Même si Le ON c’est l’adulte, comme c’est le cas, Cela n’occasionne pas pour autant une centration sur l’adulte mais plutôt une décentration de l’adulte sur sa fonction d’animateur et sur sur sa conception de son rôle éducatif.
Il n’y pas de démocratie possible en acm puisque l’égalité entre tous ses membres n’existe pas. Pour ce faire il faut que tout le monde est le même statut hors ce n’est pas le cas entre un enfant et un adulte. Il n’auront jamais le même statut puisque l’un anime et quel’autre est animé.
Permettre à l’enfant de construire quoi ? Avant que l’enfant soit en mesure de construite il faut bien que tu lui laisse la place de le faire donc que tu lui donne une certain marge de potentialité créatrice. L’expression de cette créativité par ton accord ou non fait que tu lui permet ou non qu’il l’exprime donc tu agis bien un contrôle sur l’enfant en t’en qu’adulte. Pour qu’il en soit autrement, comme le prône Moilapa, il faut faire disparaître la présence de l’adulte du temps de loisir de l’enfant sans quoi l’adulte essaiera toujours de le contrôler afin selon lui de veiller à sa sécurité : celle de l’enfant mais aussi la sienne en t’en qu’animateur responsable d’enfants.
La pédagogie de la relation ce n’est pas une formule magique à la Merlin ou mathématique à la Einstein c’est avant tout un état d’esprit qui se concrétise par la mise en place d’un espace de liberté pour l’enfant dans un climat de confiance entre l’adulte et l’enfant. Plus il y a de confiance plus l’enfant dans son temps de loisir et l’adulte dans son fonctionnement d’animateur s’accorderont des libertés.
coloandco a écrit :
Je ne vois pas en quoi l’enfant qui participe est auteur de quoi que se soit !???
Je suis d’accord sur ce point. La participation n’est pas un élément qui permet à l’enfant d’être acteur…
ma question n’est pas mal formulée a partir du moment ou elle n’est pas mal interprétée, et c’est me semble t’il ce que tu t’emploi à faire avec l’insinuation d’un postulat ou l’adulte serait omniscient ce que je n’ai pas évoqué.
Je ne dis pas omniscient… Je dis que la centration est faite, dans la formulation de ta question, sur l’adulte…
Je la cite : “Il n’en reste pas moins la sempiternelle question que l’on se pose : quelle place on lui accorde et comment lui donne cette place ?”. Si je comprends bien le “on” veut dire “adulte”, “animateur” ou simplement “toi”… Le on est sujet de la phrase, le verbe est “accorde”… Donc j’en déduis que c’est l’adulte qui accorde à l’enfant une place… Et moi je dis que ce n’est pas à l’adulte d’accorder, mais à l’enfant de construire puis à l’adulte de permettre… petite nuance ayant une grande importance…
Je suis pour une pédagogie de la relation car selon moi c’est elle qui peut dans un deuxième temps permettre d’amener une pédagogie de la décision.
Parce que les pdld ne sont pas des pédagogies de la décision? Ensuite, je rejoins ce que dis Rancière, l’égalité est un préambule, il faut décréter l’égalité pour permettre la démocratie, donc la décision collective… Il n’y a pas de préalable…
Ensuite, je serais curieux, et je l’ai déjà demander au moins 10 fois, peux-tu décrire et explique ta “pédagogie de la relation”… Comment s’organise-t-elle? comment est-elle pensé? sur quelle valeur s’appuie-t-elle? Bref rentre un peu de le concret de ce que tu fais…
Apprendre à se connaître amène à se comprendre et a faciliter la compréhension des envies, attentes et des besoins de chacun : enfant comme adulte.
Envies, attentes, besoins… Les concepts creux de la pédagogie de projet… Les concepts creux qui ont permis la mise en place du modèle colonial des colos… Bref, des termes à rejeter pour pouvoir enfin penser les choses autrement… Tant que tu chercheras à construire une colos sur les attentes et autres besoins, le modèle colonial centré sur l’adulte reviendra comme un boomerang… En donc, toute tentative de pédagogie démocratique et centrée sur l’enfant ne sera que du discours… Discours que les fédés d’éduc pop nous assène depuis 60 ans…
Michmuch c’est quoi pour toi un enfant auteur de ses vacances, je suis curieux de connaître TA définition. Je ne vois pas en quoi l’enfant qui participe est auteur de quoi que se soit !???
ma question n’est pas mal formulée a partir du moment ou elle n’est pas mal interprétée, et c’est me semble t’il ce que tu t’emploi à faire avec l’insinuation d’un postulat ou l’adulte serait omniscient ce que je n’ai pas évoqué.
Je suis pour une pédagogie de la relation car selon moi c’est elle qui peut dans un deuxième temps permettre d’amener une pédagogie de la décision.
Apprendre à se connaître amène à se comprendre et a faciliter la compréhension des envies, attentes et des besoins de chacun : enfant comme adulte.
coloandco a écrit :
Être auteur c’est être à l’origine de ses vacances dans la conception même de celles ci.
Ca c’est être géniteur… ou créateur…
Concevoir c’est vacances c’est déterminer quelles en seront les contours : rester chez soi, jouer dehors avec les copains…
S’il s’agit de concevoir uniquement le contour, c’est bien pauvre et franchement sans grand intérêt…
Être acteur c’est jouer un rôle déterminant quant à ce que sera c’est vacances.
Mais quel est “le rôle déterminant”?
En cela l’enfant qui participe à un séjour vacances n’en est pas l’auteur et ne peut qu’avoir une place centrale dans le déroulement de celles ci.
Il n’en rete pas moins la sempiternelle question que l’on se pose : quelle place on lui accorde et comment lui donne cette place ?
S’il ne fait que participer, effectivement il n’est pas auteur… Mais pourquoi, l’adulte ne lui cède qu’une participation? La question n’est pas de définir la place dite centrale de l’enfant, mais de savoir quelles sont les relations qui se construisent entre enfant et adulte… une relation de pouvoir et de domination? ou un autre type de relation? Dans ta question le “on” c’est qui? l’adulte? si c’est le cas alors la place dite “centrale” n’est pas réservé à l’enfant mais à l’adulte qui pense pour cet enfant… L’adulte est donc tout-sachant, tout-puissant…
Ta question est sempiternelle car elle est mal formulée et centrée sur l’adulte… Comment peut-on penser pour des personnes (des enfants) que l’on ne connait même pas…
Bourricot a écrit :
En fait, entre nous, tout aussi bien les deux peuvent être intéressants comme malvenus. Pour moi l’important n’est pas là….
Tu peux développer stp…
Pour toi l’important est où? L’important c’est quoi?
Être auteur c’est être à l’origine de ses vacances dans la conception même de celles ci. Concevoir c’est vacances c’est déterminer quelles en seront les contours : rester chez soi, jouer dehors avec les copains…
Être acteur c’est jouer un rôle déterminant quant à ce que sera c’est vacances.
En cela l’enfant qui participe à un séjour vacances n’en est pas l’auteur et ne peut qu’avoir une place centrale dans le déroulement de celles ci.
Il n’en rete pas moins la sempiternelle question que l’on se pose : quelle place on lui accorde et comment lui donne cette place ?
Moi je ne vois pas non plus la différence entre les deux, le kart c’est un sport de cons
Je ne vois pas la différence entre :
-Un séjour où il est programmé Kart par des adultes.
-Un séjour où il n’est rien programmé puis après palabres, concertation, et décision, le groupe décide de faire du Kart.
En fait, entre nous, tout aussi bien les deux peuvent être intéressants comme malvenus. Pour moi l’important n’est pas là….
Être auteur de ses loisirs c’est avant tout choisir son type de vacances, seul, en famille, en acm. Je ne comprends pas la notion de l’autre comme opprésseur. On fait toujours avec, pour autant, on ne laisse jamais vraiment le choix à l’enfant.
J’ai du mal à voir un “auteur” délié de toute influence. Pourquoi voir les autres comme des oppresseurs qui nous soumettraient à leurs codes ? Où est la réciprocité ? Pourquoi on ne peut pas faire avec eux ?
Être auteur de ses loisirs c’est en être le concepteur de A à Z.
Pour moi être concepteur de A à Z de ses loisirs cela veut dire vivre en autosuffisance complète. Ne pas avoir besoin des autres, que se soit enfants ou adultes pour être heureux et épanoui. C’est faire ce que je veux au moment que je veux puisque là personne se suffit à elle même. Je conçois et vis ce que je conçois.
On est jamais concepteur de A à Z de ses loisirs, car l’on va chercher du plaisir dans la relation avec l’autre. Être en relation avec l’autre cela veut dire se soumettre à des codes sociaux, à des règles intrinsèques, à des idées de l’autre, accepter des compromis, faire aussi ce que les autres veulent. Donc on n’est jamais concepteur de ses loisirs de A à Z.
Tiens le retour de coloandco…
Je constate que tes arguments sont toujours aussi riches… Être auteur de ces loisirs n’est pas une utopie… Je l’ai encore pratiqué cette été…
À argument faible, contre-argument faible…
pfiou !
ça veut dire que l’auteur amateur (de loisirs) se doit de s’imposer un pangrame au risque de jouer du théâtre là où l’écrivain peut romancer sa prose librement ?
(désolée, j’ai appris ce mot y’a peu, envie de le placer :roll:)
Mais sinon
coloandco a écrit :
C’est un article qui a le mérite de l’interrogation en posant la question de l’enfant participant consommateur acteur ou auteur se ses loisirs.
L’enfant acteur, consommateur ou travailleur : j’ai quelques questions…
et sinon sinon… l’utopie est-ce que c’est un truc qu’on essaie malgré tout de viser ? 🙄
Être auteur de ses loisirs c’est en être le concepteur de A à Z.
auteur de ses loisirs c’est une utopie.
pour toi c’est quoi être auteur de ses loisirs ?
C’est un article qui a le mérite de l’interrogation en posant la question de l’enfant participant consommateur acteur ou auteur se ses loisirs.
Consommateur c’est inecductable, acteur on peut lui proposer de l’être, auteur de ses loisirs c’est une utopie.
C’est faible… très faible… pas de fond, de concept, juste une description basique ue tout le monde connait…
Le problème est aussi que l’on parle de participation et non de décision, on parle d’enfant acteur et non d’enfant auteur…
D’ailleurs, il propose quoi J-Gabriel Busy? bin… rien… Un discours qui doit bien plaire aux fédé d’éduc pop parce qu’il ne met rien en cause.
Ça manque de fond et de prise de positions…
Bonjour,
pour info, article sur le sujet sur Mediapart : http://blogs.mediapart.fr/edition/eduquer-tout-au-long-de-lenfance/article/031112/participation-de-l-intention-l-acte-qu-#_edn1