[Matim]

Bonjour.
C’est vrai que le coût de formation est important, voire exagéré, aux vues du nombre de jours.
Par comparaison (par jour) c’est quasiment 5 X plus cher qu’une formation professionnelle à l’animation (sans hébergement et repas je suis d’accord).

Ce qui n’est pas normal c’est la libre tarification de ces formations. Pourquoi un BAFA est proposé à des prix variant du simple au double d’un organisme a l’autre ..?
Pourtant les habilitations sont les mêmes , les contenus de formations aussi 🙄 ….. c’est bien qu’il y un soucis quelque part.
Le BAFA reste une rente pour certaines “boites à BAFA” et ça c’est encore pire.

Solutions pour inciter à se former ?
-uniformiser les tarifs et fixer les couts de formation par le ministère de tutelle.
-Revoir les contenus de formation pour adapter un diplôme aux exigences de terrain et pas l’inverse !
-Diminuer le taux d’encadrement non diplômé.

Ce que je redoute c’est qu’on arrive vite à la limite de ce brevet : des exigences qui augmentent chaque année, des contraintes règlementaires accrues, des besoins de bases pédagogiques… bref, le BAFA y répond de moins en moins. c’est pas en 6 jours de formation volontaire qu’on peut, aujourd’hui, prétendre être “prêt” .

Ou alors acceptons d’avoir des animateurs-bricoleurs qui vont se contenter de programmer des sorties chez mickey ou des collages de nouilles.. mais qui sont incapable de faire travailler leur cerveau dès lors qu’on leur parle pédagogie ou quand on leur demande de se positionner dans la société..

**

[Heudier]

Personellement je suis entrain de passer mon BAFA et il me reste le stage d’apporfondissement faire . Cependant son coût est élévé le satge et habitant en campagne j’ai le coût du transport en plus pour y aller. Mais je n’ai droit à aucune aide. Pour mon stage de base mes parents avait eu le droit à des aides cependant aujourd’hui ces aides n’existent plus. Je trouve qu’on ne donne pas assez leur chances aux jeunes, on les néglige !

[XXYYZZ]

moi aussi j’ai un doute. J’ai bien dit que cela n’était qu’une piste, mais je n’ai pas de solution miracle. Je crois que l’une des raisons est que le militantisme n’existe plus beaucoup.Les raisons sont multiples. Mais la, c’est une autre histoire.

[Matim]

XXYYZZ a écrit :

Une piste serait, peut être, de diminuer la liste des diplomes qui donnent les mêmes prérogatives qyue le BAFA et le BAFD. Le constat que je fais est que le plus souvent ces personnes qui ont ces diplômes sont moins performants que les BAFA et les BAFD.

Ces diplômes par équivalence représentent une part infime des personnels d’encadrement. Tu crois vraiment qu’en supprimant ces équivalences on relancera le nombre de BAFAsiens ..?
Gros doute.

[XXYYZZ]

badibulle a écrit :

Et d’autre part des baisses au niveau des aides publiques que pouvaient attribuer la CAF, la DDJS alias la DDCSPP, ou les départements pour financer le BAFA.

Ah bon ? tu peux nous en dire plus, je suis pas au courant de ça…..

Avé à vous deux Zépouet et Badibulle
Pour donner un exemple dans mon département.
En 2009 les bourses DDJS repréntaient un total de 57 000 € (touts organismes confondues) en 2010, ce total sera de 35 000 €

Pour confirmer ce sentiment, ayant été formateur bafa dans un petit organisme de formation, nous constations également un remplissage moyen des stages de formations générale, et plus faiblement encore les stages d’approfondissement.

Chez nous aussi le nombre de stages et de stagaires a baissé entre 2008 et 2009.

.. Quant à assouplir les taux d’encadrement, je pense que ce n’est pas la solution, ça uarait pour conséquence de développer les centres “usines” ou le gardiennage deviendrait l’activité majeure du centre !!!!!

Je réfléchis à une solution…..

A+

Déjà en 2003, le taux d’encadrement a été assouplis pour les séjours avec hégergement. Si on assoupli encore, comme toi ,je pense que cela serait de la garderie.
Une piste serait, peut être, de diminuer la liste des diplomes qui donnent les mêmes prérogatives qyue le BAFA et le BAFD. Le constat que je fais est que le plus souvent ces personnes qui ont ces diplômes sont moins performants que les BAFA et les BAFD. ( Naturellemnt il y a des exceptions. ). Plusieurs organisateurs d’accueils et des membres de la Jeunese et des sports font le même constat que moi.

[matw25]

ZePouet a écrit :

Alors même que le chômage monte en flèche, que donc il est plus difficile pour les jeunes de trouver un premier emploi voir un emploi tout court ; Alors même que l’animation est l’un des secteurs d’emploi le plus en demande notamment pour les périodes d’été. Je constate, et c’est peut-être un sentiment personnel, que l’on rencontre de moins en moins d’animateurs diplômés.

Là je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi. Comme l’a dit badibulle, le BAFA permet surtout de l’animation occasionnel certes il s’agit souvent d’un premier emploi mais on parle bien de job d’été pour cela et non d’un emploi dont on fera son activité professionnelle pour une majorité ne désirant pas forcément se professionnaliser en passant un BPJEPS ou autres.

2

facteurs changeants de la société aggravent ce fait :
d’une part les familles rencontrent des difficultés financières et travaillent plus pour gagner moins, donc partent moins en vacances. Cela entrainant une augmentation des effectifs dans nos centres de loisirs.
Et d’autre part des baisses au niveau des aides publiques que pouvaient attribuer la CAF, la DDJS alias la DDCSPP, ou les départements pour financer le BAFA.

Pour le premier constat, cela est possible et je pense qu’il y a de nouveau un engouement + fort pour les colos qu’il y a quelques années après je n’en suis pas certains et les raisons ne sont peut être pas que financières car rappellons qu’un séjour en centre de vacances demeure assez couteux.

Pour les aides, il demeure en tout cas dans ma région les 150€ de la CAF pour tous et après des aides sont parfois accordées par JetS ou autre(CE,…). Il y a aussi une solution me semblant honnête que j’ai expérimenté. Elle consiste à renoncer à sa rémunération pendant les 15 jours de pratique pour en échange se voir payer sa formation générale etson approfondissement. La seule obligation est d’effectuer le pratique dans la structure.

Un constat renforcé pour le milieu rural, où là c’est la croix et la bannière pour recruter.. la majorité des animateurs BAFA étant des étudiants ou futurs étudiants, lorsqu’il n’y a pas d’université ou d’étude supérieure, c’est la galère pour trouver des animateurs diplômés.

Oui je suis d’accord sur ce constat rural qui est exact selon moi. Je vais en ajouter un autre. Le critère géographique nationnal, je suis du Nord Est(frontière suisse) et pour la grande majorité des centres il faut habiter soit en ile de France, vers Marseille ou en Bretagne car frais de déplacements non remboursés donc du coup les recherches se compliquent.

Alors où va t’on? faut il faire préssion sur les politiques pour qu’ils augmentent les aides et qu’ils mettent en avant le BAFA auprès des jeunes? ou faut il attendre du ministère de la jeunesse et des sports qu’ils assouplissent leur taux d’encadrement en terme d’animateurs qualifiés/stagiaires/non qualifié ?

Là je suis partagé la pression sur les politiques a rarement marché et il parait clair que ce n’est pas le soucis principal. Plus de souplesses pour les taux d’encadrement , ca peut être une solution à condition d’effectuer un bon recrutement et de ne pas se retrouver en difficulté à cause d’un animateur limite voir dangereux pour les enfants. Finalement le problème vient peut être comme tu l’as dit que beaucoup de jeunes ne font pas du travail d’été leur priorité alors + de promotions dans les établissement peut être ( dans mon lycée on ne doit pas être + 6 à avoir le BAFA ou en cours sur au moins 300 possibles donc effectivement le BAFA n’attire pas).

Enfin il n’attire pas à cause de la question déja débattu de la rémunération qui quand on dit que en CV on est payé 24€ net par jour et ben ça n’attire pas mais cela est un autre débat et il y a ainsi sans doute une baisse de la volonté de s’engager comme cela était le cas dans le temps.

Voila pour mon opinion mais j’ai peur que nous retombions dans un débat encore + connus sur ce forum …

[Badibulle]

Salut à toi et bienvenu sur Planet’Anim,

Ce thème de discussion est déjà revenu plusieurs fois sur PA, preuve que tu n’es pas le seul à avoir ce constat.

Alors même que le chômage monte en flèche, que donc il est plus difficile pour les jeunes de trouver un premier emploi voir un emploi tout court ; Alors même que l’animation est l’un des secteurs d’emploi le plus en demande notamment pour les périodes d’été. Je constate, et c’est peut-être un sentiment personnel, que l’on rencontre de moins en moins d’animateurs diplômés.

Beaucoup de choses dans cette phrase:

Tout d’abord, je dirai que trouver un premier emploi pour les jeunes ne fait pas parti des priorités, mais ce serait plutôt trouver de l’argent pour le mois suivant partir en vacances avec les copains (c’est une généralité bien sur). Ensuite ta phrase sur le secteur de l’animation qui embauche me fait doucement rire… elle embauche, certes mais l’été principalement, les autres vacances aussi à plus faible quantité, les mercredis encore un peu moins…. Quant à un poste pérenne, alors là, c’est la croix et la bannière….

d’une part les familles rencontrent des difficultés financières et travaillent plus pour gagner moins, donc partent moins en vacances. Cela entrainant une augmentation des effectifs dans nos centres de loisirs.

Ouais, enfin cet été apparemment la tendance serait à la hausse, à voir…

Et d’autre part des baisses au niveau des aides publiques que pouvaient attribuer la CAF, la DDJS alias la DDCSPP, ou les départements pour financer le BAFA.

Ah bon ? tu peux nous en dire plus, je suis pas au courant de ça…..

Pour confirmer ce sentiment, ayant été formateur bafa dans un petit organisme de formation, nous constations également un remplissage moyen des stages de formations générale, et plus faiblement encore les stages d’approfondissement.

On en revient à ma première réponse, entre le cout de la FG, la rémunération des stagiaires qui est parfois catastrophique, voire dérisoire ou même inexistante, les centres ou les stagiaires font la m**** des autres, et pan, à ce moment il faut débourser encore 400€ pour l’appro…. Ca ne m’étonne guère d’avoir de moins en moins de BAFA…. On peut rajouter d’autres thèmes récurrent qui corrobore ce constat qui sont l’engagement et la conviction des anims, la responsabilité qu’ils ont, la volonté de gagner de l’argent, les heures faites en AL ou SV…..

Alors où va t’on? faut il faire préssion sur les politiques pour qu’ils augmentent les aides et qu’ils mettent en avant le BAFA auprès des jeunes? ou faut il attendre du ministère de la jeunesse et des sports qu’ils assouplissent leur taux d’encadrement en terme d’animateurs qualifiés/stagiaires/non qualifié ?

L’augmentation des aides publiques, je n’y crois pas (plus). Les robinets se ferment, jene pense pas qu’ils réouvrent de si tôt… Quant à assouplir les taux d’encadrement, je pense que ce n’est pas la solution, ça uarait pour conséquence de développer les centres “usines” ou le gardiennage deviendrait l’activité majeure du centre !!!!!

Je réfléchis à une solution…..

A+

[ZePouet]

[ZePouet]

Naviguant de région en région, je rencontre depuis plusieurs années de plus en plus de difficultés à recruter des animateurs diplômés BAFA.

Alors même que le chômage monte en flèche, que donc il est plus difficile pour les jeunes de trouver un premier emploi voir un emploi tout court ; Alors même que l’animation est l’un des secteurs d’emploi le plus en demande notamment pour les périodes d’été. Je constate, et c’est peut-être un sentiment personnel, que l’on rencontre de moins en moins d’animateurs diplômés.

2 facteurs changeants de la société aggravent ce fait :
d’une part les familles rencontrent des difficultés financières et travaillent plus pour gagner moins, donc partent moins en vacances. Cela entrainant une augmentation des effectifs dans nos centres de loisirs.
Et d’autre part des baisses au niveau des aides publiques que pouvaient attribuer la CAF, la DDJS alias la DDCSPP, ou les départements pour financer le BAFA.

Un constat renforcé pour le milieu rural, où là c’est la croix et la bannière pour recruter.. la majorité des animateurs BAFA étant des étudiants ou futurs étudiants, lorsqu’il n’y a pas d’université ou d’étude supérieure, c’est la galère pour trouver des animateurs diplômés.

Pour confirmer ce sentiment, ayant été formateur bafa dans un petit organisme de formation, nous constations également un remplissage moyen des stages de formations générale, et plus faiblement encore les stages d’approfondissement.
D’un autre côté on observe une augmentation des animateurs diplômés BPJEPS. Et il est vrai que leur priorité pour ces jeunes diplômés c’est de trouver un poste à temps complets voir à 24h.

Alors où va t’on? faut il faire préssion sur les politiques pour qu’ils augmentent les aides et qu’ils mettent en avant le BAFA auprès des jeunes? ou faut il attendre du ministère de la jeunesse et des sports qu’ils assouplissent leur taux d’encadrement en terme d’animateurs qualifiés/stagiaires/non qualifié ?

J’aimerais savoir si mon avis est partagé, si vous aussi (directeurs, responsables) aviez également ces difficultés à recruter..

Cordialement

[Auteur]

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