Quand on travaille un peu avec des élus locaux, la question ne fait aucun doute. Enfin il ne faut pas non plus exagérer, il est possible de trouver une relative indépendance. Relative…
je suis ok le soucis est là entre les hommes de terrain et les politiques (les élus ) il y a un fosé sur les objectifs l’elu veut avant tout avoir le contrôle sans rien connaître des spéficités de l’animation l’elu en général veut assurer un systèmes de garde si possible équitable et surtout sans incident .
Ce que je ressents c’est que certains animateurs et responsables de structures eux aussi n’ont que cet objectif je trouve cela dommage.
en effet cette attitude ne fera pas changer les mentalités sur le métier d’animateur .
le module “sanction-autorité”.
Concernant ce module Il me semble que c’est justement le moment pour démontrer que la mise en place du cadre et de régles peuvent être discuter et modifier suivant les circonstances et le public.
Le cadre n’est pas forcément là pour controler le public la sanction n’est pas la mêmme chose que la punition
pour moi un cadre permet l’épanouissement
Si ce module est souvent demandés c’est aussi que dans de nombreuses structures l’objectif est la SECURITE et la formation des futurs citoyens qui bien sur ne doivent pas avoir d’esprit critique afin de ne pas remettre en cause les représentants de l’Etat !!!!!!!!
@lejoueurfoux
Quand tu dis que les animateurs ont pour mission de controler les enfants sur quoi te bases -tu?
Sur votre forum en premier lieu, puis sur de très nombreuses recherches et réflexions personnelles. Et enfin sur divers constats. Quand on travaille un peu avec des élus locaux, la question ne fait aucun doute. Enfin il ne faut pas non plus exagérer, il est possible de trouver une relative indépendance. Relative…
Sur un constat ou tu as encadré des formations pro ou non pro et tu as remarqué que l’un des contenus de formation concerné le Controle des enfants ?
Car moi je ne connais pas ce contenu !!!
Tu as passé ton BAFA? Du mien, je me souviens de choses très significatives comme par exemple un module très demandé par les animateurs, le module “sanction-autorité”.
c’est plus facile de controler car quand je controle j’assure la sécurité et cela demande simplement de faire preuve d’ autorité et d’une forte envie de dominer et pour la plupart pour être cela il suffit d’élever la voix et d’avoir recours à des punitions. Principe de base de certains ducateurs.
A des punitions ou à des sanctions.
Contrôler n’est pas forcément assurer la sécurité. Les motifs sont divers, on peut contrôler pour “éduquer”. Il faut observer les gens autour de soi, grogner sur des enfants dès qu’ils sortent du rang, dès qu’ils font un truc de travers.
parce qu’il y a besoin d’avoir un temps de formation là-dessus pour que ça se retrouve dans la plupart des pratiques ?
Voir ce que je te réponds au-dessus. Je ne pense pas ce que tu viens d’écrire, évidemment. On devrait encourager les gens à être créatifs, à sortir des sentiers battus. Mais hélas je constate aujourd’hui que ceux qui le font, c’est ceux qui ont le plus d’ennuis avec leurs supérieurs, les élus, les règlements et tout ce qui s’ensuit. Et c’est rare, en fait l’ennui principal est de ne pas pouvoir exercer. Voilà pourquoi je conclus que les gens qui ont du boulot, c’est ceux qui ne dérangent personne, ceux qui correspondent le mieux à l’ambiance en vogue.
Moi aussi je pense et je constate la même chose en effet on favorise celui qui ne risque rien et qui se contente de donner entière satisfaction à sa hierargie
Par contre pour moi être créatif est important et c’est un critére où je me dis ” tiens cet animateur va avoir un comportement de pro ”
Pour reprendre un débat que j’aime sur le forum, comment se fait-il que tous les animateurs aient tous pour mission de contrôler les enfants?
Pour moi un animateur n’est pas là pour controler les enfants si la notion de controle est de diriger la vie des enfants mais l’animateur est là pour aider et accopmpagner les enfants.
Le soucis c’est que aider et accompagner cela demande de l’envie de la réflexion et de la créativité
et que c’est plus facile de controler car quand je controle j’assure la sécurité et cela demande simplement de faire preuve d’ autorité et d’une forte envie de dominer et pour la plupart pour être cela il suffit d’élever la voix et d’avoir recours à des punitions. Principe de base de certains ducateurs.
Principe que je ne partage pas.
Quand tu dis que les animateurs ont pour missions de controler les enfants sur quoi te bases -tu?
Sur un constat ou tu as encadré des formations pro ou non pro et tu as remarqué que l’un des contenus de formation concerné le Controle des enfants ?
Car moi je ne connais pas ce contenu !!!!!!!!
@lejoueurfoux
Okk. Afin de vérifier le sens de tes propos :
l’idéologie dominante serait comme la pensée unique
Non. La pensée unique je crois que c’est une expression inventée par des journalistes à la fin des années 80 pour dire que les journalistes adhèrent trop au monde politique “proche du centre”, et surtout pour dire qu’ils sont trop unanimes.
L’idéologie dominante… bien c’est ma dernière tentative, après j’arrête.
Les valeurs sont par exemple le travail, la liberté…
Les valeurs on en fait ce qu’on veut, il faut commencer par comprendre ce que c’est que la liberté avant de pouvoir formuler des idées qui prennent en compte cette valeur. Idem pour les autres. Une valeur toute seule, c’est un concept, c’est la base de la philosophie, c’est la brique mais ce n’est pas la maison.
L’idéologie c’est la structuration des concepts ou des valeurs, comme vous voulez, je ne suis pas philosophe, moi. Mais donc à mon avis si “la valeur” est une brique, l’idéologie est la maison.
Et à partir des valeurs de travail et de liberté, on peut construire plusieurs idéologies différentes selon ce qu’on met en avant, selon ce qu’on ajoute, ce qu’on retire.
Parmi les idéologies “évidentes” il y a celles des partis politiques ; un parti promet du travail à tout le monde, l’autre parti promet la liberté commerciale à tout le monde.
Et l’idéologie “pas évidente” là-dedans, c’est que les deux partis “opposés” promettent que tout le monde va travailler beaucoup plus.
autrement dit pour l’animation il n’y a qu’un seul principe et une seule méthode…
Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Ce que j’ai en tête c’est que les animateurs ont probablement tous une partie commune à leur approche du métier. Ils mettent en question leurs différences d’approche, très bien. Ils devraient aussi mettre en question leurs similitudes.
Or c’est difficile car ce sont des acquis, ou même des choses qui nous semblent tellement naturelles qu’on ne peut pas penser à remettre ça en question.
Pour reprendre un débat que j’aime sur le forum, comment se fait-il que tous les animateurs aient tous pour mission de contrôler les enfants?
Tous le monde doit faire pareil quel que soit ses convictions et ses valeurs intimes.
Voir ce que je te réponds au-dessus. Je ne pense pas ce que tu viens d’écrire, évidemment. On devrait encourager les gens à être créatifs, à sortir des sentiers battus. Mais hélas je constate aujourd’hui que ceux qui le font, c’est ceux qui ont le plus d’ennuis avec leurs supérieurs, les élus, les règlements et tout ce qui s’ensuit. Et c’est rare, en fait l’ennui principal est de ne pas pouvoir exercer. Voilà pourquoi je conclus que les gens qui ont du boulot, c’est ceux qui ne dérangent personne, ceux qui correspondent le mieux à l’ambiance en vogue.
Une autre façon de voir ça, c’est quand on va dans des colloques, des conférences, des événements où il y a beaucoup de gens du monde de l’animation. Ne t’es-tu jamais amusé à y identifier des stéréotypes?
L’animateur militant de telle association (locks et baggy bienvenus), l’animateur libéral-compétitif (sportif, souriant, hyper-méga-positif), l’animateur foufou qui parle plus fort que tout le monde parce-qu’en-animation-il-faut-avoir-la-patate…
la professionalisation de l’animation empêche la spontanéité et le plaisir de partager les relations Simples
J’ai dit quelque chose comme ça? Ça m’étonne. Non la formation (bp en particulier) tend à émousser les angles… en obligeant tous les participants à faire de la méthodo de projet. Chacun fait ce qu’il veut ensuite.
Par contre si le but de la professionnalisation était d’encourager les gens créatifs, les gens qui prennent des risques, je trouve que c’est raté. Le circuit BP en tout cas n’y parvient pas à mon avis. D’ailleurs en général les gens ne s’en vantent pas trop. Peut-être que c’est lié.
Moi je pense que les connaissances historiques que la litérature que le récit des anciens et que le point vu des étrangers te donnent il me semble une idée de ce que peut-être la fameuse culture française.
Ça dépend. Si la littérature française est celle-là même qui constitue la culture française, elle est mal placée pour décrire ses propres particularités par rapport aux autres cultures.
Pour relier l’analogie au monde de l’animation, pour se faire une idée, il est bon d’aller voir dans d’autres secteurs comment ça se passe. Monde de l’entreprise, travail explicitement commercial, etc. Aller voir aussi ce que c’est que l’animation dans d’autres pays, et je ne parle pas seulement de la belgique ou du canada, je pense aussi au bénin ou à la corée du nord. Je serais curieux de savoir comment on fait là-bas.
Ou alors nos métiers à nous mais 80 ans en arrière. Il y a de quoi bien rire (jaune) ça n’a pas énormément changé, tout compte fait.
lejoueurfoux a écrit :
Cela arrive ?????? à priorie certains pensent le contraire puisqu’ils prônent en permanence le laisser faire et le fait que l’enfant ne doit pas subir l’autorité de l’adulte.
la domination, pas l’autorité. On ne subit pas une autorité. A la limite peut-on subir des élans autoritaires…
En clair pourquoi être professionnel puisque l’enfant ne devrait pas avoir besoin de l’animateur ??????
peut-être que l’adulte animateur a un rôle à jouer pour arriver à ce but…
Pourquoi se remettre en question cela ne sert à rien ????
si la remise en question n’amène pas de changement, alors oui, il faut peut-être arrêter.
pourquoi être pro dans une activité de loisirs liée au plaisir à la légereté ??
c’est ta définition de ton boulot. Pour ma part, je vois et vis autant de lourdeur, de tristesse, de douleur que de joie, de rire et de légèreté (au passage, la joie n’a rien de léger).
PAr contre des animateurs qui font preuve de mauvaise volonté, et qui pensent assurer alors qu’il y a beaucoup de choses à retravailler, là ça n’est pas du tout possible !
Cela arrive ?????? à priorie certains pensent le contraire puisqu’ils prônent en permanence le laisser faire et le fait que l’enfant ne doit pas subir l’autorité de l’adulte.
En clair pourquoi être professionnel puisque l’enfant ne devrait pas avoir besoin de l’animateur ??????
Pourquoi se remettre en question cela ne sert à rien ????
pourquoi être pro dans une activité de loisirs liée au plaisir à la légereté ??
Cela les employeurs l’ont bien compris et cela leur permet de continuer à faire de se métier un metier précaire puisque que pour faire de l’animation il n’y a pas besoin d’être pro,???????
L’idéologie dominante est une vue d’esprit, ce n’est pas un texte, un dogme, un statut, ce n’est énoncé par personne en particulier, c’est “l’arrangement des idées le plus communément admis” si tu préfères. Pense à “la culture française” : on a du mal à dire ce que c’est et pour la connaître on écoute les étrangers parler de nous.
Okk afin de vérifier le sens de tes propos
l’idéologie dominante serait comme la pensée unique autrement dit pour
l’animation il n’y a qu’un seul principe et une seule méthode ..
Tous le monde doit faire pareil quel que soit ses convictions et ses valeurs intimes .
Si je poursuis la professionalisation de l’animation empêche la spontanéité et le plaisir de partager les relations Simples
Tu parles de la culture française que tu as du mal à définir Pense à “la culture française” : on a du mal à dire ce que c’est et pour la connaître on écoute les étrangers parler de nous.
Moi je pense que les connaissances historiques que la litérature que le récit des anciens et que le point vu des étrangers te donnent il me semble une idée de ce que peut-être la fameuse culture française.
Je pourrais décliner ça en suggérant que quelqu’un qui se dit aujourd’hui “maintenant c’est bon j’ai des valeurs” c’est quelqu’un qui n’a rien pigé.
moi voila comment je décline ma pensée
C’est celui qui se dit voilà c’est bon j’ai des certitudes qui n’a rien pigé
Car pour moi il vaut avoir des valeurs cela montre que tu as des avis et que tu penses . Rien n’est plus triste que d’avoir des gens sans avis ou qui ne souhaitent pas les exprimer.
De plus je trouve qu’il vaut mieux avoir conscience des ses valeurs car certaines persones véhiculent des valeurs de manière systhématique et par habitude alors que ses valeurs ne sont pas forcément bonnes par exemple “si je veux que l’on me respecte je crie et je fais de l’abus d’autorité ”
@lejoueurfoux
J’ai du mal à saisir le sens de ta question. Plus haut, je te répondais que selon moi tout le monde a des valeurs et des idées, qu’il en soit conscient ou pas.
L’idéologie dominante est une vue d’esprit, ce n’est pas un texte, un dogme, un statut, ce n’est énoncé par personne en particulier, c’est “l’arrangement des idées le plus communément admis” si tu préfères. Pense à “la culture française” : on a du mal à dire ce que c’est et pour la connaître on écoute les étrangers parler de nous.
J’aurais donc bien du mal moi-même à dire quel est le contenu de cette idéologie dominante, en particulier au niveau national, ou même au niveau régional, je n’en sais rien du tout.
Étant donné que je connais un peu les communes où je travaille et qu’il y a des différences sensibles entre elles, je pourrais sûrement en formuler quelques unes. Mais l’ensemble, je ne peux pas le formuler. Bourdieu avait une expression qui disait à peu près qu’il “faut savoir s’étonner des choses ordinaires”.
Je pourrais décliner ça en suggérant que quelqu’un qui se dit aujourd’hui “maintenant c’est bon j’ai des valeurs” c’est quelqu’un qui n’a rien pigé.
ah mais personne n’est parfait ! si un anim n’assure pas sur un point et qu’il se remet en question c’est très bien au contraire.
PAr contre des animateurs qui font preuve de mauvaise volonté, et qui pensent assurer alors qu’il y a beaucoup de choses à retravailler, là ça n’est pas du tout possible !
Je ne suis pas d’accord avec sailormoon : quand on commence, et même après, si on fait des trucs nuls, c’est pas forcément parce qu’on ne réfléchit pas. On peut être passionné, consciencieux et faire des conneries. Je suis passionnée, consciencieuse, travailleuse…et je n’arrête pas de faire des conneies qui me travaillent après le travail, où je me dit que merde, j’ai pas assuré.
Par exemple, en reprenant ce que dit Situla au post 36 : je ne pense pas que cette façon de faire soit en rapport avec des valeurs. C’est quelque chose qui vient avec l’expérience.
Au début, ça énerve que des enfants veuillent pas participer, puis petit à petit, avec l’expérience, on réfléchit et on s’adapte, on se met à la place des enfants, on regarde comment font les autres anims… et on en arrive à faire comme ce qui est décrit au post 36.
l’idéologie dominante.
Afin de bien comprensdre ton point vu pourrais tu expliquer pour toi ce qu’est l’idéologie dominante
Cette idéologie a t elle un rapport avec les formations et leur contenue , est -elle lié à la méthofdologie de projet ou à une notion éducative qui domine la notion de loisirs ?
Pour répondre au Joueurfou, pour moi, un animateur sans reflexion sur sa pratique n’est pas professionnel.
Je rajouterais que pour moi, un animateur professionnel est simplement quelqu’un de consciencieux, passionné de façon un peu “naïve”, qui s’interroge sur ses pratiques, sur ce qu’il souhaite apporter aux publics. Quelqu’un qui souhaite les tirer vers le haut.
Et ce n’est pas un Bafa ou un BPJEPS qui peut garantir cela, mais simplement les valeurs que les animateurs portent en eux.
En été, le cerveau ramollit. J’ai complètement oublié d’où vient l’idée de ce que je vais écrire.
Absence de valeurs philosophiquement je pense que ce n’est pas possible. Il y a mille façon de voir les choses, l’une d’entre elle dit que l’idéologie dominante est celle qu’on a le plus de mal à énoncer. On y est tellement intégré qu’on n’en a pas réellement conscience.
Idéologie comme “ensemble structuré de valeurs”. (c’est pas l’heure pour produire des réflexions comme ça, vous allez sûrement y trouver à redire)
Ma lecture c’est que les gens dont on a l’impression qu’ils n’ont pas de valeur sont plutôt ceux qui sont le mieux intégrés à l’idéologie dominante. Ils n’ont pas grand chose à apporter puisqu’ils partagent la chose la mieux partagée, l’idéologie dominante.
Dans l’animation il me semble qu’il est bien plus facile de faire carrière quand on ne fait pas de remous, quand on colle bien à l’idéologie dominante. Et ceux qui ne collent pas sont plus ou moins exclus (ostracisés) selon qu’ils soient un peu minoritaires ou franchement marginaux.
Partant de ce constat, les professionnels sont plutôt ceux qui n’ont rien à apporter, ceux qui collent à l’idéologie dominante. Ou ceux qui “n’ont pas de valeurs” (à présenter aux autres, CQFD).
Il faut éventuellement questionner “professionnel de l’animation”, et y opposer “animateur professionnel”. L’un comme l’autre ça ne veut plus dire grand chose. Les professionnels aujourd’hui sont des gens qui ont une expérience, un savoir-faire, des diplômes dans leur métier. Mais l’idéologie dominante encourage la disparition des métiers (et valorise la souplesse des “opérateurs” ou “agents”).
donc oui tu transmets des valeurs, consciemment ou pas, ou ton absence de valeurs si tu ne te poses pas de questions
Ceci étant dit moi je souhaiterai avoir votre avis sans émettre si possible de jugements de valeurs pour vous une persone qui a une absence de valeurs et qui ne se pose pas de question est-elle un professsionnel de l’animation?
Moi je pense que non.
Car l’animation est avant tout basée sur la relation humaine et que cette derniére étant complexe le comportement ses valeurs et la remise en question sont des élément permettant d’avoir des relations de qualité
Si la moitié des animateurs s’interrogeaient de cette façon… ça serait déjà bien…
obligatoirement, selon notre façon de travailler on transmet nos valeurs non ?
par exemple, si tu es convaincu de l’importance de l’expérimentation et de la transmission entre enfants, de la nécessité de valoriser l’échec pour qu’il mène à la réussite, tu n’auras pas une approche didactique de ton atelier du style
je sais, je vous montre
imagine un atelier du style engins roulants où tu va mettre à disposition du matos, ballons, bouchons, roues, carton polystyréne, élastiques etc
soit tu fais des modéles et les enfants copient, soit tu les laisses essayer et se planter ou non et toi tu es là pour suggérer, chercher avec eux pourquoi ça marche pas, laisser les enfants en discuter et chercher entre eux
si tu es convaincue que, lors de ton atelier, ce qui se passe entre les enfants est plus important que l’objectif de l’atelier soit produire un objet fini par exemple lors d’un atelier tissage alors ton approche sera différente non ? et tu ne seras pas vexée parce que Lucie et Matéo auront décidé d’aller tresser des bracelets d’amitié tous les deux dans un coin au lieu de tisser les super maniques à offrir à maman pour la fête des mères 🙂
donc oui tu transmets des valeurs, consciemment ou pas, ou ton absence de valeurs si tu ne te poses pas de questions
et tout ça n’a rien à voir avec le milieu social
oui nous bossons dans des garderies, c’est exact, à nous de savoir ce qu’on en fait
même dans la façon de “surveiller” la cour, on agit selon nos valeurs
Quelles sont ces choses dont tu es convaincu ?
Bonjour,
Je pense que cela dépend de la perception que l’on a de notre métier. CE n’est pas rétro de parler d’éducation populaire, c’est ce qui est à la base de ces métiers.
Après tout est une question de point de vue, je ne pourrai pas faire ce métier, si je n’étais pas convaincu de certaines choses avec la volonté de transmettre. Mais cela n’engage que moi.
Il y a quelque chose qui me questionne fortement dans ce dernier message : devons-nous transmettre les valeurs de l’éducation populaire pour être animateur ?
Je n’ai pas du tout connu cette époque. Et je vois carrément mon métier comme (et uniquement) un service rendu à la communauté. Je ne me sens pas militante. D’ailleurs, la preuve est qu’on accueille uniquement des enfants dont les parents payent. Les autres, par exemple des gitans à côté de chez moi…ben ils viennent pas. Et il n’y a pas de mixité sociale. Genre un centre du CNRS…n’accueille que des enfants du personnel. Pour moi, animateur, c’est garderie. Mais c’est mal ? Je trouve que ça n’empêche pas de faire des trucs bien.