Pas de doute encore un exemple
ou l’animation montre
une image négative que faire? Que va devenir l’animateur si certains d’entre nous considére l’animation comme un truc rigolo où la responsabilité n’a pas d’importance.
Il n’y a pas que dans les camping que les “groupes” ont du mal à être accueilli.
Sur certains centre en dur, le tri est déjà drastique afin d’éviter les “brebis galeuses”.
En même temps quand on voit ce qui passe des fois, sa se comprend.
Le mieux dans tous les cas est de rencontrer en personne le ou les gestionnaires des structures pour leur expliquer ce que nous comptons faire et comment le faire, sa passe souvent très bien comme sa.
Mais par téléphone la réponse est souvent négative.
Bonsoir à toutes et à tous.
Bonsoir OISCL : étant donné que tu postes tous les deux ans environ (!), je ne crois pas que tu verras mon témoignage… Soit.
Comme moilapa (post #3) et fg63 (post #5), je comprends que des campings, dans une logique marchande, puissent être amenés à refuser des groupes de jeunes afin de ne pas prendre le risque de troubler la tranquillité de leurs clients.
Je ne critiquerais pas aussi rapidement que fg63 (post #5) et Calou71 (post #18) l’encadrement du séjour qui a dérapé. Pour ma part, j’ai – en tant que dirlo – franchement galéré avec des 6 – 12 ans cet été. Je veux dire que j’étais soulagé lorsque mes anims n’étaient pas complètement démontés par l’agressivité permanente. C’est moi qui ai dit à mes anims (en résumé) : “laissons passer ça, tant pis, au moins on se préserve et on permet à quelques enfants de profiter encore un peu de leurs vacances”. Je n’en suis pas fier. Je comprends mieux désormais qu’on puisse êtres débordés et que l’on tolère avec un groupe ce que l’on ne laisserait pas passer avec un autre.
Je confirme ce qu’ont dit OISCL (post #1) et hypocampe (post #10). Plusieurs étés de suite, cette fois-ci dans l’Allier, j’ai eu du mal à organiser les excursions des ados, non parce que les campings étaient complets, mais bien parce qu’ils me répondaient “désolé, ça à dérapé telle année, depuis, on ne prends plus de groupes de jeunes”.
Maintenant : comment fait-on ?
Je ne sais pas. crevette76 a donné quelques idées (post #6)…
Moi j’aime bien le bivouac…
Du moment qu’il y a un hébergement en dur, une salle de jeu climatisée et un service traiteur dans les mobil-homes…
Pardon? Ah OK je =>
c_o_k_84 a écrit :
J’ai une solution pour vous tous : le bivouac… juste un point d’eau potable est nécessaire… et il y a pas mal de lieu ou on ne dérange que les vaches…
Tu vas provoquer une attaque cardiaque chez les défenseurs de séjours uniformes, aséptisés et plannifiés à outrance…
😉
Mais je te rejoints, ce type de séjour , quoi qu’on puisse lui reprocher, reste une source énorme d’apprentissage.
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J’ai une solution pour vous tous : le bivouac… juste un point d’eau potable est nécessaire… et il y a pas mal de lieu ou on ne dérange que les vaches…
Bon coté réservation, il faut appeler avant des agriculteurs, ou des mairies… et être certains de ce que l’on organise question de rassurer tous le monde…
Bon après, il faut adapter son intendance à ces circonstances…
ben sous vide ou pas sous vide, la chaine du froid peut être respectée ou brisée de la même manière… m’enfin tout ça est un peu hors sujet non ?
c est la pratique du principe de precautions.Il n’y a pas forcemment de texte interdisant ceci ou cela;pour le bac a sable ce sont les bebetes pouvant y squatter qui poseraient pb donc il faut changer le sable ou le traiter,pour les collectivites ou hoteliers ca devient prise de tete;pour les casse croutes :respect de la chaine du froid,port des gants,desinfection des mains…beaucoup choisissent la facilite par le transfert de responsabilite;objectif:eviter le risque de depot de plaintes contre les entités ou personnes ayant une responsabilite.
Franchement, je ne vois pas quel texte INTERDIT de faire des sandwichs aux enfants plutôt que d’en acheter sous vide…
Je ne vois pas non plus quel texte récent aurait réduit nos libertés sans un solide fondement derrière…
Rien n’interdit d’utiliser les bacs à sable… ou alors je suis passé à côté d’un texte spécifique ?
J’ai bien peur que cela n’aille pas en s’arrangeant. L’évolution des pratiques en école aujourd’hui terriblement contraintes laisse penser que l’on va suivre le même chemin. Toutes les réglementations récentes vont dans le même sens : elles produisent des interdits en réaction à différents faits divers. Ca n’a rien d’objectif ou de scientifique. Mais c’est comme la réaction des victimes, c’est irrationnel.
Le problème majeur c’est qu’à l’heure actuelle, il n’y a pas de politique de l’éducation, du temps libre, des loisirs réfléchies. Le seul vecteur des politiques nationales est l’économie, l’emploi, le travail, le rendement (dans notre secteur c’est le projet qui fait office d’application). Le seul espoir d’un changement est la venue d’une génération politique ressaisie de ces questions là.
Quand on aura traité les questions prioritaires de travail, de retraites, de richesse, on en reviendra à discuter de la vie associative, du loisir, de l’enfant. Les adultes ont trop de problèmes à gérer pour songer à ceux de leur progéniture.
Hypocampe a écrit
réglementation,autonomie,imagination sont des debats qui reviennent regulierement sur la scene car le premier freine les 2 autres a juste titre d ailleurs quand on voit les erreurs sur le terrain commises.La grande liberte de la reglementation ne semble pas etre l avis des differends organisateurs avec qui j ai collaboré,car si elle est necessaire elle pose aussi un bon nombres de contraintes pour les itinerants voire a l etranger.
[/quote]
Avé Hypocampe.
Je serais assez d’accord avec ces propos.
Bien sur il faut une règlementation pour augmenter la sécurité; certains animateurset directeirs font n’importe quoi.; mais quelquefois cela nuit à la pédagogie et restreint les activités.
Quelques exemples : Pendant 15 ans lors des piques niques, les enfants ont pu cosommé des plats cuisinés traditionnels de La Reunion . J’ai tranforté cela dans des conteneurs ordinaires. Il n’y a jamais eu de problèmes, moyennant quelques précautions de bon sens.
Actuellement, si mles communes ne veulent pas fournir les norvégiennes , ce sont des sandwichs sous vides, absolument insipides avec un repas où les enfants sont complètement passifs.
Dans les ACM qui sé déroulent dans des écoles, ils arrive que la DRASS, la DSV, la PMI refuse que l’accueil de loisirs sé déroule alors que la même école fonctionne toute l’année, avec la restauration.
Depuis peu les bacs à sable sont interdit alors que les enfants de maternelle s’éclataient. Je n’ai jamais entendu un petit se rendre malade en jouant dans un bac à sable.
J’ai bien sur d’autres exemples en tête
Je ne pense pas que le fait d’encadrer les choses soit un frein… Sauf à réclamer de pouvoir faire tout et n’importe quoi, au mépris de la sécurité bien entendu (ce n’est pas ton cas j’imagine).
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Que la règlementation pose des contraintes, c’est un fait, et c’est même son objectif (c’est heureux !).
Mais elle n’empêche ni les séjours itinérants, ni les séjours à l’étranger, ni l’autonomie, ni l’imagination.
Vraiment, il ne me vient à l’esprit aucun texte nuisible sur ces sujets.
La règlementation pose un cadre qui garantie un fonctionnement sûr.
Mais elle n’empêche pas vraiment de faire preuve d’imagination et elle laisse une grande liberté en fait
réglementation,autonomie,imagination sont des debats qui reviennent regulierement sur la scene car le premier freine les 2 autres a juste titre d ailleurs quand on voit les erreurs sur le terrain commises.La grande liberte de la reglementation ne semble pas etre l avis des differends organisateurs avec qui j ai collaboré,car si elle est necessaire elle pose aussi un bon nombres de contraintes pour les itinerants voire a l etranger.
Édité par fg63 pour mettre en forme la citation.
“Il est sur que la pédagogie et la réglementation ne font toujours pas bon menage..” => Sur ce point, je ne suis pas d’accord.
La règlementation pose un cadre qui garantie un fonctionnement sûr.
Mais elle n’empêche pas vraiment de faire preuve d’imagination et elle laisse une grande liberté en fait.
les 2 sejours que j ai pris en réference sont 2 itinerants;la resrevation des campings sont a la charge du bafd (donc moi).Pour la Corse lorsque tu veux reserver tu as comme reponse,si tu n’as un refus immediat,venez vous verrez bien si il y a de la place ou tu reserves et quand tu arrives ta place est occupée par un autre groupe et on te case là ou on peut;tu evites de raler car avec les corses ça degenere tres tres vite.Pour le dpt 64,j ai laisse tomber tout simplement le camping et j ai programmé un bivouac avec tout ce que ça implique.Dans tous mes itinerants j essai de garder une part d imprevu (pas de reservation) et de faire participer mes ados de façon active.Aujourd’hui il est vrai que les sejours ou on veut laisser une marge a l aventure stresse l organisateur,le CE ETC.Pour moi un itinerant ados c est pas un tour operator 3 age;c est sur que pour le bafd ,il engage sa responsabilite et la prise de risque est importante,mais depuis + de 25 ans que je fonctionne sur ce principe,jamais eu de probleme.Avec un peu de bon sens on arrive a sortir des sentiers battus.Il est sur que la pédagogie et la réglementation ne font toujours pas bon menage..
Discussion très intéressante.
Pour le vivre des 2 côtés : je trimballe ma caravane depuis 25 ans chaque été (11 fois dans le même camping ces 13 dernières années) et étant moi même directeur occasionnel envoyant parfois certains groupes en camping que je sois avec eux ou pas, je me retrouve parfaitement dans ce qu’a écrit fg63
fg63 a écrit :
Pour moi c’est assez simple : il y a clairement une grosse carence de l’encadrement sur ce point.Soit parce-que les animateurs étaient trop proches des jeunes (issus du même milieu, avec un écart d’âge faible et peu de prise de distance ?).
Soit parce-que la direction ne posait aucun cadre aux jeunes et aux animateurs.
C’est souvent ce que j’ai remarqué, parfois du mal à reconnaître les animateurs des jeunes qu’ils encadraient.
Soit parce-que le séjour a été particulièrement mal préparé.
Il me semble anormal d’emmener en camping des jeunes qu’on ne connaitrait pas, avec lesquels on n’aurait pas préparé ce séjour.
Vivre dans une colo (qui est un peu un vase clos finalement), c’est bien moins contraignant sur certains points que de vivre au milieu d’autres personnes, ici des touristes venus rechercher le calme d’un camping et le repos.
C’est vrai qu’un camping d’ados ça se prépare avec eux; et ça ne veut pas pour autant du tout dire que ce là se passera sans soucis !
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Comme Moilapa je comprend la réticence des campings à accueillir des groupes.
Même sans les problèmes (qui existent hélas parfois), il n’est pas aisé de faire cohabiter des familles venues au calme avec un groupe forcément dynamique.
Pas aisé mais possible.
Tout doit se faire dans le respect des autres. Des jeunes qui font une bataille d’eau lors de la vaisselle et qui m’éclaboussent, pas de soucis, à condition qu’à leur départ, ce ne soit la piscine dans le local et qu’on trouve une tonne de coquillettes dans les éviers! (et là, mêmes les campeurs ne sont pas exempts de tout reproche)
Je me rappelle d’une bataille d’eau que j’ai faite lors d’une vaisselle où nous étions 4 couples amis et notre dizaine de gamins. Quand on a fini, on a tout nettoyé, on aurait pu manger par terre !
Que des jeunes veuillent écouter de la musique, c’est bien normal, mais qu’ils en fassent profiter tout le “quartier”, là je suis moins d’accord ! (hélas, on retrouve ce comportement chez certains campeurs également)
Il m’est arrivé d’aller discuter avec les encadrants de ces groupes et de les féliciter pour la tenue de leur groupe, il m’est arrivé aussi d’être à 2 doigts de téléphoner à la DDJS local tant le laxisme de certaines équipes laissait présager le pire.
Par contre, je connait des campings qui acceptent les groupes et qui s’organisent pour que cela se passe au mieux (pas de gros groupes, espaces prévus un peu à l’écart des autres campeurs pour limiter les nuisances sonores, …).
J’ai souvent emmené des enfants dans des campings, et j’ai travaillé dans l’un d’eux qui acceptait les groupes avec plaisir, tout en se montrant très ferme en cas de problème (y’a eu des renvois certaines fois).
Nous aussi, nous envoyons des groupes depuis au moins 10 ans dans un camping qui accueille des groupes dans un endroit prévu un peu à l’écart mais qui offre le même confort (toilettes, point d’eau, électricité que pour les campeurs “traditionnels”.
Celà se passe toujours très bien.
Au passage, cette expérience m’a permis de constater qu’un groupe d’ados encadré par des anims n’est pas forcément plus problématique qu’un groupe de jeunes adultes venus en autonomie. 😉
Oh que oui!
Le pire : 4 ou 5 jeunes qui débarquent sur un emplacement voisin pour fêter leur bac !!! (Mais bon, avec eux, le matin on est bien tranquille 😆 )
Pour en revenir au constat initial, dans le camping où j’ai passé 11 étés, et qui accueillait les groupes (dans la partie la moins ombragée), cette année il n’y en avait pas : tout a été pris par les mobilhomes.
Et ce ne sont pas seulement les groupes qui ont du souci à se faire pour être acceptés dans les campings, mais également les campeurs et caravaniers (mais là c’est un autre débat )
Pascal
message édité car hors sujet ou non conforme à la charte, merci de votre compréhension
Alexis, les mots ont un sens… Les expressions toutes faites du registre oral ne sont pas forcément heureuses à transposer à l’écrit, dans un contexte qui n’a pas vocation à être familier.
De plus, cette expression que tu cites n’a pas forcément le même sens d’une région à l’autre.
Chez moi par exemple, elle n’a pas tout à fait cette forme…
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Bref, baste !
message édité car non conforme à la charte, merci de votre compréhension
Alexis, il est clair que nous ne serons pas d’accords.
Ne t’en déplaise, ce n’est pas par esprit de contradiction que je prétends en effet qu’il peut être intéressant d’organiser un séjour itinérant en le construisant largement avec les jeunes, y compris, pourquoi pas, au fur et à mesure et sur place.
Cela n’est certes pas simple.
Ça nécessite des moyens (par exemple d’avoir prévu et repéré des “points de chute” disponibles et fiables en cas de difficulté, et un budget suffisant pour financer une solution d’hébergement plus chère que ce qu’on prévoit en cas de difficulté à trouver des conditions abordables. Bien d’autres choses également…
Oui, je crois sincèrement que c’est intéressant de permettre à des jeunes de passer 3 jours dans un lieu parce-qu’une fois sur place ils se sont rendu compte qu’il y a bien plus à y vivre que ce qu’ils avaient imaginé de prime abord.
Oui, il y a un intérêt pour eux d’être associés à la gestion du budget, pas n’importe comment, mais avec le soutien, les conseils et l’encadrement des adultes, pour les aider à faire des choix éclairés et réfléchis et à les assumer ensuite.
Toi tu penses sans doute que parce-que cela est complexe et difficile à mettre en ouvre, c’est forcément impossible de le faire bien !
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Après, ce n’est pas vraiment le sujet ici il me semble, alors ne profitons de ce que sur ce forum on peut facilement s’exprimer, sans subir un filtre a priori des messages pour digresser trop longtemps.
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Sinon, je vois que tu sombres facilement dans les insultes.
L’insulte n’étant pas l’apanage des plus grands, je ne crois pas que ton discours sorte grandit de telles pratiques.