Bonjour,
Ta question n’est pas facile. Je ne connais pas de méthode type, ni d’outils d’évaluation spécifiques, mais je veux bien essayer donner quelques pistes.
1. Définir des objectifs
A quoi je veux aboutir? Qu’est-ce que je cherche comme information (donc, qu’est-ce que je sais)? Qu’est-ce qu’ils cherchent comme information?
Quelle encadrement je souhaite? Est-ce que je suis le pilote du projet, ou est-ce que je ne suis là que pour distribuer la parôle?
2. Informer les participants
_ Conditions (heure, locaux, pause…)
_ Ordre du jour
_ But et échéances. Doit-il y’avoir une (ou plusieurs) prise de décision à la fin?
_ Règles (lever la main, libre participation…)
3. Exprimer les ressentits
Ca peut être une piste de départ. En tout cas, si on a le temps, “évacuer un peu”, pouvoir exprimer ses émotions, peut permetre de gagner du temps par la suite. Par exemple, si un jeune est en colère pour x raison, autant qu’il l’exprime au début. Sinon, il risque d’avoir du mal à participer pleinement.
L’objectif pourrait être de déplacer le débat, petit à petit, pour cibler les besoins du groupe.
4. Vérifier la compréhention
_ Reformuler. Ex: “Ce que tu veux dire c’est…”
_ Demmander validation. Ex: “Donc, la situation c’est ça: … Ai-je bien compris?”
5. Favoriser le débat
Je n’ai pas d’idées en dehors des méthodes abordées en stage bafa.
6. Lister les idées, les solutions
_ Brainstorming: Tout le monde balance des idées en vrac, l’animateur écrit au tableau. On écrit tout, on ne discute pas. On fait le tri ensuite (vote?).
_ Petits papiers: Même chose, mais plutôt sur des cituations conflictuelles, quand les participants ont du mal à s’exprimer. Permet l’annonymat.
Et puis, peut-être une attitude. Une présence, une bienveillance, une véritable écoute, sincère et encourageante… je ne sais pas trop. On parle quelques fois “d’écoute active”, ou d’empathie.
msieur-j avait bien poussé ça sur le forum Formateur = Militant? :
msieur-j a écrit:
[…]
Mais je crois que nous employons le verbe écouter dans des nuances différentes.
Donc nous sommes tous capables d’écouter les autres ou de réfléchir au positif de leurs valeurs à eux. D’accord. C’est ce que j’appelais la tolérance.
Pourtant, il nous est bien moins évident de laisser tomber cette défense structurante : notre grille d’évaluation. Lâcher ce filtre fait peur à notre intégrité, parce que sans lui elle a moins de repères.
Mais comme l’expérience de son abandon au profit d’une écoute épurée est enrichissante ! Elle nous permet de participer de la tournure d’esprit de notre interlocuteur… et de lui parler avec ses mots.
Ici, notre esprit critique est secondaire — mais nécessaire pour ne pas se laisser abuser, évidemment — car il s’agit de transmettre à l’autre les moyens de se remettre en cause, de développer son propre esprit critique.
[…]
Pour ma part, j’avais eut des difficultés à comprendre. :content: