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sosvoyages a écrit :
bjr hypocampeDois je comprendre que l’organisateur a programmé un circuit itinérant sans avoir réservé au préalable les campings ?
cordialement
alexis Selinger
Il n’a pas parlé de séjour itinérant… Tu interprètes sans élément là !
Cela dit s’en est peut-être un.
Il n’a pas dis qu’il avait galéré sur place… Tu interprètes encore sans élément !
Peut-être parle-t-il justement de difficultés lors de la préparation du séjour.
Cela dit tu as peut-être vu juste.
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Si tu pose le bon postulat, ça ne sera à l’évidence pas devant des faits, mais bien par hasard, après avoir parlé avec une interprétation biaisée par tes a priori, donc.
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Quand bien même il s’agirait d’un séjour itinérant sans réservation préalable de tous les hébergements, cela pourrait très bien se justifier dans certains ca (par des arguments pédagogiques qu’évidemment tu vas récuser sans chercher à les comprendre).
bjr hypocampe
Dois je comprendre que l’organisateur a programmé un circuit itinérant sans avoir réservé au préalable les campings ?
cordialement
alexis Selinger
il y a 20 ans la balle etait deja dans le pied,maintenant c est un obus!j ai fait la corse recemment et je confirme en tout point les recits relates.Dans le pays basque (dpt 64) alors que je galerais pour trouver un camping pour mes ados,un gérant m ‘a confie que de nombreux etablissements c etaient mis d accord pour ne plus accepter des ados;vu les exemples donnes difficile de leurs jeter la pierre ! la solution mis en place par la ddjs (ex) ce sont des camping pour les groupes j ‘ai testé c est pas terrible mais bon on récolte ce qu’on seme..
Pourquoi “hélas” ?
Ce type d’hébergement correspond à une attente du public. qui veut plus de confort, quelque chose proche de ce qu’il a chez lui. Où est le problème ?
Perso, quand je fais 3 mois de saison, je préfère comme cet été retrouver chaque soir ma petite maison perso pour me ressourcer dans une situation de travail aussi pleine.
Ce sont des endroits où il est très agréable de travailler. Où souvent les infrastructures (de loisirs notamment) suivent cette “nécéssité” de qualité.
On parle sur un autre post d’un grand jeu… aucun CLSH, aucune colo ne pourrait mettre à la disposition d’une équipe d’animateurs un dixième des outils que j’ai eu cette année là.
Est-ce l’outil qui fait la différence ? Non. Mais pour un même niveau d’animation, pour quelqu’un qui a les connaissances et la capacité d’utiliser ces outils, il n’y a juste pas photo. Et dans la qualité du travail et dans l’impact sur les familles et enfants.
Ce n’est pas un théâtre à l’italienne qui fera la qualité du rapport humain entre un anim’ et des familles, mais pour un même anim’, de tels outils permettent d’aller plus loin dans les posssibles, dans la réponse à chacune de ces sensibilités des enfants qui nous font face.
Sur cet exemple même, sur une colo, parce que la structure n’est pas équipé pour ça, bien des choses sont tout à fait inabordables. Des temps, des expériences, des rencontres dont on se prive.
Oui on peut faire par exemple des activités avec juste de la récup’… mais évidemment oui je vais aller plus loin avec un peu de matériel “acheté”, quand j’en connais les possibilités, quand je multiplie mes capacités à faire. Parce qu’il s’agit bien de ça : on multiplie les possibles, on les additionne pas.
Le rapport au public reste le même. Camping “municipal” pour caricaturer ou “plus huppé”
Il y a juste que se pose d’une façon plus crutiale ce savoir être sur certains lieux. Où le prix prohibitif a “fait un tri”.
Face à une qualité de travail, à une qualité d’écoute et de prise en compte de leurs enfants s’agissant de familles, les retours sont les mêmes. Les exigences ne sont pas autres, en partie parce que des décénies d’animateurs enfants médiocres ici comme dans le socio-culturel, font que les gens n’attendent pas grand chose des animateurs enfants, si ce n’est un système de garderie qui va permettre à leur enfant d’en rencontrer d’autres. Et que quand on offre autre chose, on atteint des niveaux de sastifaction inconnus sur place.
Avec cette avantage que dans ces structures commerciales, au contraire d’une “colo”, le travail est reconnu. L’investissement est reconnu à sa juste valeur. Tout bêtement parce qu’il y a ici un rapport entre la qualité du service (du travail d’animation…) et le retour des clients-vacanciers. Au contraire par exemple d’une colo. Ou par exemple le commercial de Léo qui vend du séjours n’a que faire de l’anim’ qui s’est défoncé pour que les enfants passent de bonnes vacances. il n’y a pas pour lui de rapport entre la vente (son but, sa finalité) et la qualité du travail de tel individu.
Sur un camping, un bon, un très bon animateur enfants, en plus d’être extrèmement rare, c’est un investissement : la pierre angulaire d’un camping, c’est de faire revenir les vacanciers. Les fidéliser.
Et au sein d’une famille en camping, le poids de l’enfants est de plus en plus écouté. Primordial.
sosvoyages a écrit :
bjr moilapaj’ajouterais que c’est la notion même du camping qui a changé Pour coller a la demande du marché les campings les mieux placés se sont transformés en hôtellerie de plein air
cordialement
alexis Selinger
Et, hélas, ces PRL (parcs résidentiels de loisirs) continuent de passer pour des camping, alors qu’il s’agit finalement d’une toute nouvelle offre, entre le camping de grand luxe et l’hôtel hyper cheap…
Si à titre personnel il n’est pas question que je mette les pieds dans une telle structure pour mes vacances, je n’ai rien contre leur existence pour ceux qui y ont goût.
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Je trouve quand même que cette évolution montre ce qui arrive à la longue quand le plaisir immédiat et le l’esprit commercial priment sur quelques valeurs ou un “esprit”…
Ce qui m’ennuie, c’est que ces offres sont directement comparées aux campings “traditionnels” alors qu’il s’agit à mon avis d’une prestation très différente… Ça serait comme comparer le camping à l’hôtel, ou le monospace au Solex…
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Mais bon, on s’éloigne un peu du sujet là…
Il est clair qu’un groupe sera bien mieux accueilli dans un “vrai” camping que dans un parc résidentiel…
bjr moilapa
j’ajouterais que c’est la notion même du camping qui a changé Pour coller a la demande du marché les campings les mieux placés se sont transformés en hôtellerie de plein air
cordialement
alexis Selinger
moilapa a écrit :
Tous ces accueils de loisirs, cinémas, parcs d’attractions, théâtre… ont des réticences à accueillir des groupes. Ou s’y refusent là aussi à raison. Qu’ils en aient ou non le droit.
c’est pas forcément “les groupes”, mais y’a des circonstances qui rendent frileux :
– les groupes nombreux et du coup à tendance bruyante ou juste envahissant en nombre (pas simple d’accueillir quelques clients isolés parmi un énorme groupe sans qu’ils se sentent “envahis”, même quand le groupe se comporte tout cool)
– les groupes irrespectueux des locaux, du matos, du personnel, voire même des autres clients (en gros c’est l’exemple cité dans le premier post du fil)
– les groupes qui négocient du coup le tarif à donf (sur les périodes où on rempli le site en question avec de l’individuel classique, et en tenant compte des critères plus haut, comprenons que ça n’aide pas)
Sur un camping, pour y revenir, bien entendu que le gérant va penser en gestionnaire : la très grande majorité des campings en période hors scolaire est remplie par les familles. C’est le public de l’été notamment. C’est celui que l’on veut fidéliser, le “coeur de cible”.
En effet.
Moi je dirais que pour éviter de se “tirer une balle dans le pied” il faut :
– évidemment éviter le genre de pratiques décrites ci dessus (ça va sans dire, mais c’est mieux en le disant), être réglo ;
– aussi privilégier du groupe pas trop gros (voir aussi en proportion de la capacité d’accueil du camping en question) ou alors l’extrème inverse : avoir tout un camping exclusivement pour sa colo, là on gomme l’effet “groupe VS individuel, qui aura du confort sur les lieux ?”
– venir sur des périodes moins prisées des individuels (là je sais c’est dur vu que les ACM ont lieux pendant les vacances scolaires)
– … (à compléter / modifier)
Pour moi c’est assez simple : il y a clairement une grosse carence de l’encadrement sur ce point.
Soit parce-que les animateurs étaient trop proches des jeunes (issus du même milieu, avec un écart d’âge faible et peu de prise de distance ?).
Soit parce-que la direction ne posait aucun cadre aux jeunes et aux animateurs.
Soit parce-que le séjour a été particulièrement mal préparé.
Il me semble anormal d’emmener en camping des jeunes qu’on ne connaitrait pas, avec lesquels on n’aurait pas préparé ce séjour.
Vivre dans une colo (qui est un peu un vase clos finalement), c’est bien moins contraignant sur certains points que de vivre au milieu d’autres personnes, ici des touristes venus rechercher le calme d’un camping et le repos.
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Comme Moilapa je comprend la réticence des campings à accueillir des groupes.
Même sans les problèmes (qui existent hélas parfois), il n’est pas aisé de faire cohabiter des familles venues au calme avec un groupe forcément dynamique.
Par contre, je connait des campings qui acceptent les groupes et qui s’organisent pour que cela se passe au mieux (pas de gros groupes, espaces prévus un peu à l’écart des autres campeurs pour limiter les nuisances sonores, …).
J’ai souvent emmené des enfants dans des campings, et j’ai travaillé dans l’un d’eux qui acceptait les groupes avec plaisir, tout en se montrant très ferme en cas de problème (y’a eu des renvois certaines fois).
Au passage, cette expérience m’a permis de constater qu’un groupe d’ados encadré par des anims n’est pas forcément plus problématique qu’un groupe de jeunes adultes venus en autonomie. 😉
Pour répondre a tes question, j’étais sur place, Dans mon asso on est organisateur de séjours, Directeur, cuisto, plombier, camionneur :hammer:
C’est une (des) situations vécues. Je parle pas de mes animateurs mais de groupes que j’ai rencontré notamment dans un camping (san damiano sud Bastia). Je suis conscient que pour un groupe comme celui que j’avais c’est plus facil, j’en ai que 15 alors que d’autres en ont 30. Ce sont des jeunes avce lesquels je bosse toute l’année. Mais malgré tout, même si l’est compréhensible d’accepter une marge de tolérance plus grande pour des groupes dit “plus difficiles” ou “plus nombreux” je trouve que cet été ça alalit tres loin.
Tu te sirotes ta p’tite biere à 1h ou 2 h du mat en bon animateur qui se respecte :cass: :pint: et tu entends des cris à l’image d’un cochon qu’on égorge venant des sanitaires,ou des paris paris enc*** en guise de réveil, ça interpelle 🙂
Bref, je me demande ou étaient les animateurs et encore plus le Directeur de ces séjours. quitte a ne pas s’occuper de leurs jeunes il auraient pu nous rejoindre boire une bière !!( je précise pendant que mes jeunes dormaient…ou essayaient de dormir) 😛
Non-non. Je ne tiendrais pas pour ma part un discours du genre “t’es un vieux con, etc…”
Pas du tout.
Et je comprends parfaitement les campings qui refusent à raison les groupes de jeunes.
Je suis même étonné d’apprendre qu’il y en avait encore qui acceptaient les “colos” d’ados sur leur site. Je trouve ça “se tirer une balle dans le pied” pour reprendre ton expression.
Parce qu’il a effectivement un historique dans chacun des lieux où l’on arrive. Et que cette historique est de plus en plus lourd.
C’est tout à fait logique. Ce “délitement” de l’animateur, de l’animation, a évidemment des répercutions en dehors de notre monde étriqué socio-culturel. Dés que l’on sort de nos murs.
Tous ces acceuils de loisirs, cinémas, parcs d’attractions, théâtre… ont des réticences à acceuillir des groupes. Ou s’y refusent là aussi à raison. Qu’ils en aient ou non le droit. Avec des méthodes pour refuser sans en avoir l’air.
Sur un camping, pour y revenir, bien entendu que le gérant va penser en gestionnaire : la très grande majorité des campings en période hors scolaire est remplie par les familles. C’est le public de l’été notamment. C’est celui que l’on veut fidéliser, le “coeur de cible”.
Plus le lieu est “huppé”, “haut de gamme”, plus le “tri” est important.
C’est illégal mais parfaitement simple à mettre en place. Le prix étant la première et la plus efficace de ces pratiques.
Et cela ne va aller qu’en augmentant : le brassage n’existe plus : d’un côté les très bas de gamme, de l’autre les campings “moyens” et haut de gamme. Où par exemple il y a bien longtemps que l’on ne peut plus planter sa tente ou garer sa caravane (c’est vrai que ça ferait tâche). Où il n’y a que locations de mobil hom au pire, et des maisonnettes et bungalow luxueux. Une autre façon de faire le tri.
Comment revendre un séjour à une famille qui s’est retrouvée la semaine “face à une colo de jeunes” ??? (Où à part d’ailleurs un camping municipal bas de gamme on peut encore trouver cette situation ?)
C’est juste impossible. Et là encore je comprends parfaitement ces familles. Je comprends parfaitement ce gérant.
Et là, je ne parle même pas de groupes repérés comme “made in banlieu ” !!!
édit : il y a 3 ans j’ai travaillé sur un camping qui fait tout pour qu’il y ait un minimum de jeunes sur les lieux. Y compris au sein des familles.
C’est un argument de vente, au même titre que le parc acquatique avec ses méga toboggans, très efficasse !!
Avé OISCL
Je ne comprends pas tres bien. Les anims dont tu parles; c’était ceux du séjour que tu as organisé ? Ceux d’un autre séjour sur le même site que le tien ? Ceux d’un séjour passé et cela t’a été rapporté ?
Si c’est le séjour que tu as organisé , qui les as recrutés, toi ou le directeur ?
Ce directeur t’as t’il rendu des comptes, fait un rapport ?
Qu’as tu fait par la suite, vis à vis des anims et du directeur?
Je ne trouve pas que tu sois ringard, bien au contraire. Un organisateur d’ ACM, ne peux pas laisser passer ce que tu décris; mais constater ne suffit pas. Il faut essayer de réagir par des actes.
Allez bye
Bonjour,
J’aimerai ici, faire une réflexion, voir tirer la sonnette d’alarme!
J’ai organisé un séjour de vacances pour une quinzaine d’ados en Corse cet été. J’ai eu de très grandes difficultés à trouver un camping (3 campings dans 3 lieux différents cargese, bonifacio, bastia) qui accepte les groupes.
“Non monsieur, nous ne prenons plus de groupes, il y a eu beaucoup trop de soucis les années précédentes.” ou encore un accueil glacial avec des avertissements pas très chaleureux des notre arrivée.
Certes il n’est sans doute pas toujours facile de tenir toute sa troupe mais tout de même!! pendant le séjour, je me suis posé a plusieurs reprises la question : “ou sont barrés les animateurs ”
des batailles de flottes très expressives et sans fin dans les sanitaires. PQ au mur et chaque soir et le pauvre factotum qui nettoie toute la merde laissée. ça me faisait mal au coeur de voir se pauvre homme tout nettoyer chaque soir. c’est bien comme valeur a defendre auprès de nos jeunes : laisse les autres nettoyer ta merde!!
Des fiestas jusqu’a 2h du mat. Des mineurs seuls dans les allées d’un énorme camping et j’en passe.
Vous allez me dire, oui c’est des cas isolés, fais pas ton ringard etc, je veux bien, sauf que veux temoigner d’un simple constat bien réel depuis de longues année, bé oui je me fais vieux…) Tout cela nous fait du tord car les campings ferment leur portes d’année en années à qui?… a nous structures jeunes
:jesors: