nagstef a écrit:
Salut à tous !!Pour Barilla :
“Quoiqu’il arrive, il ne quitte pas ma table sans avoir mangé quelque chose, et là dessus je suis intransigeant.”Je suis personnellement étonné de lire de tels propos. L’intransigeance et l’exigence, ne font pas partie d’une langage qui amène le dialogue. Finalement, pourquoi discuter ou débattre si de toute façon, tu décides quelle sera l’issue de notre discussion.
Attention: je ne le force pas à finir TOUT son repas, je le force à manger quelque chose. Comme je le disais, il faut vraiment être difficile pour tomber sur un repas où rien de vous plaît.
Je suis intransigeant au même titre qu’on impose des vaccins aux enfants alors qu’ils n’aiment pas les piqûres.
Quant au débat: j’apporte mon point de vue, et je dois avouer que ma position est assez solide. J’aime bien la méthode rugbywoman, qui ne force pas mais qui sanctionne l’acte très logiquement. Il n’est pas responsable d’envoyer un jeune sur une activité intense s’il n’a pas mangé. 2 solutions… soit on fait sauter l’activité, soit on mange…
Il y a des points sur lesquels je dialogue, je m’adapte, j’évolue, et d’autres sur lesquels je ne vois pas de compromis. Manger est un plaisir… certes, mais aussi et avant tout un besoin!
Est ce que tu dialogues quand il s’agit de dormir? de se laver?
Quant à l’autoritarisme, je crois qu’il s’agit là d’un bien grand mot pour qualifier ma position… C’est de l’autoritarisme quand il n’y a aucune justification, c’est de l’autoritarisme si je n’explique pas à l’enfant pourquoi je le force.
Partons dans l’extrême inverse: il y a tellement de situation où on prône la liberté de l’enfant qu’on en arrive à des situation d’enfants rois! Bientôt, les colos avec menu à la carte au début des repas, et animateurs en tutu pour assurer les distractions pendant ce plaisir.
Salut à tous !!
Pour Barilla :
“Quoiqu’il arrive, il ne quitte pas ma table sans avoir mangé quelque chose, et là dessus je suis intransigeant.”
Je suis personnellement étonné de lire de tels propos. L’intransigeance et l’exigence, ne font pas partie d’une langage qui amène le dialogue. Finalement, pourquoi discuter ou débattre si de toute façon, tu décides quelle sera l’issue de notre discussion.
Au niveau de “Obliger un enfant à manger de tout”
Je me pose toujours la question de savoir comment moi, je réagirai devant un plat que je n’aime pas, ou qui ne m’attire pas.
Pour ma part, je me permets de servir de tout (bien sur en petite quantité lorsque l’enfant me dit ne pas aimer)dans les assiettes, en lui disant bien sur qu’il peut le laisser. Je ne lui impose certainement pas de gouter, tout juste l’insite mais sans rentrer dans le coté affectif “Allez, pour me faire plaisir”. Comme le disait justement quelqu’un auparavant, manger est un plaisir, il doit le rester pour tout le monde.
Cela bien entendu, entraine plusieurs situations, dont une où l’enfant finit par manger ce qu’il y avait dans l’assiette et même en redemander. C’est pas légion, mais cela arrive plus qu’on ne peut le penser.
Il y a tellement d’autres situations où l’attitude de l’adulte est une position d’autoritarismen sur les enfants, mais là, on en finirait plus !! 🙂
Avé Wallabis et bienvenue sur le forum.
Ton message m’inspire plusieurs réflexions.
C’est vrai que le gaspillage de nourriture est lamentable et ne devrait pas avoir lieu. Tu as raison.
Malheureusement cela n’est pas l’avis de la DSV qui demande de jeter tous les restes de plats cuisinés, y compris ce qui reste dans les marmites. La règlementation dit qu’ils sont impropres à la consomation et doivent donc être jetés. C’est même interdit pour lzes animaux.
Personnellement je ne suis pas d’accord sur le fond, mais je me dois d’apliquer la loi, (où du moins de faire semblant, mais ne le répète pas.)
Pou les enfants , nous avons un travail éducatif à faire aupres d’eux, entre autre les inciter à se servir en petite quantité, à conditions qu’ils puissent reprendre s’ils le veulent.
De plus forcer un enfant à manger s’assimile à du gaspillage.Lorsque j’étais gamin, on nous obligeait à manger; résultat, tres souvent il y avait des vomissements, donc moi même.
Enfin il est prouvé qu’un aliment mangé avec dégout est moins bien digéré donc moins bien assimilé.
Tu vois cela n’est pas si simple.
Allez bye et bon centre.
Moi je viens d’un pays ou la nourriture est rare donc il est très important que tout le monde finisse son asiette. Il ne faut rien gaspiller! Nous sommes dans une societe d’opulence. Si ce n’est pour pas manger et aller s’engloutir trois paquet de chips c’est par normal!!!
On ne peut pas forcer un gamin a manger un plat. A mes debuts, je me suis prise la tete avec un gamin qui ne voulait pas prendre de je ne sais plus quel plat. Jusqu’a ce que je realise, apres un long moment a essayer de voir qui allait craquer le premier, que je n’allais pas prendre la nourriture pour la fourrer de force dans sa bouche…
Et la, on se retrouve tout bete!
Inciter a gouter, c’est ce que je fais maintenant. J’explique que c’est pas forcement cuisine pareil qu’a la maison, avec les memes ingredients, et qu’on peut gouter un petit peu, se resservir ou pas suivant si on a aime ou non.
De toutes facons, un enfant ne se laissera pas mourir de faim (sauf cas extremes, mais bon…).
Si a cote il ne se goinfre pas de bonbons ou de sucreries, ca ne me derange pas. Je veux juste que les enfants sortent de leurs idees recues: les epinards c’est degueu, parce que tous les epinards ne sont pas degueus malgre ce qu’il a pu entendre dire. c’est tout.
Apres, par rapport aux activites physiques, j’explique que ceux qui ne prendront pas assez de forces se penaliseront eux meme (c’est pareil pour le sommeil), et que si l’AS (souvent moi) juge que c’est pas raisonnable de pratiquer une activite physique dans des conditions de securite, ce sera tant pis pou rl’activite… Et ca ne m’est jamais arrive de devoir interdire une activite, comme quoi, jusqu’a present, ca a marche!
C’est pas un chantage a l’activite, c’est du bon sens. Je me fiche qu’un gamin ne mange pas son yahourt s’il n’aime pas celui a la banane qu’il a eu, tant qu’il a suffisamment mange, je ne l’empecherai pas de pratiquer les activites.
Je n’ai jamais vu un repas où il y avait que des aliments qu’un enfant n’aime pas. Un môme qui n’aime vraiment pas l’entrée se rattrapera sur le plat de résistance et vice versa…
Du coup, quand j’en ai un qui fait des chichis, je lui annonce le menu et je le préviens qu’il a intérêt à manger ce qui vient…
Quoiqu’il arrive, il ne quitte pas ma table sans avoir mangé quelque chose, et là dessus je suis intransigeant. Vous pourrez me parler de liberté de l’enfant et tout ce que vous voudrez, je lâcherai pas le morceau.
Et puis j’ai de la chance, il n’y a pas un aliment que je ne mange pas, donc je n’ai pas de mal à être cohérent.
J’ai craqué une fois, et une seule, en me disant que, après tout, c’est peut être moi qui était trop strict: J’ai un jeune de 13 ans qui m’a fais le coup à table et il a finalement avalé que le dessert. Après un temps calme, petite marche à pied jusqu’au plan d’eau pour une baignade. Une fois arrivé au plan d’eau, un groupe (dont lui) est parti s’acheter une gaufre.
Et bien faut croire que j’ai pas de chance: il a fait un superbe malaise et a eu le droit à son tour aux urgences. Pourtant il avait la tête couverte, on les faisait boire…
Quand il a expliqué aux secouristes qu’il avait rien mangé à midi, je me suis bien fait engueulé au passage…
De toute manière, on repère quand même assez vite l’enfant qui fait des caprices à chaque repas, et celui qui, une fois, va tomber sur quelque chose qu’il aime pas…
Un petit témoignage…
Repas de Samedi soir (25 jeunes de 12-14 ans) :
– Salade de betterave,
– colin,
– epinard
– dessert
Tout cela, bien entendu préparé par les jeunes eux-même (mais choisit par l’intendant)…
a ma surprise (quand même un petit peu)… personne n’a ralé et tout le monde à mangé de tout… cela confirme ma vision du problème : les enfants mangent de tout…
moi je ne force jamais et pour cause je n aime pas les cruditées et donc n en mange jamais alors je me vois mal dire a l enfant mange tes cruditées et moi a coter ne pas le faire se que je fait c est que je mets juste un tout petit peu du plat dans son assiette et lui dit goute si tu veux et si t aime di le moi et je t en redonnerais et souvent l enfant se sentant pas obligé de le faire goute l aliment et men redemande si il aime
Je suis pas vraiment d’accord avec toi kkimus…
L’objectif au final de la vie est quand même de se faire plaisir, et en France on passe plus de 2 heures à manger… et se faire plaisir pendant ses 2 heures me parait important…
D’un point de vu éducatif, comment apprendre aux enfantq à respecter son corp d’un point de vue alimentaire, si le repas servi n’est pas bon… dans la lutte contre l’obésité, contre l’anorexie cela me parait essentiel.
*On dit aux enfants : “mangez 5 fruits et légumes par jour”… si les légumes sont mal préparé, et les fruits pas mur, on est certain s que le message ne va pas passer.
Bonjour à tous
Pour mon premier post je dirai ceci : forcer ne sert à rien, insister pour manger “un petit peu” c’est la solution. J’ai eu le cas d’une petite fille de 3-4 ans en plaine de jeu qui ne voulait rien manger à midi. J’ai insisté pour qu’elle avale “un petit peu” pour qu’elle ne tombe pas une heure après ! De plus, il ne faut pas non plus que les enfants n’en fasse qu’à leur tête sinon les anims’ auront des problèmes d’autorité car le gamins va se dire “chouette je peu faire comme je veux ici” (je caricature exprès ^^). Je fais quand même une exception pour les plus grands…
Évidemment, rester assis et obliger un gamin à finir complètement son assiette c’est bête. L’enfant a mangé au moins une partie, ça suffit pour lui alors ça suffit pour moi.
A propos de la nourriture dégueulasse en cantine… je ne la mange pas. J’en prends dans mon assiette, je goute et je met de côté ni vu ni connu. Et que ça soit pédagogique ou pas de donner de la nourriture “bonne” (la subjectivité oblige les guillemets), on s’en balance. L’important est de manger en respectant les règles de savoir-vivre. La qualité de la nourriture n’a pas de grands rapports avec la pédagogie.
Voila, c’est tout pour le moment.
A bientôt
kkimus
Attends moisi t as du tomber sur du roquefort… 😀
Je ne vois pas ce qui est “dégueu” dans ce que tu décris… surtout qu’un fromage moisi c’est un peu normal… sinon ça ne serait pas du fromage !!!
Il faut aussi que les animateurs arrêtent de faire les difficiles et mangent de tout…
Ah bah, moi, j’en ai une toue fraîche à vous raconter. Elle date d’…..à midi !
A la cantine du centre de loisirs (CLSH, ACM, ou ce que vous voulez), il y avait pois chiches à la coriandre en entrée, roti de porc au jus et petits pois en plat, camembert super trop fait limite moisi en fromage et banane inmangeable en dessert…
C’était dégueu, une petite de 3 ou 4 ans a mangé en tout et pour tout 3 pois chiches pour son repas de midi !
Eh ben, à 14 heures, avant la sieste, vu sa petite corpulence, on lui a donné une barre céréalière à manger ! Je trouve ça vraiment trop nul que la nourriture servie aux cantines des centres de loisirs soit inmangeable, ça n’incite pas les enfants à goûter et que dire quand nous, animateurs/trices n’aimont pas ce qui est servi ???
Je sais que des fois je galère car je n’aime ni le fromage ni la viande et suis très difficile sur les autres plats donc pas évident d’expliquer aux enfants même si je goûte une macrobouchée pour faire bien !
Tchô
Ce qui est scandaleux, c’est qu’on serve dans un c entre de loisir des repas pas bon…. c’est anti-éducatif au possible de servir certains plats mal préparé…
Mon expérience (dans le scoutisme) m’a montré que les enfants mangaient de tout sans que je les y oblige… la différence, c’est que ce sont les enfants qui cuisinent, et donc ils aiment ce qu’ils préparent…
J’ai maintes fois été prévenu par des parents “ma fille n’aime pas les tomates”, “mon fils n’aime pas les epinards”… mais quand ce sont les jeunes qui fabriquent un four à bois dans lequel ils vont préparer un plat d’épinard avec des oeufs et des croutons… ben plus personne n’est là pour dire qu’il n’aime pas les épinards…
Pour ma part, un peu la même que jetty.
Avec des 9-14 ans j’ai vite compris que la plupart disait “j’aime pas” juste en voyant la tête du plat. Donc dans ce cas là, tout le monde en prend ne serait-ce qu’un peu et goûte, les enfants peuvent avoir des bonnes surprises.
Quand ils n’aiment vraiment pas par contre ça se voit tout de suite, et on évite de les traumatiser :).
Une anecdote de l’arroseur arrosée:
J’étais à table avec les plus grandes (14 ans) et arrive en plat des steacks de poissons particulièrement peu ragoûtants. Evidemment elles n’en veulent pas, mais je les sert quand même en plaisantant, que c’est ridicule d’avoir une réaction comme ça, que ce doit être très bon même si c’est pas beau etc…
Pour appuyer ce que je dis, je me sers une large portion.
Je goûte et là… c’était effectivement ignoble 🙂
Et les filles ont finis leur assiette avec un sourire jusqu’aux oreilles, en surveillant bien que moi aussi je la terminais ^^
Gouter pas gouter. Personnellement, j’ai résolu la question il y a quelques années.
Effectivement on ne cuisine pas pareil partout,par respect pour les cuisiniers on goûte.
Quand on est en CVL ou en ALSH, pour moi il y a deux principes:
– L’enfant ou le jeune goute à tout sauf allergies alimentaires,
– Il goute la quantité qu’il veut : même si ce n’est qu’un grain de riz de la paella il se sert et goute ce grain de riz.
Au pire ca lui permet de confirmer qu’il est pas fan au mieux il se dira que le gout est pas si terrible et en mangera un peu plus. Pas de traumatisme, un peu de rigolade pour se servir le moins possible ou le plus possible etc
Moi, cette méthode ca m’a presque appris à manger des tomates crues. lol
apres sincerement si un aliment dégoutte un enfant il ne faut pas le forcer on a tous je pense un aliment qui nous dégoutte apres bien sur il ne faut pas que ca devienne une habitude mais de la a l obliger a manger je ne suis pas d accord personelement
l’année dernière j’ai eu le cas d’une demoiselle de 10 ans environ (si je me souviens bien) qui refusait de manger parce qu’elle avait mal au ventre …
pas de légume j’aime pas
pas de ketchup j’aime pas => refus de manger un hamburger fait par elle (entre autre) parce qu’il y a 3 gramme de ketchup dedans …
pas de viande j’aime pas
et je peut continuer longtemps …
je précise qu’elle ne mangeait pas de pain ni de bonbons …
après un soir de ce régime plus que restrictif (elle grignotait)
elle a commencer à avoir de fortes douleurs au ventre à en pleurer … mes animateurs disait on ne peut pas la forcer peut être à t elle un problème … mais tout le monde était d’accord pour dire que le mal de ventre était lié à la faim …
comment on a résolu le problème ?
j’ai appelé les parents pour vérifier que pas de problèmes oublié sur la fiche sanitaire, sans trop inciter sur le mal de ventre … les parents m’ont dit que non et que ça lui arrivait de prendre mal au ventre en cas de stress … (1ere colo)
décision : elle mange même un peu, de tout => et on la laisse pendant le repas, on la surveille de loin mais on n’intervient pas directement … et là miracle plus de problème …
elle a mangé (toujours pas un gros appétit) de tout, sans trogner, a pu s’intégrer au milieu des autres et a été contente de sa semaine.
pour quoi je vous en parle :
parce que même s’il ne faut pas gaver les enfants, ça ne va pas les tuer de gouter à tout (cuisiner différemment de d’habitude, …)
et que ça peut même être positif pour eux …
euh faut aller dans le sac et voir les colis de bonbons ensuite faut voir comment il se jette sur le pain certes cela ne fait pas un repas mais ça lui fait passer la faim
Coraline a écrit:
C’est très bon la cervelle de mouton…
Mais question que faites- vous si un enfant ne mange jamais rien? surtout en colo… il ne peut pas se rattrapper… histoire de continuer le débat…
Je trouve que c’est un peu difficile de répondre à ta question Coraline, car ça dépend vraiment des chaque enfant. Je ne suis jamais tombé sur un enfant qui ne voulait jamais rien manger (au pire, j’en ai eu un qui n’acceptais que le riz…), mais si ça se présente, je pense que j’essayerai de discuter avec lui et, sans entrer dans des considérations psychologiques trop poussées, je pense qu’on peut trouver un système qui satisfasse les deux parties (enfant et anim) basé sur une progression et une découverte positive des aliments par exemple… cela peut donner lieu à des explications scientifiques sur le système de la digestion, pourquoi est-ce important de manger des glucides, des protéines, des lipides, des légumes, etc…
sinon je préfère le “mou”, c’est-à-dire le poumon de mouton, c’est un vrai régal 😀