sinon j’vois toujours pas d’argument pour forcer l’enfant à gouter l’aliment.
C’est bizarre, je ne vous ai pas entendu l’ouvrir sur cette affaire :
Peut-être que vous vous dites que j’ai raison, et que certains “régimes spéciaux” sont dangereux pour la SÉCURITÉ des enfants…
je rejoins crevette sur pas mal de ses positions, j’ai d’ailleurs posté pas mal sur ce sujet (voir les 400 post précédents :-o)
et donc, je réitère (vite fait) :
1 – inciter les enfants à la diversité gastronomique, bien sûr. notamment en les emmenant au marché, à la cueillette, à la cuisine, en leur proposant des dégustations, etc.
2 – les obliger à goûter (on est ici dans le cadre d’un acm, je le rappelle) ben non. il n’y a aucune raison (voir tous les posts précédents) qui tienne la route.
et par ailleurs, ce qui se passe dans les familles, ben on s’en fout un peu, à mon sens. en acm, on n’est pas (et on a pas à se mettre) à la place des parents. on en a ni le pouvoir, ni la compétence.
je suis d’accord crevette mais en centre c’est pas souvent possible de faire les courses, soigner la présentation, faire la cuisine avec les enfants. Dans le cadre familiale je suis à 100% ok en revanche bien qu’on puisse apprécier de faire la cuisine sans pour autant l’apprécier.
La vie est faite d’expériences, c’est grâce à celles-ci qu’on développe sa personnalité, son caractère et ses goût aussi divers soient-ils. Mais l’éducation conditionne fortement le devenir de X ou Y
je rejoints caramiel c’est pareil pour moi on m’a obligé à gouter de tout je ne suis pas mort. Aujourd’hui c’est souvent du caprice.
Ggamer a écrit :
Bonjour,Pour avancer un peu, on peut essayer de changer d’angle de vue…
– Pour ceux qui ont des enfants : comment faites-vous à la maison ?
– Pour ceux qui n’en ont pas : Comment croyez-vous que vous feriez (même s’il y a 99% de chances que la réalité soit bien différente 😀 ) ?Obligé de finir son assiette ? légumes à goûter obligatoirement ? jambon-pâtes tous les jours ?…
A +
Pour ma part, ayant un petit bout de choux, je ne trouve pas que le fait d’avoir ou non des enfants change la donne ou l’angle de point de vu… Je pars du principe de ne pas imposer aux autres ce que je ne voudrais pas que l’on m’impose. Évidemment, il en va de paire pour mon ange. L’avantage avec lui c’est qu’il est curieux de tout et donc goute tout et en général aime tout.
Donc, ayant vécu les heures pénibles assis le cul sur ma chaise à la cantoche de l’école, devant une assiette de sellerie rave à subir un gout que je trouvais détestable, je ne peux pas imposer une nourriture à un enfant ou qui que se soit parce que je ne le supporter pas venant d’une autre personne.
Mais comme le souligne crevette sur ces nombreux postes, il faut créer ou transmettre cette curiosité, susciter l’envie chez l’enfant. les exemples cités au dessus l’illustre très bien à mon avis:
>aller cueillir des trucs au potager
> faire des achats ensemble de temps en temps
> se montrer soi-même “curieux” des plats
> admettre qu’on peut ne pas tout aimer, soi, l’enfant et les autres et ne pas en faire un drame
> admettre aussi que les gouts peuvent évoluer au cours de la vie
> favoriser un climat serein autour de la table, ne pas mettre la pression, associer le repas à un moment de plaisir et de découverte
> soigner la présentation
> savoir reconnaitre aussi quand on a fait un truc pas très bon…
> varier les propositions
> permettre à l’enfant de se servir pour qu’il dose lui même et goute effectivement les choses sans avoir une assiette pleine à manger derrière
j’n’en ai pas, il n’empêche… toutes les suggestions formulées le long de mes posts plus haut sont valable pour les mômes avec qui je passe un bout de vie (parfois très furtif, parfois un peu plus long) :
> cuisiner avec eux (même avec mon “niveau”, même avec des grumeaux dans les crêpes… d’ailleurs parfois annoncés et attendus ^^)
> aller cueillir des trucs au potager
> faire des achats ensemble de temps en temps
> se montrer soi-même “curieux” des plats
> admettre qu’on peut ne pas tout aimer, soi, l’enfant et les autres et ne pas en faire un drame
> admettre aussi que les gouts peuvent évoluer au cours de la vie
> favoriser un climat serein autour de la table, ne pas mettre la pression, associer le repas à un moment de plaisir et de découverte
> soigner la présentation
> savoir reconnaitre aussi quand on a fait un truc pas très bon…
> varier les propositions
> permettre à l’enfant de se servir pour qu’il dose lui même et goute effectivement les choses sans avoir une assiette pleine à manger derrière
> etc, etc…
(moi non plus j’suis pas morte qu’on m’ait forcée à finir mon assiette, mais c’est certainement pas ça qui a favorisé le fait que plus tard je me mette à gouter et apprécier le poisson > le poisson froid contraint forcé c’est dégueu ; ma mère s’en souviens très peu mais moi très nettement même si ça remonte un peu ; jamais été “capricieuse”, plutôt petite fille sage, mais j’aimais pas le poisson et les repas où on m’en servait c’était juste la guerre)
sinon sans lire les 400 pages, peut-être jeter un oeil aux articles que je citais ici ?
mes parents m’ont souvent obligé de finir mon assiette et j’en suis pas morte, je mange de tout aujourd’hui… Je me souviens de ces choux de bruxelle qu’on m’a forcé à manger, et bien aujourd’hui je ne tire plus la grimace en les mangeant… De la langue de boeuf qu’on m’a fait passer pour un steak, et au final c’était très bon 😀
Pour les enfants que j’ai pu garder j’ai toujours réussi à leur faire goûter et manger de tout.
Je pense que ça fait partie de l’éducation, soit les parents mange de tout et du coup les enfants aussi, soit les parents se foulent pas trop ou n’aime pas grand chose et les enfants copient leur exemple. Voilà ma pensée… Maintenant il faut faire la différence entre caprice et le reste
Bonjour,
Pour avancer un peu, on peut essayer de changer d’angle de vue…
– Pour ceux qui ont des enfants : comment faites-vous à la maison ?
– Pour ceux qui n’en ont pas : Comment croyez-vous que vous feriez (même s’il y a 99% de chances que la réalité soit bien différente 😀 ) ?
Obligé de finir son assiette ? légumes à goûter obligatoirement ? jambon-pâtes tous les jours ?…
A +
d’où le fait que j’ai mis que mon intervention serait désuète ^^, après un forum est fait pour partager les expériences non ?
caramiel a écrit :
J’ai la flemme de lire 400 postes alors ma contribution risque d’être désuète ^^, mais bon..
Moi je suis partisane du “essaye au moins de goûter avant de dire j’aime pas”, Si cela ne marche pas je négocie avec lui pour qu’il mange au moins une partie du reste du repas (hors dessert si ce n’est un fruit et pain). En revanche faire cuire un plat de pâte à “mr je ne mange que des pâtes à la maison” c’est non !
et là on retombe sur la même discussion sans rien de nouveau
t’aurais du lire les 400 posts 🙄
J’ai la flemme de lire 400 postes alors ma contribution risque d’être désuète ^^, mais bon..
Moi je suis partisane du “essaye au moins de goûter avant de dire j’aime pas”, Si cela ne marche pas je négocie avec lui pour qu’il mange au moins une partie du reste du repas (hors dessert si ce n’est un fruit et pain). En revanche faire cuire un plat de pâte à “mr je ne mange que des pâtes à la maison” c’est non !
Ce n’est pas obligatoirement qu’on “sait” mais l’adulte est là pour faire comprendre à l’enfant que s’il ne mange pas il risque des soucis de santé non ? Sans forcément tomber dans l’extrémité non plus de le “forcer”…
erenault a écrit :
Bref, comme bien souvent, c’est finalement un positionnement foireux du type “je suis adulte et je sais ce qui est bon pour toi”.
Putain, c’est bon de lire ça… Merci.
merci pour les docs, crevette !
:10sur10:
pas mal d’idées reçues sur les jeunes sont ici battues en brèche.
du coup, je me pose pas mal de question sur le rôle des animateurs, notamment dans le cadre des gestions libres. j’entends souvent ces “cuistots” affirmer que de toute manière les jeunes ne mangeront pas, autant faire des pâtes… et ça nourrit le cliché.
bref, comme bien souvent, c’est finalement un positionnement foireux du type “je suis adulte et je sais ce qui est bon pour toi”.
Tu sais peut-être pas ce que ça veut dire, ce mot là, vieille noix. −Si, je le sais, affirma Tintin outrecuidamment (Arnoux,Paris,1939, p.333)
+
http://www.cnrtl.fr/definition/esquive
:nc:
sujet du fil “Obliger l’enfant a gouter l’aliment.” ; moi non plus je n’ai pas lu ici d’argument qui me semble valable pour ça.
Même quand je fais partie des gens qui cuisinent, c’est dire… 🙄
sinon pour ceux qui veulent creuser, peut-être de quoi dans le dossier de cette publication
consultable en ligne ici : http://www.agrobiosciences.org/IMG/pdf/mangez_jeunesse_dossier_Alim_generale.pdf
et du coup aussi (mince, va y avoir beaucoup de lignes à lire)
Alimentation :La naissance du goût. Par Nathalie Rigal
http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=0790
La main à la pâte et les mots à la bouche
http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=1005&var_recherche=bouche
Directeurdu34 a écrit :
obtus différent de pointu.
on dit de quelqu’un qu’il est pointu dans un domaine = qu’il le maîtrise parfaitement. Son contraire est donc “obtus” ! CQFD
et en mathématique on oppose un angle aigu à un angle obtus… donc redonne nous les références de ton dico merci
Sid^^
obtus différent de pointu.
on dit de quelqu’un qu’il est pointu dans un domaine = qu’il le maîtrise parfaitement. Son contraire est donc “obtus” ! CQFD
Ben alors c’est que tu es très OBTUS mon gars ! MANGER = SECURITE PHYSIQUE DE L’ENFANT c’est pas assez CLAIR ?????
si si, c’est clair, t’es un trou du cul.
‘xcuse, hein, ça m’a échappé, mais c’est quand même flippant que le gars qui a le plus posté (notamment des conneries) sur ce topic, n’ait même pas compris l’intitulé…
donc, après mure réflexion, je m’excuse pas, je maintiens. t’es un trou du cul.
bref, désolé, j’avais essayé de revenir dans le sujet, mais il y a systématiquement un gros blaireau pour me renvoyer hors des clous.