merci pour cet article, omiomy !
Dommage, il est un peu long pour les capacités de certains et tout le monde ne pourra donc pas en profiter…
Au plaisir de te lire 🙂
Bonjour,
Qui donc ici n’a jamais appréhendé de goûter à un aliment?
Face à cette situation, je vous propose un doc journalistique pour objectiver et illutstrer le fil de la discussion. Pas de solution absolue. Le rapport à la nourriture est bien sûr parfois intime et personnel (lié à nos parcours de vie).
Les différents points de vue évoqués peuvent être intéressants selon la situation (surtout pour faire sentir aux parents qu’il n’y a pas de fatalité) , en tout cas objectivement voilà ce qu’on sait:
http://www.leparisien.fr/societe/pourquoi-les-enfants-sont-difficiles-a-table-17-11-2009-714020.php
Ciao!
l’enfant s’auto-punira d’activités puisque le contrat moral est passé dès les premiers jours, et il est clair. Donc au final les enfants mangent !
Et les parents sont ravis que leurs enfants mangent de tout, ils disent même “c’est très bien, si vous arrivez à leur faire goûter de tout, moi je n’y arrive pas mais vous qui savez faire, j’espère qu’il appréciera une nourriture différente de toutes ces cochonneries habituelles !” Résultat = mission accomplie !
Directeurdu34 a écrit :
il est contre
il est donc un peu plus cohérent. C’est rassurant pour un formateur.
Je me posais une question : que répondras-tu a un parent qui viendrais te reprocher d’avoir forcé a manger et fait du “chantage à la nourriture” à son gamin ??
Comment le justifier ou simplement l’expliquer aux parents sans tomber dans le “chacun fait comme il veut, moi je les force pour leur sécurité et pour leur bien” qui n’apparait d’ailleurs dans AUCUN projet pédagogique digne de ce nom , sauf preuve du contraire
**
comme je l’ai dit chacun fonctionne comme il veut. Moi je fonctionne comme ça
ça, j’ai bien compris.
je me pose juste des question sur la pertinence de ce type de conduite relativement aux droits de l’enfant, au respect des personnes, à l’épanouissement des participants aux séjours… bref, ce genre de trucs.
par ailleurs, t’as zappé de m’expliquer comment tu fais si l’enfant campe sur ses positions quand je te l’ai demandé, il y a loooongtemps :titille:
personne ne s’en plaint en réel
mouais.
en réel, c’est assez rare qu’un enfant qui se sente particulièrement maltraité par le directeur avec lequel il passe SES VACANCES se permette d’en faire part à ce dernier. m’enfin, p’t-être que je me goure… 😕
et les oies ne se plaignent pas quand on les gave, n’est-ce pas ?
il est contre, il est comme vous, mais comme je l’ai dit chacun fonctionne comme il veut. Moi je fonctionne comme ça, je ne suis pas le seul et personne ne s’en plaint en réel.
sécurité, activités extérieures donc besoin de manger je l’ai déjà dit.
ouep.
sauf que (comme on l’a déjà dit aussi) ben il n’y a pas grand chose à voir entre se nourrir et être obligé de goûter un aliment (même avec une seule cuiller ou avec un joker 😉 ).
m’enfin, on avait déjà du te questionner à maintes reprises à ce sujet, t’as du zapper un peu (c’est vrai aussi que ça remonte à loin :titille: )
tu devrais peut-être demander son avis à ton formateur francas qu’est-en-desjeps-et-qui-fait-de-la-psycho-c’est-dire-s’il-est-compétent, ça ferait avancer le schmillblick, qui sait 💡 ?
Bon il est possible que j’ai inversé les psys mais tu n’as qu’à remplacer “Freud” par “Lacan” et les idées seront exactes.
Directeurdu34 a écrit :
selon Lacan, l’enfant naît pervers polymorphe et le montre dès sa naissance lorsqu’il jette ses affaires à terre, qu’on lui redonne et qu’il les rejette, Lacan pense qu’il prend du plaisir à torturer ses parents. De même quand il pleure ou crie pour un biberon, pour un sein qu’on lui retire… Il tempère son propos en disant qu’on le frustre dès sa naissance en le sevrant alors qu’il ne le demande pas.
(dixit mon formateur Francas qui est en DESJEPS et a fait des études de psychologie).
Bon, je ne suis pas une psy de renommée, mais déjà c’est Freud qui qualifie l’enfant de pervers polymorphe (ce qui est bien différent de dire que l’enfant est mauvais) en lien avec les différents stades sexuels, il me semble. Lacan de son côté a beaucoup parlé de la perversion.
Pour ce qui est du jet des affaires, je pense que tu veux parler du célèbre “fort da” qui permet à Freud d’étayer la pulsion de mort. Tu chercheras sur internet…
“Lacan pense qu’il prend du plaisir à torturer ses parents”. A mon avis c’est ni dit comme ça, ni dans le sens que tu lui donnes.
Ensuite le sevrage, c’est la question de la séparation à la figure maternelle.
D’ailleurs c’est aussi pour ça que la question de la nourriture est compliquée et que cela relève quelque part de “l’intimité” de l’individu. Dans ce contexte, on peut comprendre à quel point le fait de forcer à ingérer de la nourriture peut être source de violence.
Tu devrais pas trop écouter ton formateur!
@Morbac : sécurité, activités extérieures donc besoin de manger je l’ai déjà dit.
Vegeteuse : selon Lacan, l’enfant naît pervers polymorphe et le montre dès sa naissance lorsqu’il jette ses affaires à terre, qu’on lui redonne et qu’il les rejette, Lacan pense qu’il prend du plaisir à torturer ses parents. De même quand il pleure ou crie pour un biberon, pour un sein qu’on lui retire… Il tempère son propos en disant qu’on le frustre dès sa naissance en le sevrant alors qu’il ne le demande pas.
(dixit mon formateur Francas qui est en DESJEPS et a fait des études de psychologie).
Directeurdu34 a écrit :
Et j’ai une vision très freudienne de la société : l’enfant naît bon, c’est la société qui le pervertit (en l’occurrence ici la vie dans les cités), contrairement à la vivsion lacannienne qui pense que l’enfant naît mauvais et que la société le forme.
M’enfin… ils n’ont jamais rien dit de tel. Freud et Lacan se sont préoccupés de notions bien plus intéressantes que celles du bon/mauvais et bien/mal, quand même !
Parce que ça veut dire quoi l’enfant nait bon? l’enfant nait mauvais?
A part si l’on se place du côté de la religion ou de la morale, ça ne veut strictement rien dire!
Et quel est le rapport avec la nourriture ?
crevette76 a écrit :
Et par exemple certains propos ici et ailleurs suffisent à me couper l’appétit, même sur une période où je brûle les calories à vitesse V…
Bha moi ça me déprime. Les sujets d’origine sont déviés. On tourne en rond (et autour du nombril des dirlos en manque de reconnaissance). Les propos intéressants sont noyés dans la masse des propos provoc’.
Sauf que tu n’as toujours pas démontré en quoi ça faisait du bien aux enfants d’être forcé à manger…
On a besoin des nouvelles technologies, on ne peut plus s’en passer. Pour la bouffe, on peut réapprendre à manger rien n’est encore perdu. mais en plus d’être hédoniste, épicurien et capitaliste je suis aussi libéral, et ce côté libéral me permet de faire mes CHOIX en toute conscience, pour le bien de ceux dont j’ai la charge. oui, je fonctionne un peu comme une entreprise dans mes centres de vacances, mais si d’autres fonctionnent autrement, libre à eux, et je ne force aucun animateur à rester dans mon équipe !
Création de Compte :
Directeurdu34 a écrit :
j’ai une vision très freudienne de la société : l’enfant naît bon, c’est la société qui le pervertit (en l’occurrence ici la vie dans les cités)
Directeurdu34 a écrit :
Troisièmement le capitalisme est partout dans le monde, il n’y a que ça de vrai, quoiqu’on fasse le communisme est mort depuis 20 ans, tout est capitaliste et c’est comme ça on n’y peut rien ! C’est très bien le capitalisme, ça permet la libre concurrence, ça permet de proposer les meilleurs prix, adaptables, ça oblige la concurrence à s’aligner… C’est la VIE telle qu’elle fonctionne depuis des millénaires, les meilleurs s’en sortiront toujours!
:nc:
Alors forcer l’enfant à gouter l’aliment, si c’est pour servir cette société de consommation qui est géniale mais pourtant est celle qui pervertit les mômes, non merci.
C’est génial qu’on mette trop de sel dans les aliments tout prêts pour nous faire consommer plus en dépit de toute logique diététique, c’est génial que des ingénieurs bossent sur l’obsolescence programmée de l’électroménager pour nous pousser à renouveler des achats inutiles, c’est génial qu’en tant qu’acteur de l’éducation populaire on puisse contribuer à rendre les enfants encore plus moutons que la génération qui les a précédée en les considérant comme des pions et non des individus, c’est génial de faire l’apologie d’une société qui ne respecte pas l’humain en incluant de force l’enfant dedans à la place de l’élément qui doit suivre le mouvement sans pouvoir jamais s’opposer mais en étant responsable de la “perversion” et en culpabilisant de ne pas être dans le lot des “meilleurs” le cas échéant, et aussi accessoirement en le culpabilisant que d’autres ne fassent pas partie des meilleurs par sa faute (puisque bien sur c’est le fait de refuser de finir son assiette de raviolis qui provoque la famine dans les pays émergeants, c’est bien connu)
Pas pour moi.
Et par exemple certains propos ici et ailleurs suffisent à me couper l’appétit, même sur une période où je brûle les calories à vitesse V… et gare à celui qui voudra me forcer à manger de tout.
Directeurdu34 a écrit :
…je n’ai pas des petits gamins de cité mal élevés en général, donc de ce côté là je n’ai pas à me plaindre……Il faut quand même dire ce qui est sans se voiler la face, non ? Les cités c’est plutôt Bagdad que Chelsea non ?
Comme ce n’est pas le débat, je garde ce que j’ai à dire. Par contre, je pense à tous ces enfants que ton esprit dérangé risque de les pollué. Tu iras loin !
ils obéissent après quelques petits détournements, chantage, etc…
C’est vrai que les chiens sont dressés à finir leur gamelle. Pourquoi je n’y ai jamais pensé ? Eurêka !
Donne moi l’adresse de ton enseigne, Ô Grand Sage de l’Expert Directeur.[/quote]
Il ne faut pas non plus TOUT remettre en cause ! Quand une vision convient à une personne, pourquoi la remettre en question ? Pourquoi ne pas l’appliquer ? En l’occurrence la vision de Freud me convient.
Et j’ai une vision très freudienne de la société : l’enfant naît bon, c’est la société qui le pervertit (en l’occurrence ici la vie dans les cités).
là je ne fais que te citer…
Sinon, ce n’est pas “ma” vision, mais celle de Freud et de Lacan, et de mon formateur Francas qui adore faire référence à eux (du coup, moi aussi !)
j’aimerais bien connaitre son positionnement à ton formateur francas vis à vis de lacan et freud… j’imagine mal, peut-être à tord, qu’il a une vision aussi arriérée que celle que tu prônes concernant l’enfant perverti par la société, les cités en l’occurrence.
et juste en passant, si ton formateur faisait référence à un certain Adolf H. et qu’il en fasse l’apologie, ferais-tu, là aussi comme lui, sans en chercher du sens… La position du dejeps, de ce que j’en ai lu, c’est cadre intermédiaire, et donc pas un exécutant… Il faut reformuler, réinterroger, questionner, remettre en cause afin donner du sens à ses actes et ses mots.