Dans mes centres (loisirs comme vacances), les enfants doivent goûter l’aliment avant de dire qu’ils n’aiment pas (goûter = une cuillère). Ils ont le droit à un “joker” par jour, c’est à dire qu’ils ne mangent pas un plat si vraiment ils ne le veulent pas.
Parce que bon, on les connaît les gosses, ils ne mangent rien ou presque à table, ou alors que du pain, et une fois dans leur chambre, ils sortent les bonbons, les sucettes, les gâteaux… SUPER REPAS ÉQUILIBRÉ !!!!
Autre parade que j’ai trouvé : une fois par semaine (le jour de l’absence du cuisinier, car je suis toujours en Gestion Libre), c’est un groupe d’entre eux qui fait le repas, qui prépare les tables, qui sert, qui débarrasse… Au moins c’est pédagogique, ça leur montre la difficulté de ce métier et ça leur fait prendre conscience de l’effet que ça fait de se retrouver avec des gens en face qui ne mangent pas les plats soigneusement préparés !
juste histoire de…
entièrement d’accord avec tes derniers paragraphes Matim, j’en profite pour renvoyer une fois de plus à ce merveilleux petit bouquin.
Ce qui est dérangeant c’est que ça devient finalement une question personnelle stressante : “jusqu’où je vais ?”. On est parfois plus border-line que dans les clous (pour ma part en tout cas), et ces réglementations sécuritaires renvoient à un large débat que j’ai par ailleurs dans un autre cadre (celui de la santé et de la médecine conventionnelle). Car le but derrière tout ça est bien de protéger et de prévenir les problèmes. Comment faudrait-il faire pour trouver une réglementation suffisamment souple pour continuer à faire et en même temps suffisamment exigeante pour se protéger et protéger les enfants ?
Crevette,
Pour “le concours des renards qui pissent le plus haut” c’etait de l’humour hein … mais c’est vrai que c’est une blague de mec , ça vole pas plus haut que la hauteur de yeux, désolé…
Donc t’as jamais fait d’activité cuisine avec des mômes ?
De gateau ou de crêpes dans une salle qui n’est pas “cuisine aux normes” (voire même sur une table DEHORS) ???
Et les mômes qui arrivent avec leur pique nique le jour de la sortie en AL, tu fais quoi si c’est un truc dont tu ne connais pas la traçabilité ? Et si le môme il fait tomber un biscuit par terre et qu’il le ramasse pour le manger ?
J’ai simplement parlé d’un “sacré frein” à ce genre de pratique.
Il ne s’agit pas pour moi de dire qu’il ne faut pas , il s’agit juste de rappeler qu’il existe -malheureusement- un cadre réglementaire de + en + contraignant.
Là il s’agit de faire au mieux tout en connaissant ce cadre et ces directives.
Alors evidemment que je l’ai déjà fait (ça c’est juste pour répondre à ta question personnelle) .
Et si la traçabilité est impossible , il ne s’agit pas de dire qu’on ne fait rien mais il faut savoir pendre ses responsabilités et savoir où on met les pieds dans ce cas.
Quand les parents donnent à manger à leur enfants (via pic nic ou gâteau) cela ne te concerne pas puisque tu n’es intervenue a aucun moment dans l’achat ni dans la confection. Par contre si tu sollicites les parents pour faire des gâteaux partagés par tous, là ça peut se compliquer en cas d’intoxication (d’où les précautions prises par certaines structures comme tu le sais).
Et malheureusement on se retrouve de + en + a devoir demander aux parents des gâteaux industriels pour faciliter la traçabilité et garantir les normes d’hygiène
Qu’est-ce qui empêche de garder les étiquettes des produits utilisés avec les mômes quand on a cuisiné deux bidouilles ?
Rien, c’est tout à fait une solution possible sans trop de contraintes.
Ben j’dis pas de faire n’imp hein, mais tu sembles dire que rien n’est possible et ça j’suis pas d’accord.
Et tu aurais raison car ce n’est pas ce que je dis ! Je dis que c’est de + en + compliqué et difficile si on veut rester dans les normes, c’est un fait, et pas un avis personnel…
Mais heureusement que ce n’est pas impossible : et d’ailleurs la capacité du responsable à flirter avec les règles va jouer énormément dans l’approche pédagogique qu’on va avoir avec les minots (ta caricature des enfants hyper-protégés dasn des oreillers en est un bon exemple).
Mais comme tu le constates toi même , les cas de productions non déclarées ou sans contrôle sanitaire ont aujourd’hui quasiment disparus.
Alors au final, et pour recoller au sujet, on se retrouve là encore à devoir s’interdire ou freiner certaines pratiques au nom des normes d’hygiène…
Oui c’est au détriment des enfants et de la découverte culinaire.
Oui c’est au détriment de leur éducation au gout.
Et oui c’est au détriment de leur ouverture sur le monde qui les entoure .
En cela c’est une catastrophe si on ne s’affranchit pas, par moments, de ces règles.
**
ok : “viande, poisson, produits laitiers, ovoproduits.”
Donc rien sur la cueillette, les baies ou les légumes du jardin… or la récolte par les mômes concerne bien plus ce genre de produits non ?
(si on ôte chasse et pêche on ôte viande et poisson ; les oeufs c’est un des trucs “à risque” avec lesquels je m’amuserais pas à faire n’imp : j’dis pas que j’en utilise pas, mais bon patente machin et puis boum quoi).
Alors pour les tartes myrtilles pour le moment moi j’dis qu’il n’y a pas de raison de se l’interdire… tout comme la dégustation de radis ou autres petite production du jardin.
Contredisez moi si j’me goure 🙄 (mais là pour ce soir j’vais roupiller)
(sur l’occasionnel ou régulier non j’ai pas de texte, tu m’as peut-être compris de travers, j’t’explique demain ce que je voulais dire par là)
le texte dont parle matim : http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:32002R0178:FR:HTML
sinon, en fait, cette question de traçabilité me questionne. Il s’agit bien de pouvoir remonter de fournisseur en fournisseur pour connaître l’origine du produit. Or si on va le cueillir soi-même, on le connaît, non ?
Un restaurateur, il va parfois lui-même cueillir ses champignons (miam !!), ses herbes, récolter ses truffes…
crevette76 a écrit :
Déjà parle-t-on de (préparation de) repas régulier ou occasionnel ?
à moi de te retourner la question : as-tu un texte qui explique une différence là-dessus ? :titille:
Après sur le frometon de la ferme qui n’a aucune déclaration sanitaire, ça reste des cas assez rares, non ?
Même ici les petits producteurs locaux sont vérifiés labellisés et validés, alors…
bah moi l’été dernier (dans le Jura), j’étais tombé sur un agriculteur super sympa à la retraite et on avait prévu d’aller chercher le lait frais (hummm bien digeste… on avait quand même des bouteilles de lait demi-écrémé au cas où) chez lui tous les matins avec nos loustiques, hé bien il n’avait plus sa patente depuis sa retraite, donc au final pas possible…
crevette76 a écrit :
Montre moi le texte, parce que je crois qu’encore une fois t’extrapoles à une légende de l’animation.
Les denrées animales ou d’origine animale dites DAOA (viandes, poissons, produits laitiers,
ovoproduits…) utilisées pour l’élaboration des repas doivent provenir d’établissements
titulaires d’un agrément sanitaire ou d’une dispense d’agrément.
Bien vérifier que les établissements auprès desquels vous vous approvisionnez en DAOA
possèdent l’une de ces deux autorisations délivrées par les services vétérinaires
trouvé dans des insctructions JS (DDCSPP du Cher)
Tu as aussi ça, et ceci en ce qui concerne ce dont parle Matim.
Ah et puis Matim, moi je connaissais l’echinococcose comme danger pour la cueillette.
On dévie un peu du sujet mais bon… c’est un peu moi qui ait comencé 🙄
Matim a écrit :
Hmm, méfiance… les renards aussi font certainement des concours de “celui qui pisse le plus haut”. Y’a pas de raisons hein, y compris à hauteur des zoeils ..
Heuuuuu… oui, et on sait jamais il peut aussi y avoir une chauve souris enragée qui arrive dans la colo et morde un gamin, donc vaut mieux enfermer les mômes 24/24 et prévoir un digicode à l’entrée… :titille:
Et puis pour éviter les bleus dûs aux risques de chutes, on va scotcher un oreiller autour de chaque môme, et…
Sérieusement, donc aucune consommation de baie dans tes séjours ? D’aucune manière ???
Pour rebondir sur les normes d’hygiène c’est quand même un sacré frein :
Si on veut respecter l’ensemble des prescriptions il faut avoir une cuisine aux normes (avec tout ce bazar de circuit des plats, de vaisselle et de circuit des déchets) et pourvoir respecter l’arrête de 1997.
Il faut aussi s’assurer de bien connaitre les normes d’hygiène, et comme le signale ludou les denrées doivent pouvoir respecter les règles de traçabilité (“Règlement (CE) n° 178/2002 du Parlement européen établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire, instituant l’Autorité européenne de sécurité des aliments et fixant des procédures relatives à la sécurité des denrées alimentaires”)
Donc t’as jamais fait d’activité cuisine avec des mômes ?
De gateau ou de crêpes dans une salle qui n’est pas “cuisine aux normes” (voire même sur une table DEHORS) ???
Et les mômes qui arrivent avec leur pique nique le jour de la sortie en AL, tu fais quoi si c’est un truc dont tu ne connais pas la traçabilité ? Et si le môme il fait tomber un biscuit par terre et qu’il le ramasse pour le manger ?
Certains établissements collectifs lorsqu’ils achètent de produits pour confectionner des plats avec les enfants notent l’ensemble des données du produit dans un cahier (lot, date etc..)
Oui, ou collent les étiquettes au fur et à mesure dans un cahier/classeur dédié.
Qu’est-ce qui empêche de garder les étiquettes des produits utilisés avec les mômes quand on a cuisiné deux bidouilles ?
(bon, ok, pour les mûres cueillies au jardin on n’aura pas d’étiquette d’achat, mais on sait d’où elles viennent malgré tout, la traçabilité existe puisqu’on les cueille à la source de production)
Alors quand il s’agit de manger la production sur site en dehors de toute norme de culture et normes sanitaires.. ca me parait plus que difficile.
Ben j’dis pas de faire n’imp hein, mais tu sembles dire que rien n’est possible et ça j’suis pas d’accord.
Déjà parle-t-on de (préparation de) repas régulier ou occasionnel ?
Après sur le frometon de la ferme qui n’a aucune déclaration sanitaire, ça reste des cas assez rares, non ?
Même ici les petits producteurs locaux sont vérifiés labellisés et validés, alors…
crevette76 a écrit :
Pour les baies, y’a l’histoire du renard qui pisse dessus et qui peut filer la maladie dont j’oublie toujours le nom ;
Il s’agit de la leptospirose, qui peut également s’attraper dans les cours d’eau et rivières (via l’urine de rat).
MAIS on peut parer à ce risque en :
> cueillant les baies à hauteur des yeux (ou plus haut)
Hmm, méfiance… les renards aussi font certainement des concours de “celui qui pisse le plus haut”. Y’a pas de raisons hein, y compris à hauteur des zoeils ..
Pour rebondir sur les normes d’hygiène c’est quand même un sacré frein :
Si on veut respecter l’ensemble des prescriptions il faut avoir une cuisine aux normes (avec tout ce bazar de circuit des plats, de vaisselle et de circuit des déchets) et pourvoir respecter l’arrête de 1997.
Il faut aussi s’assurer de bien connaitre les normes d’hygiène, et comme le signale ludou les denrées doivent pouvoir respecter les règles de traçabilité (“Règlement (CE) n° 178/2002 du Parlement européen établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire, instituant l’Autorité européenne de sécurité des aliments et fixant des procédures relatives à la sécurité des denrées alimentaires”)
Quand à l’agrément sanitaire des établissement d’où proviennent les produits, il s’agit -je crois- de recommandations ministérielles.
Certains établissements collectifs lorsqu’ils achètent de produits pour confectionner des plats avec les enfants notent l’ensemble des données du produit dans un cahier (lot, date etc..)
Alors quand il s’agit de manger la production sur site en dehors de toute norme de culture et normes sanitaires.. ca me parait plus que difficile.
Certains concombres s’en souviennent encore…
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ludou a écrit :
Le seul point qui me frustre beaucoup, c’est la nourriture que l’on amène soi-même : produits issus de la pêche ou de la cueillette (je n’ai jamais vu d’activité chasse en colo), voire de la mini-ferme qui n’a pas de patente sanitaire, vétérinaire ou médicale. Pas de traçabilité = pas de consommation, c’est bien ça ou bien y’a une autre raison que j’ignore ?
Montre moi le texte, parce que je crois qu’encore une fois t’extrapoles à une légende de l’animation.
Pour les baies, y’a l’histoire du renard qui pisse dessus et qui peut filer la maladie dont j’oublie toujours le nom ; MAIS on peut parer à ce risque en :
> cueillant les baies à hauteur des yeux (ou plus haut)
> et/ou cuire les baies concernées avant la dégustation (ce qui va être le cas si on fait des tartes à la myrtille ou de la confiote de mûres…)
Pour la chasse, jamais vu.
Pour la pêche, ça reste vachement anecdotique (et si jamais j’en refais un jour avec des mômes je ne ferais pas du tout comme je l’ai vécu jusque maintenant).
et situla, ton “faut-il” est de toutes façons pas totalement controlable : j’suis certainement pas la seule à un jour m’être retournée sur un groupe en balade et à voir que si les derniers “trainent” c’est pas qu’on déambule trop vite, mais c’est qu’ils ont gouté des mûres (ou autre) au passage… et ça ne m’arrive pas qu’avec des mômes, loin de là 🙄
donc faut-il empêcher les enfants de manger les mûres, cerises, noix, pommes ou myrtilles qu’ils cueillent ou ramassent lors d’une balade ? 😕
entièrement d’accord pour le fromage. Un plateau de fromage, chacun se sert comme il veut (et l’idée des petits dés est pas con du tout !!). Au pire, y’a le 5ème pour finir 😀
Mais c’est pareil pour tout le repas. Manger local, de saison et de qualité, les cantines scolaires s’y mettent de plus en plus, alors pour de petites cuisines de collectivité ça doit être faisable. Reste la question du coût à creuser un peu car il me semble qu’on peut s’en tirer sans se ruiner, non ?
Le seul point qui me frustre beaucoup, c’est la nourriture que l’on amène soi-même : produits issus de la pêche ou de la cueillette (je n’ai jamais vu d’activité chasse en colo), voire de la mini-ferme qui n’a pas de patente sanitaire, vétérinaire ou médicale. Pas de traçabilité = pas de consommation, c’est bien ça ou bien y’a une autre raison que j’ignore ?
Korys a écrit :
Quant à la réglementation, en effet, elle n’aide pas vraiment, surtout pour ce qui est de produire en fait (en principe, on a pas le droit de consommer ce que l’on produit avec les enfants, je crois bien…).
ah ouais ?
J’veux bien voir le texte… (bon courage pour le trouver :titille:)
la réglementation autour de la cuisine et de la consommation de denrées alimentaires est loin d’être impossible à suivre si on ne fait pas total n’importe quoi.
Avoir un minimum d’hygiène lors de la préparation et éviter les quelques produits ou préparation “à risque” m’a toujours suffit à être dans les clous.
Sinon matim quand je parlais de “trucs bons” je ne détaillais pas volontairement parce que c’est en effet un critère totalement subjectif, mais je pense qu’il y a quand même moyen dans le choix des produits, la variété des plats, leur présentation aussi de donner plus envie aux participants (enfants comme adultes) de gouter et d’apprécier les repas.
Par exemple : est-il judicieux de ne servir que du babymoche et de la vache qui pleure en tant que “fromage” aux mômes alors même qu’il y a en France quantité de variétés de fromages (dont beaucoup on des saveurs “soft” qui peuvent plaire aux enfants “difficiles”) ?
Je me souviens d’un centre où on n’avait jamais de ces fromages fondus industriels, mais on avait à CHAQUE repas un assortiment de vrais fromages locaux. vous allez me dire “ça coute cher, les mômes n’aiment pas forcément, y’a du gaspillage on peut pas” > une solution (celle qu’ils appliquaient là-bas et qui m’a semblé plutôt judicieuse) peut être de couper des petits dés de fromage, ainsi les mômes peuvent GOUTER sans gaspiller un gros morceau, ils peuvent aussi savourer plusieurs fromages sans se goinfrer.*
J’me souviens qu’ils faisaient la même chose pour le “panier de fruits” parfois servi en dessert > au lieu que la dernière table se paie les oranges, qu’en général les mômes apprécient moins, et que les plus jeunes ne savent pas peler ; chaque enfant pouvait piocher des quartiers de divers fruits frais, et du coup aussi éventuellement gouter le kiwi et savoir si il aime ça ou pas pour la fois suivante.
ça mange pas de pain et pourtant c’est plutôt efficace… 🙄
Merci pour vos réponses !
Impliquer les enfants dans la préparation de repas, je suis d’accord, mais avec des 8-10, c’est parfois difficile.
Je l’ai fait à quelques reprises, mais systématiquement, je ne sais pas si c’est faisable…
Pour être honnête, le système que j’ai décrit dans mon post précédent a bien fonctionné l’été dernier. Mais comme apparemment il n’était pas bon et que je ne pourrai donc l’appliquer cet été, je voulais avoir vos avis si une situation où l’enfant refuse de manger se produisait.
Je n’ai pas eu d’enfants très difficiles sur la nourriture, mais je sais que d’autres enfants l’étaient.
Les plus grands (à partir de 11 ans) cuisinent eux-mêmes leur nourriture, mais parfois, certains plats ont du mal à passer (en particulier les légumes).
Quant à la réglementation, en effet, elle n’aide pas vraiment, surtout pour ce qui est de produire en fait (en principe, on a pas le droit de consommer ce que l’on produit avec les enfants, je crois bien…).
crevette76 a écrit :
…/.. leur servir des trucs bons, ça peut aider à simplifier la question non ?
C’est quoi “des trucs bons” ?
Parce que les gouts (décrétés “bons”) et les couleurs… ça simplifie pas vraiment la question…
Sur l’implication des enfants lors de la production, lors de l’achat et lors de l’élaboration je suis à 200% d’accord.
Rendre l’enfant acteur de son alimentation (et pas simple consommateur) y’a pas mieux ! Aussi bien pour éduquer à l’hygiène alimentaire que pour faire prendre conscience d’une alimentation réfléchie et durable (cohérence avec les saisons par ex.)
Enfin, j’ai l’impression que la réglementation ne nous aide pas trop dès lors qu’on veut produire, consommer ou cuisiner en mode amateur avec les enfants.
**
(tag au passage)
sinon ben cuisiner avec les mômes, cueillir/acheter soi même les légumes au jardin/marché et/ou leur servir des trucs bons, ça peut aider à simplifier la question non ?
je suis aussi animateur en peri et j’ai fait plusieurs centre à dominante sportive, je suis aussi parents et un de mes enfants mange pratiquement pas et pourtant je nobligerai jamais un enfant à manger car ceci est complétement improductif .
on peut même dire que chez certaines personnes ces obligations ont laissées des traces et ont données des habitudes négatives par rapport à la nouriture .
Donc en effet il faut demander à l’enfant de gouter en lui donnant un maximum d’arguments pour lui montrer l’importance de bien se nourrire mais surtout pas le forcer
et ne pas lui faire de chantage à la nouriture
Je fais remonter ce sujet car en le lisant, je n’ai pas trouvé la solution que je cherchais. Obliger l’enfant à manger ou pas ?
Si je résume, deux positions :
– Le “non” à l’autorité de l’adulte et la privation de liberté : on n’oblige pas à manger parce que soi-même, on ne mange pas toujours de tout.
– Le “goûter un tout petit peu à tout”, pour le principe, pour éduquer le palais.
– Le “on oblige quoiqu’il en soit”, parce qu’il ne faut pas de gaspillage, par respect pour les cuisiniers, et surtout pour la santé de l’enfant.
Personnellement, enfant, j’ai toujours connu cette dernière position. Pourtant, elle a ses limites : elle ne “respecte” pas l’enfant, dans une certaine mesure.
Oui mais, je prends l’exemple des camps de scoutisme que je fais : quand on passe 3 semaines, en plein air, avec des activités physiques ou très physiques tous les jours, il est nécessaire de s’alimenter suffisamment, et pas juste avec des bonbons !
Cela me sidère de lire que l’enfant se rattrapera sur des chips ou des bonbons. La valeur nutritionnelle des bonbons : zéro ! Il n’y a que des sucres rapides, alors qu’il est vital de consommer des féculents tous les jours. Il est également très important de consommer une bonne quantité de fibres tous les jours, tout particulièrement en colo ! (Oui parce que, quand on part de chez soi, en collectivité, cela influe souvent psychologiquement sur le besoin de déféquer. On a plus de mal à aller faire la grosse commission quand on est toujours accompagné de plein de gens. Les fibres sont nécessaires pour aider aux contractions de l’intestin, qui favoriseront le transit intestinal. Si on en consomme pas, on risque d’avoir drôlement mal au ventre à un moment donné… C’est trivial, mais ça fait partie de ces besoins que l’on doit respecter.)
Beaucoup d’enfants ne veulent pas manger de légumes, de poisson… On ne peut pas les laisser s’alimenter de frites pendant trois semaines !
Bien entendu, il peut s’agir d’un blocage psychologique dépassant le simple caprice, mais alors, les parents doivent en informer les animateurs.
Bref, tout ça pour dire que je ne suis pas d’accord pour laisser les enfants se rattraper sur leurs sucreries, snacks ou autre.
Cependant, obliger l’enfant à manger quelque chose qu’il n’aime pas n’est pas non plus une solution à mon sens, pour toutes les raisons qui ont été citées dans les posts précédents.
A propos de cela, une autre animatrice m’avait donné l’idée suivante : en début de camp, les enfants ont droit à un véto sur deux aliments, que vraiment, ils ne veulent pas manger, et qui reste fixe sur le camp (ou change une fois à la moitié du camp). Dans ce cas, si l’un des deux aliments est donné à manger, alors ils ont le droit d’y couper. En revanche, ils sont obligés de manger tous les autres, même si c’est en petite quantité (au moins deux bonnes cuillères cependant, et toujours assez dans le repas pour être bien calé à la fin).
Le problème c’est que ma directrice n’était absolument pas d’accord avec cette méthode, me disant que si l’enfant marquait “riz”, par exemple, ben ça enlevait pas mal de possibilités. Cela ne s’est pas présenté, et les enfants s’alimentaient très bien pendant le camp.
Que pensez-vous de cette méthode ? L’appliqueriez-vous ? Voyez-vous d’autres limites ? Avez-vous d’autres idées pour l’améliorer ?
l’alimentation est un sujet fort difficile d’autant, que les parents ne nous aides pas beaucoup. chez nous a la cantine primaire nous avons quelques cas d’enfants, je dirais “anorexique”,(surtout des filles)nous discutons d abord avec l’ enfant,petit cours de biologie pour dire qu’il faut manger de tous même dans un régime ensuite si il y a problèmes on en parle aux parents, mais, la les parents nous disent tant pis si il mange pas, sa mère trouve qu’elle a du poids a perdre ou bien a la maison je lui fait ce qu’il aime et puis c’est réglé..,nous avons trois enfants qui retourne leur assiette arrivé a la cantine..alors moi je négocies pas d’entrée pas de pain de suite…si tu goutes tu peux manger un bout de pain ,ensuite il doivent au moins gouter une miette de chaque aliments et sa marche enfin avec moi même si il ne mange qu’une minuscule CROTTE DE CAROTTE SA NE VA PAS LEUR BOUCHER LES TROUS DES OREILLES comme je leurs dit…. :non:
en tant qu’animatrice periscolaire j’encadre le temps du repas et il est vrai que j’essaie toujours de faire gouter de tout aux enfants.
Mon avis est qu’un palais ça s’éduque ! je n’ai pas de difficulté à faire gouter une petite quantité d’épinard à un enfant qui n’aime pas ça !
Il ne faut pas hésiter à travailler une approche originale et sincère ! mes enfants savent que j’ai horreur de la langue de boeuf et ils voient qu ‘a chaque fois je montre l’exemple et j’en mange un petit bout !
les enfants s’encouragent et ainsi ils goutent ensemble les superbes courgettes au curry ou autres spécialité de notre centrale !