Ps : je comprend plus ou j’ai posté la, en tous cas ce n’étais pas dans ce sujet^^
Y’a eu déplacement de certains messages dans ce nouveau sujet. 😉
Dés lors qu’on admet que quelque chose est “indispensable” à tout un chacun, il parait normal de le faire prendre en charge par la collectivité. Ca allège les couts et permet à un maximum de personnes d’en bénéficier.
Aprés bien sur, il faut définir ce qu’on estime indispensable…
Justement, “admettre cela” doit se faire au niveau de toute une nation (voir plus)… Hors rares sont les pays où c’est le cas sur bien des sujets (par exemple l’assurance santé aux USA ou la scolarité publique en Grande Bretagne).
Mais quand un large consensus existe, je te rejoins, bien entendu… Et fort heureusement en France il existe encore un large consensus autour de certaines “prestations” qui dépendent de l’État.
La j’ai cité volontairement ces deux la en sachant que quelqu’un me dirait sa et j’ai ma réponse toute prête^^.
Pour être sérieux, ces deux établissements œuvrent dans la médecine et dans l’alimentation qui sont, à mes yeux deux choses indispensables à tous le monde. La il n’y a pas de discutions possibles car sans alimentation et sans soins médicaux, on ne survit pas.
Il me parait donc indispensable que ces deux choses la soient pris en charge sérieusement par l’état, donc la collectivité.Le bénévolat à ses limites et quand on parle de choses sérieuses comme sa, on ne peut se fier uniquement a des bénévoles (aussi bon soient ils) et surtout à la charité public.
Hé hé…Réponse que j’attendais à mon tour…
Le bénévolat ne signifie bien entendu pas qu’il y a incompétence ! Mais comme la disponibilité peut être aléatoire, ou alors certaines compétences nécessaires peuvent être pointues, les salariés sont importants… Ça tombe bien, les chercheurs du généthon et les logisticiens des restos sont des salariés (ou des chercheurs financés). 😉
L’alimentation est certes indispensable… Est-ce à dire que seul l’État devrait se charger de la distribuer ? A tous ? De la même façon partout ?
Voilà typiquement un domaine où une administration se révèle hélas trop lourde (surtout dans un pays de la taille du nôtre) et où des associations savent faire bien mieux.
Peut se poser la question de leur subventionnement cependant, c’est vrai !
Mais n’oublions pas qu’une association, même si elle peut être non lucrative, reste quelque chose de privé avec donc un fonctionnement décidé par les membres qui la compose.
Alors elle peut être démocratique en interne mais totalement hermétique au monde extérieur.
C’est donc une structure privé ou tous le monde n’a pas le droit de regard ni le droit de vote.
Si une association bénéficie de financements publics, il me semble légitime que le financeur lui demande des comptes sur son action. Il a d’ailleurs un réel moyen de “pression”, parfois un peu trop même quand la politique partisane vient s’en mêler… TRÈS vaste débat ! 🙂
fg63 a écrit :
Personnellement pour moi un besoin de société ou une démarche citoyenne doit être prise en charge par l’état. C’est un peu sa raison d’être, cela n’a pas a être fait ni par une association, ni par une société, ce n’est pas leur rôle.
Ça c’est une vision assez peu répandue dans le monde.
Pas tant que sa. Dés lors qu’on admet que quelque chose est “indispensable” à tout un chacun, il parait normal de le faire prendre en charge par la collectivité. Ca allège les couts et permet à un maximum de personnes d’en bénéficier.
Aprés bien sur, il faut définir ce qu’on estime indispensable…
Entre “l’État fait tout” et “l’État ne fait rien”, la solution de la délégation de service publique n’est pas inintéressante.
Pour ma part, je la préfère quand elle est portée par une structure sans but lucratif, comme une association par exemple.
Au vu du système actuel, je suis, mais alors, complètement contre les délégation de services publiques. Dans 99% des cas on délègue quelque chose de rentable et de pas cher pour les usagers en quelque chose de rentable (pour le bénéficiaire) et chère pour les usagers.
De plus la collectivité perd tous contrôle ou presque de la chose puisque confier à un tiers.
Pour moi ce n’est qu’une privatisation temporaire…
Je ne suis pas partisan de tout confier à l’État… Des fonctionnement comme ceux des restos du cœur ou du téléthon ne seraient pas forcément plus efficaces s’ils étaient publics…
La j’ai cité volontairement ces deux la en sachant que quelqu’un me dirait sa et j’ai ma réponse toute prête^^.
Pour être sérieux, ces deux établissements œuvrent dans la médecine et dans l’alimentation qui sont, à mes yeux deux choses indispensables à tous le monde. La il n’y a pas de discutions possibles car sans alimentation et sans soins médicaux, on ne survit pas.
Il me parait donc indispensable que ces deux choses la soient pris en charge sérieusement par l’état, donc la collectivité.
Le bénévolat à ses limites et quand on parle de choses sérieuses comme sa, on ne peut se fier uniquement a des bénévoles (aussi bon soient ils) et surtout à la charité public.
Le bénévolat, l’engagement citoyen, ça apporte autre chose qu’une simple action… Y’a un supplément dans ces actions-là, un supplément difficilement portable par une administration ou des salariés seuls.
Effectivement il y a une certaine inertie au niveau des administrations. Mais n’oublions pas qu’une association, même si elle peut être non lucrative, reste quelque chose de privé avec donc un fonctionnement décidé par les membres qui la compose.
Alors elle peut être démocratique en interne mais totalement hermétique au monde extérieur.
C’est donc une structure privé ou tous le monde n’a pas le droit de regard ni le droit de vote.
En conclusion, comme je le disais plus haut, je pense que certaines choses sont trop importantes pour être confié à des structures privés (association ou sociétés, c’est pareil) et devraient rester dans le “giron” de l’état.
Désolé si je pollue le débat, car je ne suis peut être même plus dans le thème du sujet. Mais il est tard….
Ps : je comprend plus ou j’ai posté la, en tous cas ce n’étais pas dans ce sujet^^
Édité par fg63 pour remettre en forme les citations.
Ho ce n’est pas si peu rependu que sa. Pas très courant je te l’accorde mais sa se repend… tous doucement.
Pour ne pas polluer ce file, je répondrais dans celui créer par xav43.
Citation de xav43
Opposer les sociétés organisatrices d’ acm des associations est de l ordre ideologique…
Fg 63 répond:
Il y a quand même une différence d’objectif à la base
Là où les associés d’une associations n’ont aucune intérêt financier personnel, ceux d’une société commerciale en ont un et cherchent à faire du bénéfice.
Cette différence peut largement amener à orienter l’activité et la politique de “l’entreprise” et fait vite une grosse différence entre association et société commerciale quand il s’agit de répondre à un besoin de société ou une démarche citoyenne dans l’accueil des mineurs…
—–
En semblant s’éloigner, on est en fait bien dans le sujet là.
Le choix du statut juridique n’est donc pas neutre et ne devrait pas se borner à des considérations de financements éventuels…”
Personnellement pour moi un besoin de société ou une démarche citoyenne doit être prise en charge par l’état. C’est un peu sa raison d’être, cela n’a pas a être fait ni par une association, ni par une société, ce n’est pas leur rôle.
Ça c’est une vision assez peu répandue dans le monde.
Entre “l’État fait tout” et “l’État ne fait rien”, la solution de la délégation de service publique n’est pas inintéressante.
Pour ma part, je la préfère quand elle est portée par une structure sans but lucratif, comme une association par exemple.
Je ne suis pas partisan de tout confier à l’État… Des fonctionnement comme ceux des restos du cœur ou du téléthon ne seraient pas forcément plus efficaces s’ils étaient publics… Le bénévolat, l’engagement citoyen, ça apporte autre chose qu’une simple action… Y’a un supplément dans ces actions-là, un supplément difficilement portable par une administration ou des salariés seuls.
—–
C’est là aussi que je vois une différence entre le volontariat en vigueur dans l’animation occasionnelle (qui ne va pas contre le salaria et la professionnalisation d’une partie du secteur), dans un cadre associatif, et le salariat seul dans une société (ou le volontariat dévoyé, que je regrette).
Mais bon, on dévie là…
Afin de ne pas trop dériver du fil de cremy44 concernant sont projet perso, il vaut mieux continuer sur un autre fil… Car je sens qu on s éloigne peu a peu…!
INFO : Ce sujet a été fusionné avec les messages concernant le thème abordé ici, d’où le fiat que ce message se retrouve “en plein milieu”.
Cette différence peut largement amener à orienter l’activité et la politique de “l’entreprise” et fait vite une grosse différence entre association et société commerciale quand il s’agit de répondre à un besoin de société ou une démarche citoyenne dans l’accueil des mineurs…
En semblant s’éloigner, on est en fait bien dans le sujet là.
Le choix du statut juridique n’est donc pas neutre et ne devrait pas se borner à des considérations de financements éventuels…
Personnellement pour moi un besoin de société ou une démarche citoyenne doit être prise en charge par l’état. C’est un peu sa raison d’être, cela n’a pas a être fait ni par une association, ni par une société, ce n’est pas leur rôle.
Pour exemple, les restau du coeur, le téléthon et toutes les actions menées par ces organismes sont, de mon avis, d’intérêt général (et d’ailleurs reconnu comme tel) et devrait être pris en charge par la collectivité et pas par la charité public et/ou des bénévoles.
Tous sa pour en revenir au fait qu’au jour d’aujourd’hui il est tout a fait possible d’avoir de réelle ambition pédagogique, tout en voulant gagner sa vie correctement et légalement.
La barrière des choix financiers contre ceux des ambitions pédagogique n’est qu’une barrière “virtuelle” et comme je le disais au dessus, on trouve aujourd’hui des associations avec des fonctionnements d’entreprises “pur et dur” et des sociétés avec des gens qui n’aspirent qu’a sortir justement du cadre de ces assos qui abusent un peu “sur les bords” avec leurs salariés.
C’est un peu le cas, en tous cas je l’imagine, de l’auteur du post qui a envie de monter sa structure afin de pouvoir développer des choses qu’elle ne pourrait jamais faire en tant qu’animatrice ou directrice et d’être plus autonome.
Car c’est vrai qu’aujourd’hui quand tu as fais tous les postes en partant d’anim jusqu’à directeur de structure, tu es un peu coincé si tu veux évoluer. Il faut souvent rentrer dans des jeux politiquo-associatif pour tenter de se faire élire à un poste de direction.
Alors certains tente leur chance dans le secteur sociétal, et pas toujours avec des envies d’argent a la J2M, mais plutot avec des envies de libertés….
xav43,
Oui c’est idéologique. Mais c’est bien d’avoir des idées tu ne crois pas?
Choix de société : souhaite t-on contribuer à l’émergence du privé dans le secteur de l’éducation? Moi je dis non. N’oublions pas que ce qui se passa dans notre secteur est aussi un accélérateur à la privatisation de l’école (programmée et assumée).
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Les assos ont plein de subventions. Mais, il est un peu biaisé de faire ce constat là. Car alors regardons aussi tous les cadeaux fiscaux faits aux entreprises…
Opposer les sociétés organisatrices d’ acm des associations est de l ordre ideologique…
Il y a quand même une différence d’objectif à la base.
Là où les associés d’une associations n’ont aucune intérêt financier personnel, ceux d’une société commerciale en ont un et cherchent à faire du bénéfice.
Cette différence peut largement amener à orienter l’activité et la politique de “l’entreprise” et fait vite une grosse différence entre association et société commerciale quand il s’agit de répondre à un besoin de société ou une démarche citoyenne dans l’accueil des mineurs…
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En semblant s’éloigner, on est en fait bien dans le sujet là.
Le choix du statut juridique n’est donc pas neutre et ne devrait pas se borner à des considérations de financements éventuels…
AVIS : ce message est issu de la fusion de plusieurs échanges intervenus sur un autre fil, avec un sujet lancé entre temps par xav43.
A bourricot,
je pense qu il faut avoir l esprit un peu plus ouvert… Certes nous sommes nombreux a être des défenseurs de l éducation populaire et du domaine associatif…
Même si beaucoup de grosses associations ont un fonctionnement proche d’ une société ne serait ce que par la gestion de leur patrimoine, des couts de fonctionnement etc…
Les associations bénéficient de subventions, de regimes fiscaux specifiques, de convention avec la caf….etc. Et d’ autant plus si elles bénéficient de l agrément jeunesse et éducation populaire…
Maintenant l animation n est pas leurs domaines spécifique mais a été ouvert aux sociétés… ( d’ ailleurs le terme animation n est pas réserve au seul domaine de l animation enfants et acm…mais la on va largement sortir du débat…) donc si on reste dans le domaine de l acm… Les sociétés organisatrice d’ acm sont soumises aux mêmes conditions que les associations et ne bénéficie pas des mêmes avantages… C est un choix qu ils font… Et nombreuses sont les sociétés a avoir de véritables intentions éducatives ( peu différentes de celle des associations) et font preuve de qualités dans leurs séjours… Kizooland dont nous parlons a un projet éducatif modeste mais cohérent et développe des intentions éducatives que nous retrouvons dans les associations…
Opposer les sociétés organisatrices d’ acm des associations est de l ordre ideologique…