable d’équipe. Ce dernier a donc créé une liste d’enfants qu’on ne force pas à manger et qui sont respectés dans leur choix de manger ou non ; pour les autres enfants il estime que si les parents ne sont pas intervenus, c’est qu’ils font la comédie.
Ah ben tiens, c’est facile ça !!! Entre les hallal, les pseudo-“végétariens”, les capricieux et les procéduriers on va s’en sortir à faire un plat par enfant !!! Ça devient du grand n’importe quoi !
boubou07 a écrit :
Non il n’y a pas vraiment de texte auxquels nous nous sommes référés, nous nous sommes simplement posés la question de savoir ce qui, à nos yeux, était important lors des repas.
Je suis assez d’accord avec ce que Hanu a dit dans le message précédent, il nous paraissait important d’envisager ce temps comme un moment agréable à vivre ensemble. On a donc essayé de “lister” les choses qui pouvaient se faire en ACM et que l’on ne voulait pas voir sur notre centre (car nuisible au côté agréable et convivial des repas justement).
Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas plus d’études réalisées sur ce sujet, surtout avec tous les troubles alimentaires qu’on rencontre dans nos sociétés “riches”. S’il y a des chercheurs sur le site 😀
Voilà, le post où je parle de ce problème de cantine (message # 73) Temps de midi
Merci Crevette 🙂
Je n’ai pas de texte de nutritionniste mais je pense que n’importe quel nutritionniste te rappelleras l’importance du plaisir de la table. Chose qui est déjà complètement flingué par le fait d’imposer de manger…
Tout à fait d’accord et pour moi, c’est du simple bon sens.
Le problème avec le “bon sens” c’est que d’autres le perçoivent dans tout l’autre sens : mon responsable d’équipe (qui a instauré cette pratique) m’a dit de me renseigner auprès de nutritionnistes pour que je comprenne qu’il est nécessaire d’obliger les enfants à manger, sinon ils n’ont pas leur quota de calories journalière… ?!
Si un enfant refuse en bloc de manger tout les plats (je ne parle pas d’un refus normal occasionnel relatif aux gouts mais bien d’un refus quasi systématique), il y a bien une raison
C’est ce que je pense aussi, ce à quoi on m’a répondu un simple et définitif : “non”
Le dialogue est ouvert mais quand même limité, c’est pour ça que j’aurais aimé avoir des références.
La qualité des plats ? (si les plats sont gerbants faut pas s’attendre à ce que les enfants les mangent miraculeusement…)
La qualité des plats n’est pas géniale sans être totalement infecte. Comme tu le soulignes plus bas, ils sont trop compliqués pour des enfants, qui sont beaucoup plus que les adultes sensibles aux épices, aux mélanges etc… : par exemple au lieu de faire du riz blanc/complet tout simple, il est souvent assaisonné avec plein de poivre, du curry, des légumes. Ou les tomates sont mélangées avec des échalotes… ça ne plait pas (et en plus, c’est pas bien cuisiné).
Solution : Au cas par cas, mais certainement pas en forçant l’enfant.
Je serais pour faire uniquement du cas par cas. Il y a quelques enfants qui se sont plains à leurs parents, qui sont venus se plaindre au responsable d’équipe. Ce dernier a donc créé une liste d’enfants qu’on ne force pas à manger et qui sont respectés dans leur choix de manger ou non ; pour les autres enfants il estime que si les parents ne sont pas intervenus, c’est qu’ils font la comédie.
Donne des exemples stp parce que si ça se fait en ACM c’est que ça fonctionne, c’est donc un modèle possible à prendre en compte… non ?
Boubou07 : Je suis tout à fait d’accord avec ta position, est-ce que tu t’es référé à des textes / auteurs pour écrire les recommandations que tu as données aux animateurs?
Non il n’y a pas vraiment de texte auxquels nous nous sommes référés, nous nous sommes simplement posés la question de savoir ce qui, à nos yeux, était important lors des repas.
Je suis assez d’accord avec ce que Hanu a dit dans le message précédent, il nous paraissait important d’envisager ce temps comme un moment agréable à vivre ensemble. On a donc essayé de “lister” les choses qui pouvaient se faire en ACM et que l’on ne voulait pas voir sur notre centre (car nuisible au côté agréable et convivial des repas justement).
Voilà Végéteuse qui vient renforcer mes dires… On ne peut rien changer au système, nous pauvres petits animateurs !
Après, je suis d’accord sur les plats gerbants, et comme je suis un fervent défenseur du régionalisme, on peut proposer (comme au secours populaire) de faire travailler les producteurs locaux, et donc d’avoir des bons produits, bios (dans le vrai sens du terme), avec un chef qui sait préparer et présenter les produits, pas trop chers puisque locaux, et les enfants les mangeront avec plaisir (ou alors là c’est vraiment preuve de caprices !)
J’en ai parlé lors d’une réunion d’équipe et on m’a répondu entre autre, ce que dit Directeurdu34 (gamins qui font la comédie, qui ne mangent que des bonbons et des chips etc…).
Oui certains enfants ont des mauvaises habitudes alimentaires chez eux et peut être certains enfants ont pris l’habitude de grignoter ou de manger que certains plats.
Malgré cela le fait de forcer un enfant à finir x nombre de plat reste une solution inadaptée et contraire à ce que n’importe quel animateur de base – veut faire/est sensé faire/dit faire – véhiculer : le respect des libertés.
Je n’ai pas de texte de nutritionniste mais je pense que n’importe quel nutritionniste te rappelleras l’importance du plaisir de la table. Chose qui est déjà complètement flingué par le fait d’imposer de manger…
Si un enfant refuse en bloc de manger tout les plats (je ne parle pas d’un refus normal occasionnel relatif aux gouts mais bien d’un refus quasi systématique), il y a bien une raison:
-La qualité des plats ? (si les plats sont gerbants faut pas s’attendre à ce que les enfants les mangent miraculeusement…)
Solution : Penser à changer de traiteur et demander à la mairie ou aux parents de mettre quelques centimes de plus par repas pour avoir un truc mangeable ?
-L’ambiance du repas ? (Perso quand je suis enfermé dans une salle hyper bruyante avec des gens qui me gueulent dessus pour me forcer de finir mon repas avant 13h00 parce qu’il faut respecter le planning horaires ça me met pas trop en appétit…)
Solution : Faire plusieurs services pour réduire le bruit de la salle ? Arrêter de vouloir programmer un temps d’animation après le repas ? Arrêter de vouloir forcer les enfants ? (Oui je pense que ce fonctionnement à la con empêche aux enfants de manger sereinement donc votre idée pour faire manger les enfants doit sans doute faire l’effet inverse quelque part.)
-Les habitudes alimentaires différentes de la maison ? (Par exemple un gamin venant d’une famille asiatique dont la mère cuisine des plats de son pays et qui met la dose de piment ou autres épices dans tous les repas va forcément trouver les plats de la cantine fadasses.
Solution : Arrêter déjà de servir des plats compliqués donc difficile à réaliser correctement par des industries de la restauration collective. Revenir aux bases avec des menus adaptés aux goûts des enfants style : Pâtes, cuisses de poulet, tomates… Bien faire le simple ! Vouloir faire découvrir des nouvelles saveurs c’est très bien si on a les moyens de le faire ! Sinon on s’en tient à l’ultra basique et bon.
-Une peur irrationnelle de l’enfant de s’alimenter ?
Solution : Au cas par cas, mais certainement pas en forçant l’enfant.
Perso j’ai vu le pire comme le meilleur au niveau des restos scolaires; et dans le meilleur et bien je n’ai pas eu beaucoup d’enfants qui refusaient de s’alimenter…
Vegeteuse a écrit :
(crevette ? comment on fait pour mettre le lien vers un post? :-))
Comme ça 😉
Je m’incruste dans la discussion car je travaille dans un CLAE où le midi les enfants sont forcés de finir 2 des 3 plats (entrée + légumes + viande) qui leur sont proposés. Comme c’est un self, ils ne peuvent pas choisir la quantité de nourriture qui leur convient et s’ils ne finissent pas entièrement ces deux plats, ils ne sont pas autorisés à passer au fromage/dessert (qui eux sont facultatifs) et à débarrasser leur plateau.
Je suis en total désaccord avec ces pratiques traumatisantes que j’assimile à du gavage.
J’en ai parlé lors d’une réunion d’équipe et on m’a répondu entre autre, ce que dit Directeurdu34 (gamins qui font la comédie, qui ne mangent que des bonbons et des chips etc…).
(crevette ? comment on fait pour mettre le lien vers un post? :-))
Le problème c’est que mes arguments étaient personnels, liés à mon vécu (ce que l’on m’a reproché) ou à celui des personnes qui m’entourent, bref, ça faisait pas assez sérieux… Du coup, j’aurai aimé trouver des textes de nutritionnistes ou des études qui apportent un “vrai” poids à mon argumentation, mais pour l’instant j’ai rien découvert de bien probant sur internet.
Boubou07 : Je suis tout à fait d’accord avec ta position, est-ce que tu t’es référé à des textes / auteurs pour écrire les recommandations que tu as données aux animateurs?
Possible…
Directeurdu34 a écrit :
crevette : BIIIIIIIIIP recommence encore une fois !
Je te rappelle que je pratique le RÉVEIL ÉCHELONNÉ !!!!
…ce qui n’a absolument rien à voir -en particulier dans la manière dont tu le fais- avec le réveil individualisé. CQFD.
(je t’avais d’ailleurs posté un fil intéressant la dessus, je doute que tu aies fait l’effort de le lire)
Donc, ok, je recommence : quand tout le monde a mangé sa dose de chocapic obligatoire, tout le monde DOIT s’amuser :
https://www.youtube.com/watch?v=
mais non, mais non, c’est du ciné…
Dingue non ? 🙄
à quoi ça rime cette politique de vouloir gaver les mômes ?
à quoi ça rime de mentir -même à nous ici- en annonçant que la réglementation l’impose ? (ne serait-ce pas un argument “peur” facile à poser pour rassurer en apparence quand en fait on n’en a pas de valable ?)
Et si un matin j’ai la tronche de travers parce que mon animateur préféré me réveille tous les jours alors que j’suis en vrac et que j’dis pas “bonjour les copains” en entrant dans la salle à manger où y’a pas une seule table où je pourrais manger une craquinette tout seul peinard… tu me “raisonnes” aussi ?
Directeurdu34 a écrit :
Petit-dej = réveil = plusieurs heures sans avoir vu les copains = dire bonjour et parler un minimum = socialisation !
Ca c’est de la définition… c’est consternant et ridicule… c’est le trou du trou du macaroni…
Ou peut-on apprendre des trucs pareils…
Directeurdu34 a écrit :
crevette : BIIIIIIIIIP recommence encore une fois !
Je te rappelle que je pratique le RÉVEIL ÉCHELONNÉ !!!!
de 7h30 à 8h15…
crevette : BIIIIIIIIIP recommence encore une fois !
Je te rappelle que je pratique le RÉVEIL ÉCHELONNÉ !!!!
On m’a appris (mais c’était l’éducation d’avant) à tout goûter, ce qui fait qu’il y a excessivement peu d’aliments que je ne mange pas. Et rien que pour donner l’exemple si je devais le manger je le ferais. Les parents de la génération qui a suivi la mienne ont tout laissé faire aux enfants-rois qui ont décidé qu’ils ne mangeraient que du sucré et du mac-do, sans même essayer autre chose. Donc il s’agit bien là de caprices et non pas de réelle aversion pour l’aliment.
J’ai moi même eu des parents qui me forçaient à finir mon assiette sous peine de me la resservir au goûter, ça ne me donne pas pour autant envie de reproduire la même chose.
Je trouve étonnant venant de toi, qui paraît avoir beaucoup de diplômes et d’expériences, d’avoir un discours autant réactionnaire, et autant méfiant à l’égard des enfants.
A t’entendre, les enfants, si on leur laisse le choix vont faire n’importe quoi en permanence : ils mangeront de la merde, se lèveront à pas d’heure, ne feront rien de leur journée…
ce n’est pas la vérité.
Pour en revenir aux repas tu peux admettre qu’un enfant (même petit) a déjà goûté à beaucoup d’aliments, et est capable d’exprimer des goûts ou des dégoûts.