Perte de vitesse séjour ????

  • Ce sujet contient 48 réponses, 16 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par emmaetarnaut, le il y a 8 années et 4 mois.
20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 49)
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    Messages
  • #19864
    erenault
      @erenault

      Merci Shaaa, pour l’article de C. Helou. 😀
      ça fait longtemps que j’avais pas lu quelque chose d’aussi limpide.

      #19865
      gogogadget
        @gogogadget
        #19886
        moilapa
          @moilapa

          En insistant bien sur le fait que l’existence
          même de la possibilité de résistance n’amoindrie
          en rien la situation au regard d’un discours critique :
          au contraire, elle prouve l’existence de cette violence.

          Cette observation n’est en rien à mettre au profit de
          la situation donnée, de ce qu’elle serait plus acceptable
          (c’est d’ailleurs la question centrale ‘ de l’existence de la récréation
          sdurant l’école) mais au contraire devrait signaler
          la nécessité de lutter à sa remise en cause, sa destruction.

          Et n a déjà échangé sur le forum sur cette capacité
          des enfants à lutter contre l’oppression adulte,
          tout particulièrement dans l’école, dans la cour de récré.

          Je me permets, plus modestement que Shaaa, de lier
          aux premiers travaux de Delalande.

          #19887
          Shaaa
            @shaaa

            gogogadget a écrit :
            On parle souvent de ce que les adultes apportent (ou retirent) aux enfants dans les accueils type colos. La violence y est permanente, la jouissance adulte omniprésente… Les faibles face aux pulsions malsaines des tout-puissants…
            Peut on aussi évoquer les bienfaits pour les enfants de ce genre d’accueils ? Car il doit bien y en avoir…

            Peut on aussi partir d’un postulat où les enfants seraient en pleine capacité de “déjouer les plans maléfiques de l’anim sociocul ?” Où ce jeune en pleine construction va pouvoir retirer du bénéfice pour son égo ? Car les bons souvenirs de colo viennent également de là: leurs capacités à contourner les “lois”, à exercer leur libre arbitre, à passer outre les consignes foireuses d’untel… Il n’y a pas que du négatif pour les jeunes dans ce type de structures, si ?
            Placer les jeunes catégoriquement en position de faiblesse, c’est un peu leur renier certaines capacités de rébellion/réflexion, de dire “j’existe et je veux être entendu” !

            C’est justement le titre d’un article de Christophe Hélou : Résister pour exister : le défi des élèves. 😀
            Pour ce qui est de l’École, il y a quelques travaux qui sont intéressés aux pratiques de résistances… et forcément, cela nécessitait d’envisager autrement l’institution, le travail enseignant comme le travail des élèves et prendre quelques distances avec la notion d’éducation.

            Pour ce qui est du loisir ? Les bénéfices de la colo ? La première question, c’est : selon le point de vue de qui ! 😀
            Les bénéfices s’établissent forcément au regard d’une norme, d’une intention, d’objectifs, d’un possible “bien-être”… mais qui le définit ? Les adultes ou les enfants ? Sachant que l’on connaît leurs (prétendus) besoins, les stades de développement, etc.

            Pour le point de vue des enfants, c’est plutôt rare qu’on s’y intéresse de manière générale et cela vaut pour les sciences sociales, aussi (et a fortiori pour leurs loisirs). Le risque majeur étant de parler à leur place… et on en est rarement loin ces derniers temps sur le forum. 😀

            #19888
            moilapa
              @moilapa

              Non.
              Mais l’exception ne peut être utilisée pour
              anéantir une observation générale.
              Au contraire son caractère exceptionnel valide…

              il y a notamment ces gens dont je parle qui
              ne choisissent pas ce métier par rapport à l’enfant (au singulier)
              Qui, au moins au départ, ne sont pas frelater par
              cette volonté d’attendre quelque chose des enfants (au pluriel)
              (profil par exemple impossible en colo)

              Alors certes ces personnes amoindrissent mon discours,
              mais sans elles il me serait plus difficile de multiplier
              les expériences en claé (et surtout je n’ai jamais prétendu
              à l’universalité ou la Vérité)
              Le fait d’arriver en entretien et de commencer
              par “je viens pour m’amuser” crée le tri déjà.
              Dis déjà qu’il y a une réflexion sur ce qu’est animer en école…

              Sinon sur ta réponse que je commence à connaitre par coeur
              bin, visiblement pas tant que parce que :
              Pour être plus simpliste: y a t il des éléments bénéfiques aux enfants dans une colo ?
              bin, je répndso exactement à cette question 3 posts plus tôt…

              Sinon ce n’est pas parce qu’en grattant on peut trouver
              des effets bénéfiques à une prison que cela interdit de se poser
              des questions sur la prison.

              Aucun doute que les enfants qui participent à ces colos dans les
              “territoires occupés” en Cisjordanie ou ailleurs prennent du plaisir. Même
              si le but annoncé est de développer la haine du juif, créer (si besoin)
              chez ces enfants, l’envie de tuer du juif. Ca n’interdit en rien de se poser
              des questions sur ces jolies colonies de vacances.
              Comme de s’interroger sur les colos “j’aime Jésus” façon yankees…

              Et de ce que curieusement ce format de garde enfant a de particulièrement étéressant quand
              on derrière la tête des idées de manipulation, de s’interroger sur le parfait
              mimétisme “structurel” entre une colo et une secte… (bien que j’ai pl de respect
              pour le format secte que le format colo)

              #19889
              gogogadget
                @gogogadget

                moilapa a écrit :

                On ne peut pas généraliser ? Il y a des gens capables
                de penser aussi ? Bin, déjà, si ils font des colos, ça introduit
                le doute sur leur capacité à penser le loisir de l’enfant, à
                penser la place de l’enfant dans la société.

                Cela vaut aussi pour TOUS les adultes qui choisissent de bosser en péri-scolaire ?? 😀

                Sinon sur ta réponse que je commence à connaitre par coeur, il ne s’agit pas de nier une réalité. Mais là où je demande “et les enfants qu’en retirent-ils ?”, on me répond “l’anim sociocul fait/dit ci ou ça”…

                Pour être plus simpliste: y a t il des éléments bénéfiques aux enfants dans une colo ?

                #19892
                moilapa
                  @moilapa

                  Sauf que là, “tu nous la joues à l’envers”,
                  si tu me permets la trivialité de l’expression

                  Le discours d’Etat, la parole officielle du polit’ bureau que l’on
                  se doit de savoir par cœur pour pouvoir la glorifier
                  et la transmettre, se la vomir de bouche en bouche,
                  c’est la “colo merveilleuse”, la
                  colo “bénéfique” à l’enfant. Le loisir éducatif !
                  Et non la remise en cause de ce type de garderie
                  enfants qu’est la colo.
                  ns une logique totalement cinglée que je ai pas entendu
                  remise en cause où il devient impossible de faire une colo
                  sans s’en référer à l’Etat, sans lui devoir des comptes et
                  se conformer à ses contrôles !!!

                  Qui s’inscrit dans une volonté politique avant tout
                  de contrôle (un ensemble de l’animation sociocul)
                  via la scolarisation des loisirs (l’idée que le loisir
                  doit être éducatif et contrôlé par l’Etat !!!) (cette stupidité qu’est
                  l’éduction populaire devenant une formidable occasion pour l’etat
                  de contrôler jusqu’au loisir des individus, de dire comment
                  doivent être ses loisirs, d’exiger des écrits qui codifient et
                  précisent ce que doivent être ces loisirs à venir !!!) cette forme spécifique de
                  tourisme (qui a échoué s’agissant des adultes : comment
                  se fait-il d’ailleurs que cela existe encore s’agissant
                  des enfants !!! Comment ce qui s’est vite avéré inacceptable
                  s’agissant des adultes, existe encore aujourd’hui ???
                  Le seul fait que la colo existe encore est une totale
                  aberration, la preuve de cette violence exclusivement
                  destinée aux enfants)

                  Relis le déroulé de ce post : du posteur 1 qui fuit quand
                  le discours n’est pas celui qu’i attendait, ne correspond pas
                  ce qu’il voulait entendre, d’habitude si confortable
                  lorsqu’entouré par les mêmes prototypes pré sapiens…
                  Lis l’intervention 16 qui est l’exact prototype de produit
                  formaté qu’est l’animateur de colo, totalement incapable
                  de contrôler sa haine, de supporter un avis différent, de
                  seulement développé ce qui lui sert de “pensée” la colo.
                  Relis l’intervention de vicento qui arrive dans l’échange avec
                  un :
                  sinon les grands penseurs qui passent leur temps dans l’analyse et jamais dans l’action me cassent les c….
                  Un tel mépris qui reflète bien les adultes qui veulent
                  continuer de jouir des colos, des enfants à leur merci.

                  Sur les “bons côtés de la colo” : sauf qu’ils ne sont pas
                  propres à la colo. Alors qu’il y a dans ce qui peut être dénoncé
                  ici des spécificités propres à ce type de tourisme qu’est la colo.

                  Il ne s’agit que d’apporter un petit peu de discours contradictoire
                  dans un système où la remise en cause n’est pas tolérée,
                  n’existe pas, est combattue.

                  Impossibilité de remise en cause et discours
                  officiel basé sur le mépris des autres types de loisirs.
                  il n’ qu’à voir la incapacité ici de certains à juste supporter
                  l’existence un discours autre sur la colo…

                  Lis ici les messages haineux de simon : c’est là
                  ce discours officiel. Ou cette “animation de consommation”
                  qui ne veut rien dire. Sur cette animation “occupationnelle”,
                  et autres discours crétins sur ce que serait une animation
                  de qualité, qui serait “pensée”, bénéfique à l’enfant, porteuse de
                  “valeurs” et autres conneries.

                  Où tu ne connais pas ce milieu qui pue la merde qu’est
                  l’animation sociocul, ou tu fais semblant.
                  Combien de fois attends -ton des abrutis expliquer en quoi
                  l’animation hors sociocul, c’est caca, le camping le lieu
                  par excellence de beaufitude, où les animations sont “ras
                  la chatte”…
                  Ca aussi c’est une spécificité (bafa et autres)
                  Dans les autres types d’animations, ce discours haineux
                  n’existe pas : juste on s’en fout (si tu me permets
                  le “on” inapproprié)

                  C’est cette prétention qui est à dégueuler parce qu’elle
                  est doublée d’une immense bêtise : là où ces andouilles prétendent
                  avoir pensé, il n’y a que stupidité.

                  On ne peut pas généraliser ? Il y a des gens capables
                  de penser aussi ? Bin, déjà, si ils font des colos, ça introduit
                  le doute sur leur capacité à penser le loisir de l’enfant, à
                  penser la place de l’enfant dans la société.

                  #19896
                  gogogadget
                    @gogogadget

                    On parle souvent de ce que les adultes apportent (ou retirent) aux enfants dans les accueils type colos. La violence y est permanente, la jouissance adulte omniprésente… Les faibles face aux pulsions malsaines des tout-puissants…
                    Peut on aussi évoquer les bienfaits pour les enfants de ce genre d’accueils ? Car il doit bien y en avoir…
                    Peut on aussi partir d’un postulat où les enfants seraient en pleine capacité de “déjouer les plans maléfiques de l’anim sociocul ?” Où ce jeune en pleine construction va pouvoir retirer du bénéfice pour son égo ? Car les bons souvenirs de colo viennent également de là: leurs capacités à contourner les “lois”, à exercer leur libre arbitre, à passer outre les consignes foireuses d’untel… Il n’y a pas que du négatif pour les jeunes dans ce type de structures, si ?
                    Placer les jeunes catégoriquement en position de faiblesse, c’est un peu leur renier certaines capacités de rébellion/réflexion, de dire “j’existe et je veux être entendu” !

                    #19898
                    balthazaar
                      @balthazaar

                      @ludou
                      Echelle et contexte : non j’ai cité rapidement la RCB et une réforme du mode de financement des associations. C’est très clairement une volonté politique nationale (internationale?) qui modifie profondément et durablement les pratiques locales.

                      Je n’ai pas bien compris ce que tu veux dire au sujet des CEMEA. Ils veulent de l’activité à tout prix? Remarque ça correspondrait plutôt bien à ce que je les vois faire… mais pas trop à ce qu’ils disent, à mon avis.


                      @xinome

                      J’ai l’impression que les gens parlent d’activités de consommation avec un certain dégoût, que les séjours avec des activités prévues sur catalogue sont mal vus.
                      “les gens”? La consommation : j’ai eu l’impression que vincenzo le disait par habitude (c’est ce à quoi je répondais) quant à moi c’est plus compliqué, je réfléchis à ce que ça change dans nos pratiques d’être dépendants d’un système monétaire mal construit. Parce que moi ça m’aide, au boulot, à comprendre pourquoi les gens sont cons (j’ai vraiment beaucoup de difficultés avec ça).

                      Donc je ne me focalise pas exclusivement sur le fait de payer ou pas.


                      @simon

                      Car qu’est-ce que l’on dénonce exactement et c’est là où le débat est plus judicieux :
                      Je regrette que de plus en plus de choses, objets, matières premières, actions, services soient organisés par des rapports marchands.
                      Je regrette aussi que le manque de monnaie transforme les gens en gros cons prêts à lécher les bottes d’un débile parce qu’il a le pouvoir (de leur donner de la monnaie), ou prêts à faire des choses débiles parce que ça leur rapporte (de la monnaie).

                      Tout y est à jeter??? Pfff, on, ne fera rien en alignant des poncifs aussi gros…
                      D’accord, mais qui est-ce qui les aligne, les poncifs?

                      #19902
                      moilapa
                        @moilapa

                        Bin, c’est justement la question : le camping lui
                        ne prétend pas.

                        Sinon, c’est quoi une “forte valeur ajoutée” ?

                        Vincento :
                        les grands penseurs qui passent leur temps dans l’analyse et jamais dans l’action me cassent les c…”
                        Tu ne définies toujours pas qui sont ces gens qui te cassent les couillent “parce qu’ils …”
                        Par exemple les parents : qui effectivement peuvent ne jamais avoir mis les pieds dans une colo… mais peuvent légitimement se poser des questionnements sur ce qu’est une colo, sur sa dangerosité… Est-ce ça qui fait qu’ils te cassent les couilles ?

                        L’animateur qui encadre en colo, lui te semble plus légitime à s’exprimer sur la colo ? parce qu’il encadre des colos ?
                        Mais si le point de vue de départ, c’est de dire que ces adultes qui vont travailler gratuitement dans une colo tirent forcément jouissance de la situation de ces enfants sans parents, que le modèle même de garderie qu’est la colo est dangereux par nature (et qu’une possible disparition de cette forme de tourisme est plutôt une bonne chose), que ce qui participe de cette organisation toutes violentes c’est ce côté “entre soi” de l’animation sociocul… l’avis de ces animateurs a t-il plus de poids que des personnes qui se posent des questions (sans pouvoir être soupçonnés eux de tirer quelque bénéfice de la situation ?)
                        N’y a t-il pas un risque à vouloir “rester entre soi”, comme le laisse penser ta remarque, à se suffir d’une absence de réflexion ?

                        N’y a t-il pas derrière ta façon de pensée l’idée que les enfants appartiennent à ces adultes, que ce qu’il se passe derrière ces murs ne regardent personne d’autre que ces adultes ?

                        Donc qui sont ces gens pour toi légitimes pour parler des colos, et ceux qui ne le seraient pas ?
                        Merci de préciser ta pensée.

                        #19908
                        Simon
                        Administrateur
                          @simon

                          De même, je n'ai jamais été fan de cette critique bien facile de la consommation. Shaa avait il y a un temps exposé des propos hyper justes intéressants à ce sujet.

                          Car qu'est-ce que l'on dénonce exactement et c'est là où le débat est plus judicieux :

                          -la nature de la conso : le karting est-il plus acceptable que l'accrobranche ?

                          -la mise en oeuvre de la conso : une animation gérée par un anim de manière directe est-elle plus souhaitable qu'une prestation d'activité ?

                          -le statut du commandeur de la conso : asso, entreprise, mairie…?

                          -Les participants : pauvres, jeunes, ados : il est souvent mieux accepté qu'un ado se fasse une sortie avec la MJC au bowling ou au laser game, sorties bien plus difficilement défendables dans un AL qui accueille des primaires, pourquoi?

                          Sinon, toujours le même problème avec certaines généralités, il y a une réalité de masse qui cache des initiatives ou des existants toujours d'actualité, en souffrance mais qui existent, il y a aussi une recomposition totale du champ éducatif en accueil et une institution en crise. Mais des mairies proposent des séjours gratuits pour ses familles en nécessité et avec des projets éducatifs à forte valeur ajoutée. Des assos continuent de conserver une ligne et une volonté de mixité sociale et de projet de départ en vacances pour des millers de jeunes. Tout y est à jeter??? Pfff, on, ne fera rien en alignant des poncifs aussi gros….

                          Des structures émergent par ailleurs avec la formulation de nouveaux objectifs et des regards sur l'enfant totalement remodelés. L'accueil de l'enfant survient souvent en complément ou en parallèle d'une autre activité. Habitats groupés ou collectifs, centres sociaux autogérés ou réseau des parents ne scolairsant pas leur enfants. Education relais, séjours itinérants proposés par une école de musique… il y a encore 1000 à trouver.

                          Ah si, le camping lui n'a jamais dit qu'il voulait émanciper l'enfant.

                          #19915
                          Xinome
                            @xinome

                            Balthazaar
                            Je cherche à comprendre ce que veulent dire les gens.
                            J’ai l’impression que les gens parlent d’activités de consommation avec un certain dégoût, que les séjours avec des activités prévues sur catalogue sont mal vus.

                            Pour mes loisirs, je joue beaucoup aux jeux de société, il y a un moment où il a fallu un rapport marchand pour acheter le jeu; quand je pars en week-end jeux je paye le forfait demandé… Après oui y’a pas d’intérêt autre que m’amuser derrière.

                            Du coup je suis assez d’accord avec Crevette : que tu payes pour un séjours avec pleins d’activités calées ou un séjour rien de spécial de prévu, tu payes pour un organisme pour la prise en charge de loisirs, y’a donc un rapport marchand.
                            Le reste c’est juste de l’enrobage : “éducatif” qui fait plaisir à entendre aux parents ou “autonomie, laisser faire, ennui, …” pour d’autres, ce sont des mots d’accroche, parce que comme il y a plusieurs organismes, il faut bien se distinguer pour que les gens vous choisissent.

                            #19916
                            ludou
                              @ludou

                              Et est-ce que ça ne serait pas typiquement là un problème d’échelle et de contexte ? Par exemple, une idée comme “l’activité à tout prix et organisée empêche l’ennui, le repos, l’activité spontanée” qui est tout de même assez intéressante s’agissant de loisirs (mais aussi de tourisme) peut devenir une sorte de slogan, de cheval de bataille (par exemple pour les CEMEA, mais pas que) qui se transforme petit à petit en norme (ou revendication). On affiche alors la valeur, on la présente comme un dogme, ce qui nous fait ) à nouveau tomber dans des organisations qui ne sont pas justes, mais rigides.

                              “Consommer” des “activités de consommation” n’est évidemment pas le seul fait des entreprises du tourisme ou des loisirs. Mais ce qui est affiché (la valeur, le slogan donc la norme recherchée) est ce qui va permettre de définir la différence par rapport à l’autre. Se distinguer pour mieux exister, c’est un peu une définition de la concurrence non ?

                              Et parler d’éducatif ou de pédagogique à toutes les sauces n’est, à mon sens (et je te rejoins balthazaar), pas autre chose qu’un slogan, un message publicitaire lorsqu’il est plus facile de parler de ce qu’on aimerait faire que de faire ce qu’on essaye de dire.

                              #19919
                              balthazaar
                                @balthazaar

                                @xinome
                                Des loisirs sans autre intérêt que les loisirs, ou la spontanéité humaine… Ça te trouble à ce point là?

                                J’avais envie de répondre à vincenzo parce que je trouvais que c’était confus entre loisirs, consommation, se poser, les besoins de l’enfant, etc. Je ne comprends pas où tu veux en venir.

                                Sans rapport marchand, j’imagine que tu es quand même capable de t’adonner à tes loisirs ou passe-temps. Et tes loisirs ou passe-temps peuvent exister sans l’aide d’intérêts politiques, économiques, religieux et autres, probablement.

                                @crevette
                                Ben un séjour en colo c’est une activité de consommation, non ?
                                Puisque c’est un séjour non gratuit, y’a pas à tortiller, peu importe son contenu, que ce soit farniente, karting, camping ou poney…

                                Non je ne suis pas d’accord. C’est là qu’il faut être très subtil.

                                Quand l’organisation du loisir est, disons, une structure financée collectivement pour gérer les dépenses qui seront occasionnées par les loisirs qu’on a choisis, là on n’est pas dans un rapport marchand au loisir. Ce n’est pas comme un commerçant qui aurait fait de la publicité pour attirer des clients et surtout leur porte-monnaie.

                                Or aujourd’hui les associations comme les collectivités territoriales se transforment clairement en marchands de loisirs. Ce qui nous pousse à faire des choses que nous ne ferions pas spontanément. Comme de l’éducatif. C’est un mouvement généralisé, je ne dis pas que c’est tout le monde, je ne dis pas que c’est un choix conscient, je ne dis pas que c’est arrivé du jour au lendemain.

                                Dans les associations il y a eu un changement marqué vers 2005 via la transformation des règles de financement/subventions. Et dans les collectivités territoriales il faut regarder du côté de la rationalisation des choix budgétaires et de la gestion par objectifs.

                                #19923
                                crevette76
                                Administrateur
                                  @crevette76

                                  Ben un séjour en colo c’est une activité de consommation, non ?
                                  Puisque c’est un séjour non gratuit, y’a pas à tortiller, peu importe son contenu, que ce soit farniente, karting, camping ou poney… c’est de la conso. Comme une écrasante partie de nos actions quotidienne dans cette société… de consommation.

                                  Une colo “humaniste” ça serait payant ? 🙄

                                  #19925
                                  Xinome
                                    @xinome

                                    balthazaar a écrit :
                                    lol
                                    Erreur. Il ne faut pas écrire “on y ferait quoi dedans?” mais “qu’y ferait-on?”.

                                    Oui, oui. Et sinon on y ferait quoi dans une colo humaniste ? 😀
                                    Tu as aussi le droit de dire que tu n’en a pas la moindre idée.

                                    Shaaa, donc en fait toutes les structures proposes des activités de “consommation”, mais seules certaines l’assument, les autres dénoncent ses pratiques tout en comprenant bien que c’est ce qui faut proposer pour remplir les séjours. 😉

                                    #19931
                                    Shaaa
                                      @shaaa

                                      balthazaar a écrit :

                                      @xinome
                                      & @vincenzo
                                      Le rythme, “la consommation à outrance”, “se poser”

                                      Vous pourrez interpréter ce que vous avez écrit de plusieurs façons.

                                      Vincenzo : “se poser”… On peut se poser et être en train de consommer. Par exemple se poser devant la télé/console, ou se poser au bord de la piscine en buvant un truc glacé qui a coûté quelques pièces. On peut se poser sans se reposer, par exemple aller courir, tout seul…

                                      Les activités qui ne sont pas de la consommation, eh bien je suppose qu’il faut aller chercher l’origine de cette expression dans l’histoire associative… peut-être qu’à un moment donné elles ont mis en avant un savoir-faire humain pour s’opposer à un savoir-faire marchand.

                                      Maintenant il faut le dire simplement : ces grosses entreprises associatives nationales ont abandonné l’humanisme et il n’y a plus que le porte-monnaie qui compte. Elles ont gardé le réflexe de se défendre à l’aide de grands mots… mais c’est par habitude, et ça joue contre elles. Ou comment se prétendre “militant” alors qu’on est devenu un gardien du temple.

                                      Du coup qu’est-ce qu’il peut bien y avoir dans les activités qui n’ont pas un rapport marchand à la base? De l’humanisme désintéressé? J’aimerais bien, et c’est ce que beaucoup prétendent. Mais… comment les différencier des loisirs proposés par des mécénats religieux ou politiques?

                                      @situla
                                      il a toujours fallu des intellectuels pour impulser les révolutions
                                      Probablement. Mais méfiance avec les manières aristocratiques, car elles ont pris l’habitude de se justifier d’elles-mêmes en prétendant que le bas-peuple était trop bête pour savoir se défendre et trop ignorant pour savoir ce qui était bon pour lui.
                                      Un grand classique quand il s’agit de dire aux enfants quels sont leurs besoins.

                                      dans un équipe, c’est souvent celui ou celle qui maitrise le verbe, qui va contester, s’opposer aux décisions
                                      Je ne suis pas convaincu.
                                      Et je n’aime pas du tout les connards de grandes gueules de merde, plus particulièrement ceux qui sont de toute évidence pas si malins que ça mais que tout le monde suit parce qu’ils ont des manières qui font bander les autres (ou qui leur font peur).

                                      Je te suis entièrement. Vu les difficultés à différencier ce font les “associations” (qui restent des établissements privés avec un paquet de salariés à nourrir) de ce que font les entreprises commerciales (qui représentent 7 à 8% des organisateurs), c’est une guerre sémantique.

                                      Historiquement et médiatiquement (ou ayant construit des lobbying efficaces proches des ministères, UNAT, JPA…), ils peuvent instiller la différence : les activités de consommation. Et eux, si jamais ils en font, c’est pas grave parce qu’ils ont des objectifs éducatifs derrière (et ne visent pas le profit et les bénéfices) voire, ils ne font pas que ça… Mais on retrouve des questionnaires de satisfaction et tout le reste des services après ventes.

                                      On peut appeler ça des “entrepreneurs de morale” à la façon de Becker, ce sont eux qui définissent le “bien” et le “mal” dans le monde des colos. Pour commencer à décortiquer, commencons par changer de termes. Le Becker avait appliquer cette démarche pour comprendre le processus d’étiquettage social de certaines pratiques considérées comme déviantes (historiquement et culturellement situées).

                                      Si on creuse un peu… on voit que la différence ne tient pas très longtemps voire elle s’effondre aisément : question de contenus, question de finalités, question d’engagement, question de prix, question d’intervenant… C’est faible. :titille:
                                      Mais comme ces “associations” tiennent aussi les formations, elles peuvent largement prêcher la bonne parole via leurs formateurs ou leurs revues : les activités de consommation, c’est le mal ! (ou, on peut vendre une éducation à la consommation… tant qu’à y être). 😀

                                      #19938
                                      balthazaar
                                        @balthazaar

                                        lol
                                        Erreur. Il ne faut pas écrire “on y ferait quoi dedans?” mais “qu’y ferait-on?”.

                                        #19940
                                        Xinome
                                          @xinome

                                          balthazaar a écrit :
                                          Vincenzo : “se poser”… On peut se poser et être en train de consommer. Par exemple se poser devant la télé/console, ou se poser au bord de la piscine en buvant un truc glacé qui a coûté quelques pièces. On peut se poser sans se reposer, par exemple aller courir, tout seul…

                                          Ah ouais jouer à la console, c’est consommer. Pour moi c’est jouer tout court.

                                          Ça serait quoi une colo “humaniste” ? On y ferait quoi dedans ?

                                          #19941
                                          balthazaar
                                            @balthazaar

                                            @xinome & @vincenzo
                                            Le rythme, “la consommation à outrance”, “se poser”

                                            Vous pourrez interpréter ce que vous avez écrit de plusieurs façons.

                                            Vincenzo : “se poser”… On peut se poser et être en train de consommer. Par exemple se poser devant la télé/console, ou se poser au bord de la piscine en buvant un truc glacé qui a coûté quelques pièces. On peut se poser sans se reposer, par exemple aller courir, tout seul…

                                            Les activités qui ne sont pas de la consommation, eh bien je suppose qu’il faut aller chercher l’origine de cette expression dans l’histoire associative… peut-être qu’à un moment donné elles ont mis en avant un savoir-faire humain pour s’opposer à un savoir-faire marchand.

                                            Maintenant il faut le dire simplement : ces grosses entreprises associatives nationales ont abandonné l’humanisme et il n’y a plus que le porte-monnaie qui compte. Elles ont gardé le réflexe de se défendre à l’aide de grands mots… mais c’est par habitude, et ça joue contre elles. Ou comment se prétendre “militant” alors qu’on est devenu un gardien du temple.

                                            Du coup qu’est-ce qu’il peut bien y avoir dans les activités qui n’ont pas un rapport marchand à la base? De l’humanisme désintéressé? J’aimerais bien, et c’est ce que beaucoup prétendent. Mais… comment les différencier des loisirs proposés par des mécénats religieux ou politiques?

                                            @situla
                                            il a toujours fallu des intellectuels pour impulser les révolutions
                                            Probablement. Mais méfiance avec les manières aristocratiques, car elles ont pris l’habitude de se justifier d’elles-mêmes en prétendant que le bas-peuple était trop bête pour savoir se défendre et trop ignorant pour savoir ce qui était bon pour lui.
                                            Un grand classique quand il s’agit de dire aux enfants quels sont leurs besoins.

                                            dans un équipe, c’est souvent celui ou celle qui maitrise le verbe, qui va contester, s’opposer aux décisions
                                            Je ne suis pas convaincu.
                                            Et je n’aime pas du tout les connards de grandes gueules de merde, plus particulièrement ceux qui sont de toute évidence pas si malins que ça mais que tout le monde suit parce qu’ils ont des manières qui font bander les autres (ou qui leur font peur).

                                          20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 49)
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